ADASUVE - La loxapine est le chef de file de la famille des dibenzo-oxazépines.
Le médicament ADASUVE appartient au groupe appelés Dérivés des dibenzoxazepines
Ferrer Internacional, S.A. (ESPAGNE) - Adasuve poudre pour inhalation 5 mg , 2013-02-20
Ferrer Internacional, S.A. (ESPAGNE) - Adasuve poudre pour inhalation 10 mg , 2013-02-20
Adasuve 4,5 mg
poudre pour inhalation 10 mg
Ferrer Internacional, S.A. (ESPAGNE)
Adasuve 9,1 mg
poudre pour inhalation 10 mg
Ferrer Internacional, S.A. (ESPAGNE)
ADASUVE est indiqué chez l'adulte et l'enfant à partir de 15 ans dans le traitement des :
Etats psychotiques aigus.
Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
La loxapine est le chef de file de la famille des dibenzo-oxazépines.
Grâce à ses propriétés antipsychotiques, elle réduit les hallucinations et les délires, améliorant la cohérence de la pensée.
La loxapine est rapidement absorbée. Le pic plasmatique est atteint environ 1h30 après la prise du produit. Après résorption digestive il existe, lors du premier passage, un captage hépatique qui la transforme rapidement pour les 2/3 en métabolites hydroxylés en 7 et 8 possédant les mêmes propriétés, ainsi qu'en déméthyl-loxapine, elle-même hydroxylée en 7 et 8. Sa demi-vie biologique est de l'ordre de 8 heures et son élimination se fait à 70 % par voie rénale, essentiellement sous forme de métabolites conjugués.
Système Nerveux Central
Sédation.
Dyskinésies précoces (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus...).
Syndrome extrapyramidal cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques.
Dyskinésies tardives survenant lors de cures prolongées. Les antiparkinsoniens sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
Syndrome malin des neuroleptiques .
Convulsions.
Troubles vasculaires
De rares cas de troubles thrombo-emboliques ont été rapportés.
Troubles végétatifs
Hypotension orthostatique, rares cas de modification du rythme cardiaque.
Effets anticholinergiques à type de sécheresse de la bouche, constipation, troubles de l'accommodation, risque de rétention urinaire.
Troubles endocriniens et métaboliques
Impuissance, frigidité.
Hyperprolactinémie : aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie,
Prise de poids ou perte de poids.
Autres troubles observés
Asthénie, réactions allergiques.
Dans les traitements prolongés, possibilité de rétinopathies pigmentaires et de pigmentation lenticulaire.
Exceptionnellement: agranulocytose, leucopénie, thrombopénie.
Anomalies du bilan hépatique.
Comas ou états graves causés par l'alcool ou certains médicaments barbituriques.
Enfant de moins de 15 ans, en l'absence d'études.
En association avec :
les agonistes dopaminergiques sauf lévodopa (amantadine, bromocriptine, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, cabergoline, pramipexole, apomorphine) en dehors du cas du patient parkinsonien .
Grossesse
Bien que les données animales n'aient pas mis en évidence d'effet tératogène, des signes de retard du développement et une augmentation du nombre de décès après exposition in utero à la loxapine ont été observés chez l'animal .
Les données cliniques, bien que limitées, ne vont pas dans le sens d'une augmentation d'un risque malformatif. Les nouveau-nés exposés de façon répétée à des antipsychotiques au cours du troisième trimestre de la grossesse présentent un risque d'effets indésirables incluant des signes atropiniques (tachycardie, hyperexcitabilité, retard à l'émission de méconium, distension abdominale), des signes extrapyramidaux (hypertonie, trémulations), et une sédation .
En conséquence, la loxapine ne doit être utilisée pendant la grossesse que si l'éventuel bénéfice justifie le risque potentiel pour le ftus. Si un traitement est nécessaire en fin de grossesse, la surveillance du nouveau-né devra tenir compte du profil d'effets indésirables de la molécule.
Allaitement
L'innocuité durant l'allaitement n'a pas été établie.
Fertilité
Aucune donnée spécifique de l'effet de la loxapine sur la fécondité chez l'homme n'est disponible, mais il est connu qu'un traitement de longue durée par des antipsychotiques peut entraîner une perte de la libido et une aménorrhée. Des effets sur la reproduction ont été observés chez des rats femelles .
Il n'existe pas de signe spécifique du surdosage à la loxapine.
Aucun antidote spécifique connu.
Traitement symptomatique en milieu spécialisé.
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Associations contre-indiquées
+ Agonistes dopaminergiques sauf lévodopa (amantadine, bromocriptine, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, cabergoline, pramiprexole, apomorphine) en dehors du cas du patient parkinsonien
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique mais utiliser un anticholinergique.
Associations déconseillées
+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Lévodopa
Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
+ Agonistes dopaminergiques sauf lévodopa (amantadine, bromocriptine, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, cabergoline, pramipexole, apomorphine) chez le patient parkinsonien
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
L'agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de «syndrome malin des neuroleptiques»).
Associations à prendre en compte
+ Antihypertenseurs (tous)
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).
+ Autres dépresseurs du système nerveux central
Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution); barbituriques; benzodiazépines; anxiolytiques autres que benzodiazépines; antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine); antihistaminiques H1 sédatifs; antihypertenseurs centraux; autres: baclofène, pizotifène, thalidomide
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque (carvédilol, métoprolol, bisoprolol)
Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).