BELARA - La prise continue des comprimés actifs de BELARACONTINU sur 21 jours provoque la suppression de la sécrétion hypophysaire de FSH et de LH et donc une suppression de l'ovulation.
Le médicament BELARA appartient au groupe appelés Estroprogestatifs
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03AA15
GEDEON RICHTER (HONGRIE) - Belara comprimé pelliculé 2 mg+0,03 mg , 2005-08-26
GEDEON RICHTER (HONGRIE) - Belara comprimé pelliculé 2 mg+0,03 mg , 2009-09-24
Belara 0,03 mg/2 mg
comprimé pelliculé 2 mg+0,03 mg
GEDEON RICHTER (HONGRIE)
Belara CONTINU 0,03 mg/2 mg
comprimé pelliculé 2 mg+0,03 mg
GEDEON RICHTER (HONGRIE)
Contraception hormonale orale.
La décision de prescrire BELARACONTINU doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à BELARACONTINU en comparaison aux autres Contraceptifs Hormonaux Combinés (CHC) .
La prise continue des comprimés actifs de BELARACONTINU sur 21 jours provoque la suppression de la sécrétion hypophysaire de FSH et de LH et donc une suppression de l'ovulation. L'endomètre prolifère et est à l'origine de la transformation sécrétoire. De même, la consistance de la glaire cervicale change, ce qui réduit la migration du sperme dans le canal cervical et modifie la motilité du sperme.
La dose journalière minimale d'acétate de chlormadinone nécessaire pour une suppression complète de l'ovulation est de 1,7 mg, celle pour une transformation complète de l'endomètre est de 25 mg par cycle.
L'acétate de chlormadinone est un progestatif de synthèse anti-androgène. Son effet est basé sur sa capacité à déplacer les androgènes de leurs récepteurs.
Acétate de chlormadinone (ACM)
Absorption
Après l'administration orale, l'acétate de chlormadinone est rapidement et presque totalement absorbé. Sa biodisponibilité est élevée car non soumis à l'effet de premier passage hépatique. La concentration plasmatique maximale est atteinte au bout de 1,0 à 2,0 heures.
Distribution
La fraction de l'ACM liée aux protéines plasmatiques humaines, principalement l'albumine, représente plus de 95 %. L'ACM n'a pas d'affinité de liaison avec la SHBG. L'ACM est principalement stocké dans les tissus adipeux.
Biotransformation
Après réactions de réduction, d'oxydation, de conjugaison (par le glucuronide et le sulfate), l'acétate de chlormadinone est métabolisé en plusieurs métabolites. Les principaux métabolites chez l'Homme sont le 3 α -et le 3β-hydroxy-ACM dont les demi- vies ne sont pas sensiblement différentes de celles de l'ACM non métabolisé. Les métabolites 3α- et 3β- hydroxy présentent une activité anti androgène similaire à celle de la molécule mère. Dans l'urine, les métabolites se trouvent principalement sous forme conjuguée. Après clivage enzymatique, les autres métabolites sont le 2a-hydroxy- ACM et les métabolites dihydroxy et 3-hydroxy.
Élimination
La demi-vie moyenne d'élimination plasmatique est d'environ 34 heures (après dose unique) et d'environ 36 à 39 heures (après doses multiples). L'ACM et ses métabolites sont excrétés par voie rénale et dans les fèces en quantités équivalentes après administration orale.
Ethinylestradiol (EE)
Absorption
L'EE est rapidement et presque totalement absorbé après administration orale; le pic plasmatique est atteint au bout de 1 heure et demie. Après effet de premier passage hépatique, la biodisponibilité absolue est d'environ 40 % mais peut varier en fonction des individus (20 à 65 %).
Distribution
Les concentrations plasmatiques en éthinylestradiol rapportées dans la littérature varient considérablement. La fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 98 % (essentiellement l'albumine).
Biotransformation
Comme les estrogènes naturels, l'EE est biotransformé par hydroxylation (cytochrome P- 450) et aboutit à la formation du métabolite principal, le 2-hydroxy-EE, métabolisé en plusieurs métabolites et conjugués. L'EE est métabolisé au niveau du foie et de l'intestin grêle. Dans l'urine, sont éliminés principalement des métabolites glucuroconjugués et dans la bile et le plasma, principalement des métabolites sulfates.
Elimination
La demi-vie moyenne d'élimination plasmatique de l'EE est d'environ 12 à 14 heures. L'EE est excrété dans les urines et dans les fèces avec un rapport d'excrétion urine/fèces de 2/3. Après hydrolyse par les bactéries intestinales et passage dans la circulation entéro-hépatique, l'EE est excrété dans la bile sous forme de sulfate.
Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes.
BELARACONTINU devra être interrompu immédiatement si l'un de ces troubles apparaît au cours de son utilisation :
Diabète déséquilibré ;
Hypertension artérielle non contrôlée ou augmentation significative et constante de la pression (valeurs constamment > 90/140 mm Hg) ;
Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :
Thrombo-embolie veineuse présence de TEV (patient traité par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP]).
Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S.
Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée .
Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque .
Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) :
Thrombo-embolie artérielle présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine).
Affection cérébrovasculaire présence ou antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT]).
Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique).
Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux.
Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque ou d'un facteur de risque sévère tel que :
§ Diabète avec symptômes vasculaires § Hypertension artérielle sévère § Dyslipoprotéinémie sévèreHépatite, ictère, anomalies de la fonction hépatique, tant que les tests fonctionnels hépatiques ne se sont pas normalisés ;
Prurit généralisé, cholestase, en particulier lors d'une précédente grossesse ou d'un traitement antérieur par strogènes ;
Maladie de Dubin-Johnson, maladie de Rotor, troubles du flux biliaire ;
Tumeurs hépatiques ou antécédents ;
Douleur épigastrique aiguë, hypertrophie du foie ou symptômes d'hémorragie intra-abdominale ;
Première apparition ou réapparition de porphyrie (les trois formes, en particulier la porphyrie acquise) ;
Tumeurs malignes hormono-dépendantes connues ou présumées (de l'utérus ou des seins) ;
Troubles graves du métabolisme lipidique ;
Pancréatite ou antécédent de pancréatite, si associée à une hypertriglycéridémie sévère ;
Symptômes primaires de maux de tête migraineux ou apparition plus fréquente de maux de tête exceptionnellement aigus ;
Troubles sensoriels aigus, notamment troubles de la vue ou de l'audition ;
Troubles moteurs (en particulier, parésie) ;
Crises d'épilepsie répétées ;
Dépression sévère ;
Antécédents d'otospongiose survenue au cours de grossesses précédentes ;
Aménorrhées inexpliquées ;
Hyperplasie endométriale ;
Saignements vaginaux d'origine inconnue ;
L'existence d'un ou de plusieurs facteurs de risque de thrombose veineuse ou artérielle constitue une contre-indication .
L'association de BELARACONTINU avec d'autres médicaments contenant ombitasvir/paritaprevir/ritonavir et dasabuvir est contre-indiqué .
Grossesse
BELARACONTINU n'est pas indiqué au cours de la grossesse. Toute grossesse potentielle doit être écartée avant le début de l'administration du médicament. Si une grossesse survient au cours de la prise de BELARACONTINU, le traitement doit être immédiatement interrompu. De nombreuses études épidémiologiques n'ont montré aucune preuve clinique d'effets tératogènes ou de toxicité ftale lors de la prise accidentelle d'strogènes pendant la grossesse en association avec d'autres progestatifs dans des doses similaires à celles présentes dans BELARACONTINU. Bien que les expériences sur les animaux aient identifié une toxicité reproductive , les données cliniques sur plus de 330 femmes enceintes exposées à l'acétate de chlormadinone n'ont identifié aucun effet embryotoxique.
L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de BELARACONTINU .
Allaitement
L'allaitement peut être affecté par les strogènes, ces derniers pouvant influer sur la quantité et la composition du lait maternel. De petites quantités de stéroïdes contraceptifs et/ou de leurs métabolites peuvent être excrétées dans le lait maternel et affecter l'enfant. Par conséquent, BELARACONTINU ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Aucune information sur les effets indésirables graves n'a été rapportée en cas de surdosage. Les symptômes suivants sont susceptibles d'apparaître : nausées, vomissements et, chez les jeunes filles, petits saignements vaginaux. Il n'existe pas d'antidote et le traitement doit être symptomatique. Un monitoring des électrolytes et des paramètres hépatiques peut être nécessaire dans de rares cas.
Note : l'information relative à la prescription de médicaments associés doit être consultée pour identifier les interactions potentielles.
Interactions pharmacodynamiques
Par conséquent, les femmes prenant BELARA doivent passer à une autre méthode de contraception (par exemple, une contraception uniquement progestative ou une contraception non hormonale) avant de commencer un traitement avec cette association de médicaments. BELARA peut être repris 2 semaines après la fin du traitement avec cette association de médicaments.
Interactions pharmacocinétiques
Effets d'autres médicaments sur BELARA
Des interactions peuvent se produire avec les médicaments inducteurs des enzymes microsomales avec pour conséquence une augmentation de la clairance des hormones sexuelles qui peut conduire à une hémorragie de privation et/ou un échec de la contraception orale.
Prise en compte de l'effet inducteur enzymatique
L'induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement atteinte en quelques semaines. Après l'arrêt de la prise du médicament inducteur enzymatique, l'induction enzymatique peut être maintenue pendant environ 4 semaines.
Traitement de courte durée
Les femmes prenant un médicament inducteur enzymatique doivent utiliser temporairement une contraception mécanique ou autre contraception supplémentaire en plus du COC. La contraception mécanique doit être utilisée pendant toute la durée du traitement et pendant 28 jours après l'arrêt du traitement.
Si la prise du médicament se poursuit au-delà du dernier comprimé, il conviendra de commencer immédiatement la plaquette suivante sans intervalle libre.
Traitement de longue durée
Il est recommandé aux femmes qui prennent un médicament inducteur enzymatique pendant une période longue de choisir une autre méthode fiable de contraception non hormonale.
Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature.
Substances augmentant la clairance des COC (diminution de l'efficacité des COC par induction enzymatique), ex. :
Les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, la barbexaclone, la phenytoïne, la primidone, le modafinil, la rifampicine, la rifabutine, les médicaments utilisés pour traiter les infections par le HIV le ritonavir, la névirapine et l'éfavirenz et aussi éventuellement le felbamate, la griséofulvine, l'oxcarbazépine, le topiramate, et les préparations contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
Médicaments/substances actives qui peuvent réduire les concentrations sériques d'éthinylestradiol en augmentant la motilité gastro-intestinale ou en altérant l'absorption :
Le métoclopramide, le charbon actif.
Substances ayant des effets variables sur la clairance des COC :
La prise concomitante de COC en association avec des inhibiteurs de la protéase du VIH et des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, dont les inhibiteurs du VHC, peut augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques de l'estrogène ou des progestatifs. L'effet de ces changements peut avoir une incidence clinique dans certains cas.
Par conséquent, une attention particulière devra être portée aux co-prescriptions de médicaments utilisés pour traiter les infections par VIH/VHC afin d'identifier les interactions potentielles et de faire les recommandations nécessaires. En cas de doute, une méthode contraceptive mécanique supplémentaire doit être utilisée par les femmes qui suivent une thérapie composée d'inhibiteur de protéase ou d'inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse.
Les substances suivantes peuvent augmenter les concentrations sériques d'éthinylestradiol :
les substances inhibant la sulfatation de l'éthinylestradiol au niveau intestinal (par ex. acide ascorbique ou paracétamol) ;
atorvastatine (augmentation de 20% de l'aire sous la courbe (ASC) de l'éthinylestradiol) ;
les substances inhibitrices enzymatiques hépatiques telles que les antimycosiques imidazolés (par ex. fluconazole), indinavir, troléandomycine.
Effets de BELARA sur d'autres médicaments.
Les contraceptifs oraux peuvent affecter le métabolisme de certaines autres substances actives. Ainsi, les concentrations tissulaires ou plasmatiques peuvent soit augmenter soit diminuer.
par inhibition enzymatique hépatique entraînant une augmentation des concentrations sériques tel que diazépam (et autres benzodiazépines métabolisées par hydroxylation), ciclosporine, théophylline, prednisolone;
par induction enzymatique hépatique (glucuroconjugaison) entraînant une diminution des concentrations sériques : lamotrigine, clofibrate, paracétamol, morphine et lorazépam.
Le besoin en insuline ou en anti diabétique oral peut être modifié en raison des effets sur les niveaux de quantité de glucose tolérée .
Ceci peut s'appliquer aux médicaments pris récemment.
Le Résumé des Caractéristiques du Produit du médicament prescrit devra être contrôlé en vue des interactions éventuelles avec BELARA.
Tests biologiques :
L'utilisation de contraceptifs stéroïdiens peut modifier les résultats de certains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans les limites de la normale.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
comprimé:
10 mg, 2 mg, 5 mg
comprimé:
10 mg, 2 mg, 5 mg