ALEVE - Le naproxène sodique est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé de l'acide aryl-carboxylique appartenant au groupe des propioniques.
Le médicament ALEVE appartient au groupe appelés AINS Acides 2-arylpropioniques dérivés (profènes)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M01AE02
BAYER HEALTHCARE (FRANCE) - Aleve comprimé pelliculé 220 mg , 2007-06-05
BAYER HEALTHCARE (FRANCE) - Aleve comprimé pelliculé 220 mg , 1998-05-14
Aleve 220 mg
comprimé pelliculé 220 mg
BAYER HEALTHCARE (FRANCE)
Aleve TABS 220 mg
comprimé pelliculé 220 mg
BAYER HEALTHCARE (FRANCE)
Elles sont limitées, chez l'adulte et l'enfant à partir de 15 ans, au traitement symptomatique des affections douloureuses d'intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.
Le naproxène sodique est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé de l'acide aryl-carboxylique appartenant au groupe des propioniques. Il possède les propriétés suivantes:
activité anti-inflammatoire,
activité antalgique,
activité antipyrétique,
activité inhibitrice des fonctions plaquettaires.
L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
Les études cliniques ont montré une efficacité antalgique notamment en cas de douleurs dentaires, dysménorrhées, céphalées et douleurs ostéo-articulaires et une efficacité antipyrétique.
Le naproxène sodique est rapidement dissout dans le milieu gastrique et est rapidement et complètement absorbé dans le tractus gastro-intestinal.
Des concentrations plasmatiques significatives et le soulagement de la douleur peut être obtenu en 20 min après la prise du médicament. Le Cmax est atteint au bout d'une heure (Tmax).
La fixation sur les protéines plasmatiques est d'environ 99 %.
Le volume de distribution est d'environ 1 l/kg et la demi vie d'élimination de 14h.
Le naproxène après métabolisation hépatique est principalement éliminé par voie rénale (95%).
Les données pharmacocinétiques montrent une linéarité dans les doses recommandées.
Les patients avec une insuffisance hépatique sévère peuvent avoir des concentrations en naproxène sodique libre plus élevés.
Dans le cas d'insuffisance rénale sévère, l'élimination du naproxène est altérée mais aucune accumulation significative a été observé aux posologies recommandées.
Troubles cardiaques/ Troubles vasculaires
dème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés en association au traitement par AINS.
Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de certains AINS (surtout lorsqu'ils sont utilisés à doses élevées et sur une longue durée) peut être associée à une légère augmentation du risque d'évènement thrombotique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) .
Troubles gastro-intestinaux
Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé .
Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale, melæna, hématémèse, exacerbation d'une recto-colite ou d'une maladie de Crohn ont été rapportées à la suite de l'administration d'AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées.
Troubles de la peau et des tissus sous-cutanées
De très rares réactions bulleuses comprenant le syndrome de Stevens-Johnson et le syndrome de Lyell) ont été observées.
Le naproxène sodique provoque une augmentation passagère et dose-dépendante du temps de saignement. Cependant ces valeurs ne dépassent pas souvent la limite supérieure de la plage de référence.
Effets rénaux
Rétention hydrosodée, hyperkaliémie .
Insuffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle chez les patients présentant des facteurs de risque .
Tableau des effets indésirables
Les réactions indésirables suivantes ont été observées pour le naproxène et le naproxène sodique, y compris pour les substances prescrites.
Les fréquences sont définies comme suit :
très fréquent (≥ 1/10)
fréquent (≥ 1/100, <1/10)
peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
rare (≥ 1/10 000, < 1/1000)
très rare (< 1/10000)
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Classe d'organe | Fréquence | Effets |
Système immunitaire | Très rare | Réactions anaphylactiques / anaphylactoïdes y compris les chocs avec une évolution pouvant être fatale. |
Sang | Très rare | Troubles hématopoïétiques (leucopénie, thrombocytopénies, agranulocytoses, anémies aplasiques et éosinophiles, anémie hémolytiques). |
Psychiatrique | Très rare | Désordres psychiatriques, dépression, anomalies des rêves, difficultés à se concentrer |
Nerveux | Fréquent | Sensations vertigineuses, maux de tête, étourdissements |
Peu fréquent | Engourdissement, insomnie, somnolence | |
Très rare | Méningite aseptique, dysfonctionnement cognitif, convulsions | |
Yeux | Très rare | Troubles visuels, opacité cornéenne, papillite, dème papillaire, névrite optique |
Oreille et labyrinthe | Fréquence indéterminée | Vertige |
Fréquence indéterminée | Hypoacousie, troubles auditifs, acouphène | |
Cardiaque | Très rare | Insuffisance cardiaque congestive, hypertension, dème pulmonaire, palpitations |
Vasculaire | Très rare | Vascularite |
Respiratoire | Très rare | Dyspnée, asthme, pneumonie éosinophile. |
Gastro-intestinale | Fréquent | Dyspepsie, nausée, aigreurs, douleurs abdominales |
Peu fréquent | Diarrhée, constipation, vomissements | |
Rare | Ulcères peptiques avec ou sans saignements ou perforation, hémorragies gastro-intestinales, hématémèse, mélaena. | |
Très rare | Pancréaties, colites, aphtes, stomatites, sophagites, ulcérations intestinales | |
Hépatobiliaires | Très rare | Hépatites (y compris des cas mortels), jaunisse, ictères |
Tissue cutanées et sous-cutanées | Peu fréquents | Exanthème (rash), prurit, urticaire |
Rare | dème angioneurotique | |
Très rare | Alopécie (habituellement réversible), photosensibilité, porphyrie, érythème exsudatif multiforme, réactions cutanées bulleuses telles que le syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique, érythème noueux, éruption médicamenteuse fixe, Lichen ruber planus, réactions pustulaires, rash de la peau, Lupus Erythémateux systémique, réactions de photosensibilité porphyrie cutanée tardive (pseudoporphyrie) ou épidermolyse bulleuses, ecchymoses, purpura, transpiration | |
Rénal et urinaire | Rare | Insuffisance rénale |
Très rare | Néphrite interstitielle, nécrose rénale papillaire, syndrome néphrotique, insuffisance rénale, hématurie, protéinurie | |
Congénital | Très rare | Obturation du canal artériel |
Reproduction | Très rare | Infertilité chez les femmes |
Troubles généraux | Rare | dème périphérique, particulièrement chez les patients ayant une hypertension ou une insuffisance rénale, pyrexie (tels que des frissons et de la fièvre) |
Très rare | dème, soif, malaise | |
Investigation | Très rare | Dosage en créatinine sérique élevé, valeurs hépatiques élevées, hyperkaliémie |
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants:
au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois de la grossesse révolus) ,
antécédents d'allergie ou d'asthme déclenchés par la prise de naproxène sodique ou de substances d'activité proche telles que d'autres AINS, acide acétylsalicylique,
antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'un précédent traitement par AINS,
ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère peptique ou d'hémorragie récurrente (2 épisodes distincts, ou plus, d'hémorragie ou d'ulcération objectivés),
insuffisance hépato-cellulaire sévère,
insuffisance rénale sévère,
insuffisance cardiaque sévère.
Grossesse
Aspect malformatif: 1er trimestre
Dans l'espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n'a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l'absence de risque.
Aspect ftotoxique et néonatal: 2ème et 3ème trimestres
Il s'agit d'une toxicité de classe concernant tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
L'administration pendant le 2ème et 3ème trimestre expose à:
une atteinte fonctionnelle rénale:
in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse ftale): oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée.
à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).
un risque d'atteinte cardiopulmonaire:
Constriction partielle ou complète in utero du canal artériel. La constriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite ftale ou néonatale voire une mort ftale in utero.
Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité).
Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.
un risque d'allongement du temps de saignement pour la mère et l'enfant.
En conséquence:
Jusqu'à 12 semaines d'aménorrhée: l'utilisation d'ALEVE 220 mg, comprimé pelliculé ne doit être envisagée que si nécessaire.
Entre 12 et 24 semaines d'aménorrhée (entre le début de la diurèse ftale et 5 mois révolus): une prise brève ne doit être prescrite que si nécessaire. Une prise prolongée est fortement déconseillée.
Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus): toute prise même ponctuelle est contre-indiquée . Une prise par mégarde au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) justifie une surveillance cardiaque et rénale, ftale et/ou néonatale selon le terme d'exposition.
La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule
Allaitement
Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
Signes cliniques d'un surdosage :
Un surdosage significatif peut être caractérisé par des étourdissements, une somnolence, une douleur épigastrique, un inconfort intestinal, des brûlures d'estomac, une indigestion, des nausées, vomissements, des modifications transitoires de la fonction hépatique, une hypoprothrombiénmie, une dysfonction rénale, une acidose métabolique, des apnées ou des désorientations.
Comme le naproxène sodique est rapidement absorbé, des taux sanguins importants dès le début doivent être anticipés.
Quelques patients ont connu des convulsions mais il n'est pas clair si il y a un lien avec la prise du naproxène sodique ou non.
Certains cas d'insuffisance rénale aigüe réversibles ont été décrits. La dose de médicament mettant la vie en danger n'est pas connue.
Conduite à tenir:
transfert immédiat en milieu hospitalier,
évacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique,
charbon activé pour diminuer l'absorption du naproxène,
traitement symptomatique
L'hémodialyse ne diminue pas la concentration plasmatique en Naproxène sodique en raison de son important de liaison aux protéines. Il n'existe pas d'antidote spécifique.
Risque lié à l'hyperkaliémie:
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie: les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.
L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en uvre les précautions recommandées.
Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.
Toutefois certaines substances, comme le trimethoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisant lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments comme ceux sus mentionnés.
L'administration simultanée de naproxène sodique avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade.
Associations déconseillées
+ Autres AINS
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
+ Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou à des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour)
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
+ Anticoagulants oraux
Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants, comme la warfarine .
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires et apparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé)
Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
+ Lithium
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium). Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS.
+ Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine
Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée, clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min)
Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Ciclosporine, tacrolimus
Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.
+ Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II
Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou deshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrice due aux AINS).
Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures ou égales à 20 mg/semaine
Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.
Surveillance accrue en cas d'altération (même légère), de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)
Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénalé par les AINS.
Surveillance biologique de la fonction rénale.
Associations à prendre en compte
+ Acide acétylsalicylique à doses anti-agrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
Les données de pharmacodynamique clinique suggèrent que la prise concomitante de naproxène, sur une période de plus d'un jour, inhibe l'effet de faible dose d'acide acétylsalicylique sur l'activité plaquettaire. Cette inhibition peut persister pendant plusieurs jours après l'arrêt du naproxène. La pertinence clinique de cette interaction reste inconnue.
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)
Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale
+ Anti-agrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
Augmentation du risque d'hémorragie gastro-intestinale .
+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires et apparentés (doses préventives)
Augmentation du risque hémorragique.
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Déférasirox
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
550 мг, 275 мг
таб.:
250 мг
таб., покр. плен. обол.:
275 мг, 550 мг
таб., покр. плен. обол.:
550 мг
таб., покр. плен. обол.:
275 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
220 mg
comprimé pelliculé:
550 mg
comprimé pelliculé:
275,000 mg, 550,00 mg
comprimé:
750 mg
granulés pour suspension buvable:
250 mg, 500 mg
suppositoire pour l'administration rectale:
500 mg
comprimé:
1000 mg, 250,00 mg, 500 mg, 750 mg
suppositoire pour l'administration rectale:
0,500 g
comprimé pelliculé:
275 mg, 550 mg