ATEBEMYXINE - La polymyxine B est un antibiotique de la famille des polypeptides.
Le médicament ATEBEMYXINE appartient au groupe appelés Antibactériens locaux
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - S01AA30
LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE) - Atebemyxine collyre 0,34 MUI+1,00 MUI , 1997-04-11
LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE) - Atebemyxine pommade ophtalmique 1000000 UI+340000UI , 1996-03-13
Atebemyxine
collyre 1000000 UI+340000UI
LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Atebemyxine
pommade ophtalmique 1000000 UI+340000UI
LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Traitement antibactérien local des conjonctivites sévères, des kératites et des ulcères cornéens dus à des germes sensibles à la néomycine et à la polymyxine B.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
La polymyxine B est un antibiotique de la famille des polypeptides.
La néomycine est un antibiotique de la famille des aminosides.
POLYMYXINE B
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 2 mg/l et R > 2 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram négatif | |
Acinetobacter | |
Aeromonas | |
Alcaligenes | |
Citrobacter freundii | |
Citrobacter koseri | |
Enterobacter | |
Escherichia coli | |
Klebsiella | |
Moraxella | |
Pseudomonas aeruginosa | |
Salmonella | |
Shigella | |
Stenotrophomonas maltophilia | 0 - 30 % |
Catégories | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Cocci et bacilles | |
Aérobies à Gram négatif | |
Branhamella catarrhalis | |
Brucella | |
Burkholderia cepacia | |
Burkholderia pseudomallei | |
Campylobacter | |
Chryseobacterium meningosepticum | |
Legionella | |
Morganella | |
Neisseria | |
Proteus | |
Providencia | |
Serratia | |
Vibrio cholerae El Tor | |
Anaérobies | |
Cocci et bacilles | |
Autres | |
Mycobactéries |
NEOMYCINE
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
Corynebacterium | |
Listeria monocytogenes | |
Staphylococcus méti-S | |
Aérobies à Gram négatif | |
Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) | 50 - 75 % |
Branhamella catarrhalis | |
Campylobacter | |
Citrobacter freundii | 20 - 25 % |
Citrobacter koseri | |
Enterobacter aerogenes | ? |
Enterobacter cloacae | 10 - 20 % |
Escherichia coli | 15 - 25 % |
Haemophilus influenzae | 25 - 35 % |
Klebsiella | 10 - 15 % |
Morganella morganii | 10 - 20 % |
Proteus mirabilis | 20 - 50 % |
Proteus vulgaris | ? |
Providencia rettgeri | ? |
Salmonella | ? |
Serratia | ? |
Shigella | ? |
Yersinia | ? |
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES | |
(in vitro de sensibilité intermédiaire) | |
Aérobies à Gram négatif | |
Pasteurella | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Entérocoques | |
Nocardia asteroides | |
Staphylococcus méti-R * | |
Streptococcus | |
Aérobies à Gram négatif | |
Alcaligenes denitrificans | |
Burkholderia | |
Flavobacterium sp. | |
Providencia stuartii | |
Pseudomonas aeruginosa | |
Stenotrophomonas maltophilia | |
Anaérobies | |
Bactéries anaérobies strictes | |
Autres | |
Chlamydia | |
Mycoplasmes | |
Rickettsies |
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : ces spectres correspondent à ceux des formes systémiques de ces antibiotiques. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
En usage topique, la néomycine et la polymyxine B pénètrent mal la cornée.
Possibilité d'irritation transitoire;
Risque de réaction d'hypersensibilité.
Hypersensibilité à l'un des constituants.
En cas d'administration oculaire, le passage systémique est non négligeable.
La présence de néomycine conditionne la conduite à tenir en cas de grossesse et d'allaitement.
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidences une atteinte cochléovestibulaire après administration parentérale de la néomycine. En clinique, quelques cas d'atteinte cochléovestibulaire ftale ont été décrits avec d'autres aminosides après administration parentérale. En conséquence, l'utilisation d'ATEBEMYXINE, collyre en solution, est à éviter par prudence au cours de la grossesse.
Allaitement
ATEBEMYXINE, collyre en solution peut être prescrit au cours de l'allaitement.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté. Cependant des applications répétées de façon prolongée peuvent entraîner un passage systémique non négligeable des principes actifs, en outre d'une exacerbation des effets indésirables locaux.
Les données disponibles à ce jour ne laissent pas supposer l'existence d'interactions cliniquement significatives.
En cas d'hypersensibilité, arrêt du traitement.
En cas d'infection de l'il, le port des lentilles est formellement contre-indiqué pendant la durée du traitement.
En l'absence d'amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, une surveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance au produit et d'adapter éventuellement le traitement.
Le collyre ne doit pas être employé en injection péri- ou intra-oculaire.
Ce médicament contient 0,5 mg de chlorure de benzalkonium par volume unitaire (10 mL). Le chlorure de benzalkonium peut être absorbé par les lentilles de contact souples et changer leur couleur. Retirer les lentilles de contact avant application et attendre au moins 15 minutes avant de les remettre. Le chlorure de benzalkonium peut également provoquer une irritation des yeux, surtout si le patient souffre du syndrôme de l'il sec ou de troubles de la cornée (couche transparente à l'avant de l'il). En cas de sensation anormale, de picotements ou de douleur dans les yeux après avoir utilisé ce médicament, un médecin doit être consulté.
Analogues en Russie
лиофилизат д/пригот. р-ра д/инъекц.:
25 мг, 50 мг
порошок д/пригот. р-ра д/инъекц.:
25 мг, 50 мг
лиофилизат д/пригот. р-ра д/инъекц.:
25 мг, 50 мг
порошок д/пригот. р-ра д/инъекц.:
25 мг, 50 мг
Analogues en France
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