Résumé des caractéristiques du médicament - HEXABRIX

Langue

- Français

HEXABRIX

HEXABRIX - est un produit de contraste uro-angiographique, hydrosoluble, ionique, d'osmolalité 600 mOsm/kg.

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V08AB03

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

GUERBET (FRANCE) - Hexabrix solution injectable 24,54 g+12,27 g , 1985-04-03

GUERBET (FRANCE) - Hexabrix solution injectable 39,30 g+19,65 g , 1979-08-01


Hexabrix 200 (200 mg l/mL)

solution injectable 39,30 g+19,65 g

GUERBET (FRANCE)

Hexabrix 320 (320 mg l/mL)

solution injectable 39,30 g+19,65 g

GUERBET (FRANCE)





Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable : 24,54 g+12,27 g, 39,30 g+19,65 g

Dosage

Les doses doivent être adaptées à l'examen et aux territoires à opacifier ainsi qu'au poids et à la fonction rénale du sujet, notamment chez l'enfant.
Posologie moyenne recommandée pour les voies intravasculaires:
Indications Dose moyenne mL/kg Volume total (mini-maxi) mL
Phlébographie
2.6
100-200
Angiographie numérisée par voie intra-artérielle
3.1
75-360

Indications

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

Produit de contraste destiné à être utilisé pour:

Urographie intraveineuse

Angiographie de tous les territoires, y compris cérébral et coronaire

Arthrographie

Examen de l'appareil digestif

Hystérosalpingographie

Sialographie

Pharmacodynamique

HEXABRIX est un produit de contraste uro-angiographique, hydrosoluble, ionique, d'osmolalité 600 mOsm/kg.

De par ses propriétés vis-à-vis de l'hémostase, HEXABRIX 320 diminue le risque de formation de caillots dans les cathéters et guides d'angioplastie. Plusieurs études cliniques en angioplastie coronarienne transluminale percutanée suggèrent qu'HEXABRIX 320 contribue à réduire le risque thrombotique immédiatement lié à la procédure interventionnelle.

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Mécanisme d'action

Pharmacocinétique

Injecté par voie vasculaire, l'acide ioxaglique se distribue dans le compartiment intravasculaire et l'espace interstitiel. Chez l'homme, la demi-vie d'élimination est de 1,5h et le volume de distribution de 245 mL/kg en moyenne. L'acide ioxaglique est très peu lié aux protéines plasmatiques et il est éliminé rapidement par voie rénale (filtration glomérulaire sans réabsorption, ni sécrétion tubulaire) sous forme inchangée. L'effet de diurèse osmotique induit par HEXABRIX 320 est en rapport avec l'osmolalité et le volume injecté. En cas d'insuffisance rénale, une élimination rénale hétérotrope se produit par voie biliaire. La substance est dialysable.

Effets indésirables

Lors d'essais cliniques menés chez 3791 patients, les effets indésirables rapportés ont été généralement transitoires et d'intensité légère ou modérée. Les effets indésirables les plus souvent rapportés ont été une sensation de chaleur et des nausées.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés à la suite de l'administration d'Hexabrix depuis sa commercialisation ont été les suivants : nausées, vomissements, urticaire, sensation de chaleur et douleur au site de l'administration.

Les réactions d'hypersensibilité les plus souvent observées ont été cutanées et ont été localisées, étendues ou généralisées.

Ces réactions sont le plus souvent immédiates (pendant l'injection ou au cours de l'heure suivant le début de celle-ci) mais sont parfois retardées (une heure à plusieurs jours après l'injection), se présentant en ce cas sous forme de réactions cutanées.

Les réactions immédiates se composent d'un ou plusieurs effets qui apparaissent simultanément ou séquentiellement et qui sont le plus souvent des réactions cutanées, respiratoires et/ou cardiovasculaires. Chaque signe peut être un signal d'alarme indiquant un choc débutant et peut très rarement aboutir au décès.

Les effets indésirables sont mentionnés au tableau ci-dessous par classe de système d'organe (CSO) et par fréquence selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être pas estimée sur la base des données disponibles).Les données présentées proviennent d'une étude observationnelle chez 4 995 patients

Classe de système d'organe

Fréquence : effet indésirable

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée : hypersensibilité, réactions anaphylactiques (y compris le choc anaphylactique), réactions anaphylactoïdes

Affections endocriniennes

Très rare : troubles thyroïdiens

Affections psychiatriques

Très rare : agitation*, état confusionnel*, hallucinations*

Affections du système nerveux

Très rare : céphalées, amnésie*, troubles de l'élocution*, tremblements*, paresthésies*, parésies*, convulsions*, somnolence*, coma*

Fréquence indéterminée : syncope°, présyncope

Affections oculaires

Très rare : altération visuelle*, photophobie, cécité transitoire

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Très rare : altération de l'audition*, vertige

Affections cardiaques

Très rare : troubles du rythme, tachycardie, arrêt cardiaque, infarctus du myocarde, angor (angine de poitrine)

Fréquence indéterminée ; fibrillation ventriculaire, torsades de pointes

Affections vasculaires

Très rare : collapsus circulatoire, thrombophlébite, hypotension

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très rares : Éternuements, toux

Constriction pharyngée, dyspnée, bronchospasme, œdème du larynx, laryngospasme, œdème pulmonaire, insuffisance respiratoire

Affections gastro-intestinales

Très rare : Nausées, vomissements, Douleurs abdominales, augmentation du volume des glandes parotides, hypersalivation, diarrhée

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très rares :

Immédiates : prurit, érythème, urticaire, angiœdème

Retardées : eczéma, éruption maculopapuleuse, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Très rare : épanchement articulaire**, arthralgies**

Affections du rein et des voies urinaires

Très rare : insuffisance rénale aiguë, anurie

Affections des organes de reproduction et du sein

Très rare : douleur pelvienne°

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très rares : malaise, sensation de chaleur, douleur au site de l'injection, extravasation au site de l'injection, inflammation au site de l'injection, nécrose au site de l'injection

Fréquence indéterminée : fièvre, frissons, rougeurs, inconfort

Investigations

Très rare : augmentation de la créatininémie

* Examens durant lesquels des concentrations élevées de produit de contraste iodé sont présentes dans le sang artériel

** Arthrographie

° Hystérosalpingographie

Contre-indications

Hypersensibilité à l'acide ioxaglique ou à l'un des excipients.

Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée à l'injection d'HEXABRIX.

Hyperthyroïdie ou thyrotoxicose manifeste.

Hystérosalpingographie au cours de la grossesse ou en présence d'un processus inflammatoire aigu dans la région pelvienne.

L'utilisation par voie sous-arachnoïdienne (ou épidurale) peut induire des convulsions et entraîner le décès.

Grossesse/Allaitement

Embryotoxicité

Il n'existe pas de données sur l'utilisation de l'acide ioxaglique chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation et le développement embryonnaire ou fœtal .

HEXABRIX ne sera prescrit qu'avec prudence chez la femme enceinte. Toute exposition aux rayons X doit être évitée durant la grossesse. Cependant le bénéfice maternel attendu peut justifier de ne pas surseoir à l'administration ponctuelle d'un produit de contraste iodé dans le cas où l'indication de l'examen radiologique chez la femme enceinte est bien pesée.

L'utilisation de Hexabrix 320 pour une hystérosalpingographie est contre-indiquée en cas de grossesse confirmée ou suspectée.

Foetotoxicité

La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l'examen a lieu après 14 semaines d'aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l'administration ponctuelle d'un produit de contraste iodé dans le cas où l'indication de l'examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.

Mutagénicité et fertilité

Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ont pas montré d'effets sur la reproduction, la fertilité ou le développement fœtal et post-natal.

Allaitement

Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risque faible d'effets indésirables pour le nourrisson. Il est préférable de suspendre l'allaitement maternel pendant 24 heures après l'administration du produit de contraste iodé.

Surdosage

Un surdosage se manifeste habituellement par une défaillance cardiorespiratoire et une insuffisance rénale. Un traitement symptomatique approprié promptement instauré doit viser à maintenir les fonctions vitales En cas de très forte dose, les pertes en eau et en électrolytes peuvent être compensées par une réhydratation adéquate. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours. Une hémodialyse peut être effectuée si nécessaire

Interactions avec d'autres médicaments

4.5.1. Médicaments

+ Metformine chez le diabétique . + Radiopharmaceutiques

Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l'iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d'une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d'autre part une baisse d'efficacité du traitement par l'iode 131.

Si une scintigraphie rénale impliquant l'injection d'un produit radiopharmaceutique excrété par les tubules rénaux est prévue, il est préférable de la réaliser avant d'injecter le produit de contraste iodé.

+ Béta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine.

Ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit en être informé avant l'injection de produit de contraste iodé et disposer des moyens de réanimation.

+ Diurétiques

En raison du risque de déshydratation dû aux diurétiques, une réhydratation avec de l'eau et des électrolytes doit être effectuée avant l'injection du produit de contraste pour limiter le risque d'insuffisance rénale aiguë, en particulier si des doses élevées de produit de contraste iodé ont été utilisées.

+ Interleukine-2

Il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par l'interleukine-2 (voie intraveineuse) : éruption cutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.

4.5.2. Autres formes d'interaction

Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l'urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ; il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l'examen.

Les tests de la fonction thyroïdienne sont affectés pendant plusieurs semaines après l'administration de produits de contraste iodés.

Mises en garde et précautions

Quelles que soient la voie d'administration et la dose, un risque allergique existe.

Le risque d'intolérance n'est pas univoque quand il s'agit de spécialités administrées localement pour l'opacification de cavités corporelles :

L'administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intra-utérine...) entraîne un passage systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.

L'administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l'urine qu'au plus 5% de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fécès. Par contre en cas d'altération de la muqueuse, l'absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L'éventuelle survenue d'effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l'état de la muqueuse digestive.

Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d'être observé, quelle que soit la voie d'administration.

Donc, du point de vue de la fréquence et de l'intensité des effets indésirables, il convient de distinguer :

Les produits administrés par voie vasculaire et certaines voies locales.

Les produits administrés par voie digestive induisant une faible absorption chez le sujet sain.

4.4.1. Mentions générales correspondant à l'ensemble des produits de contraste iodés

4.4.1.1 Mises en garde

La myélographie n'est pas une indication d'HEXABRIX.

Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l'origine de réactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu'à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles.

Le risque de réaction majeure nécessite que des mesures d'urgence soient disponibles immédiatement, en particulier pour les patients traités par bêta-bloquants chez lesquels l'adrénaline et la perfusion vasculaire ne seraient pas suffisamment efficaces.

Un apport en liquide suffisant (pas de déshydratation) et un équilibre électrolytique normal doivent être assurés chez les patients âgés, les nourrissons, les enfants en bas âge, les patients présentant des lésions rénales (oligurie, polyurie) ou une hyperuricémie, un myélome multiple, un plasmocytome ou un diabète sucré, en particulier s'il est ancien.

Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d'une précédente administration d'un produit de contraste iodé ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de ré-administration du même, ou éventuellement d'un autre, produit de contraste iodé et sont donc considérés comme sujets à risque.

Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi 4.4.1.2.5.)

Il convient de s'assurer avant l'administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d'une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d'une administration d'iode radioactif à visée thérapeutique.

En effet, l'administration, quelle qu'en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d'iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien, jusqu'à la normalisation de l'iodurie.

4.4.1.2. Précautions d'Emploi

4.4.1.2.1. Intolérance aux produits de contraste iodés :

Avant l'examen :

Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.

Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d'intolérance (intolérants connus à un produit de contraste iodé). Ils n'empêchent cependant pas la survenue d'un choc anaphylactique grave ou mortel. Pendant la durée de l'examen, il convient d'assurer :

Une surveillance médicale ;

Le maintien d'une voie d'abord veineuse.

Après l'examen :

Après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai.

Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu'à 7 jours)

4.4.1.2.2. Insuffisance rénale

Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénale préexistante. Les mesures préventives sont les suivantes :

Identifier les patients à risque : patients déshydratés, insuffisants rénaux, diabétiques, insuffisants cardiaques sévères, atteints d'une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström), hyperuricémie, sujets ayant des antécédents d'insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, enfants de moins d'un an, sujets âgés athéromateux.

Hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant.

Eviter d'associer des médicaments néphrotoxiques, (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminoglycosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet et, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l'amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l'ifosfamide).

Respecter un intervalle d'au moins 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvel examen jusqu'à la restauration de la fonction rénale initiale.

Prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par la metformine en se fondant sur la créatininémie. Fonction rénale normale : l'administration de metformine est arrêtée dès l'administration du produit de contraste pour une période d'au moins 48 heures ou jusqu'au retour d'une fonction rénale normale. Fonction rénale anormale : la metformine est contre-indiquée. En urgence, si l'examen s'impose, des précautions doivent être mises en place : arrêt de la metformine, hydratation, suivi de la fonction rénale et recherche des signes d'acidose lactique.

Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés, car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l'avis préalable du service d'hémodialyse.

4.4.1.2.3. Insuffisance hépatique

Une attention particulière est nécessaire lorsqu'une insuffisance hépatique s'ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation qui majore le risque de rétention du produit de contraste.

4.4.1.2.4. Asthme

L'asthme doit être stabilisé avant injection d'un produit de contraste iodé.

Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d'asthme déclarée dans les 8 jours avant l'examen, en raison du risque accru de survenue d'un bronchospasme.

4.4.1.2.5. Dysthyroïdie

A la suite de l'injection d'un produit de contraste iodé, en particulier chez les patients porteurs de goître ou ayant des antécédents de dysthyroïdie, il existe un risque, soit de poussée d'hyperthyroïdie, soit d'induction d'une hypothyroïdie. Il existe également un risque d'hypothyroïdie chez le nouveau-né qui a reçu, ou dont la mère a reçu, un produit de contraste iodé. Au sein de cette population, le dépistage de l'hypothyroïdie doit être systématiquement effectué après l'administration du produit aux nouveau-nés, en particulier aux prématurés, en effectuant un dosage de la TSH et éventuellement de la T4 libre, 7 à 10 jours et 1 mois après la surcharge iodée.

4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères

En cas d'insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d'hypertension pulmonaire, ou de valvulopathie, les risques d'œdème pulmonaire, d'ischémie myocardique et de troubles du rythme, de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l'administration du produit de contraste iodé.

Après la commercialisation du produit, des cas de torsades de pointe ont été signalés chez des patients utilisant du ioxaglate de méglumine et du ioxaglate de sodium, c'est pourquoi Hexabrix doit être administré avec prudence aux patients qui ont ou peuvent développer une prolongation de l'intervalle QT, y compris les patients prenant d'autres médicaments qui induisent une prolongation de l'intervalle QT.

4.4.1.2.7. Troubles du système nerveux central

Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :

En raison du risque d'aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un accident vasculaire cérébral, une hémorragie intracrânienne récente, un œdème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice).

En cas d'utilisation par voie intra-artérielle chez un patient éthylique (éthylisme aigu ou chronique) ou dépendant à d'autres substances.

4.4.1.2.8. Phéochromocytome

Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste et nécessitent une prise en charge adaptée avant l'examen.

4.4.1.2.9. Myasthénie

L'administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.

4.4.1.2.10. Majoration des effets secondaires

Les manifestations des effets indésirables liés à l'administration de produit de contraste iodé peuvent être majorées par les états prononcés d'excitation, l'anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s'avérer nécessaire pouvant aller jusqu'à la sédation.

4.4.1.2.11. Autres

Ce produit contient 352 mg de sodium pour 100 mL. En tenir compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.

4.4.2. Mises en garde et Précautions d'emploi propres à certaines voies d'administration avec diffusion systémique notable

4.4.2.1 Produits administrés par voie intra utérine

Contre-indication

Hystérosalpingographie au cours de la grossesse.

Précautions d'emploi

Par l'interrogatoire et par des mesures appropriées, rechercher systématiquement chez la femme en âge de procréer l'éventualité d'une grossesse. L'exposition aux rayons X des voies génitales féminines doit faire l'objet d'une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.

En cas d'inflammation ou d'infection pelvienne aiguë, l'hystérosalpingographie ne peut être réalisée qu'après évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.

4.4.2.2 Produits administrés par voie orale ou par voie intra rectale

Mises en garde

Si la muqueuse digestive est normale, la diffusion systémique du produit de contraste iodé est en principe trop faible pour provoquer des effets systémiques dose dépendants. Il n'en est pas de même si la paroi digestive est lésée, et en cas de perforation, le risque d'effets indésirables est alors le même que celui induit par une administration systémique.

Une faible diffusion systémique n'exclut pas la possibilité de survenue de réaction allergique. Ces réactions sont imprévisibles, mais plus fréquentes chez les patients qui ont présenté une sensibilité particulière lors d'un examen antérieur à l'aide d'un produit iodé.

Les explorations thyroïdiennes étant perturbées par les produits iodés, il convient de les réaliser avant l'exploration radiologique.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend HEXABRIX

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