ALPRAZOLAM - L', comme les autres benzodiazépines, a une forte affinité avec le site de liaison des benzodiazépines dans le cerveau.
Le médicament ALPRAZOLAM appartient au groupe appelés Benzodiazépines
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N05BA12
LABORATOIRES ALTER (FRANCE) - Alprazolam comprimé 0.25 mg , 2001-11-15
LABORATOIRES ALTER (FRANCE) - Alprazolam comprimé 0,50 mg , 2001-11-15
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Alprazolam comprimé 0,25 mg , 1997-12-17
Alprazolam ALTER 0,25 mg
comprimé 1 mg
LABORATOIRES ALTER (FRANCE)
Alprazolam ALTER 0,50 mg
comprimé 1 mg
LABORATOIRES ALTER (FRANCE)
Alprazolam ARROW 0,25 mg
comprimé 1 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Alprazolam ARROW 0,50 mg
comprimé 1 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Alprazolam ARROW 1 mg
comprimé 1 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Alprazolam ARROW LAB 0,25 mg
comprimé 1 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Alprazolam ARROW LAB 0,50 mg
comprimé 1 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Alprazolam ARROW LAB 1 mg
comprimé 1 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Alprazolam BILLEV 0,25 mg
comprimé 1 mg
BILLEV FARMACIJA VZHOD D.O.O. (SLOVENIE)
Alprazolam BILLEV 0,5 mg
comprimé 1 mg
BILLEV FARMACIJA VZHOD D.O.O. (SLOVENIE)
Alprazolam BIOGARAN 0,25 mg
comprimé 1 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Alprazolam BIOGARAN 0,50 mg
comprimé 1 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Alprazolam CRISTERS 0,25 mg
comprimé 1 mg
CRISTERS (FRANCE)
Alprazolam CRISTERS 0,50 mg
comprimé 1 mg
CRISTERS (FRANCE)
Alprazolam DCI PHARMA 0,25 mg
comprimé 1 mg
DCI PHARMA (FRANCE)
Alprazolam DCI PHARMA 0,50 mg
comprimé 1 mg
DCI PHARMA (FRANCE)
Alprazolam EG 0,25 mg
comprimé 1 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Alprazolam EG 0,50 mg
comprimé 1 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Alprazolam EVOLUGEN 0,25 mg
comprimé 1 mg
EVOLUPHARM (FRANCE)
Alprazolam EVOLUGEN 0,50 mg
comprimé 1 mg
EVOLUPHARM (FRANCE)
Alprazolam G GAM 0,25 mg
comprimé 1 mg
SANDOZ (FRANCE)
Alprazolam G GAM 0,50 mg
comprimé 1 mg
SANDOZ (FRANCE)
Alprazolam GNR 0,25 mg
comprimé 1 mg
SANDOZ (FRANCE)
Alprazolam GNR 0,5 mg
comprimé 1 mg
SANDOZ (FRANCE)
Alprazolam GNR 1 mg
comprimé 1 mg
SANDOZ (FRANCE)
Alprazolam ISOMED 0,25 mg
comprimé 1 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Alprazolam ISOMED 0,50 mg
comprimé 1 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Alprazolam MYLAN 0,25 mg
comprimé 1 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Alprazolam MYLAN 0,50 mg
comprimé 1 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Alprazolam MYLAN 1 mg
comprimé 1 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Alprazolam QUIVER 0,25 mg
comprimé 1 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Alprazolam QUIVER 0,50 mg
comprimé 1 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Alprazolam RPG 0,25 mg
comprimé 1 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Alprazolam RPG 0,50 mg
comprimé 1 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Alprazolam SANDOZ 0,25 mg
comprimé 1 mg
SANDOZ (FRANCE)
Alprazolam SANDOZ 0,50 mg
comprimé 1 mg
SANDOZ (FRANCE)
Alprazolam TEVA 0,25 mg
comprimé 1 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Alprazolam TEVA 0,50 mg
comprimé 1 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Alprazolam WINTHROP 1 mg
comprimé 1 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Alprazolam ZENTIVA 0,25 mg
comprimé 1 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Alprazolam ZENTIVA 0,50 mg
comprimé 1 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Alprazolam ZYDUS 0,25 mg
comprimé 1 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Alprazolam ZYDUS 0,50 mg
comprimé 1 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Alprazolam ZYDUS 1 mg
comprimé 1 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Le dosage à 1 mg est réservé au traitement de deuxième intention, après échec des dosages inférieurs, dans les indications suivantes :
Traitement symptomatique des manifestations anxieuses sévères et/ou invalidantes ;
Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestations du sevrage alcoolique.
L'alprazolam, comme les autres benzodiazépines, a une forte affinité avec le site de liaison des benzodiazépines dans le cerveau. Il facilite l'action de l'acide γ-aminobutyrique, neurotransmetteur inhibiteur par lequel s'effectue l'inhibition à la fois pré- et post-synaptique dans le système nerveux central (SNC).
L'alprazolam est un médicament anxiolytique. Comme les autres benzodiazépines, outre ses propriétés anxiolytiques, il possède également des propriétés sédatives, hypnotiques, myorelaxantes et anticonvulsives.
L'alprazolam appartient à la classe des 1‑4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe :
myorelaxante ;
anxiolytique ;
sédative ;
hypnotique ;
anti‑convulsivante ;
amnésiante.
Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe « récepteurs macromoléculaires GABA‑OMEGA », également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l'ouverture du canal chlore.
Absorption
L'alprazolam est rapidement absorbé suite à l'administration orale. Après administration orale, la biodisponibilité est de 80 % ou plus. Le pic plasmatique est atteint une à deux heures après administration orale.
Distribution
Après administration unique, les concentrations plasmatiques sont directement proportionnelles à la dose administrée. Les pics de concentration plasmatique observés suite à une dose allant de 0,5 mg à 3 mg sont respectivement de 8 à 37 ng/ml. Après administrations répétées de 1,5 mg à 10 mg/jour, la concentration moyenne à l'équilibre était de 18,3 à 100 ng/ml.
In vitro, 70 % de la dose d'alprazolam est liée aux protéines sériques.
Biotransformation
Les principaux métabolites de l'alprazolam présents dans l'urine sont l'alpha-hydroxy-alprazolam et un dérivé de la benzophénone. Les principaux métabolites présents dans le plasma sont l'alpha-hydroxy-alprazolam et le 4-hydroxy-alprazolam. L'alprazolam est principalement métabolisé par le CYP3A4.
Le dérivé de la benzophénone est pratiquement inactif. L'activité biologique de l'alpha-hydroxy-alprazolam est comparable à celle de l'alprazolam, tandis que le 4-hydroxy-alprazolam est environ 10 fois moins actif. Les concentrations plasmatiques de ces métabolites sont faibles. Leur demi-vie semble être du même ordre de grandeur que celle de l'alprazolam. Les métabolites n'apportent donc qu'une contribution limitée à l'activité biologique de l'alprazolam.
Élimination
La demi-vie moyenne est comprise entre 12 et 15 heures. L'alprazolam et ses métabolites sont principalement éliminés dans l'urine.
Sujets âgés
Chez les hommes âgés, la demi-vie d'élimination peut être prolongée (environ 16 h).
Altération de la fonction hépatique
La demi-vie d'élimination moyenne est augmentée en cas d'altération de la fonction hépatique (environ 19 h).
Absorption
La résorption de l'alprazolam est rapide: le Tmax est compris entre 0,5 et 2 heures.
La biodisponibilité est de l'ordre de 90 %
Distribution
Le volume de distribution varie de 0,5 à 1 l/kg.
La liaison aux protéines est proche de 70 %.
La demi-vie d'élimination plasmatique de l'alprazolam est comprise entre 10 et 20 heures.
L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques est atteint en 3 jours environ.
Une relation concentration-effet n'a pu être établie pour cette classe de produits, en raison de l'intensité de leur métabolisme et du développement d'une tolérance.
Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique ainsi que dans le placenta et le lait maternel.
Biotransformation et élimination
Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des benzodiazépines, ce qui explique le pourcentage négligeable d'alprazolam inchangé retrouvé au niveau urinaire. Le métabolite principal de l'alprazolam est l'hydroxy-alprazolam, à demi-vie équivalente mais avec une activité deux fois moindre que la molécule-mère. L'inactivation se fait par glucuroconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines.
Populations à risque
Sujet âgé:
Diminution du métabolisme hépatique et de la clairance totale ; augmentation des concentrations à l'équilibre et des demies-vies .
Insuffisant rénal:
Augmentation de la fraction libre de l'alprazolam et donc de son volume de distribution .
Insuffisant hépatique:
Diminution de la clairance totale ; augmentation de la demi-vie .
Les réactions indésirables ont été ordonnées par catégories selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à ≤ 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à ≤ 1/1 000) ; très rare (≤1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimé à partir des données disponibles).
Les symptômes marqués d'un astérisque (*) surviennent particulièrement en début de traitement ou à doses élevées, et disparaissent par la suite.
Affections endocriniennes
Fréquence indéterminée : hyperprolactinémie.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence indéterminée : anorexie, stimulation de l'appétit.
Affections psychiatriques
Rare : réactions psychiatriques et paradoxales.
Fréquence indéterminée : troubles de la concentration, confusion*, dépression, dépendance (voir paragraphes ci-dessous).
Affections du système nerveux
Fréquent : somnolence* (se produit en début de traitement chez 30 % des patients, mais décroît en général au bout de quelques jours ou après une réduction posologique).
Peu fréquent : vertiges*.
Fréquence indéterminée : engourdissement du toucher*, vigilance réduite*, céphalées*, dystonie, troubles de l'élocution.
Affections oculaires
Peu fréquent : perturbations visuelles* (telles que diplopie ou vision trouble).
Très rare : pression intraoculaire accrue.
Affections cardiaques
Fréquence indéterminée : tachycardie.
Affections vasculaires
Fréquence indéterminée : hypotension.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquence indéterminée : congestion nasale
Affections gastro-intestinales
Peu fréquent : constipation, diarrhées, nausées, vomissements.
Rare : sécheresse de la bouche.
Fréquence indéterminée : augmentation de la salivation, dysphagie.
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée : troubles de la fonction hépatique, jaunisse.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : réactions cutanées.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquence indéterminée : faiblesse musculaire*, ataxie*.
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquence indéterminée : rétention urinaire, incontinence.
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquence indéterminée : troubles de la menstruation, baisse de la libido.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquence indéterminée : fatigue*, prise de poids.
Amnésie
Une amnésie antérograde peut survenir, même aux doses thérapeutiques, et le risque augmente à doses élevées.Dépression
Une dépression auparavant latente peut se manifester, chez les sujets sensibles, durant l'utilisation d'une benzodiazépine.
Réactions psychiatriques et « paradoxales »
Réactions telles que tels que nervosité, agitation, irritabilité, agressivité, délires, crises de fureur, cauchemars, hallucinations, psychoses, comportement inapproprié, et autres troubles du comportement. Les réactions paradoxales de ce type sont plus fréquentes chez l'enfant et le patient âgé. En cas de survenue de réactions paradoxales, le traitement doit être interrompu.
Dépendance
L'utilisation de cette substance (même à doses thérapeutiques) peut donner lieu à l'apparition d'une dépendance physique. Des cas de dépendance psychologique peuvent également se manifester. Des cas d'usage abusif ont été rapportés.
Myasthénie grave.
Insuffisance respiratoire sévère.
Syndrome d'apnée du sommeil.
Insuffisance hépatique sévère.
Intoxication aigüe à l'alcool ou à d'autres substances agissant sur le SNC (par exemple les hypnotiques, les analgésiques, les anti-dépresseurs et les psychotropes).
Grossesse
De nombreuses données issues d'étude de cohorte n'ont pas mis en évidence la survenue d'effets malformatifs lors d'une exposition aux benzodiazépines au cours du 1er trimestre de la grossesse.
Cependant, dans certaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de la survenue de fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines. Selon ces données, l'incidence des fentes labio-palatines chez les nouveau-nés serait inférieure à 2/1000 après exposition aux benzodiazépines au cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population générale est de 1/1000.
En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2ème et/ou 3ème trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs ftaux et une variabilité du rythme cardiaque ftal ont été décrits. Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.
Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation de l'alprazolam est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
En cas de prescription de l'alprazolam à une femme en âge de procréer, celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin si une grossesse est envisagée ou débutée afin qu'il réévalue l'intérêt du traitement.
En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer un traitement par alprazolam, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.
Allaitement
L'alprazolam est excrété dans le lait maternel à faible concentration. Toutefois, l'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.
Informations générales sur la toxicité
Comme pour les autres benzodiazépines, le surdosage ne représente en général pas une menace vitale, sauf en cas d'association avec d'autres dépresseurs du SNC (notamment l'alcool). Lors de la prise en charge d'un surdosage médicamenteux, il convient de garder à l'esprit que le patient peut avoir absorbé plusieurs produits. Le traitement devra être ajusté en conséquence.
Symptômes
Un surdosage prend en général la forme d'une dépression du système nerveux central, allant de la somnolence au coma. Dans les cas de surdosage léger, ces symptômes consistent en une somnolence, une confusion et une léthargie. Dans les cas plus sévères, on observe une ataxie, une hypotonie, une dépression respiratoire, dans de rares cas un coma, et dans de très rares cas, le décès.
Traitement
Si l'on intervient peu après l'ingestion, il est recommandé de provoquer le vomissement si le patient est conscient, ou, s'il est inconscient, d'effectuer un lavage gastrique en protégeant les voies respiratoires par intubation. Si la vidange de l'estomac ne donne pas d'amélioration de l'état du patient, du charbon activé sera administré, et si nécessaire, laissé dans l'estomac, en association avec un laxatif. Si l'on sait que la quantité absorbée est importante, cette opération peut encore être efficace après un long délai ; la diurèse forcée et l'hémodialyse sont sans effet.
Le flumazénil peut être utile comme antidote.
Pour les sujets dans le coma, le traitement est largement symptomatique. Des mesures doivent être prises pour éviter d'éventuelles complications, comme une asphyxie due au fait que les patients avalent leur langue ou inspirent le contenu de l'estomac dans les poumons. L'administration intraveineuse de liquides peut être utile pour prévenir la déshydratation.
Le maintien des fonctions vitales, en particulier de la respiration, est essentiel, notamment en cas d'association avec d'autres sédatifs.
Interactions pharmacodynamiques
+ Médicaments psychotropes
Étant donné que l'effet dépressif central peut être renforcé, l'alprazolam doit être utilisé avec prudence lorsqu'il est associé à d'autres dépresseurs du SNC tels que les antipsychotiques (neuroleptiques), les hypnotiques, les anxiolytiques/sédatifs, certains antidépresseurs, les antalgiques narcotiques, les médicaments antiépileptiques, les anesthésiants et les antihistaminiques sédatifs. Cependant, en cas de prise des comprimés en association avec des antalgiques narcotiques, une potentialisation de l'euphorie peut survenir, pouvant donner lieu à une dépendance psychologique accrue.
+ Alcool
Toute prise d'alcool devra être évitée pendant le traitement par l'alprazolam. L'association avec l'alcool potentialise l'effet sédatif de l'alprazolam.
+ Opioïdes
L'utilisation concomitante de sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés comme l'alprazolam avec des opioïdes augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison de l'addition des effets dépresseurs du SNC. La posologie et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées .
+ Clozapine
Il existe un risque accru d'arrêt respiratoire et/ou cardiaque en cas d'association avec la clozapine.
+ Myorelaxants
Il est nécessaire d'informer les patients que l'administration concomitante avec l'alprazolam peut potentialiser l'effet des myorelaxants (risque de chute), en particulier au début de traitement.
Interactions pharmacocinétiques
+ Inhibiteurs du CYP3A4
L'alprazolam étant métabolisé par le biais de certaines enzymes hépatiques (notamment le complexe CYP3A4), son action est potentialisée par les médicaments qui inhibent ces enzymes. L'alprazolam doit être utilisé avec précaution chez les patients qui prennent des inhibiteurs du CYP3A4, tels que la fluoxétine, le propoxyphène, les contraceptifs oraux, la sertraline ou le diltiazem et une réduction posologique peut être envisagée.
Les données émanant d'études cliniques réalisées avec l'alprazolam, d'études in vitro avec l'alprazolam et d'études cliniques menées avec des médicaments métabolisés de la même manière que l'alprazolam ont relevé des degrés variables d'interaction et des interactions possibles avec l'alprazolam pour un certain nombre de médicaments.
L'itraconazole, puissant inhibiteur du CYP3A4, augmente l'ASC et prolonge la demi-vie d'élimination de l'alprazolam. Dans une étude au cours de laquelle des volontaires sains ont reçu de l'itraconazole à 200 mg/jour et 0,8 mg d'alprazolam, l'ASC de ce dernier a été multipliée par 2 à 3, et la demi-vie d'élimination a été prolongée d'environ 40 heures. Des altérations ont également été observées au niveau de la fonction psychomotrice, affectée par l'alprazolam. L'itraconazole est susceptible de renforcer les effets de l'alprazolam sur la dépression du SNC, et l'arrêt de l'itraconazole peut atténuer l'efficacité thérapeutique de l'alprazolam.
La co-administration d'alprazolam avec des inhibiteurs puissants de la CYP3A4 tels que l'itraconazole, la kétoconazole, le voriconazole, le posaconazole et les inhibiteurs de la protéase du VIH n'est pas recommandée. Si une administration concomitante d'alprazolam et d'inhibiteur puissant du CYP3A4 est nécessaire, la dose d'alprazolam devra être réduit de moitié ou au tiers.
Le traitement par la fluvoxamine prolonge la demi-vie de l'alprazolam de 20 à 34 heures, et double la concentration plasmatique d'alprazolam. En cas d'association de ces deux médicaments, il est recommandé de n'administrer que la moitié de la dose d'alprazolam.
La fluoxétine a un effet modéré sur le métabolisme de l'alprazolam ce qui augmente ses concentrations plasmatiques. En cas d'utilisation concomitante avec l'alprazolam, la posologie doit être ajustée en raison de l'augmentation des effets psychomoteurs de l'alprazolam.
L'érythromycine inhibe le métabolisme de l'alprazolam et augmente ses concentrations plasmatiques d'environ 50 % ce qui peut conduire à un ajustement de la dose.
D'autres inhibiteurs du CYP3A4 peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de l'alprazolam tels que la clarithromycine, la télithromycine, le diltiazem ou le fluconazole. La posologie doit être ajustée si nécessaire.
La cimétidine réduit la clairance de l'alprazolam, ce qui peut éventuellement en potentialiser l'effet. L'importance de cette interaction au plan clinique n'a pas encore été déterminée.
+ Inducteurs du CYP3A4
Comme l'alprazolam est métabolisé par le CYP3A4, les inducteurs de cette enzyme peuvent augmenter le métabolisme de l'alprazolam.
Les interactions impliquant les inhibiteurs de la protéase du VIH (le ritonavir) et l'alprazolam sont complexes et dépendent du temps. De faibles doses de ritonavir administrées à court terme se sont traduites par une importante altération de la clairance de l'alprazolam, un allongement de sa demi-vie d'élimination et une augmentation de ses effets cliniques. Toutefois, lors d'exposition prolongée au ritonavir, l'induction du CYP3A compense cette inhibition. Cette interaction nécessitera un ajustement de la dose ou l'arrêt de l'alprazolam.
Les patients qui utilisent simultanément l'alprazolam et la théophylline présentent des concentrations plasmatiques d'alprazolam nettement inférieures à celles des patients qui prennent l'alprazolam en monothérapie, probablement en raison de l'induction du métabolisme. La signification clinique de cette interaction n'a pas encore été déterminée.
Une étude a montré que la carbamazépine augmente la conversion métabolique de l'alprazolam ce qui induit une diminution de son effet. La signification clinique de cette interaction n'a pas encore été déterminée. Des effets similaires peuvent survenir en cas d'utilisation de la rifampicine ou du millepertuis.
+ Effet de l'alprazolam sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
Une augmentation des concentrations plasmatiques de digoxine a été rapportée en cas d'administration concomitante avec 1 mg d'alprazolam par jour, en particulier chez les sujets âgés (plus de 65 ans). Par conséquent, les patients recevant concomitamment de l'alprazolam et de la digoxine doivent faire l'objet d'une surveillance étroite afin de déceler tout signe de toxicité à la digoxine.
Associations contre-indiquées
Le dextropropoxyphène peut inhiber l'action ou réduire la clairance de l'alprazolam entrainant une augmentation des concentrations plasmatiques de l'alprazolam ce qui augmente son effet. L'administration concomitante avec le dextropropoxyphène doit être évitée.
Associations pouvant nécessiter un ajustement de la posologie
Au début du traitement par l'alprazolam, l'imipramine et son métabolite, la déméthylimipramine, peuvent atteindre des concentrations plasmatiques supérieures de 30 % en raison de l'inhibition du métabolisme.
La néfazodone inhibe l'oxydation de l'alprazolam, médiée par le CYP3A4, cela se traduit par un doublement de la concentration plasmatique de l'alprazolam et une augmentation de son action. L'administration de la moitié de la dose d'alprazolam doit être envisagée.
Interactions à prendre en considération lors de l'ajustement de la dose
Contraceptifs : les contraceptifs peuvent inhiber le métabolisme des benzodiazépines et l'oxydation de l'alprazolam ce qui conduit à une augmentation des concentrations plasmatiques et son effet est renforcé.
L'administration simultanée de l'oméprazole peut diminuer le métabolisme de l'alprazolam ce qui accentue les concentrations plasmatiques et l'effet de l'alprazolam.
Mises en garde
Risque lié à l'utilisation concomitante d'opioïdes
L'utilisation concomitante d'ALPRAZOLAM ARROW LAB 1 mg, comprimé sécable et d'opioïdes peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et un décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante d'opioïdes et de médicaments sédatifs, tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés, comme ALPRAZOLAM ARROW LAB 1 mg, comprimé sécable doit être réservée aux patients pour lesquels aucune alternative thérapeutique n'est envisageable.
S'il est décidé de prescrire ALPRAZOLAM ARROW LAB 1 mg, comprimé sécable concomitamment avec des opioïdes, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée de traitement doit être aussi courte que possible .
Les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation doivent être étroitement surveillés.
A cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et leurs soignants afin qu'ils soient avertis ces symptômes .
Tolérance pharmacologique
L'effet anxiolytique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l'utilisation de la même dose en cas d'administration durant plusieurs semaines.
Dépendance
Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique.
Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :
durée du traitement,
dose,
antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.
Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.
En cas de dépendance physique, un arrêt brutal du traitement peut entraîner des symptômes de sevrage. Ces symptômes peuvent être les suivants : insomnie, céphalées, myalgie, anxiété importante, tension nerveuse, impatiences, confusion, irritabilité. Dans les cas sévères, les symptômes suivants peuvent survenir : déréalisation, dépersonnalisation, hyperacousie, engourdissements et fourmillements des extrémités, hypersensibilité à la lumière, au bruit et au contact physique, hallucinations, crises épileptiques.
Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l'arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises.
L'association de plusieurs benzodiazépines, quelle qu'en soit l'indication anxiolytique ou hypnotique, risque d'accroître le risque de pharmacodépendance.
Les risques du phénomène de sevrage étant plus grands lorsque l'arrêt du médicament est brutal, il est recommandé de réduire graduellement la dose quotidienne .
Des cas d'abus ont également été rapportés.
Rebond d'anxiété
Ce syndrome transitoire, dont les symptômes avaient initialement motivé le traitement par les benzodiazépines, peut se manifester de façon exacerbée à l'arrêt du traitement.
Ce syndrome peut être accompagné d'autres réactions y compris changements d'humeur, anxiété et troubles du sommeil et impatiences.
Le risque de phénomène de rebond étant plus grand lorsque l'arrêt du traitement est brutal, il est recommandé de réduire graduellement la dose quotidienne .
Amnésie et altérations des fonctions psychomotrices
Une amnésie antérograde ainsi que des altérations des fonctions psychomotrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suivent la prise.
Réactions psychiatriques et paradoxales
Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération de l'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire :
Peuvent être observés :
aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité ;
idées délirantes, colères, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique ;
désinhibition avec impulsivité ;
euphorie, irritabilité, agressivité ;
amnésie antérograde ;
suggestibilité,
impatiences.
Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à type de :
comportement inhabituel pour le patient ;
comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tente d'entraver l'activité du patient ;
conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.
Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement.
Ces troubles du comportement peuvent survenir davantage chez les enfants et les patients âgés.
Risque d'accumulation
Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies .
Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'un plateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité et la sécurité du médicament.
Une adaptation posologique peut être nécessaire .
Sujet âgé
Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population.
Il est recommandé d'utiliser la plus faible dose efficace chez le sujet âgé et/ou chez le sujet affaibli afin d'éviter la survenue d'une ataxie ou d'une sédation trop importante .
Précautions d'emploi
La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolisme ou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non .
Chez le sujet présentant un épisode dépressif majeur
Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être utilisés seuls pour traiter la dépression car ils entraînent ou majorent le risque suicidaire. Ainsi, l'alprazolam doit être utilisé avec précaution et sa prescription doit être encadrée chez les patients présentant des signes et symptômes de trouble dépressif ou des tendances suicidaires.
Durée et modalités d'arrêt progressif du traitement
Le traitement doit être aussi bref que possible.
En début de traitement, il peut être utile d'informer le patient que la durée de traitement sera limitée.
Les modalités d'arrêt progressif du traitement doivent être énoncées au patient de façon précise.
Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin de minimiser l'anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.
En cas d'utilisation prolongée de benzodiazépines à longue durée d'action, il est important de mettre en garde contre le passage à une benzodiazépine de courte durée d'action, des symptômes de sevrage pouvant survenir.
Sujet âgé, insuffisant rénal, insuffisant hépatique
Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez les patients présentant une insuffisance rénale ou une insuffisance hépatique légère à modérée.
Le risque d'accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié par exemple .
Insuffisant respiratoire
Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effet dépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété et l'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).
Population pédiatrique
La sécurité d'emploi et l'efficacité de l'alprazolam n'ont pas été étudiées chez l'enfant et l'adolescent âgés de moins de 18 ans. Son utilisation n'est pas recommandée dans cette population.
Liées aux excipients
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé sécable, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Analogues en Russie
таб.:
0.5 мг, 0.25 мг
таб.:
0.25 мг, 1 мг
таб.:
0.25 мг, 1 мг
Analogues en France
comprimé:
0,25 mg, 0,5 mg, 0,50 mg, 0.25 mg, 1 mg
comprimé:
0,25 mg, 0,50 mg, 1 mg