Résumé des caractéristiques du médicament - BALANCA

Langue

- Français

BALANCA

BALANCA - La prise continue des comprimés actifs de BALANCACONTINU sur 21 jours provoque la suppression de la sécrétion hypophysaire de FSH et de LH et donc une suppression de l'ovulation.

Le médicament BALANCA appartient au groupe appelés Contraceptifs oraux monophasiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03AA Progestatifs et estrogènes en association fixe

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

GEDEON RICHTER (HONGRIE) - Balanca comprimé pelliculé 2 mg+0,03 mg , 2005-08-26

GEDEON RICHTER (HONGRIE) - Balanca comprimé pelliculé 2 mg+0,03 mg , 2009-09-24


Balanca 0,03 mg/2 mg

comprimé pelliculé 2 mg+0,03 mg

GEDEON RICHTER (HONGRIE)

Balanca CONTINU 0,03 mg/2 mg

comprimé pelliculé 2 mg+0,03 mg

GEDEON RICHTER (HONGRIE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé : 2 mg+0,03 mg

Dosage

Posologie
Un comprimé actif de couleur rose clair doit être pris chaque jour à peu près au même moment, (de préférence le soir) pendant 21 jours consécutifs, suivi d'une période de 7 jours durant laquelle les comprimés placebos blancs sont pris ; les règles apparaissent dans les 2 à 4 jours suivant la prise du dernier comprimé actif. Après la période 'placebo' de 7 jours, le traitement est poursuivi en entamant le 1er comprimé actif de la plaquette suivante de BALANCACONTINU, que les règles soient ou non terminées.
Mode d'administration
Le 1er comprimé actif doit être sorti de l'alvéole de la plaquette identifiée par 'début' et doit être avalé, éventuellement avec un peu d'eau. Les comprimés sont pris quotidiennement en suivant le sens des flèches.
Modalités d'instauration du traitement :
Absence de contraception hormonale antérieure (au cours du mois précédent) :
La prise du premier comprimé actif doit commencer le premier jour du cycle naturel de la femme, c'est à dire le premier jour des règles.
Si le premier comprimé actif est bien pris le premier jour des règles, l'efficacité contraceptive commence dès le premier jour de prise et est maintenue pendant les 7 jours de prise des comprimés placebos.
La prise du premier comprimé actif peut également commencer entre le 2ème et le 5ème jour des règles, que les règles aient cessé ou non. Dans ce cas, une méthode contraceptive mécanique complémentaire est nécessaire pendant les 7 premiers jours.
Au-delà du 5ème jour du cycle, la femme doit attendre les prochaines règles pour démarrer la contraception sous BALANCACONTINU.
Relais d'une autre contraception hormonale :
Relais d'un contraceptif hormonal combiné :
La femme doit prendre BALANCACONTINU le premier jour qui suit l'intervalle habituel sans comprimé, ou la fin de la prise des comprimés placebo du précédent contraceptif.
Relais d'un contraceptif par progestatif seul :
Le premier comprimé actif de BALANCACONTINU doit être pris le lendemain de l'arrêt de la pilule progestative. Durant les 7 premiers jours, une méthode de contraception mécanique complémentaire doit être utilisée.
Relais d'un contraceptif hormonal injectable ou un implant :
L'administration de BALANCACONTINU peut commencer le jour du retrait de l'implant, ou le jour prévu pour l'injection suivante s'il s'agit d'une forme injectable.
Cependant, durant les 7 premiers jours, il est recommandé d'utiliser une méthode de contraception mécanique complémentaire.
Après une interruption de grossesse (fausse couche ou avortement) au cours du premier trimestre :
Après une interruption de grossesse au cours du premier trimestre, la prise de BALANCACONTINU peut commencer immédiatement. Dans ce cas, aucune méthode contraceptive complémentaire n'est nécessaire.
Après une interruption de grossesse au cours du 2ème trimestre :
Les femmes qui n'allaitent pas peuvent commencer la contraception entre 21 et 28 jours après l'accouchement. Dans ce cas, aucune méthode contraceptive mécanique complémentaire n'est nécessaire.
Si la contraception débute au-delà de 28 jours après l'accouchement, une contraception mécanique complémentaire pendant les 7 premiers jours est nécessaire.
Si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, il convient de s'assurer de l'absence d'une grossesse ou d'attendre les premières règles avant de commencer la contraception.
Allaitement :
BALANCACONTINU ne doit pas être pris au cours de l'allaitement.
Après l'arrêt de BALANCACONTINU :
Après l'arrêt de BALANCACONTINU, le premier cycle peut être allongé d'environ 1 semaine.
Conduite à tenir en cas d'oubli d'un ou de plusieurs comprimés
Si l'oubli d'un comprimé actif est constaté dans les 12 heures, aucune autre méthode contraceptive n'est nécessaire. La femme doit prendre le comprimé actif oublié dès qu'elle constate cet oubli et prendre les comprimés suivants comme d'habitude.
Si l'oubli des comprimés actifs est supérieur à 12 heures, l'efficacité de la contraception peut être réduite. Vous devez dans ce cas tenir compte des 2 règles de base suivantes pour choisir la conduite à tenir:
1/ la prise de comprimés ne doit jamais être interrompue pendant plus de 7 jours,
2/ 7 jours de prises ininterrompues sont nécessaires pour obtenir une inhibition correcte de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
Le dernier comprimé actif oublié devra être pris immédiatement, même si cela implique la prise de 2 comprimés en même temps. Les comprimés actifs suivants devront être pris à l'heure habituelle. Une contraception mécanique complémentaire (par exemple, préservatifs) est cependant nécessaire pendant les 7 jours suivants.
Si les comprimés oubliés correspondent à la première semaine du cycle et si un rapport sexuel a eu lieu dans les 7 jours qui précèdent l'oubli des comprimés (incluant la période placebo), il existe un risque de grossesse. Le risque de grossesse est d'autant plus élevé que le nombre de comprimés oubliés est important ou que la date de l'oubli est proche de la fin de la plaquette.
S'il reste sur la plaquette moins de 7 comprimés actifs, la plaquette suivante doit être commencée dès la fin de la prise des comprimés actifs de la plaquette en cours sans prendre les comprimés placebos. Dans ce cas, les règles n'apparaîtront probablement que lors du cycle suivant; cependant quelques saignements pourront survenir pendant la prise de comprimés. Si, après la fin de la seconde plaquette, les règles n'apparaissent pas, un test de grossesse doit être effectué.
Les comprimés placebos (comprimés 22 à 28) n'ont pas d'action contraceptive et doivent être mis de côté. Il est souhaitable de les jeter pour ne pas prolonger la période placebo par mégarde.
Conduite à tenir en cas de vomissement ou de diarrhées
Si des vomissements ou diarrhées se produisent dans les 4 heures qui suivent la prise d'un comprimé actif, il est possible que son absorption ne soit pas complète et que l'effet contraceptif ne soit plus assuré. Dans ce cas, se reporter au paragraphe ci-dessus « Conduite à tenir en cas d'oubli d'un ou de plusieurs comprimés ». La prise de BALANCACONTINU devra continuer.
Comment retarder les hémorragies de privation ?
Pour retarder l'hémorragie de privation, la femme doit commencer les comprimés actifs d'une nouvelle plaquette de BALANCACONTINU sans prendre les comprimés placebos. Ce décalage des règles peut être maintenu aussi longtemps que la femme le souhaite jusqu'à la fin de la seconde plaquette. Pendant cette période, des spottings ou des saignements irréguliers peuvent survenir.
La prise régulière de BALANCACONTINU est alors reprise après la période de 7 jours sous comprimés placebos.
Pour décaler les hémorragies de privation à un autre jour de la semaine, la femme peut raccourcir l'intervalle libre du nombre de jours qu'elle souhaite. Plus l'intervalle est court, plus le risque d'absence d'hémorragie de privation est important, avec l'éventualité de spottings et de saignements irréguliers.

Indications

Contraception hormonale orale.

La décision de prescrire BALANCACONTINU doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à BALANCACONTINU en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) .

Pharmacodynamique

La prise continue des comprimés actifs de BALANCACONTINU sur 21 jours provoque la suppression de la sécrétion hypophysaire de FSH et de LH et donc une suppression de l'ovulation. L'endomètre prolifère et est à l'origine de la transformation sécrétoire. De même, la consistance de la glaire cervicale change, ce qui réduit la migration du sperme dans le canal cervical et modifie la motilité du sperme.

La dose journalière minimale d'acétate de chlormadinone nécessaire pour une suppression complète de l'ovulation est de 1,7 mg, celle pour une transformation complète de l'endomètre est de 25 mg par cycle.

L'acétate de chlormadinone est un progestatif de synthèse anti-androgène.

Son effet est basé sur sa capacité à déplacer les androgènes de leurs récepteurs.

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Mécanisme d'action

Pharmacocinétique

Acétate de chlormadinone (ACM)

Absorption

Après l'administration orale, l'acétate de chlormadinone est rapidement et presque totalement absorbé. Sa biodisponibilité est élevée car non soumis à l'effet de premier passage hépatique. La concentration plasmatique maximale est atteinte au bout de 1,0 à 2,0 heures.

Distribution

La fraction de l'ACM liée aux protéines plasmatiques humaines, principalement l'albumine, représente plus de 95 %. L'ACM n'a pas d'affinité de liaison avec la SHBG. L'ACM est principalement stocké dans les tissus adipeux.

Biotransformation

Après réactions de réduction, d'oxydation, de conjugaison (par le glucuronide et le sulfate), l'acétate de chlormadinone est métabolisé en plusieurs métabolites. Les principaux métabolites chez l'Homme sont le 3α- et le 3β-hydroxy-ACM dont les demi-vies ne sont pas sensiblement différentes de celles de l'ACM non métabolisé. Les métabolites 3α- et 3β-hydroxy présentent une activité anti androgène similaire à celle de la molécule mère. Dans l'urine, les métabolites se trouvent principalement sous forme conjuguée. Après clivage enzymatique, les autres métabolites sont le 2α-hydroxy-ACM et les métabolites dihydroxy et 3-hydroxy.

Elimination

La demi-vie moyenne d'élimination plasmatique est d'environ 34 heures (après dose unique) et d'environ 36 à 39 heures (après doses multiples). L'ACM et ses métabolites sont excrétés par voie rénale et dans les fèces en quantités équivalentes après administration orale.

Ethinylestradiol (EE)

Absorption

L'EE est rapidement et presque totalement absorbé après administration orale; le pic plasmatique est atteint au bout de 1 heure et demi. Après effet de premier passage hépatique, la biodisponibilité absolue est d'environ 40 % mais peut varier en fonction des individus (20 à 65 %).

Distribution

Les concentrations plasmatiques en éthinylestradiol rapportées dans la littérature varient considérablement. La fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 98 % (essentiellement l'albumine).

Biotransformation

Comme les estrogènes naturels, l'EE est biotransformé par hydroxylation (cytochrome P-450) et aboutit à la formation du métabolite principal, le 2-hydroxy-EE, métabolisé en plusieurs métabolites et conjugués. L'EE est métabolisé au niveau du foie et de l'intestin grêle. Dans l'urine, sont éliminés principalement des métabolites glucuroconjugués et dans la bile et le plasma, principalement des métabolites sulfates.

Elimination

La demi-vie moyenne d'élimination plasmatique de l'EE est d'environ 12 à 14 heures. L'EE est excrété dans les urines et dans les fèces avec un rapport d'excrétion urine/fèces de 2/3. Après hydrolyse par les bactéries intestinales et passage dans la circulation entéro-hépatique, l'EE est excrété dans la bile sous forme de sulfate.

Contre-indications

Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes.

BALANCACONTINU devra être interrompu immédiatement si l'un de ces troubles apparaît au cours de son utilisation :

Diabète déséquilibré ;

Hypertension artérielle non contrôlée ou augmentation significative et constante de la pression (valeurs constamment > 90/140 mm Hg) ;

Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :

Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patient traité par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP]).

Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S.

Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée .

Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque .

Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) :

Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine).

Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT]).

Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique).

Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux.

Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque ou d'un facteur de risque sévère tel que :

§ Diabète avec symptômes vasculaires, § Hypertension artérielle sévère, § Dyslipoprotéinémie sévère.

Hépatite, ictère, anomalies de la fonction hépatique, tant que les tests fonctionnels hépatiques ne se sont pas normalisés ;

Prurit généralisé, cholestase, en particulier lors d'une précédente grossesse ou d'un traitement antérieur par œstrogènes ;

Maladie de Dubin-Johnson, maladie de Rotor, troubles du flux biliaire ;

Tumeurs hépatiques ou antécédents ;

Douleur épigastrique aiguë, hypertrophie du foie ou symptômes d'hémorragie intra-abdominale ;

Première apparition ou réapparition de porphyrie (les trois formes, en particulier la porphyrie acquise) ;

Tumeurs malignes hormono-dépendantes connues ou présumées (de l'utérus ou des seins) ;

Troubles graves du métabolisme lipidique ;

Pancréatite ou antécédent de pancréatite, si associée à une hypertriglycéridémie sévère;

Symptômes primaires de maux de tête migraineux ou apparition plus fréquente de maux de tête exceptionnellement aigus ;

Troubles sensoriels aigus, notamment troubles de la vue ou de l'audition ;

Troubles moteurs (en particulier, parésie) ;

Crises d'épilepsie répétées ;

Dépression sévère ;

Antécédents d'otospongiose survenue au cours de grossesses précédentes ;

Aménorrhées inexpliquées ;

Hyperplasie endométriale ;

Saignements vaginaux d'origine inconnue ;

L'existence d'un ou de plusieurs facteurs de risque de thrombose veineuse ou artérielle constitue une contre-indication .

L'association de BALANCACONTINU avec d'autres médicaments contenant ombitasvir/paritaprevir/ritonavir et dasabuvir est contre-indiqué .

Grossesse/Allaitement

Grossesse

BALANCACONTINU n'est pas indiqué au cours de la grossesse. Toute grossesse potentielle doit être écartée avant le début de l'administration du médicament. Si une grossesse survient au cours de la prise de BALANCACONTINU, le traitement doit être immédiatement interrompu. De nombreuses études épidémiologiques n'ont montré aucune preuve clinique d'effets tératogènes ou de toxicité fœtale lors de la prise accidentelle d'œstrogènes pendant la grossesse en association avec d'autres progestatifs dans des doses similaires à celles présentes dans BALANCACONTINU. Bien que les expériences sur les animaux aient identifié une toxicité reproductive , les données cliniques sur plus de 330 femmes enceintes exposées à l'acétate de chlormadinone n'ont identifié aucun effet embryotoxique.

L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de BALANCACONTINU .

Allaitement

L'allaitement peut être affecté par les œstrogènes, ces derniers pouvant influer sur la quantité et la composition du lait maternel. De petites quantités de stéroïdes contraceptifs et/ou de leurs métabolites peuvent être excrétées dans le lait maternel et affecter l'enfant. Par conséquent, BALANCACONTINU ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.

Surdosage

Aucune information sur les effets indésirables graves n'a été rapportée en cas de surdosage. Les symptômes suivants sont susceptibles d'apparaître: nausées, vomissements et, chez les jeunes filles, petits saignements vaginaux. Il n'existe pas d'antidote et le traitement doit être symptomatique. Un monitoring des électrolytes et des paramètres hépatiques peut être nécessaire dans de rares cas.

Interactions avec d'autres médicaments

Note : l'information relative à la prescription de médicaments associés doit être consultée pour identifier les interactions potentielles.

Interactions pharmacodynamiques

La prise concomitante de médicaments contenant ombitasvir/paritaprevir/ritonavir et dasabuvir, avec ou sans ribavirine, peut augmenter le risque d'élévation de l'ALAT (voir les sections 4.3 et 4.4).

Par conséquent, les femmes prenant BALANCACONTINU doivent passer à une autre méthode de contraception (par exemple, une contraception uniquement progestative ou une contraception non hormonale) avant de commencer un traitement avec cette association de médicaments. BALANCACONTINU peut être repris 2 semaines après la fin du traitement avec cette association de médicaments.

Interactions pharmacocinétiques

Effets d'autres médicaments sur BALANCACONTINU

Des interactions peuvent se produire avec des médicaments inducteurs des enzymes microsomales avec pour conséquence une augmentation de la clairance des hormones sexuelles qui peut conduire à une hémorragie de privation et/ou un échec de la contraception orale.

Prise en compte de l'effet inducteur enzymatique

L'induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement atteinte en quelques semaines. Après l'arrêt de la prise du médicament inducteur enzymatique, l'induction enzymatique peut être maintenue pendant environ 4 semaines.

Traitement de courte durée

Les femmes prenant un médicament inducteur enzymatique doivent utiliser temporairement une contraception mécanique ou autre contraception supplémentaire en plus du COC. La contraception mécanique doit être utilisée pendant toute la durée du traitement et pendant 28 jours après l'arrêt du traitement.

Si la prise du médicament se poursuit au-delà du dernier comprimé actif rose, il conviendra commencer immédiatement la plaquette suivante sans prendre les comprimés placebos blancs.

Traitement de longue durée

Il est recommandé aux femmes qui prennent un médicament inducteur enzymatique pendant une période longue de choisir une autre méthode fiable de contraception non hormonale.

Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature.

Substances augmentant la clairance des COC (diminution de l'efficacité des COC par induction enzymatique), ex. :

Les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, la barbexaclone, la phenytoïne, la primidone, le modafinil, la rifampicine, la rifabutine, les médicaments utilisés pour traiter les infections par le HIV le ritonavir, la névirapine et l'éfavirenz et aussi de façon possible le felbamate, la griséofulvine, l'oxcarbazépine, le topiramate, et les préparations contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).

Médicaments/substances actives qui peuvent réduire les concentrations sériques d'éthinylestradiol en augmentant la motilité gastro-intestinale ou en altérant l'absorption :

Le métoclopramide, le charbon actif.

Substances ayant des effets variables sur la clairance des COC :

La prise concomitante de COC en association avec des inhibiteurs de la protéase du VIH et des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, dont les inhibiteurs du VHC peut augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques de l'estrogène ou des progestatifs. L'effet de ces changements peut avoir une incidence clinique dans certains cas.

Par conséquent, une attention particulière devra être portée aux co-prescriptions de médicaments utilisés pour traiter les infections par VIH/VHC afin d'identifier les interactions potentielles et de faire les recommandations nécessaires. En cas de doute, une méthode contraceptive mécanique supplémentaire doit être utilisé par les femmes qui suivent une thérapie composée d'inhibiteur de protéase ou d'inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse.

Les substances suivantes peuvent augmenter les concentrations sériques d'éthinylestradiol :

les substances inhibant la sulfatation de l'éthinylestradiol au niveau intestinal (par ex. acide ascorbique ou paracétamol) ;

atorvastatine (augmentation de 20% de l'aire sous la courbe (ASC) de l'éthinylestradiol) ;

les substances inhibitrices enzymatiques hépatiques telles que les antimycosiques imidazolés (par ex. fluconazole), indinavir, troléandomycine.

Effet de BALANCACONTINU sur d'autres médicaments

Les contraceptifs oraux peuvent affecter le métabolisme de certaines autres substances actives. Ainsi, les concentrations tissulaires ou plasmatiques peuvent soit augmenter soit diminuer.

par inhibition enzymatique hépatique entraînant une augmentation des concentrations sériques tel que diazépam (et autres benzodiazépines métabolisées par hydroxylation), ciclosporine, théophylline, prednisolone ;

par induction enzymatique hépatique (glucuroconjugaison) entraînant une diminution des concentrations sériques : lamotrigine, clofibrate, paracétamol, morphine et lorazépam.

Le besoin en insuline ou en anti-diabétique oral peut être modifié en raison des effets sur les niveaux de quantité de glucose tolérée .

Ceci peut s'appliquer aux médicaments pris récemment.

Le Résumé des Caractéristiques du Produit du médicament prescrit devra être contrôlé en vue des interactions éventuelles avec BALANCACONTINU.

Tests biologiques:

L'utilisation de contraceptifs stéroïdiens peut modifier les résultats de certains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans les limites de la normale.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend BALANCA



Analogues du médicament BALANCA qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • comprimé:

    10 mg, 2 mg, 5 mg

  • comprimé:

    10 mg, 2 mg, 5 mg