CETHEXONIUM PHENYLTOLOXAMINE - Bromure de céthexonium: antiseptique local de la classe des ammoniums quaternaires.
Le médicament CETHEXONIUM PHENYLTOLOXAMINE appartient au groupe appelés Formes nasales à visée antibactérienne et/ou anti-inflammatoire (Solutions de lavage)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R01AX30
MENARINI FRANCE (FRANCE) - Cethexonium phenyltoloxamine solution nasale pour pulvérisation 50 mg+174,2 mg , 2003-08-19
Cethexonium phenyltoloxamine MENARINI 50 mg/174,2 mg
solution nasale pour pulvérisation 50 mg+174,2 mg
MENARINI FRANCE (FRANCE)
Traitement local d'appoint antiseptique et antiallergique des rhinites.
Bromure de céthexonium: antiseptique local de la classe des ammoniums quaternaires.
Phényltoloxamine: antihistaminique H1, à structure éthanolamine, ayant la propriété de s'opposer par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l'histamine notamment sur la peau, les vaisseaux et les muqueuses conjonctivales, nasales, bronchiques et intestinale.
Locaux:
Eternuements répétés allergiques avec écoulement nasal, irritation locale.
Manifestations allergiques cutanées locales (eczéma, prurit, purpura, urticaire).
Bien que la résorption par voie nasale soit faible, on ne peut exclure le risque d'effets systémiques de la phényltoloxamine:
risque de somnolence,
à fortes doses ou en cas de traitement prolongé:
effets anticholinergiques (sécheresse des muqueuses, constipation, troubles visuels, palpitations cardiaques),
ont été noté avec l'utilisation des antihistaminiques par voie orale des effets hématologiques de type: leucopénie, neutropénie, thrombocytopénie, anémie hémolytique.
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants:
Hypersensibilité à l'un des constituants du produit, en particulier substance appartenant à la famille des ammoniums quaternaires ou des antihistaminiques,
Risque de glaucome par fermeture de l'angle,
Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques,
Grossesse
La présence de phényltoloxamine conditionne la conduite à tenir en cas de grossesse.
Aspect malformatif (1er trimestre)
Chez l'animal: il n'y a pas de données fiables de tératogenèse.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif de la phényltoloxamine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
Aspect ftotoxique (2ème et 3ème trimestres)
Chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques, ont été rarement décrits:
des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale ),
des syndromes extrapyramidaux.
En conséquence, l'utilisation de ce médicament est:
déconseillée au cours du 1er trimestre de la grossesse,
et ne sera prescrit que si nécessaire par la suite, en se limitant au 3ème trimestre, à un usage ponctuel.
Si l'administration a lieu en fin de grossesse, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
AllaitementIl n'y a pas de données concernant le passage de la phényltoloxamine dans le lait maternel.
La prise de ce médicament est à éviter en cas d'allaitement.
Par extrapolation à partir de la phényltoloxamine administrée par voie générale:
Associations déconseillées+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de l'antihistaminique H1. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Associations à prendre en compte+ Autres dépresseurs du SNC: dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitement de substitution); neuroleptiques; barbituriques; benzodiazépines; anxiolytiques autres que benzodiazépine; antidépresseurs sédatifs( amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine); autres antihistaminiques H1 sédatifs; antihypertenseurs centraux; autres: baclofène, pizotifène, thalidomide.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Atropine et autres substances atropiniques: antidépresseurs imipraminiques, autres antihistaminiques H1 sédatifs, antispasmodiques atropiniques, antiparkinsoniens anticholinergiques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques, clozapine.
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche
Ne pas avaler.
L'indication ne justifie pas de traitement prolongé.
Dès l'ouverture du conditionnement, et a fortiori dès la première utilisation d'une préparation à usage nasal, une contamination microbienne est possible.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
collyre:
0,025 g, 0,1 mg
collyre:
0,1 mg
collutoire:
0,3000 g
collyre:
0,025 g