Phthorothane - Anesthésie générale par inhalation : l'anesthésie est douce et facilement réversible, le réveil est rapide.
Le médicament Phthorothane appartient au groupe appelés Anesthésiques par inhalation
Open Joint Stock Company "Altaichimprom" (Fédération de Russie) - Phthorothane liquide pour inhalation 50 мл , ЛСР-005207/08 - 03.07.2008
Phthorothane
liquide pour inhalation 50 мл
Open Joint Stock Company "Altaichimprom" (Fédération de Russie)
Anesthésique général par inhalation, utilisable en induction et entretien, chez l'adulte et l'enfant.
Anesthésie générale par inhalation : l'anesthésie est douce et facilement réversible, le réveil est rapide.
L'halothane exerce une dépression progressive et réversible du système nerveux central à partir du cortex vers les centres médullaires.
Effets analgésiques : l'halothane ne possède pas de propriétés analgésiques.
Effets cardio-vasculaires : ils associent une vasodilatation qui protège la vascularisation des territoires sensibles, et un degré variable de bradycardie et d'hypotension.
L'halothane diminue, de manière réversible et dose-dépendante, le débit sanguin rénal, la filtration glomérulaire et le débit urinaire.
Effets respiratoires : absence d'irritation des voies respiratoires, associée à une inhibition des sécrétions bronchiques. On note également une relaxation de la musculature bronchique et fréquemment une accélération du rythme respiratoire. L'halothane peut provoquer une bronchodilatation. La relaxation bronchique est généralement proportionnelle à la dose.
Effets sur la musculature utérine : relaxation.
L'halothane peut être absorbé par le caoutchouc présent dans certains circuits anesthésiques. Le cfficient de partage caoutchouc/gaz est de 120.
Absorption
Anesthésique volatil, l'halothane est absorbé au niveau des alvéoles pulmonaires. Il présente une solubilité relativement faible dans le sang.
L'équilibre de concentration sang/alvéole est obtenu rapidement.
Distribution
Dans l'organisme, la pharmacocinétique de l'halothane semble reposer sur un modèle à trois compartiments : tissus richement vascularisés (cerveau, cur, foie), tissus musculaires et tissus adipeux.
Élimination
Environ 80 % de la dose est éliminée sous forme inchangée par les poumons. Les 20 % restants sont éliminés au niveau hépatique par voie oxydative et, dans des conditions d'hypoxie, par voie réductrice. Les principaux métabolites sont : l'acide trifluoroacétique et des sels de brome, chlore, fluor, selon la voie.
La concentration maximale des métabolites est atteinte à la 24ème heure suivant l'administration et leur élimination rénale se poursuit pendant une semaine.
Son affinité pour les lipides entraîne une disparition presque totale du sang après traversée des tissus (en particulier tissus adipeux). Les tissus adipeux sont avides d'halothane, ce qui, au cours d'une anesthésie même prolongée, évite toute accumulation au niveau du sang circulant.
Hypersensibilité aux agents anesthésiques volatils.
Patients ayant des antécédents, personnels ou familiaux, d'hyperthermie maligne.
Patients ayant présenté une atteinte hépatique, un ictère, une fièvre inexpliquée ou une éosinophilie après administration d'un anesthésique halogéné
Grossesse
Des études animales ont montré un potentiel tératogène chez certaines espèces. Bien que ces données expérimentales ne puissent être totalement extrapolées à l'homme, il est prudent d'éviter toute anesthésie générale par inhalation pendant les premiers mois de la grossesse, à moins que cela ne soit indispensable.
Obstétrique
En raison de la relaxation du muscle utérin due à l'halothane, il est conseillé de maintenir l'anesthésie au niveau le plus léger possible.
L'utilisation en obstétrique, surtout aux fortes concentrations, peut provoquer une hémorragie de post-partum.
Allaitement
L'halothane a été retrouvé dans le lait maternel, mais ses effets chez le nouveau-né n'ont pas fait l'objet d'études contrôlées.
Cependant, à ce jour, la large utilisation pendant plus de 30 ans de l'halothane n'a révélé aucun effet préjudiciable sur la lactation et le nouveau-né.
En présence d'un surdosage, il est nécessaire d'arrêter l'administration du produit, il convient d'entreprendre alors une ventilation assistée ou une ventilation contrôlée suivant les circonstances.
Associations déconseillées
Sympathomimétiques alpha et bêta (dopamine, adrénaline et noradrénaline pour action systématique par voie parentérale) :
Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité cardiaque.
Sympathomimétiques bêta (Isoprénaline) :
Troubles du rythme ventriculaires graves, par augmentation de l'excitabilité cardiaque.
Théophylline (base et sels) et aminophylline :
Troubles du rythme ventriculaire graves, par augmentation de l'excitabilité cardiaque.
Sympathomimétiques bêta 2 (salbutamol, terbutaline, ritodrine) :
En cas d'intervention obstétricale, majoration de l'inertie utérine avec risque hémorragique ; par ailleurs, troubles du rythme ventriculaire graves, par augmentation de l'excitabilité cardiaque.Interrompre le traitement par les bêta-2 mimétiques si l'anesthésie doit se faire sous halothane.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Bêta-bloquants :
Réduction des réactions cardio-vasculaires de compensation par les bêta-bloquants (l'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par des bêtastimulants).
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêtabloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
Isoniazide :
Potentialisation de l'effet hépatotoxique de l'isoniazide avec formation accrue de métabolites toxiques de l'isoniazide.
En cas d'intervention programmée, arrêter par prudence, le traitement par l'isoniazide une semaine avant l'intervention et ne le reprendre que 15 jours après.
Sympathomimétiques alpha et bêta (adrénaline pour action hémostatique locale par injection sous-cutanée ou gingivale) :
Troubles du rythme ventriculaire graves (augmentation de l'excitabilité cardiaque).
Limiter l'apport, par exemple : moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en
1 heure chez l'adulte.
Sympathomimétiques indirects : amphétamines et dérivés (anorexigènes, psycho stimulants) ; éphédrine et dérivés, méthylphénidate :
Poussée hypertensive per-opératoire.
En cas d'intervention programmée, il est préférable d'interrompre le traitement quelques jours avant l'intervention.
Toute médication :
Dans la plupart des cas où un traitement médicamenteux est indispensable, il n'y a pas lieu de l'arrêter avant l'anesthésie générale. Il suffit d'en informer l'anesthésiste.
Analogues en Russie
жидкость д/ингал.:
50 мл, 250 мл
жидкость д/ингал.:
50 мл
Analogues en France
liquide pour inhalation:
qs