ALLOPURINOL - L' est un uricofreinateur : il empêche la formation d'acide urique.
Le médicament ALLOPURINOL appartient au groupe appelés Antigoutteux
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M04AA01
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Allopurinol comprimé 100 mg , 2001-08-31
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Allopurinol comprimé 200 mg , 2001-08-31
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Allopurinol comprimé 300 mg , 2001-08-31
Allopurinol ARROW 100 mg
comprimé 300 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Allopurinol ARROW 200 mg
comprimé 300 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Allopurinol ARROW 300 mg
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ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Allopurinol BIOGARAN 100 mg
comprimé 300 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Allopurinol BIOGARAN 200 mg
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BIOGARAN (FRANCE)
Allopurinol BIOGARAN 300 mg
comprimé 300 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Allopurinol CRISTERS 100 mg
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CRISTERS (FRANCE)
Allopurinol CRISTERS 200 mg
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CRISTERS (FRANCE)
Allopurinol CRISTERS 300 mg
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CRISTERS (FRANCE)
Allopurinol EG 100 mg
comprimé 300 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Allopurinol EG 200 mg
comprimé 300 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Allopurinol EG 300 mg
comprimé 300 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Allopurinol ISOMED 100 mg
comprimé 300 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Allopurinol ISOMED 200 mg
comprimé 300 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Allopurinol ISOMED 300 mg
comprimé 300 mg
PLUS PHARMACIE (FRANCE)
Allopurinol MYLAN 100 mg
comprimé 300 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Allopurinol MYLAN 200 mg
comprimé 300 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Allopurinol MYLAN 300 mg
comprimé 300 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Allopurinol MYLAN PHARMA 100 mg
comprimé 300 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Allopurinol MYLAN PHARMA 300 mg
comprimé 300 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Allopurinol PHR LAB 100 mg
comprimé 300 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Allopurinol PHR LAB 200 mg
comprimé 300 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Allopurinol PHR LAB 300 mg
comprimé 300 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Allopurinol RANBAXY 100 mg
comprimé 300 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Allopurinol RANBAXY 200 mg
comprimé 300 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Allopurinol RANBAXY 300 mg
comprimé 300 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Allopurinol RATIOPHARM 100 mg
capsule 300 mg
Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Allopurinol SANDOZ 100 mg
comprimé 300 mg
SANDOZ (FRANCE)
Allopurinol SANDOZ 200 mg
comprimé 300 mg
SANDOZ (FRANCE)
Allopurinol SANDOZ 300 mg
comprimé 300 mg
SANDOZ (FRANCE)
Allopurinol SET 100 mg
comprimé 300 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Allopurinol SET 200 mg
comprimé 300 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Allopurinol SET 300 mg
comprimé 300 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Allopurinol TEVA 100 mg
capsule molle 300 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Allopurinol TEVA 100 mg
comprimé 300 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Allopurinol TEVA 200 mg
capsule molle 300 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Allopurinol TEVA 200 mg
comprimé 300 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Allopurinol TEVA 300 mg
capsule molle 300 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Allopurinol TEVA 300 mg
comprimé 300 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Allopurinol WYVERN MEDICAL 300 mg
comprimé 300 mg
WYVERN MEDICAL LTD (ROYAUME-UNI)
Allopurinol ZENTIVA 100 mg
comprimé 300 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Allopurinol ZENTIVA 200 mg
comprimé 300 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Allopurinol ZENTIVA 300 mg
comprimé 300 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Allopurinol ZYDUS 100 mg
comprimé 300 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Allopurinol ZYDUS 200 mg
comprimé 300 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Allopurinol ZYDUS 300 mg
comprimé 300 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Clairance de la créatinine | Dose maximale préconisée |
80 < Cl Cr < 100 ml/mn | 300 mg/j |
40 < Cl Cr < 80 ml/mn | 200 mg/j |
20 < Cl Cr < 40 ml/mn | 100 mg/j |
Cl Cr < 20 ml/mn | 100 mg/1 jour sur 2 |
Allopurinol Mylan Pharma est indiqué chez les adultes dans :
toutes les formes d'hyperuricémie non contrôlables par le régime alimentaire, y compris l'hyperuricémie secondaire d'origine diverse et les complications cliniques des états hyperuricémiques, notamment la goutte manifeste, la néphropathie uratique ainsi que la dissolution et la prévention des calculs d'acide urique ;
la prise en charge de calculs d'oxalate de calcium récurrents dans l'hyperuricémie concomitante, lorsque des mesures en matière de liquides, régime alimentaire et autres ont échoué.
Allopurinol Mylan Pharma est indiqué chez les enfants et les adolescents dans :
l'hyperuricémie secondaire d'origine diverse ;
la néphropathie à l'acide urique pendant le traitement de la leucémie ;
les troubles héréditaires dus à un déficit enzymatique, le syndrome de Lesch-Nyhan (déficit partiel ou total en hypoxanthine-guanine phosphoribosyltransférase) ou le déficit en adénine phosphoribosyltransférase.
L'allopurinol est un uricofreinateur : il empêche la formation d'acide urique.
Il inhibe la xanthine oxydase qui est une enzyme catalysant la biosynthèse de l'acide urique. Il diminue l'uricémie et l'uraturie.
L'allopurinol est également un substrat pour la xanthine oxydase qui le métabolise en oxypurinol, lui-même inhibiteur de cette enzyme. Il est responsable, en grande partie, de l'effet thérapeutique de l'allopurinol.
L'allopurinol est un puissant hypo-uricémiant. Après administration, l'uricémie s'abaisse en 24 à 48 heures. La prise quotidienne d'allopurinol entraîne une chute maximale de l'uricémie au bout de deux semaines environ. En cas d'arrêt du traitement, l'uricémie remonte à sa valeur antérieure au bout de 7 à 10 jours, d'où la nécessité de poursuivre le traitement sans interruption.
L'allopurinol est un inhibiteur de la xanthine oxydase. L'allopurinol et son métabolite principal, l'oxypurinol, entraînent la diminution des concentrations plasmatique et urinaire de l'acide urique par inhibition de la xanthine oxydase, enzyme qui catalyse l'oxydation de l'hypoxanthine en xanthine et de la xanthine en acide urique.
Chez la plupart des patients hyperuricémiques, en complément de l'inhibition du catabolisme des purines, l'allopurinol ralentit leur métabolisme par un mécanisme de feed-back via l'inhibition de l'hypoxanthine guanine phosphoribosyltransférase. Les autres métabolites de l'allopurinol incluent l'allopurinol-riboside et l'oxipurinol-7 riboside.
L'allopurinol est un puissant hypo-uricémiant. Après administration, l'uricémie s'abaisse en 24 à 48 heures. La prise quotidienne d'allopurinol entraîne une chute maximale de l'uricémie au bout de deux semaines environ. En cas d'arrêt du traitement, l'uricémie remonte à sa valeur antérieure au bout de 7 à 10 jours, d'où la nécessité de poursuivre le traitement sans interruption.
En plus de l'inhibition du métabolisme de la purine, chez certains patients présentant une hyperuricémie mais pas chez tous, la biosynthèse de novo de la purine est inhibée via l'inhibition de l'hypoxanthine guanine phosphoribosyltransférase.
Absorption
L'allopurinol administré par voie orale est rapidement absorbé dans les voies digestives supérieures et peut être détecté dans le plasma 30 à 60 minutes après sa prise. La biodisponibilité est de l'ordre de 67 à 90 %. L'allopurinol atteint habituellement un pic plasmatique 1,5 heure environ après l'administration orale mais les concentrations chutent rapidement et sont à peine détectables 6 heures après. Le pic plasmatique d'oxypurinol survient généralement 3 à 5 heures après l'administration orale d'allopurinol et subsiste plus longtemps.
Distribution
La liaison de l'allopurinol aux protéines plasmatiques étant limitée, les variations de la liaison protéinique ne provoquent pas de modification significative de la clairance. Le volume de distribution apparent de l'allopurinol est d'environ 1,6 litre/kg, ce qui suggère l'existence d'une absorption tissulaire relativement importante. Les concentrations tissulaires d'allopurinol chez l'homme ne sont pas connues mais il est probable que les concentrations maximales d'allopurinol et d'oxypurinol se retrouvent dans le foie et la muqueuse intestinale, où l'activité de la xanthine oxydase est intense.
L'oxypurinol est un inhibiteur moins puissant de la xanthine oxydase que l'allopurinol, mais la demi-vie plasmatique de l'oxypurinol est beaucoup plus longue. Celle-ci est estimée entre 13 et 30 heures chez l'homme. Par conséquent, une dose quotidienne unique d'allopurinol permet de maintenir une inhibition efficace de la xanthine oxydase pendant une période de 24 heures. Les patients présentant une fonction rénale normale accumuleront progressivement l'oxypurinol jusqu'à ce qu'une concentration plasmatique à l'état l'équilibre d'oxypurinol soit atteinte. Ces patients, traités par 300 mg d'allopurinol par jour, présenteront généralement des concentrations plasmatiques d'oxypurinol de 5 à 10 mg/litre.
Biotransformation
Environ 20 % de l'allopurinol absorbé sont éliminés par les fèces en 48 à 72 heures. L'allopurinol est métabolisé essentiellement en oxypurinol par la xanthine-oxydase et l'aldéhyde-oxydase, avec moins de 10 % d'allopurinol inchangés excrétés dans les urines. Sa demi-vie plasmatique est d'environ 1 à 2 heures.
Elimination
L'oxypurinol est éliminé sous forme inchangée dans les urines mais sa réabsorption tubulaire lui confère une demi-vie d'élimination prolongée, comprise entre 13,6 et 29 heures. Les valeurs rapportées pour la demi-vie d'élimination vont de 13,6 à 29 heures. Les écarts importants entre ces valeurs peuvent s'expliquer par des variations dans les protocoles d'études et/ou la clairance de la créatinine des patients.
Pharmacocinétique chez l'insuffisant rénal :
La clairance de l'allopurinol et de l'oxypurinol étant fortement diminuée chez l'insuffisant rénal, le taux plasmatique est augmenté en cas de traitement prolongé. En cas d'insuffisance rénale avec une clairance de la créatinine comprise entre 10 et 20 mL/min, des concentrations plasmatiques d'oxypurinol d'environ 30 mg/L après un traitement prolongé par 300 mg d'allopurinol par jour ont été rapportées. Ceci correspond approximativement à la concentration qui serait obtenue avec des doses de 600 mg/jour chez les patients ayant une fonction rénale normale. Il convient donc de réduire la posologie chez l'insuffisant rénal.
Pharmacocinétique chez les patients âgés :
La pharmacocinétique de la substance active n'est pas modifiée, excepté en cas d'insuffisance rénale (voir « Pharmacocinétique chez l'insuffisant rénal »).
Absorption
L'allopurinol est actif lorsqu'il est administré par voie orale et il est rapidement absorbé. Les estimations de sa biodisponibilité varient de 67 à 90 %.
Les concentrations plasmatiques maximales d'allopurinol sont habituellement atteintes 1,5 heure après l'administration orale d'allopurinol. Les concentrations maximales d'oxypurinol sont habituellement atteintes 3 à 5 heures après l'administration orale d'allopurinol.
Distribution
La liaison de l'allopurinol aux protéines plasmatiques étant négligeable, il semblerait donc que les variations de liaison aux protéines n'affectent pas la clairance de manière significative. Le volume de distribution apparent de l'allopurinol est d'environ 1,6 litre/kg.
Biotransformation
Le principal métabolite de l'allopurinol est l'oxypurinol, qui est également un inhibiteur de la xanthine oxydase. Les autres métabolites de l'allopurinol sont l'allopurinol-riboside et l'oxypurinol‑7‑riboside.
Élimination
Environ 20 % de l'allopurinol ingéré sont éliminés dans les selles. L'allopurinol est principalement éliminé par conversion métabolique de l'oxypurinol par la xanthine oxydase et l'aldéhyde oxydase, avec moins de 10 % de la molécule excrétés sous forme inchangée dans les urines.
L'allopurinol a une demi-vie plasmatique d'environ 1 à 2 heures.
L'oxypurinol est un inhibiteur de la xanthine oxydase moins puissant que l'allopurinol mais la demi-vie de l'oxypurinol est bien plus longue. Les estimations varient de 13 à 30 heures chez l'Homme. De ce fait, une prise journalière unique d'allopurinol permet d'assurer une inhibition efficace de la xanthine oxydase sur une période de 24 heures. Les patients dont la fonction rénale est normale, traités par 300 mg d'allopurinol par jour, auront habituellement des concentrations plasmatiques d'oxypurinol de 5 à 10 mg/litre.
Populations particulières
Insuffisance rénale
La clairance de l'allopurinol et de l'oxypurinol est nettement réduite chez les patients dont la fonction rénale est mauvaise, ce qui se traduit par des concentrations plasmatiques plus élevées lors de traitements chroniques. Les patients atteints d'insuffisance rénale avec une clairance de la créatinine entre 10 et 20 ml/min avaient des concentrations plasmatiques d'oxypurinol d'environ 30 mg/litre après un traitement prolongé par 300 mg d'allopurinol par jour. Cela correspond approximativement à la concentration qui serait atteinte avec des doses de 600 mg/jour chez des personnes dont la fonction rénale est normale. Une réduction de la dose d'allopurinol est donc nécessaire chez les patients insuffisants rénaux.
Sujets âgés
La cinétique du médicament n'est pas susceptible d'être altérée sauf en cas d'altération de la fonction rénale .
Il n'existe pas de données cliniques récentes permettant de déterminer exactement la fréquence des effets indésirables liés à l'allopurinol.
L'incidence des effets indésirables peut varier en fonction de la dose d'allopurinol administrée et d'association avec d'autres médicaments.
La fréquence des effets indésirables indiqués ci-après représente des taux estimés : pour la plupart des effets indésirables, il n'existe pas de données appropriées permettant de calculer l'incidence. Les fréquences des effets indésirables établies à partir des données post-commercialisation sont définies comme rares ou très rares. La fréquence des effets indésirables est définie selon la convention suivante :
Très fréquent (≥ 1/10) ;
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ;
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ;
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ;
Très rare (< 1/10 000) ;
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
L'incidence des effets indésirables augmente en cas d'altération des fonctions rénale et/ou hépatique.
Infections et infestations
Très rare : furonculose.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rare : agranulocytose, thrombocytopénie, aplasie médullaire, polynucléose, leucopénie, leucocytose, éosinophilie, érythroblastopénie chronique acquise.
De très rares cas de thromcytobopénie, d'agranulocytose et d'aplasie médullaire, en particulier chez des personnes atteintes d'insuffisance rénale et/ou hépatique, ont été rapportés. Une surveillance particulière chez ce groupe de patients doit être instaurée.
Affections du système immunitaire
Peu fréquent : réactions d'hypersensibilité.
Très rare : lymphadénopathie angio-immunoblastique.
De graves réactions d'hypersensibilité, telles que des réactions cutanées associées à une exfoliation, de la fièvre, une lymphadénopathie, une arthralgie et/ou une éosinophilie, incluant le syndrome de Stevens-Johnson et le syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique) surviennent rarement (voir « Affections de la peau et du tissu sous-cutané »).
Des effets indésirables associant vascularite et réaction tissulaire peuvent se manifester de diverses manières : hépatite, insuffisance rénale, cholangite aiguë, calculs de xanthine et, très rarement, épilepsie. Des cas très rares de choc anaphylactique ont été rapportés. Si ces réactions surviennent, l'allopurinol doit être immédiatement et définitivement arrêté, quel que soit le stade du traitement.
Les corticoïdes peuvent permettre de maîtriser les réactions cutanées d'hypersensibilité. Lors de la survenue des réactions d'hypersensibilité généralisées, une altération de la fonction rénale et/ou hépatique était habituellement observée, en particulier dans les cas dont l'issue a été fatale.
Une lymphadénopathie angio-immunoblastique a été décrite, très rarement, après biopsie d'une lymphadénopathie généralisée. Elle semble réversible à l'arrêt de l'allopurinol.
Un trouble d'hypersensibilité de plusieurs organes retardée (connu sous le nom de syndrome d'hypersensibilité ou DRESS (drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms)) avec fièvre, rash, vascularite, lymphadénopathie, pseudo-lymphome, arthralgie, leucopénie, éosinophilie, hépato-splénomégalie, anomalies des tests de la fonction hépatique et syndrome de fuite du conduit biliaire (destruction et disparition des canaux biliaires intra-hépatiques) se produisant dans diverses combinaisons.
D'autres organes peuvent aussi être affectés (comme le foie, les poumons, les reins, le pancréas, le myocarde et le colon). Si de telles réactions se produisent, à n'importe quel stade du traitement, l'allopurinol doit être arrêté immédiatement et définitivement.
Lorsque les réactions d'hypersensibilité généralisées sont survenues, des troubles hépatiques et/ou rénaux se sont généralement présentés en particulier lorsque l'issue a été fatale.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rare : diabète sucré, hyperlipidémie.
Affections psychiatriques
Très rare : dépression.
Affections du système nerveux
Très rare : coma, paralysie, ataxie, neuropathie, paresthésies, somnolence, céphalées, altération du goût.
Affections oculaires
Très rares : cataracte, troubles visuels, troubles maculaires.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Très rares : vertiges.
Affections cardiaques
Très rares : angine de poitrine, bradycardie.
Affections vasculaires
Très rare : hypertension.
Affections gastro-intestinales
Peu fréquent : vomissements, nausées, diarrhée.
Très rares : hématémèse récurrente, stéatorrhée, stomatite, modification du transit intestinal.
Dans d'anciennes études cliniques, des nausées et des vomissements ont été rapportés. La tolérance gastro-intestinale est améliorée en administrant l'allopurinol après les repas.
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent : augmentations asymptomatiques des taux des enzymes hépatiques.
Rare : hépatite (incluant nécrose hépatique et hépatite granulomateuse).
Il a été rapporté des cas d'altération de la fonction hépatique sans autre signe notable de réaction d'hypersensibilité plus généralisée.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : rash.
Rare : syndrome de Stevens-Johnson/nécrolyse épidermique toxique
Très rare : angio-dème, éruption médicamenteuse fixe, alopécie, décoloration des cheveux.
Les réactions cutanées sont les plus fréquentes et elles peuvent survenir à tout moment au cours du traitement. Elles peuvent être de type prurit ou exanthème maculopapuleux avec desquamation et démangeaison occasionnelle ou, plus rarement, avec exfoliation. Dans ces cas, il convient d'interrompre immédiatement le traitement par l'allopurinol. Dans le cas d'une réaction légère, l'allopurinol peut être réinstauré, si besoin après complète guérison, à une posologie peu élevée (par ex., 50 mg par jour), et augmentée progressivement. En cas de réapparition du rash, renoncer définitivement à utiliser l'allopurinol, étant donné le risque d'apparition de réactions d'hypersensibilité plus sévères (voir « Affections du système immunitaire »).
Le diagnostic clinique de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) / nécrolyse épidermique toxique (NET) reste la base de la décision. Si ce type de réaction se produit à un moment quelconque au cours du traitement, l'allopurinol doit être interrompu immédiatement et de façon permanente.
Des angio-dèmes ont été rapportés avec et sans signes et symptômes de réaction d'hypersensibilité généralisée.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très rare : douleur musculaire.
Affections du rein et des voies urinaires
Rare : lithiase urinaire.
Très rare : hématurie, uricémie.
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rare : infertilité chez l'homme, trouble de la fonction érectile, gynécomastie.
Troubles généraux et anomallies au site d'administration
Très rare : dème, malaise général, asthénie, fièvre.
Des cas de fièvre survenant avec ou sans symptômes d'une réaction d'hypersensibilité généralisée consécutive au traitement par allopurinol ont été rapportés (voir Affections du système immunitaire).
Investigations
Fréquent : augmentation du taux sanguin de thyréostimuline (TSH).
L'apparition d'une augmentation du taux sanguin de thyréostimuline (TSH) dans les études concernées n'avait aucun impact sur les taux de T4 libre, ou indiquait une hypothyroïdie subclinique.
Ce médicament est contre indiqué:
en cas d'hypersensibilité à l'allopurinol ou à l'un des excipients,
en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou d'un déficit en lactase (contre-indication liée à la présence de lactose),
chez l'enfant de moins de 6 ans (contre-indication liée à la forme pharmaceutique),
en cas d'allaitement.
Ce médicament est généralement déconseillé:
en association avec la vidarabine,
au cours de la grossesse.
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisantes pour évaluer l'innocuité de l'allopurinol au cours de la grossesse. Des études de toxicité sur la reproduction réalisées chez l'animal ont donné des résultats contradictoires .
L'allopurinol ne doit pas être utilisé durant la grossesse, sauf s'il n'existe aucune alternative plus sûre ou que la pathologie à traiter constitue en soi un risque pour la mère et l'enfant.
Allaitement
L'allopurinol et son métabolite l'oxypurinol sont excrétés dans le lait maternel humain.
Des concentrations de 1,4 mg/L d'allopurinol et de 53,7 mg/L d'oxypurinol ont été mises en évidence dans le lait maternel chez une femme traitée par 300 mg/jour d'allopurinol. Cependant, l'effet de l'allopurinol ou de ses métabolites chez le nourrisson allaité n'est pas connu.
L'allopurinol est déconseillé pendant l'allaitement. Il convient de décider de l'arrêt de l'allaitement ou de l'arrêt/abstention du traitement par allopurinol en tenant compte des bénéfices de l'allaitement pour l'enfant et des bénéfices du traitement pour la mère.
Signes et symptômes : Aucun effet indésirable n'a été signalé suite à une ingestion allant jusqu'à 22,5 g d'allopurinol. Pour des doses allant jusqu'à 20 g, les symptômes suivants, évoluant favorablement après traitement, ont été notés : nausées, vomissements, diarrhées, vertiges et dans un cas, lombalgies avec oligurie.
Traitement
Une absorption massive d'allopurinol peut inhiber de façon considérable l'activité de la xanthine oxydase, ce qui ne provoquerait pas en soi d'effet indésirable à moins d'un effet sur des médicaments administrés simultanément, en particulier la 6-mercaptopurine et/ou l'azathioprine.
Traitement hospitalier en milieu spécialisé.
Assurer une diurèse abondante pour augmenter l'élimination de l'allopurinol et de son métabolite. L'allopurinol et l'oxypurinol sont dialysables.
Associations contre-indiquées
Antipurines (azathioprine, mercaptopurine)
Insuffisance médullaire mais éventuellement grave
Associations déconseillées
Vidarabine
Des données suggèrent que la demi-vie plasmatique de la vidarabine est augmentée en présence d'allopurinol. Lors de l'utilisation concomitante des deux produits, une extrême vigilance s'impose, afin de repérer les effets toxiques accrus.
Risque accru de troubles neurologiques (tremblements, confusion) par inhibition partielle du métabolisme de l'anti-viral.
Cyclophosphamide, doxorubicine, bléomycine, procarbazine, méchloroéthamine
Des cas de suppression accrue de la moelle osseuse par le cyclophosphamide et d'autres agents cytotoxiques ont été signalés chez des patients atteints de pathologie néoplasique (autre qu'une leucémie) en présence d'allopurinol. Cependant dans le cadre d'une étude bien contrôlée de patients traités par cyclophosphamide, doxorubicine, bléomycine, procarbazine et/ou méchloréthamine (chlorhydrate de mustine), l'allopurinol n'a pas semblé accroître la réaction toxique de ces agents cytotoxiques.
Ciclosporine
Des rapports suggèrent que la concentration plasmatique de la ciclosporine pourrait être augmentée au cours d'un traitement concomitant par l'allopurinol. Il convient de tenir compte de la possibilité d'une toxicité accrue de la ciclosporine en cas de co-administration de ces médicaments.
Didanosine
Chez des volontaires sains et chez des patients présentant une infection par le VIH qui recevaient de la didanosine, la Cmax plasmatique et les valeurs de l'ASC de la didanosine étaient pratiquement doublées en cas de traitement concomitant par l'allopurinol (300 mg par jour), sans effet sur la demi-vie terminale. Par conséquent, il peut être nécessaire de réduire les doses de didanosine en cas d'utilisation concomitante d'allopurinol.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Anticoagulants oraux
Augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique (diminution de son métabolisme hépatique).
Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR. Adapter la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par l'allopurinol et 8 jours après son arrêt.
Chlorpropamide
Risque d'hypoglycémie sévère chez l'insuffisant rénal (augmentation parfois importante de la demi-vie du chlorpropamide par compétition au niveau de la sécrétion tubulaire rénale).
Renforcer l'auto-surveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie du chlorpropamide pendant le traitement par l'allopurinol.
Théophyllines (et par extrapolation, aminophylline)
En cas de posologies élevées en allopurinol, augmentation de la concentration plasmatique de théophylline par inhibition de son métabolisme. Surveillance clinique et contrôle de la théophyllinémie jusqu'à deux ou trois semaines après la mise en route du traitement par l'allopurinol; s'il y a lieu, adaptation de la posologie pendant le traitement par l'allopurinol.
Salicylates et agents uricosuriques
L'oxypurinol, le métabolite principal de l'allopurinol et lui-même actif sur le plan thérapeutique, est éliminé par le rein de manière similaire à celle des urates. Par conséquent, les médicaments qui ont une action uricosurique tels que le probénécide ou les salicylés à hautes doses, sont susceptibles d'accélérer l'élimination de l'oxypurinol. Cela peut réduire l'effet thérapeutique de l'allopurinol, mais la portée de cette interaction doit être évaluée au cas par cas.
Cytostatiques
Lors d'administration concomitante d'allopurinol et de cytostatiques (par ex. cyclophosphamide, doxorubicine, bléomycine, procarbazine, halogénures d'alkyle), des anomalies sanguines peuvent survenir plus fréquemment que lorsque ces substances actives sont administrées seules.
Il convient donc de surveiller régulièrement la numération sanguine.
Associations à prendre en compte
Ampicilline et amoxicilline
Il existe un risque accru de réactions cutanées chez les patients traités par l'ampicilline ou l'amoxicilline. La cause de cette association signalée n'a pas été établie. Il est cependant recommandé d'utiliser chez les patients sous allopurinol, une alternative au traitement par l'ampicilline ou l'amoxicilline, lorsque cela est possible.
Phénytoïne
L'allopurinol pourrait inhiber l'oxydation hépatique de la phénytoïne mais la signification clinique n'a pas été démontrée.
Diurétiques
Une interaction entre l'allopurinol et le furosémide responsable d'une augmentation des concentrations sériques d'urates et des concentrations plasmatiques d'oxipurinol, a été signalée.
Une augmentation du risque d'hypersensibilité a été signalée lors de la prise simultanée d'allopurinol et de diurétiques, en particulier de diurétiques thiazidiques, spécialement dans l'insuffisance rénale.
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC)
Une augmentation du risque d'hypersensibilité a été signalée lors de la prise simultanée d'allopurinol et d'IEC en particulier dans l'insuffisance rénale.
Hydroxyde d'aluminium
La prise concomitante d'hydroxyde d'aluminium peut diminuer l'effet de l'allopurinol. La prise de ces deux médicaments doit être espacée d'au moins 3 heures.
Crises de goutte aiguës : ne jamais commencer un traitement par l'allopurinol avant régression complète d'une crise de goutte aiguë, car de nouvelles crises pourraient survenir.
Le déclenchement d'une crise aiguë de goutte peut survenir en début du traitement par l'allopurinol, comme avec tout agent uricosurique. Afin d'éviter le déclenchement d'une crise aiguë, un médicament anti-inflammatoire approprié ou la colchicine doit être associé au traitement à l'allopurinol pendant au moins un mois. Consulter la littérature pour le détail des posologies utilisées et des précautions à prendre.
En cas de crise aiguë chez un patient traité par allopurinol, la dose doit être maintenue et la crise aiguë doit être traitée avec un anti-inflammatoire approprié.
L'allopurinol ne doit pas être prescrit à des patients traités par azathioprine ou 6-mercaptopurine, sauf si la dose de ces médicaments est réduite au quart de la dose précédemment prescrite .
En cas d'éruption cutanée ou d'apparition de tout autre symptôme lié à une réaction d'hypersensibilité, le traitement par allopurinol doit être immédiatement arrêté.
Insuffisance rénale ou hépatique
La posologie doit être réduite chez les insuffisants hépatiques ou rénaux .
Les patients atteints d'hypertension ou d'insuffisance cardiaque traités, par exemple par diurétiques ou inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, peuvent être également atteints d'une altération de la fonction rénale. Chez ces patients, l'allopurinol doit être utilisé avec précaution.
De façon générale, l'hyperuricémie asymptomatique n'est pas en soi une indication au traitement par l'allopurinol. Une modification des apports hydriques et diététiques associée à l'élimination du facteur déclenchant peuvent permettre de corriger cette hyperuricémie.
Lithiase xanthique : en cas de formation accrue d'acide urique (par exemple dans le cadre de pathologies malignes et de leur traitement, dans le syndrome de Lesch-Nyhan), la concentration urinaire de xanthine peut, dans de rares cas, augmenter suffisamment pour induire la formation de lithiases dans les voies urinaires. Afin d'éviter ce risque, une diurèse importante doit être assurée par une hydratation adéquate.
Calculs rénaux d'acide urique : le traitement par allopurinol peut conduire à la dissolution de volumineux calculs d'acide urique, avec pour conséquence résiduelle, une possibilité d'obstruction de l'uretère.
Dans le traitement de la goutte et des lithiases uriques, le volume d'urine produit doit être d'au moins 2 litres par jour et le pH urinaire doit être maintenu entre 6,4 et 6,8.
Syndrome d'hypersensibilité, syndrome de Steven-Johnson et nécrolyse épidermique toxique : les réactions d'hypersensibilité à l'allopurinol peuvent se manifester de nombreuses manières différentes, exanthème maculo-papuleux, syndrome d'hypersensibilité (aussi connu sous le nom de DRESS (drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms) et syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et nécrolyse épidermique toxique (NET).
Ces réactions sont des diagnostics cliniques, et leurs présentations cliniques restent la base de la prise de décision. Si une telle réaction survient à n'importe quel stade du traitement, l'allopurinol doit être arrêté immédiatement. Une ré-exposition ne doit pas être tentée chez les patients sujets au syndrome d'hypersensibilité, au syndrome de Steven-Johnson et à la nécrolyse épidermique toxique. Des corticostéroïdes peuvent être bénéfiques pour surmonter des réactions d'hypersensibilité cutanées .
Insuffisance rénale chronique
Les patients présentant une insuffisance rénale chronique peuvent être exposés à un risque accru de réactions d'hypersensibilité, notamment syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique, associées à l'allopurinol. Une vigilance particulière vis-à-vis des signes de syndrome d'hypersensibilité ou de syndrome de Stevens-Johnson et de nécrolyse épidermique toxique est nécessaire. Le patient doit être informé d'interrompre immédiatement et définitivement le traitement à la première manifestation de ces symptômes .
Allèle HLA-B*5801 :
Il a été démontré que l'allèle HLA-B*5801 est associé au risque de développement du syndrome d'hypersensibilité, du syndrome de Steven-Johnson et de la nécrolyse épidermique toxique liés à l'allopurinol. La fréquence de l'allèle HLA-B*5801 varie beaucoup selon les populations ethniques : jusqu'à 20% dans la population chinoise Han, 8-15 % dans la population thaïe, environ 12% dans la population coréenne et 1 à 2 % des individus d'origine européenne et japonaise.
Le dépistage du HLA-B*5801 doit être envisagé avant l'instauration d'un traitement par allopurinol dans les sous-groupes de patients connus pour présenter une prévalence élevée de cet allèle. En outre, la présence d'une insuffisance rénale chronique peut augmenter le risque chez ces patients. Si un génotypage du HLA-B*5801 n'est pas disponible pour les patients d'origine chinoise Han, thaïe ou coréenne, il convient d'évaluer soigneusement les bénéfices et les risques possibles avant d'instaurer le traitement. L'utilisation d'un génotypage n'a pas été démontrée dans les autres populations de patients.
Si le patient est reconnu comme porteur de l'allèle HLA-B*5801 (particulièrement pour les patients d'origine chinoise Han, thaïe ou coréenne), un traitement par allopurinol ne doit être instauré qu'en l'absence d'autres options thérapeutiques raisonnables, et si les bénéfices l'emportent sur les risques.
Dans ce cas, une vigilance supplémentaire sera apportée aux signes de syndrome d'hypersensibilité, ou de SSJet de la nécrolyse épidermique toxique et le patient doit être informé de la nécessité d'arrêter le traitement immédiatement à l'apparition des premiers symptômes .
Un SSJ ou une nécrolyse épidermique toxique peut également survenir chez des patients négatifs pour l'allèle HLA-B*5801, indépendamment de leur origine ethnique.
Affections de la thyroïde
Dans une étude d'extension ouverte de longue durée, on a observé une augmentation des taux de TSH (> 5,5 μIU/ml) chez 5,8 % des patients sous traitement chronique par allopurinol. La prudence est requise lors d'utilisation d'allopurinol chez des patients qui présentent une altération de la fonction thyroïdienne.Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).
Analogues en Russie
таб.:
100 мг, 300 мг
Analogues en France
capsule molle:
100 mg, 200 mg, 300 mg
comprimé:
0,100 g, 100 mg, 100,00 mg, 200 mg, 200,00 mg, 300 mg, 300,00 mg
capsule:
100 mg
comprimé:
100,00 mg, 200 mg, 300 mg