ACETATE DE CYPROTERONE/ETHINYLESTRADIOL - Association estro-antiandrogénique, faiblement dosée en estrogène, possède les propriétés des deux substances : L'effet spécifique antiandrogénique de l'acétate de cyprotérone, par inhibition compétitive de la liaison de la 5-α dihydrotestostérone au récepteur cytosolique des cellules cibles, qui freine la production et l'excrétion de sébum, la croissance et le développement du poil.
Le médicament ACETATE DE CYPROTERONE/ETHINYLESTRADIOL appartient au groupe appelés Contraceptifs oraux monophasiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03HB01
Harefield pharma associates limited (ROYAUME-UNI) - Acetate de cyproterone/ethinylestradiol comprimé enrobé 2 mg+0,035 mg , 2017-06-27
Harefield pharma associates limited (ROYAUME-UNI) - Acetate de cyproterone/ethinylestradiol comprimé enrobé 2 mg+0,035 mg , 2017-06-27
Acetate de cyproterone/ethinylestradiol HAREFIELD 2 mg/0,035 mg
comprimé enrobé 2 mg+0,035 mg
Harefield pharma associates limited (ROYAUME-UNI)
Acetate de cyproterone/ethinylestradiol HAREFIELD PHARMA ASSOCIATES 2 mg/0,035 mg
comprimé enrobé 2 mg+0,035 mg
Harefield pharma associates limited (ROYAUME-UNI)
Traitement de l'acné modérée à sévère liée à une sensibilité aux androgènes (associée ou non à une séborrhée) et/ou de l'hirsutisme, chez les femmes en âge de procréer.
Pour le traitement de l'acné, ETHINYLESTRADIOL/ACETATE DE CYPROTERONE HAREFIELD doit être utilisé uniquement après échec d'un traitement topique ou de traitements antibiotiques systémiques.
Dans la mesure où ACETATE DE CYPROTERONE/ETHINYLESTRADIOL HAREFIELD est également un contraceptif hormonal, il ne doit pas être utilisé en association avec d'autres contraceptifs hormonaux .
Association estro-antiandrogénique, faiblement dosée en estrogène, ACETATE DE CYPROTERONE/ETHINYLESTRADIOL possède les propriétés des deux substances :
L'effet spécifique antiandrogénique de l'acétate de cyprotérone, par inhibition compétitive de la liaison de la 5-α dihydrotestostérone au récepteur cytosolique des cellules cibles, qui freine la production et l'excrétion de sébum, la croissance et le développement du poil.
Dérivé de la 17-α- hydroxyprogestérone, il a une action progestative. Son action antigonadotrope est amplifiée par celle de l'éthinylestradiol. L'acétate de cyprotérone ne possède pas d'action estrogénique mais un effet antiestrogène, ni d'action nocive sur la fonction du cortex surrénalien.
L'effet trophique sur l'endomètre et l'action antigonadotrope des 35 µg d'éthinylestradiol.
Après absorption rapide et totale, les deux substances actives suivent chacune une voie métabolique propre :
l'éthinylestradiol circulant est transformé en dérivé sulfoconjugué. Sa demi-vie plasmatique est d'environ 4 heures. Il est éliminé avec une demi-vie d'environ 24 heures dans les urines et dans les selles. Les métabolites urinaires sont glycuronoconjugés.
l'acétate de cyprotérone passe dans la circulation plasmatique sans important effet de premier passage hépatique. Sa demi-vie plasmatique est d'environ 4 heures. Il présente une certaine affinité pour le tissu adipeux d'où il est libéré régulièrement pour rejoindre la circulation générale. Il est éliminé avec une demi-vie de 2 jours environ après métabolisation principalement hépatique. L'élimination est complète pour 1/3 urinaire et 2/3 fécale, à 80 % sous forme de métabolites dont le plus important est le 15-β-hydroxycyprotérone.
Il existe une augmentation du risque thromboembolique chez toutes les femmes utilisant ACETATE DE CYPROTERONE/ETHINYLESTRADIOL HAREFIELD PHARMA ASSOCIATES .
Les effets indésirables rapportés avec ACETATE DE CYPROTERONE/ETHINYLESTRADIOL HAREFIELD PHARMA ASSOCIATES sont répertoriés ci-dessous par Système Organe Classe et par fréquence. Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes : rare (≥ 1/ 10 000 à < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire Fréquence indéterminée : | Hypersensibilité |
Troubles du métabolisme et de la nutrition Fréquence indéterminée : | Rétention hydrique |
Affections psychiatriques Fréquence indéterminée : | Humeur dépressive Modification de l'humeur Diminution de la libido Augmentation de la libido |
Affections du système nerveux Fréquence indéterminée : | Céphalées Migraine |
Affections oculaires Fréquence indéterminée : | Irritation oculaire par les lentilles de contact |
Affections vasculaires Rares : Fréquence indéterminée : | Evénements thromboemboliques Augmentation de la pression artérielle / hypertension |
Affections gastro-intestinales Fréquence indéterminée : | Nausées, Vomissements Douleurs abdominales Diarrhée |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané Fréquence indéterminée : | Rash Urticaire Erythème noueux Erythème multiforme |
Affections des organes de reproduction et du sein Fréquence indéterminée : | Douleurs mammaires Tension mammaire Hypertrophie mammaire Pertes vaginales Ecoulement mammaire |
Investigations Fréquence indéterminée : | Prise de poids Perte de poids |
Chez les femmes avec des antécédents d'angidème exogène, les strogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes d'angidème.
Evénements thromboemboliques veineux (phlébite, thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire).
Evénements thromboemboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral).
Effets à l'arrêt du traitement : aménorrhées post-thérapeutiques.
Des aménorrhées avec anovulation (survenant plus volontiers chez les femmes ayant des antécédents de cycles irréguliers) peuvent s'observer à l'arrêt du traitement. Elles disparaissent en général spontanément. En cas de prolongation, avant toute nouvelle prescription, la recherche d'une éventuelle pathologie hypophysaire s'impose.
:évènements thromboemboliques veineux (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) ;
évènements thromboemboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ;
hypertension artérielle ;
hyperlipidémies (hypertriglycéridémie et/ou hypercholestérolémie), diabète ;
modification de la tolérance au glucose et de la résistance périphérique à l'insuline ;
saignements intermenstruels, oligoménorrhée, aménorrhée ;
adénome hypophysaire à prolactine (éventuellement révélé par une galactorrhée) ;
vertiges, modification de la vision ;
perturbations chroniques ou sévères de la fonction hépatique pouvant nécessiter l'arrêt de l'association estroprogestative orale jusqu'à normalisation des tests de la fonction hépatique ;
tumeurs hépatiques (bénignes ou malignes) ;
chloasma ;
survenue ou aggravation des symptômes d'angidème par les estrogènes chez les femmes présentant un angidème héréditaire ;
survenue ou aggravation d'affections dont l'association avec les associations estroprogestatives orales n'est pas certaine: maladie de Crohn, colite hémorragique, épilepsie, migraine, endométriose, fibrome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome urémique hémolytique, ictère cholestatique, lithiase biliaire.
La fréquence de diagnostic du cancer du sein est très légèrement augmentée chez les utilisatrices d'associations estroprogestatives orales. Comme le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, cette augmentation est faible par rapport au risque général de cancer du sein. La relation de causalité avec l'utilisation d'une association estroprogestative orale reste inconnue .
Ne pas utiliser ce médicament dans les pathologies et/ou situations décrites ci-dessous :
Utilisation concomitante d'un autre contraceptif hormonal ;
En association avec le millepertuis ;
En association avec le dasabuvir, l'ombitasvir et le paritaprevir ;
Présence ou antécédents de thrombose veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) ;
Présence ou antécédents de thrombose artérielle (infarctus du myocarde, par exemple) ou de prodromes (angor et accident ischémique transitoire, par exemple) ;
Présence ou antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ;
Présence d'un facteur de risque sévère ou de facteurs de risque multiples de thrombose veineuse ou artérielle tels que :
diabète avec symptômes vasculaires,
hypertension artérielle sévère,
dyslipoprotéinémie sévère.
Prédisposition héréditaire ou acquise à la thrombose veineuse ou artérielle, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S, une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique) ;
Atteinte hépatique en cours d'évolution ;
Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne ;
Tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (exemple: organes génitaux ou seins) ;
Saignements vaginaux d'origine inconnue ;
Antécédent de migraine avec signes neurologiques focalisés ;
Grossesse
Pour l'éthinylestradiol : en clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif, en début de grossesse, des estrogènes administrés seuls ou en association.
Pour l'acétate de cyprotérone : les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet féminisant dose-dépendant de l'acétate de cyprotérone.
En clinique, le risque est potentiel, en cas de fortes doses administrées pendant la période de différenciation sexuelle (de la 8ème semaine d'aménorrhée jusqu'à environ 17 semaines d'aménorrhée).
Toutefois, aucun effet de ce type n'a été rapporté à ce jour sur un suivi d'une centaine de grossesses.
ACETATE DE CYPROTERONE/ETHINYLESTRADIOL HAREFIELD n'est pas indiqué pendant la grossesse.
En cas de doute sur l'éventualité d'une grossesse, un test sera pratiqué avant le début du traitement.
La découverte d'une grossesse, en cours de traitement, ne justifie pas l'interruption de la grossesse ; néanmoins le traitement par ACETATE DE CYPROTERONE/ETHINYLESTRADIOL HAREFIELD devra être arrêté.
Allaitement
Les substances actives sont excrétées dans le lait maternel.
L'utilisation d'ACETATE DE CYPROTERONE/ETHINYLESTRADIOL HAREFIELD est à éviter pendant l'allaitement.
Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées, vomissements...) et des troubles du cycle.
Associations contre-indiquées
+ CONTRACEPTIF HORMONAL
Utilisation concomitante d'un autre contraceptif hormonal .
+ DASABUVIR
Augmentation de l'hépatotoxicité.
+ MILLEPERTUIS
Diminution des concentrations plasmatiques de l'association estroprogestative orale, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet contraceptif dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d'une grossesse).
+ OMBITASVIR ; PARITAPRÉVIR
Augmentation de l'hépatotoxicité.
Associations déconseillées
+ INDUCTEURS ENZYMATIQUES
Anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone, carbamazépine, oxcarbazépine); rifabutine; rifampicine; dabrafénib ; inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (névirapine et efavirenz).
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique de l'association estroprogestative orale.
+ LAMOTRIGINE
Eviter de mettre en route une association estroprogestative orale pendant la période d'ajustement posologique de la lamotrigine.
Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.
+ MODAFINIL
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive, pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil, en raison de son potentiel inducteur enzymatique.
+ NELFINAVIR
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en association estroprogestative orale.
+ INHIBITEURS DE PROTEASES BOOSTES PAR RITONAVIR
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal, due à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir.
+ TOPIRAMATE
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
Pour des doses de topiramate ≥ 200 mg/jour : risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogène.
+ VÉMURAFÉNIB
Risque de diminution des concentrations des estroprogestatifs, avec pour conséquence un risque d'inefficacité.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ APREPITANT
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
Diminution des concentrations de l'estroprogestatif, avec risque de moindre efficacité contraceptive.
+ BOCEPREVIR
Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l'association.
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par le bocéprévir.
+ BOSENTAN
Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique de l'association estroprogestative orale.
+ ELVITÉGRAVIR
Utiliser un estroprogestatif contraceptif avec au moins 30 µg d'éthinylestradiol. Diminution des concentrations d'éthinylestradiol, avec risque de moindre efficacité contraceptive. De plus, augmentation des concentrations du progestatif.
+ GRISEOFULVINE
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique de l'association estroprogestative orale.
+ LAMOTRIGINE
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route d'une association estroprogestative orale et après son arrêt.
Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.
+ RUFINAMIDE
Diminution modérée des concentrations d'éthinylestradiol.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive en particulier de type mécanique.
+ TELAPREVIR
Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l'association et deux cycles suivants.
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par le télaprévir.
Association à prendre en compte
+ ETORICOXIB
Augmentation des concentrations d'éthinylestradiol par l'étoricoxib.
Autres formes d'interactions
Examens biologiques
L'utilisation d'associations estroprogestatives orales peut influencer les résultats de certains examens biologiques.
Analogues en Russie
таб.:
10 мг, 100 мг, 50 мг
таб.:
50 мг
Analogues en France
comprimé:
100 mg, 100,00 mg, 50 mg, 50,00 mg
comprimé:
100 mg, 50 mg
comprimé:
100 mg, 100,00 mg, 50 mg, 50,00 mg
comprimé:
50 mg
comprimé:
50 mg