SOLUDACTONE - Activité antialdostérone rénale, natriurétique et épargneur potassique.
Le médicament SOLUDACTONE appartient au groupe appelés Diurétiques anti-aldostérone
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C03DA02
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Soludactone lyophilisat pour préparation injectable 0,100 g+0,005 g , 1988-10-12
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Soludactone lyophilisat pour préparation injectable 0,200 g+0,010 g , 1988-09-28
Soludactone 100 mg
lyophilisat pour préparation injectable 0,200 g+0,010 g
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Soludactone 200 mg
lyophilisat pour préparation injectable 0,200 g+0,010 g
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Affections médicales et chirurgicales comportant un hyperaldostéronisme et un risque de déplétion potassique.
Chirurgie :
prophylaxie des troubles électrolytiques post-opératoires et de leurs conséquences.
chirurgie cardiovasculaire : prophylaxie des troubles du rythme secondaires per et post-opératoires (extrasystole auriculaire ou ventriculaire, fibrillation auriculaire).
Médecine :
dèmes de l'insuffisance cardiaque,
ascites cirrhotiques.
En thérapeutique adjuvante des états hypokaliémiques en particulier lorsque l'hypokaliémie constitue un facteur aggravant :
troubles du rythme avec hyperexcitabilité myocardique.
intoxication digitalique.
Activité antialdostérone rénale, natriurétique et épargneur potassique.
Action inotrope positive.
Après l'injection IV de 200 mg de canrénoate de potassium, on retrouve dans le plasma trois métabolites :
l'acide canrénoïque,
l'aldadiène ou canrénone,
le glycuroconjugué de l'aldadiène,
dont les deux premiers s'éliminent rapidement du plasma : leurs demi-vies sont de 0,073 et 0,85 heure respectivement. Le glycuroconjugué s'élimine plus lentement, sa demi-vie est de 43,31 heures. Il constitue 90 % de la radioactivité totale plasmatique au bout de 24 heures.
La voie principale d'élimination est urinaire : 47 % de la radioactivité totale sont éliminés par les urines en cinq jours, dont 25 à 30 % sont, constitués par l'aldadiène.
Enfin, 14 % s'éliminent par les fèces.
Le canrénoate de potassium ou ses métabolites peuvent passer la barrière placentaire.
La canrénone est excrétée dans le lait maternel.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration : douleur locale au point de l'injection, gêne au point d'injection.
Affections du métabolisme et de la nutrition : hyperkaliémie en cas d'insuffisance rénale.
Affections du système nerveux : somnolence,
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : éruptions cutanées, urticaire.
Affections des organes de reproduction et du sein : dysfonction érectile, menstruations irrégulières, tension mammaire.
Comme pour les autres spironolactones, le canrénoate s'il était utilisé en traitement prolongé, serait susceptible d'être à l'origine de gynécomasties. Le développement de gynécomasties semble être lié à la dose ainsi qu'à la durée du traitement. Elles sont, réversibles en général à l'arrêt du traitement. Dans de rares cas, elles peuvent persister.
Affections gastro-intestinales : troubles gastro-intestinaux.
Contre-indications absolues :
insuffisance rénale sévère,
hyperkaliémie,
troubles graves de la conduction auriculo-ventriculaire,
stade terminal de l'insuffisance hépatique,
associations contre-indiquées : diurétiques hyperkaliémiants, sels de potassium (excepté en cas d'hypokaliémie).
Contre-indications relatives
associations déconseillées avec le lithium, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion .
Fertilité
Le canrénoate de potassium n'a pas eu d'effet indésirable sur la fertilité chez les animaux.
Grossesse
Les études réalisées chez l'animal montrent un risque d'effet délétère pour le ftus aux doses toxiques pour la mère.
Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène, toutefois à fortes doses il a été décrit une féminisation des ftus mâles lorsque le canrénoate de potassium était administré en fin de gestation.
Dans l'espèce humaine le risque n'est pas connu, cependant aucun cas de féminisation n'a été rapporté à ce jour.
En conséquence, le canrénoate de potassium est déconseillé pendant toute la grossesse et ce d'autant plus que son administration ne se justifie, ni dans le traitement des dèmes et les états de rétention hydrosodée gravidiques, ni dans l'HTA gravidique.
Allaitement
L'allaitement est déconseillé pendant toute la durée du traitement, en raison de l'excrétion du canrénoate de potassium clans le lait maternel.
Symptômes :
Somnolence, confusion mentale, hypotension, éruption maculo-papuleuse ou érythémateuse, nausées et vomissements, diarrhée. Hyponatrémie ou hyperkaliémie (éventuelle).
Traitement :
Procéder à un lavage gastrique, corriger les éventuelles variations des électrolytes.
L'hyperkaliémie peut être traitée par l'administration rapide de glucose (20-50%) et d'insuline en respectant le ratio 0,25 à 0,5 unité d'insuline par gramme de glucose. Les diurétiques et les résines échangeuses d'ions peuvent également être administrés pour augmenter l'excrétion du potassium ; renouveler l'opération si besoin. Tout apport en potassium (y compris les sources alimentaires) et en canrénoate de potassium doit être suspendu.
Associations contre-indiquées (excepté s'il existe une hypokaliémie)
+ Autres diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés)
Hyperkaliémie potentiellement létale, notamment chez l'insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémants).
Contre-indiqué sauf s'il existe une hypokaliémie.
+ Potassium
Hyperkaliémie potentiellement létale en particulier chez l'insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants).
Contre-indiqué sauf s'il existe une hypokaliémie ou en cas d'utilisation parentérale des sels de potassium.
Associations déconseillées
+ Lithium
Augmentation de la lithémie avec signes de surdosage, comme lors d'un régime désodé (diminution de l'excrétion urinaire du lithium).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie du lithium.
+ Antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, inhibiteurs de l'enzyme de conversion
Sauf pour l'éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg/jour dans le traitement de l'insuffisance cardiaque, ainsi qu'en cas d'hypokaliémie : risque d'hyperkaliémie (potentiellement létale) surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).
Si l'association est justifiée, contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale.
+ Ciclosporine, tacrolimus
Hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux anti-inflammatoires non stéroïdiens). Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
+ Metformine
Acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus spécialement aux diurétiques de l'anse.
Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 135 micromoles/litre chez l'homme et 110 micromoles/litres chez la femme.
+ Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale fonctionnelle aiguë, en particulier lors d'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.
Réhydratation avant administration du produit iodé.
+ Diurétiques hypokaliémiants
L'association rationnelle, utile pour certains patients, n'exclut pas la survenue d'hypokaliémie ou, en particulier chez l'insuffisant rénal et le diabétique, d'hyperkaliémie.
Surveiller la kaliémie, éventuellement l'E.C.G. et s'il y a lieu, reconsidérer le traitement.
+ Baclofène
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Acide acétylsalicylique
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
+ Hydroquinidine/quinidine
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'hydroquinidine ou de la quinidine et risque de surdosage (diminution de l'excrétion rénale de l'hydroquinidine ou de la quinidine par alcalinisation des urines).
Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations de l'hydroquinidine ou de la quinidinémie ; si besoin, adaptation de la posologie pendant le traitement alcalinisant et après son arrêt.
Associations à prendre en compte
+ Neuroleptiques
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Antidépresseurs imipraminiques
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Amifostine
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Corticoïdes (voie générale), tétracosactide
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Alpha-bloquants à visée urologique (sauf doxazosine), antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l'effet hypotenseur, orthostatiquement majoré.
+ Doxazosine
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique sévère.
+ Autre hyperkaliémants
Risque de majoration de l'hyperkaliémie, potentiellement létale.
+ Autre médicaments hyponatrémiants
Majoration du risque d'hyponatrémie.
+ Anticoagulants oraux, héparines, thrombolytiques
Augmentation du risque hémorragique.
+ Phénylbutazone (voie générale)
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des anti-inflammatoires pyrazolés).
+ Digoxine
Il a été montré que le canrénoate de potassium pouvait augmenter la demi-vie de la digoxine. Cela entraîne une augmentation des concentrations de digoxine et ensuite une intoxication digitalique. Il peut être nécessaire de réduire les doses d'entretien de digoxine lorsque le canrénoate de potassium est prescrit, et de contrôler régulièrement le patient afin d'éviter tout sous ou surdosage digitalique.
La surveillance de l'ionogramme sanguin (en particulier la kaliémie) et urinaire, un bilan rénal et hépatique sont indispensables chez les malades graves. Cette surveillance est justifiée chez tous les patients en cas de traitement simultané par un diurétique puissant.
En cas de diabète, l'hyperglycémie favorise le risque d'hyperkaliémie.
Déconseillé chez le cirrhotique quand la natrémie est inférieure à 125 mmol/l et chez les sujets susceptibles de présenter une acidose.
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.
Analogues en Russie
р-р д/инфузий:
36.3 г+0.37 г+1.75 г/1 л
Analogues en France
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