Résumé des caractéristiques du médicament - MEDIALIPIDE

Langue

- Français

MEDIALIPIDE

MEDIALIPIDE - est destiné à l'apport d'énergie et d'acides gras polyinsaturés (« essentiels ») dans le cadre d'une nutrition parentérale.

Le médicament MEDIALIPIDE appartient au groupe appelés Émulsions lipidiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - B05BA02

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

B BRAUN MEDICAL (FRANCE) - Medialipide émulsion pour perfusion 10 g+10 g , 1989-03-07


Medialipide 20 %

émulsion pour perfusion 10 g+10 g

B BRAUN MEDICAL (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • émulsion pour perfusion : 10 g+10 g

Dosage

Posologie
La posologie et la vitesse de perfusion des lipides par voie intraveineuse doivent être déterminées individuellement en fonction notamment de l'état du patient, de la gravité de la pathologie sous-jacente, du poids corporel, de l'âge gestationnel ou post natal.
Les doses journalières maximales ne doivent être administrées qu'après augmentation par paliers en surveillant attentivement la tolérance aux perfusions.
Selon les besoins énergétiques, les doses journalières suivantes sont préconisées :
Adultes
La posologie habituelle est de 0,7 à 1,5 g de lipides par kg de poids corporel et par jour (p.c./j). La dose maximale de 2,0 gde lipides par kg de poids corporel et par jour ne doit pas être dépassée.
Dans le cadre d'un traitement de nutrition parentérale à long terme (>6 mois) et chez les patients présentant un syndrome de l'intestin court, l'administration de lipides par voie intraveineuse ne doit pas dépasser 1,0 g/kg de p.c./j.
Pour un patient pesant 70 kg, une dose maximale de 2,0 g/kg de p.c./j correspond à un volume de 700 ml de MEDIALIPIDE 20 %.
Population pédiatrique
Une augmentation progressive de l'administration de lipides par paliers de 0,5‑1,0 g/kg de p.c./j permet de surveiller l'augmentation du taux plasmatique de triglycérides et prévenir une hyperlipidémie.
Prématurés, nouveau-nés, nourrissons
Il est recommandé de ne pas dépasser une dose journalière de lipides de 3,0 (max. 4,0) g/kg de p.c./j.
Chez les prématurés, les nouveau-nés, les nourrissons, la dose journalière de lipides doit être perfusée en continu sur environ 24 heures.
Enfants et adolescents
Il est recommandé de ne pas dépasser une dose journalière de lipides de 2.0‑3.0 g/kg de p.c./j.
Vitesse de perfusion
La vitesse d'administration de la perfusion doit être aussi faible que possible. Pendant les 15 premières minutes, la vitesse de perfusion ne doit pas dépasser 50 % de la vitesse de perfusion maximale utilisée.
Le patient doit être surveillé étroitement en cas de survenue de réactions indésirables.
Vitesse maximale de perfusion
Adultes
Jusqu'à 0,15 g/kg de poids corporel/heure de lipides.
Pour un patient pesant 70 kg, ceci correspond à une vitesse de perfusion maximale de 52,5 ml de MEDIALIPIDE 20 % par heure. La quantité de lipides administrées est alors de 10,5 g par heure.
Prématurés, nouveau-nés, nourrissons et petits enfants
Jusqu'à 0,17 g/kg de poids corporel/heure de lipides.
Enfants et adolescents
Jusqu'à 0,13 g/kg de poids corporel/heure de lipides.
Mode d'administration
Voie intraveineuse.
Les émulsions lipidiques sont adaptées à une administration par voie intraveineuse périphérique et peuvent aussi être administrées séparément par des veines périphériques dans le cadre d'une nutrition parentérale totale.
Si une émulsion lipidique est co-administrée avec des solutions d'acides aminés et de glucides, le connecteur en Y ou de dérivation doit être placé aussi près que possible du patient.
La durée d'administration de MEDIALIPIDE 20 % est habituellement de 1‑2 semaines. Si une nutrition parentérale avec des émulsions lipidiques est toujours indiquée, MEDIALIPIDE 20 % peut être administré sur des périodes plus longues à condition d'assurer un suivi approprié.

Indications

Apport en énergie comprenant une composante lipidique utilisable rapidement (TCM)

Apport en acides gras essentiels dans le cadre d'une nutrition parentérale totale, lorsque l'alimentation orale ou entérale est impossible ou insuffisante.

Pharmacodynamique

MEDIALIPIDE est destiné à l'apport d'énergie et d'acides gras polyinsaturés (« essentiels ») dans le cadre d'une nutrition parentérale. A cet effet, MEDIALIPIDE contient des triglycérides à chaîne moyenne, des triglycérides à chaîne longue (huile de soja).

Les triglycérides à chaîne moyenne sont plus rapidement hydrolysés et éliminés de la circulation sanguine, et plus complètement oxydés que les triglycérides à chaîne longue. C'est pourquoi ils sont privilégiés comme substrat énergétique, notamment en cas d'altération de la dégradation et/ou de l'utilisation des triglycérides à chaîne longue, par exemple en cas de déficit en lipoprotéine lipase, en cofacteurs de la lipoprotéine lipase, en carnitine et d'altération du système de transport dépendant de la carnitine.

Seuls les triglycérides à chaîne longue fournissent des acides gras insaturés, si bien qu'ils sont utilisés à titre prophylactique et thérapeutique en cas de déficit d'acides gras essentiels et comme source d'énergie.

Les études de sécurité de pharmacologie n'ont révélé aucun effet spécifique autre que les effets nutritifs mentionnés ci-dessus, qui sont les mêmes que ceux observés lorsque ces substrats sont administrés par voie orale.

Pharmacocinétique

Absorption

Biodisponibilité :puisque les constituants de MEDIALIPIDE 20 % sont administrés par voie intraveineuse, leur biodisponibilité est de 100 %.

Distribution

La dose, la vitesse de perfusion, l'état métabolique et les facteurs individuels du patient (niveau de jeûne) sont déterminants pour la concentration maximale en triglycérides atteinte. Aux posologies recommandées dans la notice et les directives thérapeutiques, les concentrations en triglycérides ne doivent généralement pas dépasser 4,6 mmol/l.

Les acides gras à chaîne moyenne ont une faible affinité pour l'albumine. Dans le cadre d'expérimentations sur l'animal où des émulsions de triglycérides purs à chaîne moyenne étaient administrées, il a été montré que les acides gras à chaîne moyenne peuvent traverser la barrière hématoencéphalique en cas de surdosage. Aucun effet indésirable n'a été observé avec une émulsion apportant un mélange de triglycérides à chaîne moyenne et de triglycérides à chaîne longue, car ces derniers ont un effet inhibiteur sur l'hydrolyse des triglycérides à chaîne moyenne. Par conséquent, les effets toxiques sur le cerveau après administration de MEDIALIPIDE 20 % peuvent être exclus.

Le tissu placentaire incorpore de préférence les acides gras polyinsaturés à chaîne longue à partir de la circulation maternelle et régule leur transfert vers la circulation fœtale. Le transfert placentaire des acides gras est un processus très complexe qui implique un grand nombre de protéines membranaires et de protéines cytosoliques qui se lient aux acides gras mais dont le mécanisme d'action est encore mal connu. Le placenta incorpore les acides gras non estérifiés de la circulation maternelle et les acides gras libérés par la lipoprotéine lipase et la lipase endothéliale de la mère. Ces acides gras non estérifiés entrent dans la cellule par diffusion passive ou grâce à des protéines de transport membranaire. Les acides gras non estérifiés se lient à des protéines se fixant aux acides gras cytosoliques pour interagir avec des organelles sous-cellulaires, dont le réticulum endoplasmique, les mitochondries, les gouttelettes lipidiques et les peroxysomes.

Biotransformation

Une fois perfusés, les triglycérides sont hydrolysés en glycérol et en acides gras. Ceux-ci sont incorporés dans les voies physiologiques destinées à la production d'énergie, à la synthèse de molécules biologiquement actives, à la gluconéogenèse et à la resynthèse des lipides.

Elimination

La demi-vie plasmatique de MEDIALIPIDE 20 % est d'environ 9 minutes.

Les triglycérides d'huile de soja ainsi que les triglycérides à chaîne moyenne sont complètement métabolisés en CO2 et en H2O. De petites quantités de lipides sont perdues uniquement lors de la desquamation des cellules de la peau et d'autres membranes épithéliales. Il n'existe pratiquement pas d'excrétion rénale.

Effets indésirables

Liste des effets indésirables

Les effets indésirables associés à l'utilisation de MEDIALIPIDE 20 % sont présentés selon leur fréquence comme suit :

Très fréquent (≥1/10)

Fréquent (≥1/100,<1/10)

Peu fréquent (≥1/1 000,<1/100)

Rare (≥1/10 000,<1/1 000)

Très rare (<1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rare : Hypercoagulation

Fréquence indéterminée : Leucopénie, thrombopénie

Affections du système immunitaire

Très rare : Réactions allergiques (par exemple réactions anaphylactiques, éruptions dermiques, œdème laryngé, buccal et facial)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très rare : Hyperlipidémie, hyperglycémie, acidose métabolique, acidocétose

Affections du système nerveux

Très rare : Maux de tête, somnolence

Affections vasculaires

Très rare : Hypertension ou hypotension, bouffées congestives

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très rare : Dyspnée, cyanose

Affections gastro-intestinales

Très rare : Nausées, vomissements, perte d'appétit

Affections hépato-biliaires

Fréquence indéterminée : Cholestase

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très rare : Erythème, sueurs

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Très rare : Douleurs au niveau du dos, des os, de la poitrine et de la région lombaire

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très rare : Elévation de la température corporelle, sentiment de froid, frissons, syndrome de surcharge lipidique (voir ci-dessous)

La fréquence de ces effets indésirables est dépendante de la dose et pourrait être plus élevée dans des conditions de surdosage.

En cas d'effets indésirables, la perfusion de MEDIALIPIDE 20 % doit être arrêtée ou, si nécessaire, poursuivie à dose réduite.

Si la perfusion est redémarrée, le patient doit être étroitement surveillé, particulièrement au début, et les triglycérides sériques doivent être mesurés à intervalles rapprochés.

Syndrome de surcharge lipidique

Une diminution de la capacité à éliminer les triglycérides peut entraîner un « syndrome de surcharge lipidique » pouvant survenir en cas de surdosage de l'émulsion lipidique et/ou de vitesse de perfusion supérieure à celle recommandée. Les signes possibles d'une surcharge métabolique doivent être surveillés.

Celle-ci peut être d'origine génétique (différences individuelles du métabolisme) ou due à une perturbation du métabolisme des lipides provoquée par des pathologies antérieures ou actuelles.

Ce syndrome peut également apparaître lors d'une hypertriglycéridémie sévère, même à la vitesse de perfusion recommandée, ou en cas de modification brutale de l'état clinique du patient, notamment en cas d'altération de la fonction rénale ou d'infection.

Le syndrome de surcharge lipidique se caractérise par une hyperlipidémie, de la fièvre, une infiltration graisseuse, une hépatomégalie avec ou sans ictère, une splénomégalie, une anémie, une leucopénie, une thrombopénie, des troubles de la coagulation, une hémolyse et une réticulocytose, des anomalies des tests de la fonction hépatique, voire un coma.

Ces symptômes sont généralement réversibles si la perfusion d'émulsion lipidique est interrompue.

En cas de survenue de signes et symptômes de ce syndrome de surcharge lipidique, il convient d'arrêter immédiatement la perfusion de MEDIALIPIDE 20 %.

Contre-indications

Hyperlipidémie sévère ou trouble grave du métabolisme lipidique caractérisé par une hypertriglycéridémie

Coagulopathie sévère

Insuffisance hépatique grave

Cholestase intrahépatique

Insuffisance rénale sévère en l'absence de thérapie de substitution rénale

Evènements thromboemboliques aigus

Embolie graisseuse

Diathèse hémorragique aggravante

Acidose métabolique

Les contre-indications générales pour la nutrition parentérale comprennent :

Etat circulatoire instable menaçant le pronostic vital (état de collapsus et de choc)

Conditions métaboliques instables (par ex. syndrome post-traumatique grave, sepsis sévère, coma d'origine inconnue)

Phase aigüe d'un infarctus du myocarde ou d'un accident vasculaire cérébral

Insuffisance cardiaque décompensée

Œdème pulmonaire aigu

Grossesse/Allaitement

Grossesse et allaitement

Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de MEDIALIPIDE 20 % chez la femme enceinte ou au cours de l'allaitement. Les données chez l'animal sont insuffisantes pour mettre en évidence des effets délétères sur la reproduction .

L'utilisation de MEDIALIPIDE 20 % pendant la grossesse et l'allaitement ne doit être envisagée que si nécessaire, après une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.

Fertilité

Aucune donnée n'est disponible chez l'Homme. Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effet sur la fertilité.

Surdosage

Symptômes

Hyperlipidémie, acidose métabolique.

Un syndrome de surcharge lipidique peut également apparaître.

Traitement

En cas de surdosage, la perfusion doit être immédiatement arrêtée. Les autres mesures thérapeutiques dépendront des symptômes spécifiques et de leur sévérité.

Lors de la reprise de la perfusion après diminution des symptômes, il est recommandé d'augmenter progressivement la vitesse de perfusion en effectuant des contrôles fréquents.

Interactions avec d'autres médicaments

Héparine

L'héparine administrée à dose thérapeutique provoque une libération transitoire de lipoprotéine lipase dans la circulation sanguine. Ceci peut tout d'abord entraîner une augmentation de la lipolyse plasmatique, puis une diminution transitoire de la clairance des triglycérides.

Dérivés de la coumarine

L'huile de soja contient naturellement de la vitamine K1. Cependant, la teneur en vitamine K1 dans le respect des posologies recommandées de MEDIALIPIDE 20 %, ne devrait pas entraîner de modifications significatives de la coagulation chez les patients traités par les dérivés de la coumarine.

Mises en garde et précautions

La perfusion de MEDIALIPIDE 20 %, doit être immédiatement arrêtée en cas d'apparition de signes de réaction allergique, tels que fièvre, frissons, éruption cutanée ou dyspnée.

La concentration sérique en triglycérides doit être surveillée de manière régulière pendant la perfusion de MEDIALIPIDE 20 %.

Selon l'état métabolique du patient, une hypertriglycéridémie peut se manifester. Si la concentration sérique de triglycérides dépasse 3 mmol/l pendant l'administration de l'émulsion lipidique, il est recommandé de réduire la vitesse de perfusion. Si la concentration sérique de triglycérides reste supérieure à 3 mmol/l, la perfusion doit être interrompue.

Une diminution de la capacité à éliminer les lipides peut provoquer un « syndrome de surcharge lipidique » pouvant survenir en cas de surdosage mais aussi au début d'une perfusion, même si les instructions ont été respectées.

Les troubles de l'équilibre hydrique, électrolytique ou acido-basique doivent être corrigés avant de démarrer la perfusion.

Il est nécessaire de contrôler régulièrement les électrolytes sériques, l'équilibre hydrique, l'équilibre acido-basique, la fonction rénale, la numération sanguine, les paramètres de la coagulation et la fonction hépatique.

L'utilisation d'émulsions lipidiques comme unique source énergétique peut conduire à une acidose métabolique. Par conséquent, l'émulsion lipidique doit être administrée simultanément avec des glucides et des acides aminés.

Pour des solutions à haute teneur en lipides (telles que MEDIALIPIDE 20 %), le rapport d'émulsifiant (phospholipide) à huile est plus bas que pour les émulsions à faible teneur en lipides. Ceci permet d'obtenir une concentration plasmatique favorablement plus faible en triglycérides, phospholipides, acides gras libres et en lipoprotéines X pathologiques dans le sang du patient. Par conséquent, les émulsions à plus forte concentration en lipides telles que MEDIALIPIDE 20 % doivent être privilégiées par rapport aux émulsions à plus faible concentration en lipides.

Patients âgés

La prudence est de mise chez les patients souffrant d'autres maladies telle qu'une insuffisance cardiaque ou une insuffisance rénale qui peuvent souvent être associées à un âge avancé.

Patients présentant une altération du métabolisme lipidique

MEDIALIPIDE 20 % doit être administré avec précaution chez les patients présentant des troubles du métabolisme lipidique, tels qu'une insuffisance rénale, un diabète sucré, une pancréatite, une altération de la fonction hépatique, une hypothyroïdie (avec hypertriglycéridémie) et un sepsis. Si MEDIALIPIDE 20 % est administré à des patients présentant ces pathologies, une étroite surveillance des triglycérides sera nécessaire. La dose doit être ajustée en fonction de la tolérance métabolique. La présence d'hypertriglycéridémie 12 heures après l'administration de lipides indique également un trouble du métabolisme lipidique.

Population pédiatrique

Chez le nouveau-né en cas d'extrême prématurité et/ou de très faible poids à la naissance, MEDIALIPIDE 20 %, comme toute émulsion lipidique, doit être utilisée sous la surveillance étroite d'un néonatologiste.

Les acides gras libres (AGL) déplacent la bilirubine de ses sites de liaison sur l'albumine par compétition. Le risque d'hyperbilirubinémie chez les grands prématurés notamment peut être accru en raison du taux élevé d' acides gras libres (AGL) libérés par les triglycérides, ce qui augmente le rapport AGL/albumine. Chez les nourrissons alimentés par voie parentérale et à risque d'hyperbilirubinémie, les taux sériques de triglycérides et de bilirubine doivent être surveillés et la vitesse de perfusion lipidique doit être ajustée si nécessaire. Pendant la perfusion, MEDIALIPIDE 20 % doit être protégé de la lumière utilisée en photothérapie afin de diminuer la formation d'hydroperoxydes de triglycérides potentiellement nocifs.

La concentration sérique de triglycérides doit être surveillée de manière régulière pendant la perfusion de MEDIALIPIDE 20 %, notamment s'il existe un risque accru d'hyperlipidémie. Il est conseillé d'augmenter la dose journalière par paliers.

Selon l'état métabolique du patient, une hypertriglycéridémie peut parfois se manifester. Chez les nourrissons, une réduction de la dose doit être envisagée si les taux de triglycérides pendant la perfusion dépassent 2,8 mmol/l. Chez les enfants plus âgés, une réduction de la dose doit être envisagée si les taux plasmatiques de triglycérides pendant la perfusion dépassent 4,5 mmol/l.

Mises en garde/précautions particulières concernant les excipients

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) par litre, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Interférences avec les analyses de laboratoire

Les lipides contenus dans cette émulsion peuvent interférer avec certains examens de laboratoire (par exemple, bilirubine, lactate déshydrogénase, saturation en oxygène, hémoglobine) si le prélèvement sanguin a été réalisé avant l'élimination des lipides de la circulation sanguine (ceux-ci sont notamment éliminés après 5 à 6 heures sans apport de lipides).



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend MEDIALIPIDE