Bisomor - Le bisoprolol est un bêta-bloquant hautement sélectif des récepteurs bêta‑1‑adrénergiques, sans activité sympathomimétique intrinsèque, ni effet stabilisant de membrane significatif.
Le médicament Bisomor
appartient au groupe appelés
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Edge Pharma Pvt. Ltd. (Inde) - Bisomor comprimé pelliculé 2.5 мг , ЛП-000587 - 21.09.2011
Bisomor
comprimé pelliculé 2.5 мг, 10 мг, 5 мг
Edge Pharma Pvt. Ltd. (Inde)
Hypertension.
Angor chronique stable.
Le bisoprolol est un bêta-bloquant hautement sélectif des récepteurs bêta‑1‑adrénergiques, sans activité sympathomimétique intrinsèque, ni effet stabilisant de membrane significatif. Il n'a qu'une affinité faible pour les récepteurs bêta-2 des muscles lisses des bronches et des vaisseaux ainsi que pour les récepteurs bêta‑2 impliqués dans la régulation métabolique. Par conséquent, le bisoprolol n'est généralement pas susceptible de modifier la résistance des voies aériennes et les effets métaboliques induits par les récepteurs bêta‑2. Sa sélectivité pour les récepteurs bêta‑1 s'étend au‑delà de l'intervalle des doses thérapeutiques.
Le bisoprolol est utilisé pour le traitement de l'hypertension artérielle et de l'angor. Comme pour les autres inhibiteurs des récepteurs bêta-1-adrénergiques, le mode d'action du médicament dans l'hypertension n'est pas clair mais on sait que le bisoprolol diminue l'activité rénine plasmatique de façon importante.
Mécanisme anti-angoreux : en inhibant les récepteurs bêta-adrénergiques cardiaques, le bisoprolol inhibe la réponse déclenchée par une activation sympathique, ce qui provoque une diminution de la fréquence cardiaque et du volume d'éjection, et par conséquent la consommation d'oxygène du muscle cardiaque.
Lors d'une administration aiguë chez les patients présentant une cardiopathie ischémique sans insuffisance cardiaque chronique, le bisoprolol diminue la fréquence cardiaque et le volume d'éjection systolique, et donc le débit cardiaque et la consommation d'oxygène. En traitement chronique, les résistances périphériques initialement élevées diminuent.
Le bisoprolol est presque complètement absorbé au niveau des voies gastro-intestinales. De ce fait et en raison d'un très faible effet de premier passage hépatique, le bisoprolol a une biodisponibilité élevée (environ 90 %). La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 30 %. Le volume de distribution est de 3,5 l/kg. La clairance totale est de 15 l/h environ.
La demi-vie d'élimination plasmatique (10 - 12 h) permet un effet thérapeutique pendant 24 heures après une seule prise quotidienne.
Le bisoprolol est éliminé par deux voies : 50 % sont transformés en métabolites inactifs dans le foie, qui sont excrétés par les reins. Les 50 % restants sont excrétés sous forme inchangée par voie rénale. Du fait de cette élimination par voie rénale et par la voie hépatique, il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez des patients présentant des troubles de la fonction hépatique ou rénale.
La cinétique du bisoprolol est linéaire et indépendante de l'âge.
Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque chronique (classe III de la NYHA), les taux plasmatiques de bisoprolol sont plus élevés et la demi-vie est prolongée par rapport aux volontaires sains. La concentration plasmatique maximale à l'état d'équilibre est de 64 ± 21 ng/ml pour une dose quotidienne de 10 mg et la demi-vie est de 17 ± 5 heures.
Les effets indésirables suivants ont été observés au cours du traitement avec le bisoprolol avec les fréquences suivantes :
Très fréquent : (³ 10 %),
Fréquent : (³ 1 % et < 10 %),
Peu fréquent : (³ 0,1 % et < 1 %),
Rare : (³ 0,01 % et < 0,1 %),
Très rare : (< 0,01 %).
Investigations
Rare : élévation des triglycérides, élévations des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT).
Affections cardiaques
Peu fréquent : trouble de la conduction auriculo-ventriculaire, aggravation de l'insuffisance cardiaque préexistante, bradycardie.
Affections du système nerveux
Fréquent : étourdissements*, céphalées*.
Rare : syncope.
Affections oculaires
Rare : sécheresse lacrymale (à prendre en compte si le patient porte des lentilles).
Très rare : conjonctivite.
Affections de l'oreille et du labyrinthe :
Rare : troubles de l'audition.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Peu fréquent : bronchospasme chez les patients asthmatique ou ayant des antécédents de troubles obstructifs des voies aériennes.
Rare : rhinites allergiques.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhée, constipation.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rare : réaction d'hypersensibilité telles que prurit, bouffées vasomotrices, rash.
Très rare : alopécie, les bétabloquants peuvent provoquer ou aggraver un psoriasis ou induire un rash psoriasiforme.
Affections musculo-squelettique et systémique
Peu fréquent : faiblesse musculaire, crampes.
Affections vasculaires
Fréquent : sensation de froid ou d'engourdissement dans les extrémités, hypotension en particulier chez les patients avec insuffisance cardiaque.
Troubles généraux
Fréquent : fatigue*.
Peu fréquent : asthénie.
Affections hépatobiliaires
Rare : hépatite.
Affection des organes de la reproduction et du sein
Rare : impuissance
Affections psychiatriques
Peu fréquent : dépression, troubles du sommeil.
Rare : cauchemar, hallucinations.
* Ces symptômes apparaissent notamment en début de traitement. Ils sont généralement bénins et disparaissent habituellement en une à deux semaines.
Le bisoprolol est contre-indiqué chez les patients présentant :
Une insuffisance cardiaque aigüe ou épisodes de décompensation de l'insuffisance cardiaque nécessitant un traitement inotrope intraveineux ;
Un choc cardiogénique ;
Un bloc auriculo ventriculaire des 2nd ou 3ème degrés (non appareillés) ;
Une maladie du sinus ;
Un bloc sino-auriculaire ;
Une bradycardie symptomatique ;
Une hypotension symptomatique ;
Un asthme sévère ou broncho-pneumathies chroniques obstructives, dans leurs formes sévères ;
Des troubles artériels périphériques et syndrome de Raynaud dans leurs formes sévères ;
Un phéochromocytome non traité ;
Une acidose métabolique.
Grossesse
Le bisoprolol possède des propriétés pharmacologiques susceptibles d'entraîner des effets nocifs sur la grossesse et/ou le ftus/nouveau-né. D'une manière générale, les bêta-bloquants diminuent la perfusion placentaire ; cet effet a été associé à des retards de croissance, des morts intra-utérines, des avortements ou un travail précoce. Des effets indésirables (par exemple hypoglycémie et bradycardie) peuvent survenir chez le ftus et le nouveau-né. Si le traitement par bêta-bloquants est nécessaire, il faut préférer les agents bêta-1 sélectifs.
Le bisoprolol ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de nécessité. Si le traitement par bisoprolol s'avère nécessaire, le flux sanguin utéro-placentaire et la croissance ftale doivent être surveillés. En cas d'effets nocifs sur la grossesse ou sur le ftus, il faut envisager de mettre en route un autre traitement.
Le nouveau-né doit faire l'objet d'une surveillance étroite. Les symptômes d'hypoglycémie et de bradycardie apparaissent généralement dans les 3 premiers jours de la vie.
Allaitement
Il n'y a pas de donnée sur l'excrétion du bisoprolol dans le lait maternel humain ou sur l'innocuité de l'exposition au bisoprolol chez le nourrisson. Par conséquent, l'allaitement est déconseillé pendant l'administration de Bisomor .
Les signes les plus fréquents attendus en cas de surdosage par un bêta-bloquant sont : bradycardie, hypotension, bronchospasme, insuffisance cardiaque aiguë, et hypoglycémie. Il y a peu d'expérience du surdosage avec le bisoprolol, seuls quelques cas ont été rapportés. Une bradycardie et/ou une hypotension ont été notées. Tous les patients se sont rétablis. Il existe une grande variabilité inter-individuelle de la sensibilité à une seule dose élevée de bisoprolol et les patients souffrant d'insuffisants cardiaques sont probablement très sensibles.
En général, si un surdosage survient, l'arrêt du traitement par le bisoprolol et un traitement symptomatique sont recommandés.
Sur la base des actions pharmacologiques attendues et des recommandations pour les autres bêta-bloquants, les mesures générales suivantes peuvent être prises en considération lorsque cliniquement justifiées.
Bradycardie : administration d'atropine par voie intraveineuse. Si la réponse est inadaptée, on peut donner, avec précaution, de l'isoprénaline ou un autre médicament ayant des propriétés chronotropes positives. Dans certaines circonstances, la pose d'un pacemaker peut s'avérer nécessaire.
Hypotension : des solutés intraveineux et des vasopresseurs doivent être administrés. Le glucagon par voie intraveineuse peut être utile.
Bloc auriculo-ventriculaire (du 2ème ou 3ème degré) : les patients doivent être surveillés attentivement et traités par perfusion d'isoprénaline ou pose temporaire d'un pacemaker, s'il y a lieu.
Aggravation aiguë de l'insuffisance cardiaque : administration, par intraveineuse de diurétiques, d'agents inotropes, de vasodilatateurs.
Bronchospasme : administration d'un traitement broncho-dilatateur, tel que isoprénaline, médicaments bêta-2 sympathomimétiques et/ou aminophylline.
Hypoglycémie : administration intraveineuse de glucose.
Des données limitées suggèrent que le bisoprolol est peu dialysable.
Associations déconseillées
Antagonistes calciques de type vérapamil, et, dans une moindre mesure, de type diltiazem
Effet négatif sur la contractilité et la conduction auriculo-ventriculaire. L'administration intraveineuse de vérapamil chez les patients traités par bêtabloquants peut induire une hypotension sévère et un bloc auriculo-ventriculaire.
Antihypertenseurs d'action centrale (par exemple la clonidine, la méthyldopa, la moxonidine, et la rilménidine)
L'administration concomitante d'antihypertenseurs d'action centrale peut diminuer le tonus central sympathique et peut ainsi entrainer une diminution de la fréquence et du débit cardiaque et une vasodilatation. L'arrêt brutal du traitement, en particulier s'il a lieu avant l'arrêt du bêta-bloquant, peut augmenter le risque "d'hypertension rebond".
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Anti-arythmiques de la classe I (par exemple quinidine, disopyramide, lidocaïne, phénytoïne, flécainide, propafénone)
Risque de potentialisation de l'effet sur le temps de conduction auriculo ventriculaire et d'augmentation de l'effet inotrope négatif.
Inhibiteurs calciques de type dihydropyridine (par exemple félodipine et amlodipine)
Le risque d'hypotension peut être majoré en cas d'administration concomitante et un risque accru de détérioration plus sévère de la fonction ventriculaire chez les patients présentant une insuffisance cardiaque ne peut pas être exclu.
Anti-arythmiques de classe III (par exemple amiodarone)
L'effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut être potentialisé.
Médicaments parasympathomimétiques
Le temps de conduction auriculo-ventriculaire et le risque de bradycardie peuvent être majorés en cas d'administration concomitante.
Bêtabloquants topiques (par exemple les collyres pour le traitement d'un glaucome)
Peuvent potentialiser les effets systémiques du bisoprolol.
Insuline et anti-diabétiques oraux
Majoration de l'effet hypoglycémiant. L'inhibition des récepteurs bêta-adrénergiques peut masquer les signes d'hypoglycémie.
Anesthésiques
Diminution de la tachycardie réflexe et augmentation du risque d'hypotension .
Glucosides digitaliques
Augmentation du temps de conduction auriculo-ventriculaire, diminution de la fréquence cardiaque.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Les AINS peuvent diminuer l'effet hypotenseur du bisoprolol.
Médicaments béta-sympathomimétiques (par exemple isoprénaline et dobutamine)
L'association avec le bisoprolol peut diminuer l'effet des deux médicaments.
Les médicaments sympathomimétiques qui activent à la fois les récepteurs béta et alpha-adrénergiques (par exemple la norépinéphrine, épinéphrine)
L'association avec le bisoprolol peut révéler l'effet vasoconstricteur alpha-adrénergique de ces médicaments, conduisant à une hypertension et une aggravation d'une claudication intermittente. Ces interactions sont considérées comme plus susceptibles de se produire avec les bétabloquants non sélectifs.
Antihypertenseurs ou médicaments pouvant induire une hypotension (par exemple : antihypertenseurs tricycliques, barbituriques, phénothiazines)
Le risque d'hypotension peut être majoré.
Associations à prendre en compte
Méfloquine
Majoration du risque de bradycardie.
Inhibiteur de la monoamine oxydase (à l'exception des IMAO-B)
Majoration de l'effet hypotenseur des bétabloquants mais également risque de crise hypertensive.
Rifampicine
Légère réduction possible de la demi-vie du bisoprolol due à l'induction des enzymes du métabolisme hépatique. Normalement, aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Dérivés de l'ergotamine
Exacerbation des troubles circulatoires périphériques.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
10 мг, 5 мг, 2.5 мг
таб.:
10 мг, 5 мг, 2.5 мг
таб., покр. плен. обол.:
10 мг, 5 мг
таб., покр. плен. обол.:
10 мг, 5 мг
таб., покр. плен. обол.:
10 мг, 5 мг
таб., покр. плен. обол.:
2.5 мг, 10 мг, 5 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
1,25 mg, 10 mg, 2,5 mg, 3,75 mg, 5 mg, 7,5 mg
comprimé pelliculé:
1,25 mg, 10 mg, 2,5 mg, 2,50 mg, 3,75 mg, 4,24 mg, 5 mg, 7,5 mg, 7,50 mg, 8,48 mg
comprimé:
1,25 mg, 10 mg, 2,5 mg, 3,75 mg, 5 mg, 7,5 mg, 7,50 mg
comprimé pelliculé:
1,25 mg, 10 mg, 2,5 mg, 3,75 mg, 5 mg, 7,5 mg
comprimé pelliculé:
1,25 mg, 10 mg, 2,5 mg, 3,75 mg, 5 mg, 7,5 mg
comprimé pelliculé:
10 mg
comprimé pelliculé:
10 mg