TETRAct-HIB - Le vaccin Haemophilus confère une immunité contre les infections invasives à Haemophilus influenzae type bLe polyoside capsulaire (polyribosyl ribitol phosphate: PRP) induit chez l'homme une réponse sérologique anti-PRP.
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J07AG52
SANOFI PASTEUR (FRANCE) - Tetract-hib poudre et suspension pour suspension injectable 10 microgrammes de polyoside Haemophilus influenzae type b+supérieur ou égal à 30 UI+supérieur ou égal à 60 UI+supérieur ou égal à 4 UI , 1998-06-25
SANOFI PASTEUR (FRANCE) - Tetract-hib poudre et suspension pour suspension injectable 10 microgrammes de polyoside Haemophilus influenzae type b+supérieur ou égal à 30 UI+supérieur ou égal à 60 UI+supérieur ou égal à 4 UI , 1993-08-03
Tetract-hib
poudre et suspension pour suspension injectable 10 microgrammes de polyoside Haemophilus influenzae type b+supérieur ou égal à 30 UI+supérieur ou égal à 60 UI+supérieur ou égal à 4 UI
SANOFI PASTEUR (FRANCE)
Tetract-hib
poudre et suspension pour suspension injectable 10 microgrammes de polyoside Haemophilus influenzae type b+supérieur ou égal à 30 UI+supérieur ou égal à 60 UI+supérieur ou égal à 4 UI
SANOFI PASTEUR (FRANCE)
Ce vaccin combiné est indiqué dans la prévention conjointe des infections invasives à Haemophilus influenzae type b (méningites, septicémies, cellulites, arthrites, épiglottites...), de la diphtérie, du tétanos et de la coqueluche.
Ce vaccin ne protège pas contre les infections dues à d'autres types d'Haemophilus influenzae, ni contre les méningites d'autres origines.
Le vaccin Haemophilus confère une immunité contre les infections invasives à Haemophilus influenzae type b
Le polyoside capsulaire (polyribosyl ribitol phosphate: PRP) induit chez l'homme une réponse sérologique anti-PRP. Cependant, comme pour tous les antigènes polyosidiques, la nature de la réponse immunitaire est thymo-indépendante, caractérisée par l'absence d'effet rappel lors d'injections itératives et par une immunogénicité faible chez le nourrisson. La liaison covalente du polyoside capsulaire d'Haemophilus influenzae type b à une protéine, l'anatoxine tétanique, permet au vaccin conjugué de se comporter comme un antigène thymodépendant entraînant une réponse sérologique anti-PRP spécifique chez le nourrisson avec induction d'IgG spécifiques et mise en place d'une mémoire immunitaire. L'étude de l'activité fonctionnelle des anticorps spécifiques anti-PRP, induits par le vaccin Haemophilus type b conjugué chez le nourrisson et l'enfant, a montré leur activité bactéricide ainsi que leur activité opsonisante.
Les études d'immunogénicité chez le nourrisson vacciné dès l'âge de 2 mois ont montré que pratiquement tous les enfants avaient un titre d'anticorps anti-PRP ≥ 0,15 µg/ml après la 3ème dose, et ≥ 1 µg/ml pour environ 90 % d'entre eux. Chez les nourrissons de 2 à 4 mois ayant reçu trois doses de vaccin Haemophilus type b conjugué, une injection de rappel 8 à 12 mois plus tard a entraîné une augmentation très significative du titre moyen des anticorps anti-PRP.
L'immunité apparaît dès la deuxième injection; elle est renforcée après la troisième injection et persiste au moins 5 ans après la quatrième injection.
Le seuil des antitoxines diphtérique et tétanique considéré comme protecteur est de 0,01 U.I/ml.
Les effets indésirables les plus fréquents sont des réactions locales au point d'injection, des pleurs anormaux et de la fièvre.
Basés sur les déclarations spontanées, les évènements suivants ont été rapportés après la mise sur le marché, cependant l'incidence exacte ne peut pas être calculée.
Affection du système nerveux
Convulsions (associées ou non à de la fièvre).
Somnolence survenant dans les 24 à 48 heures après la vaccination.
Syndrome du cri persistant.
Episodes d'hypotonie-hyporéactivité.
Encéphalopathies aiguës, séquelles neurologiques.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Réactions locales au site d'injection à type d'érythème, d'dème, d'induration et de douleur pouvant survenir dans les 48 heures suivant la vaccination et persistant un ou deux jours. La formation d'un nodule sous-cutané peut parfois accompagner ces réactions. Des cas d'abcès aseptiques ont été exceptionnellement rapportés avec les vaccins adsorbés diphtériques, tétaniques et pertussiques.
Fièvre entre 38°C et 39°C, rarement supérieure, survenant 24 à 48 heures après la vaccination.
Réactions démateuses des membres inférieurs : dème avec cyanose ou purpura fugace atteignant tout le membre vacciné et quelque fois le membre contro-latéral, apparaissant dans les heures suivant la vaccination, pouvant durer plusieurs heures et disparaissant spontanément sans séquelles. Ces réactions ne sont pas associées à des signes cardiorespiratoires.
Affections du système immunitaire
Réaction d'hypersensibilité à l'un des composants du vaccin, à type de rash, d'urticaire et exceptionnellement, choc anaphylactique ou dème de Quincke.
Affections psychiatriques (apparaissant 24 à 48 heures après la vaccination)
Pleurs anormaux ou inconsolables.
Irritabilité.
Effets indésirables potentiels (c'est-à-dire qui n'ont pas été rapportés directement avec TETRAct-HIB, mais avec d'autres vaccins contenant un ou plusieurs des constituants antigéniques de TETRAct-HIB) :
Syndrome de Guillain Barré et neuropathie du plexus brachial après administration d'un vaccin contenant l'anatoxine tétanique.
Ce vaccin contient du thiomersal (un composant organomercuriel) comme conservateur. Par conséquent, des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir .
Apnée chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) .
Hypersensibilité connue à l'un des composants de TETRAct-HIB ou à un vaccin coquelucheux (acellulaire ou germe entier) ou réaction sévère après une injection précédente d'un vaccin contenant les mêmes substances.
Réaction d'hypersensibilité immédiate consécutives à une injection précédente (urticaire généralisé, dème de Quincke, choc anaphylactique).
La vaccination doit être différée en cas de fièvre ou de maladie aiguë.
Encéphalopathies évolutives.
Encéphalopathie dans les 7 jours suivant l'administration d'une dose précédente de tout vaccin contenant des antigènes coquelucheux (vaccin coquelucheux à germe entier ou acellulaire).
Si l'un des évènements suivants est survenu dans les 48 heures après l'administration d'un vaccin coquelucheux, la vaccination ne doit pas être poursuivie avec un vaccin contenant la valence coquelucheuse :
§ Fièvre supérieure ou égale à 40°C, sans autre cause identifiable § Collapsus ou état évoquant un état de choc (épisode d'hypotonie hyporéactivité) § Cris persistants, inconsolables pendant une durée supérieure ou égale à 3 heures § Convulsions avec ou sans fièvreNon documenté.
Les traitements immunosuppresseurs peuvent affecter le développement de la réponse immunitaire attendue .
Du fait de l'élimination urinaire de l'antigène capsulaire polyosidique Hib, un résultat positif peut être observé lors d'un test urinaire 1 à 2 semaines après la vaccination. D'autres tests doivent être réalisés pour confirmer une infection à Hib pendant cette période.
Ne pas injecter par voie intravasculaire en s'assurant que l'aiguille ne pénètre pas dans un vaisseau sanguin.
Comme tout vaccin injectable, TETRAct-HIB doit être administré avec précaution en cas de thrombocytopénie ou de troubles de la coagulation car l'injection intramusculaire peut engendrer un saignement chez ces sujets.
La vaccination doit être précédée d'une recherche des antécédents médicaux (notamment pour les vaccinations antérieures et les évènements indésirables ayant pu survenir) et d'un examen clinique.
Les antécédents de convulsions fébriles non liées à une injection vaccinale antérieure ne constituent pas en eux-mêmes une contre-indication à la vaccination. Il est particulièrement important sur ce terrain de surveiller la température dans les 48 heures suivant la vaccination et de donner régulièrement un traitement antipyrétique pendant 48 heures.
Les antécédents de convulsions non fébriles non liées à une injection vaccinale antérieure doivent faire l'objet d'un avis de spécialiste avant toute décision de vaccination.
L'immunogénicité de TETRAct-HIB peut être réduite par un traitement immunosuppresseur ou un état d'immunodéficience. Il est alors recommandé d'attendre la fin du traitement ou de la maladie pour vacciner. Néanmoins, la vaccination des sujets présentant une immunodépression chronique, telle qu'une infection par le VIH, est recommandée même si la réponse immunitaire risque d'être limité.
En cas de réactions démateuses des membres inférieurs survenues lors d'une injection vaccinale antérieure avec ce vaccin, l'administration du vaccin diphtérique-tétanique-coquelucheux et du vaccin Haemophilus type b conjugué devra être effectuée en deux sites d'injection séparés et sur deux jours différents.
Comme pour tous les vaccins injectables, un traitement médical approprié doit être disponible immédiatement et une surveillance doit être effectuée dans le cas d'une réaction anaphylactique rare survenant après l'administration du vaccin.
Chez les sujets ayant présenté un syndrome de Guillain Barré ou une neuropathie du plexus brachial lors de l'administration antérieur d'un vaccin contenant de l'anatoxine tétanique, la décision de vacciner avec un vaccin contenant de l'anatoxine tétanique doit être basée sur l'évaluation soigneuse des bénéfices et risques potentiels d'une poursuite de cette vaccination. La vaccination est habituellement justifiée quand le schéma de primovaccination n'est pas complet (c'est-à-dire moins de trois doses administrées).
Le risque potentiel d'apnée avec nécessité de surveillance respiratoire pendant 48-72 heures doit être soigneusement pris en compte lors de l'administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceux ayant des antécédents d'immaturité respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez ces nourrissons, l'administration ne doit pas être suspendue ou reportée.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
poudre et solvant pour solution injectable (IV):
10,0 microgrammes
poudre et solvant pour solution injectable (IM - SC):
10 microgrammes
lyophilisat et solvant pour usage parentéral:
15 microgrammes