Calpol - L'effet antipyrétique du paracétamol est probablement dû à une action centrale sur le centre hypothalamique thermorégulateur qui entraîne une vasodilatation périphérique responsable d'une augmentation du flux sanguin à travers la peau, d'une sudation et d'une perte de chaleur.
Le médicament Calpol appartient au groupe appelés Antalgiques non opioïdes - Antipyrétiques
GLAXOSMITHKLINE TRADING (Fédération de Russie) - Calpol suspension buvable 120 мг|5 мл , П N015380/01 - 20.03.2009
Calpol
suspension buvable 120 мг|5 мл
GLAXOSMITHKLINE TRADING (Fédération de Russie)
Calpol est indiqué pour le traitement symptomatique des douleurs d'intensité légère à modérée (par exemple, céphalées, douleurs dentaires, dysménorrhée) et de la fièvre.
L'effet antipyrétique du paracétamol est probablement dû à une action centrale sur le centre hypothalamique thermorégulateur qui entraîne une vasodilatation périphérique responsable d'une augmentation du flux sanguin à travers la peau, d'une sudation et d'une perte de chaleur. L'action centrale implique probablement une inhibition de la synthèse des prostaglandines au sein de l'hypothalamus.
Absorption
Par voie rectale, l'absorption du paracétamol est moins rapide que par voie orale. Elle est toutefois totale. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 2 à 3 heures après administration.
Distribution
Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.
Biotransformation
Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P450, est la formation d'un intermédiaire réactif (le N‑acétyl benzoquinone imine) qui, dans les conditions normales d'utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche, lors d'intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.
Élimination
L'élimination est essentiellement urinaire. 90% de la dose administrée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80%) et sulfoconjuguée (20 à 30%).
Moins de 5% est éliminé sous forme inchangée.
La demi‑vie d'élimination est de 4 à 5 heures.
Variations physiopathologiques
Insuffisance rénale : en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min), l'élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.
Sujet âgé : la capacité de conjugaison n'est pas modifiée.
Les effets indésirables les plus fréquemment signalés au cours de l'utilisation du paracétamol sont les suivants : hépatotoxicité, toxicité rénale, affections hématologiques, hypoglycémie et dermatite allergique.
Les effets indésirables sont caractérisés en fonction des fréquences suivantes :
Très fréquent (≥ 1/10) ;
Fréquent (≥1/100, < 1/10) ;
Peu fréquent (≥1/1 000, < 1/100) ;
Rare (≥1/10 000, < 1/1 000) ;
Très rare (≥ 1/10 000) ;
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Très rare : thrombocytopénie, agranulocytose, leucopénie, neutropénie, anémie hémolytique.
Affections du système immunitaire :
Très rare : angidème
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Très rare : hypoglycémie.
Affections vasculaires :
Rare : hypotension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Rare : Bronchospasme* (asthme en réponse à un analgésique) chez les patients prédisposés.
Affections hépatobiliaires :
Rare : élévation des taux de transaminases hépatiques.
Très rare : hépatotoxicité (ictère).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
De très rares cas de réactions cutanées graves tels que des cas de syndrome de Stevens Johnson et de nécrolyse épidermique toxique ont été signalés.
Affections du rein et des voies urinaires :
Très rare : pyurie stérile (urine trouble), effets indésirables rénaux , anurie, hématurie, néphrite interstitielle.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Rare : malaise.
Très rare : réactions d'hypersensibilité allant de la simple éruption cutanée ou de l'urticaire au choc anaphylactique.
*Des cas de bronchospasme associés au paracétamol ont été rapportés, ceux-ci sont plus susceptibles de survenir chez des patients asthmatiques sensibles à l'aspirine ou à d'autres AINS.
Hypersensibilité au paracétamol ou à l'un des excipients.
Grossesse
Un nombre important de données obtenu chez les femmes enceintes (plus de 1 000 grossesses) montre qu'il n'y a pas de risque accru de malformations ou de toxicité ftale/néonatale. Le paracétamol peut être pris pendant la grossesse si cliniquement nécessaire, à condition de le prendre à la dose efficace la plus faible durant la période la plus courte possible et à une fréquence la plus réduite possible.
Allaitement
Après administration orale, le paracétamol est excrété dans le lait maternel en faible quantité. Aucun effet indésirable chez les nourrissons allaités n'a été rapporté. Par conséquent, Calpol peut être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Il n'existe pas de données suffisantes concernant la fertilité permettant de montrer que le paracétamol a un effet quel qu'il soit sur la fertilité.
Une atteinte hépatique est possible chez des patients adultes ayant pris 10 g ou plus de paracétamol. L'ingestion de 5 g ou plus de paracétamol peut entraîner une atteinte hépatique si le patient présente des facteurs de risque (voir ci-dessous).
Facteurs de risque
Si le patient
Suit un traitement à long terme à base de carbamazépine, phénobarbitol, phénytoïne, primidone, rifampicine, millepertuis ou tout autre médicament inducteur des enzymes hépatiques,
ou
Consomme régulièrement de l'alcool à des doses supérieures aux quantités recommandées,
ou
Est susceptible de présenter une déplétion des réserves en glutathion (par exemple, en cas de troubles alimentaires, fibrose kystique, infection par le VIH, dénutrition, cachexie.
Symptômes
Dans les 24 premières heures, les symptômes d'un surdosage de paracétamol sont les suivants : pâleur, nausées, vomissements, anorexie et douleurs abdominales.
L'atteinte hépatique peut apparaitre dans les 12 à 48 heures suivant l'ingestion. Des anomalies du métabolisme du glucose et une acidose métabolique sont susceptibles de se produire. Dans le cas d'une intoxication sévère, l'insuffisance hépatique peut évoluer vers une encéphalopathie, une hémorragie, une hypoglycémie, un dème cérébral et conduire au décès. Une insuffisance rénale aiguë, accompagnée d'une nécrose tubulaire aiguë, fortement suggérée par des douleurs au niveau des reins, une hématurie et une protéinurie, peut apparaître même en l'absence d'atteinte hépatique sévère. Des cas d'arythmie cardiaque et de pancréatite ont été signalés.
Prise en charge
Un traitement immédiat est essentiel dans la prise en charge d'un surdosage de paracétamol. Même en l'absence de symptômes précoces significatifs, les patients doivent être immédiatement transférés à l'hôpital pour recevoir des soins d'urgence. Les symptômes peuvent se limiter à des nausées ou des vomissements et peuvent ne pas refléter la sévérité du surdosage ou le risque de lésions organiques.
Un traitement par charbon actif doit être envisagé si le surdosage est pris en charge dans l'heure qui suit. Les concentrations plasmatiques de paracétamol doivent être mesurées 4 heures ou plus après l'ingestion (les concentrations mesurées plus précocement ne sont pas fiables). Un traitement par N-acétylcystéine peut être instauré jusqu'à 24 heures après l'ingestion, mais l'effet protecteur maximal est obtenu dans les 8 heures suivant l'ingestion. L'efficacité de l'antidote baisse considérablement une fois ce délai écoulé. Si nécessaire, la N-acétylcystéine sera administrée au patient par voie intraveineuse, conformément au schéma posologique établi. En absence de vomissements, la méthionine par voie orale peut être une alternative acceptable dans le cas où le patient est éloigné géographiquement d'un hôpital. La prise en charge des patients présentant un dysfonctionnement hépatique grave au-delà de 24 heures après l'ingestion doit être de discutée en concertation avec le centre antipoison ou une unité d'hépatologie.
Le métoclopramide ou le dompéridone peuvent augmenter la vitesse d'absorption du paracétamol. La colestyramine peut en réduire la vitesse d'absorption du paracétamol.
L'effet anticoagulant de la warfarine et d'autres coumarines peut être majoré par une prise quotidienne régulière et prolongée de paracétamol, entraînant une augmentation du risque d'hémorragie. Des doses prises de manière occasionnelle n'ont montré aucun effet significatif.
La prise concomitante de paracétamol et de chloramphénicol peut entraîner une toxicité du chloramphénicol due à la réduction de son élimination.
Certains opioïdes (diamorphine, morphine, oxycodone, pentazocine et péthidine) retardent la vidange gastrique, ce qui diminue la vitesse d'absorption du paracétamol pris par voie orale.
Effets sur les analyses biologiques
La prise de paracétamol peut interférer avec la détermination du taux d'acide urique par la méthode à l'acide phosphotungstique et peut interférer avec le dosage du glucose sanguin par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
500 мг
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
150 мг/мл
суспенз. д/приема внутрь:
120 мг|5 мл, 120 мг/5 мл
суппозитории ректальн.:
125 мг, 250 мг
р-р д/инфузий:
10 мг/мл
суспенз. д/приема внутрь:
120 мг|5 мл
гранулы д/пригот. суспенз. д/приема внутрь:
1 г
Analogues en France
comprimé:
500 mg
gélule:
500 mg
comprimé:
500 mg
comprimé effervescent:
500 mg
comprimé à sucer:
500 mg
comprimé pelliculé:
1 g
comprimé:
1000 mg, 500 mg
comprimé effervescent:
1000 mg, 500 mg
gélule:
500 mg
suppositoire pour l'administration rectale:
600 mg
gélule:
500 mg