Résumé des caractéristiques du médicament - PARACETAMOL/CODEINE

Langue

- Français

PARACETAMOL/CODEINE

PARACETAMOL/CODEINE - Le paracétamol a un effet antalgique et antipyrétique.

Le médicament PARACETAMOL/CODEINE appartient au groupe appelés Antalgiques opioïdes de palier II

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N02BE51

Substance active: PARACÉTAMOL + CAMSILATE DE CODÉINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Paracetamol/codeine comprimé 400 mg+20 mg , 2001-10-02

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Paracetamol/codeine comprimé effervescent 500 mg+30 mg , 2003-11-24

BIOGARAN (FRANCE) - Paracetamol/codeine comprimé effervescent 500 mg+30 mg , 2002-12-20

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Paracetamol/codeine ARROW 400 mg/20 mg

comprimé 500 mg+30 mg

ARROW GENERIQUES (FRANCE)

Paracetamol/codeine ARROW 500 mg/30 mg

comprimé effervescent 500 mg+30 mg

ARROW GENERIQUES (FRANCE)

Paracetamol/codeine BIOGARAN 500 mg/30 mg

comprimé effervescent 500 mg+30 mg

BIOGARAN (FRANCE)

Paracetamol/codeine BMS 500 mg/30 mg

comprimé effervescent 500 mg+30 mg

BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)

Paracetamol/codeine BMS 500 mg/30 mg

comprimé pelliculé 500 mg+30 mg

BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)

Paracetamol/codeine BRISTOL LABORATORIES 500 mg/30 mg

comprimé effervescent 500 mg+30 mg

BRISTOL LABORATORIES LIMITED (ROYAUME-UNI)

Paracetamol/codeine BRISTOL-MYERS SQUIBB 12 mg/0,6 mg/ml

suspension buvable 500 mg+30 mg

BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)

Paracetamol/codeine BRISTOL-MYERS SQUIBB 25 mg/1,495 mg/ml

suspension buvable 500 mg+30 mg

BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)

Paracetamol/codeine CRISTERS 500 mg/30 mg

comprimé effervescent 500 mg+30 mg

CRISTERS (FRANCE)

Paracetamol/codeine EG 500 mg/30 mg

comprimé effervescent 500 mg+30 mg

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)

Paracetamol/codeine G GAM 500 mg/30 mg

comprimé effervescent 500 mg+30 mg

SANDOZ (FRANCE)

Paracetamol/codeine IVAX 500 mg/30 mg

comprimé effervescent 500 mg+30 mg

TEVA SANTE (FRANCE)

Paracetamol/codeine MYLAN 500 mg/30 mg

comprimé effervescent 500 mg+30 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Paracetamol/codeine REF 500 mg/30 mg

comprimé effervescent 500 mg+30 mg

BIOGARAN (FRANCE)

Paracetamol/codeine SANDOZ 500 mg/30 mg

comprimé effervescent 500 mg+30 mg

SANDOZ (FRANCE)

Paracetamol/codeine TEVA 500 mg/30 mg

comprimé effervescent 500 mg+30 mg

TEVA SANTE (FRANCE)

Paracetamol/codeine THERAPLIX

comprimé 500 mg+30 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Paracetamol/codeine UNITHER 500 mg/30 mg

comprimé effervescent 500 mg+30 mg

LABORATOIRE UNITHER (FRANCE)

Paracetamol/codeine TEVA 500 mg/30 mg

comprimé pelliculé 500 mg+30 mg

TEVA (PAYS-BAS)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé : 400 mg+15,62 mg, 400 mg+20 mg
  • comprimé effervescent : 500 mg+30 mg
  • comprimé pelliculé : 500 mg+30 mg
  • suspension buvable : 1,2 g+0,06 g, 2,5 g+0,1495 g

Dosage

Posologie
La durée du traitement ne devra pas dépasser 3 jours et si la douleur n'est pas soulagée, il est recommandé aux patients/soignants de prendre l'avis d'un médecin.
Adultes âgés de plus de 18 ans : 1 ou 2 comprimés, à renouveler toutes les 4 heures au moins, sans dépasser 8 comprimés par période de 24 heures.
Posologie quotidienne maximale :
La posologie quotidienne maximale de paracétamol ne doit pas dépasser 4000 mg.
La posologie maximale par prise est de 1000 mg (2 comprimés).
Sujet âgé : Comme chez l'adulte, même si une réduction de la posologie peut être nécessaire. Voir Mises en garde.
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale, la posologie doit être réduite :
Filtration glomérulaire
Posologie
10 – 50 mL/min
Un comprimé de PARACETAMOL/CODEINE TEVA 500 mg / 30 mg toutes les 6 heures
< 10 mL/min
Un comprimé de PARACETAMOL/CODEINE TEVA 500 mg / 30 mg toutes les 8 heures
Insuffisance hépatique
Le paracétamol doit être utilisé avec prudence en présence d'une insuffisance hépatique.
Alcoolisme chronique
La consommation chronique d'alcool peut abaisser le seuil de toxicité du paracétamol. Chez ces patients, l'intervalle entre deux prises sera au minimum de 8 heures. La dose de paracétamol ne devra pas dépasser 2 g par jour.
Population pédiatrique :
Adolescents de plus de 50 kg de poids corporel âgés de 16 ans et plus :
1 ou 2 comprimés, à renouveler toutes les 6 heures au moins, sans dépasser 8 comprimés par période de 24 heures.
Enfants âgés de 12 à 15 ans : 1 comprimé, à renouveler toutes les 6 heures au moins, sans dépasser 4 comprimés par période de 24 heures.
Enfants âgés de moins de 12 ans : la codéine ne doit pas être utilisée chez les enfants âgés de moins de 12 ans en raison du risque de toxicité opioïde lié au métabolisme variable et imprévisible de la codéine en morphine .
Mode d'administration
Les comprimés pelliculés de PARACETAMOL/CODEINE TEVA sont à prendre par voie orale.

Indications

Traitement symptomatique des douleurs d'intensité modérée à intense ne répondant pas à l'utilisation d'antalgiques périphériques utilisés seuls.

La codéine est indiquée chez les patients âgés de plus de 12 ans pour le traitement des douleurs aigues d'intensité modérée qui ne peuvent pas être soulagées par d'autres antalgiques comme le paracétamol ou l'ibuprofène (seul).

Pharmacodynamique

Le paracétamol a un effet antalgique et antipyrétique. Il n'a cependant pas d'effet anti-inflammatoire. Le mécanisme de l'action antalgique du paracétamol n'est pas entièrement élucidé. La principale action du paracétamol est l'inhibition de la cyclo-oxygénase, une enzyme importante dans la synthèse des prostaglandines. La cyclo-oxygénase du système nerveux central est plus sensible au paracétamol que la cyclo-oxygénase périphérique, ce qui explique l'efficacité antipyrétique et antalgique du paracétamol. L'effet antipyrétique du paracétamol est probablement dû à une action centrale sur le centre hypothalamique thermorégulateur.

La codéine est un antalgique à faible action centrale. Elle exerce son effet grâce à son action sur les récepteurs opioïdes μ bien que son affinité pour ces récepteurs soit faible. Son effet analgésique est dû à sa conversion en morphine. La codéine, en particulier lorsqu'elle est associée à d'autres antalgiques comme le paracétamol, a montré son efficacité dans le traitement des douleurs aiguës nociceptives.

Le phosphate de codéine est utilisé dans le traitement de la toux et pour ses effets dépresseurs du SNC.

La codéine peut potentialiser l'effet d'autres antalgiques.

La codéine est beaucoup moins puissante que la morphine, elle n'est donc pas indiquée contre les douleurs sévères, y compris aux doses tolérables les plus élevées. Elle n'entraîne pas de dépression respiratoire importante, mais exerce des effets antitussifs. La codéine diffère de la morphine en ce sens que, dans des conditions normales d'utilisation clinique, elle n'est pas souvent associée à une dépendance grave et que des doses élevées produisent une excitation plutôt qu'une dépression. La codéine a une faible affinité pour les récepteurs opioïdes. L'effet antalgique de la codéine peut être dû à sa biotransformation en morphine.

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Mécanisme d'action

Une association de deux principes actifs :

• Paracétamol : antalgique, antipyrétique. Le paracétamol a un mécanisme d'action central et périphérique.

• Phosphate de codéine hémihydraté : antalgique opioïde.

L'association de paracétamol et de phosphate de codéine possède une activité antalgique significativement supérieure à celle de ses composants pris isolément, avec un effet plus prolongé dans le temps.

La codéine est un antalgique à faible action centrale. Elle exerce son effet grâce à son action sur les récepteurs opioïdes µ bien que son affinité pour ces récepteurs soit faible. Son effet analgésique est du à sa conversion en morphine. La codéine, en particulier lorsqu' elle est associée à d'autres antalgiques comme le paracétamol a montré son efficacité dans le traitement des douleurs nociceptives.

Paracétamol : antalgique périphérique‑antipyrétique;

phosphate de codéine : antalgique central.

La codéine est un antalgique à faible action centrale. Elle exerce son effet grâce à son action sur les récepteurs opioïdes µ bien que son affinité pour ces récepteurs soit faible. Son effet analgésique est dû à sa conversion en morphine. La codéine, en particulier lorsqu'elle est associée à d'autres antalgiques comme le paracétamol a montré son efficacité dans le traitement des douleurs aiguës nociceptives.

L'association de paracétamol et de phosphate de codéine possède une activité antalgique supérieure à celle de ses composants pris isolément, avec un effet plus prolongé dans le temps.

Association de deux principes actifs :

paracétamol : antalgique périphérique, antipyrétique, codéine phosphate hémihydraté : antalgique opioïde.

L'association de paracétamol et de phosphate de codéine possède une activité antalgique supérieure à celle de ses composants pris isolément, avec un effet plus prolongé dans le temps.

Pharmacocinétique

Paracétamol

Absorption

Après administration orale, le paracétamol est absorbé rapidement et presque complètement. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes de 30 minutes à 2 heures après l'ingestion.

Distribution

Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. Le volume de distribution du paracétamol est d'environ 1 L/kg de poids corporel. Aux doses thérapeutiques, la liaison aux protéines plasmatiques est négligeable.

Biotransformation

Chez les adultes, le paracétamol est métabolisé dans le foie par deux voies métaboliques majeures : la conjugaison à l'acide glucuronique (~60 %) et la conjugaison à l'acide sulfurique (~35 %). Cette dernière voie est rapidement saturée aux doses supérieures à la dose thérapeutique. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P450, entraîne la formation d'un réactif intermédiaire (la N-acétyl-p-benzoquinonéimine) qui, dans des conditions normales d'utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion et éliminé dans l'urine, après conjugaison avec la cystéine (~3 %) et l'acide mercaptopurique. Chez les nouveau-nés et les enfants âgés de moins de 12 ans, la sulfoconjugaison est la voie principale d'élimination et la glucuronidation est plus faible que chez les adultes. L'élimination totale chez les enfants est comparable à l'élimination chez les adultes, en raison de la capacité accrue de sulfoconjugaison.

Élimination

L'élimination du paracétamol est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée. La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures.

En cas d'insuffisance rénale ou hépatique, après un surdosage ainsi que chez les nouveau-nés, la demi-vie d'élimination du paracétamol est retardée. L'effet maximal est corrélé avec les concentrations plasmatiques.

En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 mL/min), l'élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.

Chez les patients âgés, la capacité de conjugaison n'est pas modifiée.

Phosphate de codéine

Absorption

Le phosphate de codéine est absorbé rapidement et presque complètement dans le tractus gastro-intestinal. La concentration plasmatique maximale est atteinte environ 2 heures après l'ingestion.

Distribution

La concentration plasmatique atteinte après l'administration d'une dose unique de 30 mg de phosphate de codéine est d'environ 0,25 µmol/L.

Biotransformation

Le phosphate de codéine est métabolisé dans le foie. Environ 10 % de la dose administrée est convertie en morphine, qui serait responsable de l'effet.

Élimination

La demi-vie d'élimination est de 3,5 heures. Le phosphate de codéine est principalement excrété par voie rénale sous forme de métabolites inactifs. Les deux tiers sont excrétés en 6 heures. L'effet persiste pendant 4 à 6 heures.

Linéarité/non-linéarité

Le phosphate de codéine a une cinétique log-linéaire en phase d'élimination.

La conversion de la codéine en morphine est impossible chez un peu moins de 10 % de la population, qui ne tirera donc pas de bénéfice de la codéine présente dans les comprimés.

Les patients âgés pourraient métaboliser la codéine plus lentement que les patients plus jeunes. Un ajustement posologique pourra être envisagé.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament PARACETAMOL/CODEINE en fonction de la voie d'administration

Le paracétamol et la codéine ont une absorption et une cinétique superposables qui ne sont pas modifiées lorsqu'ils sont associés.

PARACETAMOL

Absorption

L'absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.

Distribution

Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.

Métabolisme

Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P 450, est la formation d'un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine), qui, dans les conditions normales d'utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche, lors d'intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.

Elimination

L'élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée. La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures.

Variations physiopathologiques

Insuffisance rénale : en cas d'insuffisance rénale sévère , l'élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.

Sujet âgé : la capacité de conjugaison n'est pas modifiée .

CODEINE

Après ingestion orale, la codéine est bien absorbée et sa biodisponibilité relative par rapport à la voie intramusculaire est de 40 - 70 %. Les concentrations plasmatiques atteignent leur pic en 1 heure puis diminuent avec une demi-vie de 2 à 4 heures. La codéine est métabolisée pour donner la codéine-6-glucuronide, la morphine et la norcodéine.

L'élimination de la codéine et de ses métabolites se produit quasi-intégralement par voie rénale (85 - 90 %), essentiellement sous forme de conjugués glucuroniques ; l'élimination est considérée comme complète au bout de 48 heures. Les pourcentages de la dose administrée (produit libre + conjugué) retrouvés dans les urines sont les suivants : environ 10 % sous forme de morphine, 10 % de norcodéine, 50 - 70 % de codéine. Près de 25 à 30 % de la codéine administrée se lie aux protéines plasmatiques.

Effets indésirables

L'évaluation des effets indésirables est basée sur les fréquences suivantes :

très fréquent (≥ 1/10) ;

fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;

peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ;

rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ;

très rare (< 1/10 000) ;

fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

LIES AU PARACETAMOL

Affections du système immunitaire :

Rare : réactions d'hypersensibilité à type de choc anaphylactique, œdème de Quincke. Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés :

Très rares : réactions cutanés graves ont été rapportés.

Rare : érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.

Fréquence indéterminée : érythème pigmenté fixe.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rares : thrombopénie, leucopénie et neutropénie.

Fréquence indéterminée : agranulocytose, anémie hémolytique chez les patients présentant un déficit en glucose-6-phosphate-deshydrogénase.

Affections hépatobiliaires :

Fréquence indéterminée : augmentation des transaminases, atteinte hépatique cytolytique, hépatite aiguë, hépatite massive en particulier lors d'une utilisation dans une situation à risque , hépatite cytolytique pouvant entrainer une insuffisance hépatique aigue.

Affections cardiaques :

Fréquence indéterminée : syndrome de Kounis.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

Fréquence indéterminée : bronchospasme .

LIES A LA CODEINE

Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés mais ils sont plus rares et modérés.

Affections gastro-intestinales :

Fréquence indéterminée : constipation, nausées, vomissements.

Affections hépatobiliaires :

Très rare : pancréatite.

Fréquence indéterminée : syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi, survenant particulièrement chez les patients cholécystectomisés.

Affections du système nerveux

Fréquence indéterminée : sédation, euphorie, dysphorie, somnolence, états vertigineux.

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée : réaction d'hypersensibilité (prurit, urticaire et rash).

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquence indéterminée : bronchospasme, dépression respiratoire .

Affections oculaires :

Fréquence indéterminée : myosis.

Affections rénales et urinaires :

Fréquence indéterminée : rétention urinaire.

Il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine .

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :

enfant de moins de 12 ans, pour le traitement de la toux et/ou du rhume en raison d'un risque accru d'effets indésirables graves pouvant engager le pronostic vital ;

insuffisance hépatocellulaire ;

asthme et insuffisance respiratoire (en raison de la présence de codéine) ;

au cours de l'allaitement ;

association aux agonistes-antagonistes morphiniques ; buprénorphine, nalbuphine, pentazocine ;

chez tous les patients de 0 à 18 ans après amygdalectomie et/ou adénoïdectomie dans le cadre d'un syndrome d'apnée obstructive du sommeil en raison de l'augmentation du risque d'événement indésirable grave pouvant mettre en jeu le pronostic vital ;

chez les patients connus comme étant des métaboliseurs ultra-rapides des substrats du CYP2D6.

Ce médicament est généralement déconseillé en association avec l'alcool ou des médicaments contenant de l'alcool.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

PARACETAMOL/CODEINE TEVA est à utiliser avec précaution pendant la grossesse car les métabolites de la codéine traversent la barrière placentaire.

Une dépression respiratoire a été rapportée chez le nouveau-né en cas d'utilisation de codéine pendant l'accouchement.

Un grand nombre de grossesses n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né. Le paracétamol peut être utilisé pendant la grossesse si cliniquement nécessaire ; il doit toutefois être utilisé à la dose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte et le moins fréquemment possible.

Des symptômes de sevrage ont été rapportés chez les nouveau-nés de mères ayant régulièrement utilisé du paracétamol/codéine pendant la grossesse.

Allaitement

Ce produit est contre-indiqué pendant l'allaitement en raison de la présence de codéine .

Le paracétamol est excrété dans le lait maternel, mais dans des quantités cliniquement non significatives.

La codéine ne doit pas être utilisée pendant l'allaitement .

A des doses thérapeutiques normales, la codéine et son métabolite actif peuvent être présents dans le lait maternel à des doses très faibles et il est peu probable qu'elle entraîne des effets indésirables chez l'enfant allaité. Cependant, si la patiente est un métaboliseur CYP2D6 ultra-rapide, une quantité importante du métabolite actif, la morphine, peut être présente dans le sang maternel ainsi que dans le lait maternel. Dans de très rares cas, ces taux élevés peuvent entraîner des symptômes de toxicité opioïde chez l'enfant qui peuvent être fatals.

Surdosage

Codéine

Les effets du surdosage de codéine seront potentialisés par l'ingestion simultanée d'alcool et de médicaments psychotropes.

Symptômes

Une dépression du système nerveux central, dont une dépression respiratoire, peut se développer mais il est peu probable qu'elle soit sévère sauf si d'autres agents sédatifs ont été co-ingérés, notamment de l'alcool, ou si le surdosage est très important. Les pupilles peuvent être en tête d'épingle ; les nausées et vomissements sont fréquents. Une hypotension et une tachycardie sont possibles mais peu probables.

Conduite à tenir

La prise en charge doit comporter des mesures générales symptomatiques et de soutien, y compris la libération des voies aériennes et la surveillance des signes vitaux jusqu'à stabilisation. Envisager l'administration de charbon actif si la personne se présente dans l'heure suivant l'ingestion de plus de 350 mg (adulte) ou de plus de 5 mg/kg (enfant).

Administrer de la naloxone en présence d'un coma ou d'une dépression respiratoire. La naloxone est un antagoniste compétitif dont la demi-vie est courte, de sorte que des doses importantes et répétées peuvent être nécessaires en cas d'intoxication grave. Maintenir le patient sous observation pendant au moins 4 heures après l'ingestion ou pendant 8 heures en cas de prise d'une préparation à libération prolongée.

Paracétamol

Demandez un avis médical immédiat en cas de surdosage en raison du risque d'atteinte hépatique irréversible.

Symptômes

Les symptômes d'un surdosage de paracétamol observés dans les premières 24 heures sont la pâleur, les nausées, les vomissements, l'anorexie et les douleurs abdominales. L'atteinte hépatique peut apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion et elle peut se manifester par une augmentation du temps de prothrombine, qui est un indicateur fiable de la détérioration de la fonction hépatique. Des anomalies du métabolisme du glucose et une acidose métabolique peuvent survenir. En cas d'intoxication sévère, l'insuffisance hépatique peut évoluer vers une encéphalopathie, une hémorragie, une hypoglycémie, un œdème cérébral et la mort. Une insuffisance rénale aiguë avec nécrose tubulaire aiguë, fortement suggérée par des douleurs inguinales, une hématurie et une protéinurie, peut se développer même en l'absence d'atteinte hépatique sévère.

Des arythmies cardiaques et une pancréatite ont été rapportées.

Il existe un risque d'atteinte hépatique chez les adultes ayant pris 10 g ou plus de paracétamol. L'ingestion aiguë ou chronique de paracétamol à une dose supérieure à la dose recommandée peut provoquer une atteinte hépatique, notamment si le patient présente des facteurs de risque.

Facteurs de risque

Si le patient :

a) reçoit un traitement au long cours par la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, la rifampicine, le millepertuis ou d'autres médicaments qui induisent les enzymes hépatiques ;

ou

b) a une consommation régulière d'éthanol supérieure aux quantités recommandées ;

ou

c) présente probablement une carence en glutathion, par exemple à la suite de troubles alimentaires, d'une mucoviscidose, d'une infection par le VIH, d'une sous-alimentation ou d'une cachexie.

On considère que des quantités excessives du métabolite toxique (habituellement détoxifié de manière adéquate par le glutathion lors de l'ingestion de doses normales de paracétamol) se lient de manière irréversible au tissu hépatique.

Conduite à tenir

Un traitement immédiat est essentiel dans la prise en charge d'un surdosage de paracétamol. Même en l'absence de symptômes précoces cliniquement significatifs, les patients doivent être transférés en urgence à l'hôpital et placés sous surveillance médicale. Les symptômes peuvent se limiter à des nausées ou des vomissements et ne pas refléter la gravité du surdosage ou le risque de défaillance des organes.

L'administration de charbon actif doit être envisagée si le surdosage a eu lieu au cours de l'heure précédente. Les concentrations plasmatiques de paracétamol doivent être mesurées 4 heures ou plus après l'ingestion (les valeurs mesurées plus tôt ne sont pas fiables).

Un lavage gastrique doit être pratiqué chez tout patient ayant ingéré environ 7,5 g ou plus de paracétamol dans les 4 heures précédentes. Les concentrations plasmatiques de paracétamol doivent être mesurées 4 heures ou plus après l'ingestion (les valeurs mesurées plus tôt ne sont pas fiables).

L'administration de N-acétylcystéine est possible jusqu'à 24 heures après l'ingestion du paracétamol, mais l'effet protecteur maximal n'est obtenu que jusqu'à 8 heures après l'ingestion.

Si nécessaire, le patient peut recevoir de la N-acétylcystéine par voie intraveineuse, conformément au schéma posologique établi. Si les vomissements ne posent pas de problèmes, la méthionine orale peut être une alternative valable dans les régions isolées, en dehors d'un hôpital. Des mesures générales de soutien doivent être disponibles.

La prise en charge des patients présentant un dysfonctionnement hépatique grave plus de 24 heures après l'ingestion doit être discutée avec le Centre Antipoison ou un service d'hépatologie.

Interactions avec d'autres médicaments

LIEES AU PARACETAMOL

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Anticoagulants oraux : warfarine et autres antivitamines K (AVK)

Risque d'augmentation de l'effet de la warfarine et des autres AVK et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours.

Contrôle biologique incluant un contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de la warfarine et des autres AVK pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.

+ Les résines chélatrices

La prise de résine chélatrice peut diminuer l'absorption intestinale, et potentiellement l'efficacité du paracétamol pris simultanément. D'une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle du paracétamol en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.

+ Flucloxacilline

Risque d'acidose métabolique chez les patients recevant un traitement concomitant par flucloxacilline, en particulier chez les patients présentant un facteur de risque de déficit en glutathion, tel qu'une septicémie, une malnutrition, un alcoolisme chronique.

+ Médicaments hépatotoxiques

La toxicité du paracétamol peut être augmentée chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques ou par des médicaments inducteurs enzymatiques du cytochrome P450, tels que les médicaments anti-épileptiques (tels que phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine, topiramate), la rifampicine ou en cas de prise concomitante d'alcool. L'induction du métabolisme entraine une production importante du métabolite hépatotoxique du paracétamol. L'hépatotoxicité se produit si la quantité de ce métabolite dépasse les capacités de liaison au gluthation.

Interactions avec les examens paracliniques

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase‑péroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique.

LIEES A LA CODEINE

Associations déconseillées

+ Alcool (boisson ou excipient)

La prise concomitante d'alcool et d'opioïdes augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison de l'addition des effets dépresseurs sur le système nerveux central.

La prise concomitante de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool n'est pas recommandée .

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine)

Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

+ Morphiniques antagonistes partiels (naltrexone, nalméfène)

Risque de diminution de l'effet antalgique.

Associations à prendre en compte

+ Médicaments sédatifs : Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), neuroleptiques, barbituriques, benzodiazépines, anxiolytiques autres que benzodiazépines (méprobamate), hypnotiques, antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène et thalidomide.

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, dextromoramide, dihydrocodéine, fentanyl, hydromorphone, morphine, oxycodone, péthidine, phénopéridine, rémifentanil, sufentanil, tapentadol, tramadol), antitussifs morphine-like (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine), antitussifs morphines vrais (codéine, éthylmorphine), benzodiazépines et apparentés, barbituriques, méthadone.

Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.

Majoration de la dépression centrale.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Benzodiazépines

La prise concomitante de benzodiazépines et d'opioïdes augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison de l'addition des effets dépresseurs sur le système nerveux central. Les doses et la durée du traitement concomitant de benzodiazépines et d'opioïdes doivent être limitées .

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales

Pour éviter un risque de surdosage :

vérifier l'absence de codéine et de paracétamol dans la composition d'autres médicaments, y compris si ce sont des médicaments obtenus sans prescription.

respecter les doses maximales recommandées .

Liées au paracétamol :

Chez l'adulte de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR .

Le paracétamol peut provoquer des réactions cutanées graves telles que la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), qui peuvent être mortelles. Les patients doivent être informés des signes précoces de ces réactions cutanées graves, et l'apparition d'une éruption cutanée ou de tout autre signe d'hypersensibilité impose l'arrêt du traitement.

Liées à la codéine :

L'usage prolongé de codéine peut conduire à un état de dépendance.

Les douleurs par désafférentation (douleurs neurogènes) ne répondent pas à l'association codéine paracétamol.

Dans le cadre de la prise en charge de la douleur chez l'enfant, l'administration de codéine nécessite impérativement une prescription médicale.

La surveillance doit porter notamment sur la vigilance de l'enfant : avant la prise de ce médicament, assurez- vous que l'enfant ne présente pas de tendance excessive ou anormale à la somnolence.

Métabolisme CYP2D6:

La codéine est métabolisée en morphine par l'enzyme hépatique CYP2D6, son métabolite actif. En cas de déficit ou d'absence de cette enzyme, l'effet analgésique attendu ne sera pas obtenu.

Il est estimé que jusqu'à 7% de la population caucasienne peut présenter ce déficit.

Cependant, si le patient est un métaboliseur rapide ou ultra-rapide, il a un risque augmenté, même à dose thérapeutique, de développer des effets indésirables dus à la toxicité des opioïdes. Ces patients transforment la codéine en morphine rapidement, en conséquence leur taux de morphine dans le sérum est plus élevé qu'attendu.

Les symptômes généraux de la toxicité des opioïdes incluent une confusion, une somnolence, une respiration superficielle, un myosis, des nausées, des vomissements, une constipation et un manque d'appétit. Dans les cas graves, les patients peuvent présenter des symptômes de dépression respiratoire et circulatoire, pouvant mettre en jeu le pronostic vital et être dans de très rares cas fatals.

Les prévalences estimées des métaboliseurs ultra-rapides dans les différentes populations sont résumées ci-dessous :

Population

Prévalence %

Africains/Ethiopiens

29%

Afro-Américains

3.4% to 6.5%

Asiatiques

1.2% to 2%

Caucasiens

3.6% to 6.5%

Grecs

6.0%

Hongrois

1.9%

Européens du nord

1%-2%

Utilisation en post-opératoire chez les enfants

Des cas publiés dans la littérature ont montré que la codéine utilisée en post-opératoire chez les enfants après une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie dans le cadre d'un syndrome d'apnée obstructive du sommeil, entraine des effets indésirables rares mais pouvant mettre en jeu le pronostic vital voire entrainer le décès . Tous ces enfants avaient reçu de la codéine aux doses recommandées; cependant des éléments permettaient de mettre en évidence que ces enfants étaient des métaboliseurs rapides ou ultra-rapides de la codéine en morphine.

Enfants présentant une fonction respiratoire altérée

La codéine n'est pas recommandée chez les enfants pouvant présenter une fonction respiratoire altérée du fait de désordres neuromusculaires, d'affections cardiaques ou respiratoires sévères, d'infections des voies respiratoires supérieures ou pulmonaires, de traumatismes multiples ou de procédures chirurgicales longues. Ces facteurs peuvent aggraver les symptômes de la toxicité de la morphine.

Effet sur le Système Nerveux Central

Les effets des opioïdes sur le système nerveux central (SNC) peuvent provoquer une dépression respiratoire grave qui peut être mortelle.

Les effets dépresseurs des opioïdes sur le SNC, dont la dépression respiratoire et la sédation, doivent être pris en compte en cas d'une pathologie intracrânienne connue ou suspectée, par exemple : traumatisme crânien ou d'autres lésions intracrâniennes. De plus, ces effets sur le SNC peuvent compliquer l'évaluation neurologique.

Les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez le patient épileptique, compte tenu leur capacité de réduire le seuil de crise,

L'utilisation prolongée d'antalgiques, dont les opioïdes, augmente le risque d'une céphalée par abus médicamenteux.

Un traitement par opioïdes, particulièrement en cas d'utilisation chronique, peut déclencher une hyperalgésie chez certains sujets.

Effets respiratoires

Les opioïdes provoquent des dépressions respiratoires par des effets dépressifs sur le SNC. Le risque de dépression respiratoire peut augmenter en cas d'utilisation concomitante avec d'autres médicaments et en cas de facteurs pharmacogénétiques.

Effets gastro-intestinaux

La constipation, qui peut se révéler réfractaire à un traitement par laxatif, constitue un effet indésirable du traitement opioïde et nécessité une surveillance du transit intestinal.

Les nausées et les vomissements font partie également des effets indésirables du traitement opioïde. Chez certains sujets, l'incidence des nausées et des vomissements peut diminuer avec le développement d'une tolérance.

L'administration d'opioïdes peut masquer les symptômes d'une affection abdominale aigue.

Certains opioïdes, dont la morphine, peuvent augmenter la pression sur le sphincter d'Oddi, ce qui suggère de prendre des précautions d'utilisation en cas de maladie des voies biliaires, par exemple : la pancréatite et la cholélithiase, même si un effet définitif n'a pas été déterminé.

Effets dermatologiques

Le prurit est un effet indésirable d'un traitement opioïde.

Effets hormonaux

Les opioïdes peuvent baisser les taux hormonaux et doivent être utilisés avec précaution chez le patient atteint de troubles hormonaux.

Effets immunologiques

Certains opioïdes, dont la morphine, peuvent inhiber la fonction immunologique. L'importance clinique de cet effet n'a pas été déterminée.

Effets musculo-squelettiques

Un traitement opioïde peut provoquer une rigidité musculaire et une myoclonie.

Effets sur les voies urinaires

Les opioïdes peuvent provoquer une rétention urinaire par une diminution du tonus des muscles lisses dans la vessie et la perception de la distension vésicale par une inhibition du réflexe de miction. Par conséquent, les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez le patient atteint de striction urétrale ou une hypertrophie prostatique.

Effets cardiovasculaires et cérébro-vasculaires

Les patients atteints d'hypovolémie ou d'hypotension seront surveillés pour tout effet hémodynamique éventuel.

Tolérance

Une diminution de l'efficacité antalgique ou de la tolérance peut survenir avec une utilisation prolongée d'opioïdes. Une tolérance croisée n'est pas complète parmi les opioïdes et une tolérance peut se développer à des vitesses différentes pour les divers opioïdes.

Liées à la présence de sorbitol :

En raison de la présence de sorbitol, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose.

Précautions d'emploi

Sujet âgé : diminuer la posologie initiale de moitié par rapport à la posologie recommandée, et l'augmenter éventuellement secondairement en fonction de la tolérance et des besoins .

Ce médicament contient 380 mg de sodium par comprimé effervescent, équivalent à 19 % de l'apport quotidien maximal en sodium recommandé par l'OMS. La posologie quotidienne maximale de ce produit est équivalente à 152 % de l'apport quotidien maximal en sodium recommandé par l'OMS. PARACETAMOL CODEINE CRISTERS, comprimé effervescent sécable a une teneur élevée en sodium ; en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé.

Liées au paracétamol :

Le paracétamol est à utiliser avec précaution en cas de :

poids < 50 kg,

insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤ 30 ml/min ,

insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

syndrome de Gilbert (jaunisse familiale non-hémolytique),

déficience en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase (G6PD) (pouvant conduire à une anémie hémolytique),

alcoolisme chronique, de consommation excessive d'alcool (3 boissons alcoolisées ou plus chaque jour), d'anorexie, de boulimie ou de cachexie,

malnutrition chronique (réserves basses en glutathion hépatique),

déshydratation, hypovolémie .

En cas de découverte d'une hépatite virale aigüe, il convient d'arrêter le traitement.

Liées à la codéine :

L'absorption d'alcool pendant le traitement est déconseillée en raison de la présence de codéine.

En cas d'hypertension intracrânienne, la codéine risque d'augmenter l'importance de cette hypertension.

En cas de toux productive, la codéine peut entraver l'expectoration.

Chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi.

Le sujet âgé peut subir un risque accru d'effets indésirables associés aux opioïdes tels la dépression respiratoire et la constipation. De plus, le sujet âgé a une probabilité plus élevée d'utilisation concomitante de médicaments et ceci peut augmenter le risque d'interactions médicamenteuses.






Analogues du médicament PARACETAMOL/CODEINE qui a la même composition

Analogues en Russie

Analogues en France

  • comprimé:

    400,00 mg+18,40 mg

  • comprimé:

    400 mg+25 mg

  • comprimé:

    500 mg+20 mg

  • comprimé:

    15,62 mg+400 mg, 500 mg+30 mg

  • comprimé effervescent:

    500 mg+30 mg

  • gélule:

    500 mg+30 mg

  • comprimé:

    400 mg+20 mg

  • comprimé pelliculé:

    500 mg+30 mg