BENAZEPRIL - Le bénazépril est une prodrogue.
Le médicament BENAZEPRIL appartient au groupe appelés Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensinogène seuls
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C09AA07
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Benazepril comprimé pelliculé 10,00 mg , 2011-11-07
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Benazepril comprimé pelliculé 5 mg , 2011-11-07
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE) - Benazepril comprimé pelliculé 10 mg , 2006-09-11
Benazepril ARROW 10 mg
comprimé pelliculé 5,0 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Benazepril ARROW 5 mg
comprimé pelliculé 5,0 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Benazepril EG 10 mg
comprimé pelliculé 5,0 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Benazepril EG 5 mg
comprimé pelliculé 5,0 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Benazepril MYLAN 10 mg
comprimé pelliculé 5,0 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Benazepril MYLAN 5 mg
comprimé pelliculé 5,0 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Benazepril TEVA SANTE 10 mg
comprimé pelliculé 5,0 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Benazepril TEVA SANTE 5 mg
comprimé pelliculé 5,0 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Benazepril WINTHROP 10 mg
comprimé pelliculé 5,0 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Benazepril WINTHROP 5 mg
comprimé pelliculé 5,0 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Hypertension artérielle
Ralentissement de la progression de l'insuffisance rénale chez les patients atteints d'une néphropathie glomérulaire avec hypertension et protéinurie et ayant une clairance de la créatinine entre 30 et 60 ml/mn.
Le risque de survenue d'hyperkaliémie chez ces patients doit être pris en compte, une surveillance adaptée est indispensable.
Le bénazépril est une prodrogue. Le métabolite actif, le bénazéprilate, est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) et bloque ainsi la transformation de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant de la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien.
Le bénazépril inhibant la production d'angiotensine II, il est efficace dans l'hypertension artérielle en diminuant la vasoconstriction et la production d'aldostérone. Le bénazépril atténue l'augmentation réflexe sympathique de la fréquence cardiaque qui survient en réponse à la vasodilatation.
L'action antihypertensive du bénazépril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.
Comme les autres IEC, le bénazépril inhibe également la dégradation de la bradykinine vasodilatatrice par la kininase; cette inhibition peut contribuer à l'effet antihypertenseur.
Le bénazépril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, le bénazéprilate, les autres métabolites étant inactifs.
Caractéristiques de l'activité antihypertensive
Le bénazépril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle: légère, modérée ou sévère; on observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en position assise, en décubitus et en orthostatisme, sans modification du rythme cardiaque.
Chez la majorité des patients, l''activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la 1ère heure, est maximale entre 2 et 4 heures et se maintient pendant 24 heures.
Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures est très élevé: il se situe aux environs de 90 % à 95 %.
Lors d'administration répétée, la baisse tensionnelle maximale, avec chaque dosage, est généralement obtenue au bout d'une semaine et se maintient sans échappement en cas de traitement au long cours.
L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertension artérielle.
En cas de nécessité, l'adjonction d'un diurétique thiazidique entraîne une synergie de type additif. L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un thiazidique diminue en outre le risque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.
L'effet antihypertenseur est indépendant de l'origine ethnique, de l'âge ou de l'activité de base de la rénine plasmatique et n'est pas modifié de manière significative par un régime hyper- ou hyposodé.
Chez les patients préalablement traités par un digitalique et un diurétique, le bénazépril a entraîné une augmentation du débit cardiaque et une meilleure tolérance à l'effort, et une diminution de la pression capillaire pulmonaire, de la résistance vasculaire systémique et la pression artérielle.
La fréquence cardiaque a été légèrement réduite. Le traitement par bénazépril chez les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive a permis d'obtenir une atténuation des symptômes tels qu'asthénie, râles, dèmes et une amélioration du stade selon la classification NYHA. Des essais cliniques ont montré la persistance de l'amélioration des paramètres hémodynamiques sur 24 h avec une prise quotidienne.
Une étude contrôlée en double-aveugle versus placebo a montré que bénazépril réduisait le risque d'augmentation de la créatinine sérique ou de la nécessité d'une dialyse. Ces effets bénéfiques ont été accompagnés d'une réduction de la pression artérielle et d'une diminution importante de la protéinurie. Il n'a pas été observé de ralentissement de la perte de la fonction rénale chez les patients atteints de maladie polykystique rénale traités avec bénazépril. Toutefois, le bénazépril peut toujours être utilisé pour traiter l'hypertension chez ces patients.
L'utilisation de l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes). L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'il a été observé une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L'étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d'évaluer le bénéfice de l'ajout d'aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez des patients atteints d'un diabète de type 2 et d'une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d'une augmentation du risque d'événements indésirables. Les décès d'origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l'hyperkaliémie, l'hypotension et l'insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Une étude clinique a été menée chez des patients, hypertendus traités pour la plupart, atteints d'une néphropathie glomérulaire avec protéinurie et dont la clairance de la créatinine était comprise entre 30 et 60 ml/mn, 583 patients ont été randomisés pour être traités en double aveugle soit par bénazépril 10 mg/jour soit par placebo pendant 24 voire 36 mois.
Une étude clinique a été menée chez des patients, hypertendus traités pour la plupart, atteints d'une néphropathie glomérulaire avec protéinurie et dont la clairance de la créatinine était comprise entre 30 et 60 ml/mn, 583 patients ont été randomisés pour être traités en double aveugle soit par bénazépril 10 mg/jour soit par placebo pendant 24 voire 36 mois.
Le critère principal de jugement de l'efficacité était la progression de l'insuffisance rénale: nombre de patients ayant soit un doublement de la créatininémie soit l'indication à traitement rénal de suppléance.
Pendant la durée de l'étude, 88 patients ont atteint ce critère: 57 sous placebo, 31 sous bénazépril, (p < 0,01); 14 % des patients ont eu, en cours d'étude, une kaliémie ≥ 6 mmol/l.
Liées au bénazépril
Par voie orale, le bénazépril est rapidement absorbé.
La quantité absorbée représente au moins 37 % de la dose administrée et n'est pas influencée par la prise d'aliments, celle-ci retardant seulement l'absorption.
Il est hydrolysé en bénazéprilate, qui est un inhibiteur spécifique de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. Le pic de concentrations plasmatiques du bénazéprilate est atteint en 1 h 30.
La liaison du bénazépril et du bénazéprilate aux protéines plasmatiques (principalement l'albumine) est de 95 %. L'âge du patient n'a pas d'influence sur la liaison protéique. Le volume de distribution du bénazéprilate à l'état d'équilibre est d'environ 9 litres.
Après administration répétée de bénazépril en prise unique quotidienne, l'état d'équilibre est atteint en 2 à 3 jours en moyenne. La demi-vie effective d'accumulation du bénazéprilate est de 10 à 11 heures.
La cinétique n'est pas modifiée par l'administration de doses répétées.
Le bénazéprilate est éliminé essentiellement par voie rénale et biliaire, l'élimination rénale dominant nettement chez les patients ayant une fonction rénale normale.
Les concentrations plasmatiques de bénazéprilate sont significativement plus élevées chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min.
L'élimination est biphasique avec une demi-vie d'élimination initiale d'environ 3 h et une demi-vie terminale initiale d'environ 22 h.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, le taux d'élimination du bénazéprilate est réduit. Lorsque l'altération rénale est sévère, une réduction de la posologie est recommandée . Une hémodialyse régulière, débutée au moins 2 heures après l'administration du chlorhydrate de bénazépril n'affecte pas significativement les concentrations plasmatiques de bénazépril et bénazéprilate. C'est la raison pour laquelle, il n'est pas nécessaire de donner une dose supplémentaire après la dialyse. Seule une petite quantité de bénazéprilate est éliminée de l'organisme par dialyse.
L'élimination étant légèrement plus lente chez les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive, les concentrations minimales à létat d'équilibre de bénazéprilate ont tendance à être plus élevées chez ce type de patients que chez les sujets sains ou les patients hypertendus.
Chez le sujet âgé, les concentrations plasmatiques de bénazéprilate ne sont pas augmentées.
La cinétique et la biodisponibilité du bénazéprilate ne sont pas modifiées chez les patients atteints dysfonction hépatique modérée due à une de cirrhose du foie.
Chez les patients pédiatriques (N=45), hypertendus, âgés de 7 à 16 ans, ayant reçu de multiples doses quotidiennes de chlorhydrate de bénazépril (0,1 à 0,5 mg/kg), la clairance du bénazéprilate chez les enfants de 7 à 12 ans a été de 0,35 l/h/kg, soit plus de deux fois supérieure à celle chez des adultes sains ayant reçu une dose unique de 10 mg (0,13 l/h/kg).
Chez les adolescents (âgés de 13 à 16 ans), elle a été de 0,17 l/h/kg, soit 27 % plus élevée que chez des adultes sains.
La demi-vie terminale d'élimination du bénazéprilate chez les patients pédiatriques a été de 5 heures environ, soit le tiers de celle observée chez les adultes.
Il existe un passage des inhibiteurs de l'enzyme de conversion dans le placenta.
Le bénazépril passe dans le lait maternel.
Allaitement
Après administration d'une dose quotidienne de 20 mg de bénazépril administré par voie orale pendant 3 jours, chez 9 femmes (délais depuis l'accouchement non précisé), les concentrations maximales de bénazépril dans le lait étaient de 0,9 µg/L 1 heure après la prise et de 2 µg/L pour le métabolite actif le bénazéprilate 1,5 heure après la prise. On estime qu'un enfant allaité exclusivement à partir du lait maternel serait exposé à une dose maximale correspondant à 0,14 % de la dose quotidienne de bénazépril de la mère après ajustement au poids.
Absorption
Par voie orale, le bénazépril est rapidement absorbé.
La quantité absorbée représente au moins 37 % de la dose administrée et n'est pas influencée par la prise d'aliments, celle-ci retardant seulement l'absorption.
Distribution
La liaison du bénazéprilate aux protéines plasmatiques est de 95 %.
Après administration répétée de bénazépril en prise unique quotidienne, l'état d'équilibre est atteint en 2 à 3 jours en moyenne. La demi-vie effective d'accumulation du bénazéprilate est de 10 à 11 heures.
Biotransformation
Il est hydrolysé en bénazéprilate, qui est un inhibiteur spécifique de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. Le pic de concentrations plasmatiques du bénazéprilate est atteint en 1 h 30.
Élimination
Le bénazéprilate est éliminé essentiellement par voie rénale.
Les concentrations plasmatiques de bénazéprilate sont significativement plus élevées chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min.
Chez le sujet âgé, les concentrations plasmatiques de bénazéprilate ne sont pas augmentées.
La cinétique et la biodisponibilité du bénazéprilate ne sont pas modifiées chez les patients atteints de cirrhose du foie.
Il existe un passage des inhibiteurs de l'enzyme de conversion dans le placenta.
Le bénazépril passe dans le lait maternel.
Allaitement
Après administration d'une dose quotidienne de 20 mg de bénazépril administré par voie orale pendant 3 jours, chez 9 femmes (délais depuis l'accouchement non précisé), les concentrations maximales de bénazépril dans le lait étaient de 0,9 microg/L 1 heure après la prise et de 2 microg/L pour le métabolite actif le bénazéprilate 1,5 heure après la prise. On estime qu'un enfant allaité exclusivement à partir du lait maternel serait exposé à une dose maximale correspondant à 0,14 % de la dose quotidienne de bénazépril de la mère après ajustement au poids.
Enfants
Chez des enfants (n = 45) hypertendus, âgés de 7 à 16 ans, recevant quotidiennement des doses multiples de chlorhydrate de bénazépril (0,1 à 0,5 mg / kg), la clairance du bénazéprilate
Chez les enfants de 7 à 12 ans était de 0,35 l/h kg, soit plus du double de celle rapportée chez des adultes en bonne santé, recevant une dose unique de 10 mg (0,13 l/h/kg). Chez les adolescents (âgés de 13 à 16 ans), elle était de 0,17 l/h/kg, 27% plus élevé que celle des adultes en bonne santé. La demi-vie d'élimination terminale du bénazéprilate était environ 5 heures chez les patients pédiatriques, un tiers de celle observée chez les adultes.
Les effets indésirables sont classés par ordre de fréquence, les plus fréquents d'abord, en utilisant la convention suivante: très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont classés par ordre décroissant de gravité.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rare : anémie hémolytique, thrombocytopénie
Affections du système immunitaire
Rare: angio-dème, dème de la lèvre, dème de la face
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence inconnue: hyperkaliémie
Affections psychiatriques
Rare : insomnie, nervosité, paresthésies
Affections du système nerveux
Fréquent : céphalées, étourdissements
Rare : somnolence,
Très rare : dysgueusie
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Très rares : acouphènes
Affections cardiaques
Fréquents : palpitations, symptômes orthostatiques
Rare : hypotension orthostatique, douleurs thoraciques, angine de poitrine, arythmie
Très rare : Infarctus du myocarde
Affections vasculaires
Fréquent : rougeurs
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent : toux, symptômes d'infection des voies respiratoires supérieures.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : troubles gastro-intestinaux.
Rare : Diarrhée, constipation, nausées, vomissements, douleurs abdominales.
Très rare : pancréatite.
Fréquence inconnue : angio-dème intestinal
Affections hépatobiliaires
Rare : Hépatite (essentiellement cholestatique), ictère cholestatique .
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : rash, prurit, réaction de photosensibilité
Rare : Pemphigus
Très rare : syndrome de Stevens- Johnson.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Rare : arthralgie, arthrite, myalgie.
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent : pollakiurie.
Rare : augmentation de l'urée sanguine, élévation de la créatinine sérique.
Très rare : insuffisance rénale .
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : fatigue.
Données biologiques
Rares : augmentation des concentrations plasmatiques d'acide urique, d'urée et de créatinine réversibles à l'arrêt du traitement. Les augmentations sont susceptibles de survenir plus fréquemment chez les patients recevant également des diurétiques ou chez les patients présentant une sténose de l'artère rénale .
De faibles augmentations de l'urée sanguine et de la créatinine sérique réversibles à l'arrêt du traitement ont été observées chez des patients recevant du BENAZEPRIL TEVA SANTE 10 mg, comprimé pelliculé sécable ou à posologie supérieure . Une légère diminution du potassium sérique a été observée dans quelques études cliniques et seulement 0,2 % des patients traités par BENAZEPRIL TEVA SANTE 10 mg, comprimé pelliculé sécable ont présenté une hypokaliémie (plus de 0,5 mmol/L en dessous de la valeur normale).
Une hyponatrémie, une augmentation de l'acide urique et une diminution de l'hémoglobine ont également été rapportées chez des patients traités par BENAZEPRIL TEVA SANTE 10 mg, comprimé pelliculé sécable.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de:
antécédent d'angio-dème (dème de Quincke) lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ;
au 2ème et au 3ème trimestre de la grossesse ;
en cas d'occlusion intestinale, en raison de la présence d'huile de ricin.
L'association de BENAZEPRIL EG à des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m²) .
L'association de BENAZEPRIL EG à des médicaments contenant du racécadotril est contre-indiquée chez les patients présentant des antécédents d'angio-dème sous IEC .
Ce médicament est généralement déconseillé en cas:
d'associations avec l'aliskiren, les diurétiques épargneurs de potassium, les sels de potassium, l'estramustine, le lithium et racécaotril ;
de sténose bilatérale de l'artère rénale ou sur rein fonctionnellement unique ;
d'hyperkaliémie.
Grossesse
Lié au BENAZEPRIL
L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse . L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligo-hydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) . En cas d'exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie ftale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel .
Les IEC peuvent entraîner une mortalité ftale et néonatale lorsqu'ils sont administrés chez la femme enceinte.
Allaitement
Lié au bénazépril
Des données pharmacocinétiques limitées ont montré des concentrations basses dans le lait maternel . Bien que ces concentrations ne semblent pas avoir d'incidence clinique, l'utilisation de BENAZEPRIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé sécable n'est pas recommandée pendant l'allaitement d'enfants prématurés et pendant les premières semaines après l'accouchement, à cause du risque éventuel d'effets indésirables cardiovasculaires et rénaux et parce que l'expérience clinique est limitée.
Dans le cas d'un enfant en bas âge plus âgé, l'utilisation de BENAZEPRIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé sécable pendant l'allaitement peut être considérée si ce traitement est nécessaire pour la mère, et que le suivi de la survenue du moindre effet indésirable chez l'enfant est effectué.
Signes et symptômes
Bien qu'il n'y ait qu'une expérience limitée concernant le surdosage en bénazépril, le principal symptôme attendu est l'hypotension marquée, qui peut être associée à des troubles électrolytiques et à une insuffisance rénale.
Si l'ingestion est récente, il est conseillé de provoquer un vomissement. Bien que le métabolite actif du bénazépril soit faiblement dialysable , une dialyse peut être considérée chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère afin de soutenir l'élimination physiologique du médicament chez ces patients. En cas d'hypotension marquée, l'administration intraveineuse de solution saline normale est recommandée.
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA .
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie: les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.
La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs de risque associés.
Associations contre-indiquées
Chez le patient diabétique ou insuffisant rénal :
+ Aliskiren
Risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale, d'augmentation de la morbi-mortalité cardio-vasculaire.
+ Racécadotril (en cas d'antécédents d'angio-dème sous IEC)
Risque de majoration des effets indésirables à type d'dème angio-neurotique (angio-dème).
Associations déconseillées
+ Aliskiren
Risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale, d'augmentation de la morbi-mortalité cardio-vasculaire.
+ Diurétiques épargneurs de potassium: seuls ou associés sauf pour l'éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg/jour dans le traitement de l'insuffisance cardiaque ainsi qu'en cas d'hypokaliémie
Risque d'hyperkaliémie (potentiellement létale), surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants). Si l'association est justifiée, contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale.
+ Estramustine
Risque de majoration des effets indésirables à type d'dème angio-neurotique (angio-dème).
+ Lithium
Augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.
+ Potassium
Hyperkaliémie (potentiellement létale) surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).
Association déconseillée sauf s'il existe une hypokaliémie.
+ Racécadotril
Risque de majoration des effets indésirables à type d'dème angio-neurotique (angio-dème). Association déconseillée en l'absence d'antécédents d'angio-dème sous IEC.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antidiabétiques: insulines, sulfamides hypoglycémiants
L'utilisation des IEC peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline ou sulfamides hypoglycémiants).
Renforcer l'autosurveillance glycémique.
+ Diurétiques hypokaliémiants
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l'augmentation de la posologie d'un traitement par un IEC en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
Dans l'hypertension artérielle: lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut:
soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'IEC et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement;
soit administrer des doses initiales réduites d'IEC et augmenter progressivement la posologie.
Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d'IEC éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
Dans tous les cas: surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'IEC.
+ Ciclosporine et héparine
Une hyperkaliémie peut survenir pendant l'utilisation concomitante d'un IEC avec la ciclosporine et avec l'héparine. Il est recommandé de surveiller les taux sériques de potassium.
+ Médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris l'acide acétylsalicylique utilisé en tant qu'agent anti-inflammatoire
En cas d'administration simultanée d'un IEC et de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, une diminution de l'effet antihypertenseur peut survenir. L'utilisation concomitante d'un IEC et d'un AINS peut induire un risque accru d'altération supplémentaire de la fonction rénale, y compris de survenue éventuelle d'une insuffisance rénale aiguë, et un risque accru d'augmentation des taux sériques de potassium, en particulier chez les patients ayant une altération préalable de la fonction rénale. L'association doit être administrée avec prudence, en particulier chez les patients âgés. Les patients doivent bénéficier d'une hydratation correcte et une surveillance de la fonction rénale doit être envisagée après l'instauration du traitement concomitant, puis d'une manière périodique.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Eplérénone
Majoration du risque d'hyperkaliémie, notamment chez le sujet âgé. Contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale pendant l'association.
+ Spironolactone
Avec la spironolactone à la posologie de 12,5 à 50 mg par jour, et avec des doses faibles d'IEC.
Dans le traitement de l'insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA) avec fraction d'éjection <35 % et préalablement traitée par l'association inhibiteur de conversion + diurétique de l'anse : risque d'hyperkaliémie, potentiellement létale, en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association.
Vérifier au préalable l'absence d'hyperkaliémie et d'insuffisance rénale.
Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par mois ensuite).
+ Inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus)
Les patients prenant un traitement concomitant par inhibiteurs de mTOR peuvent présenter un risque accru d'angioedème .
+ Co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole)
Les patients prenant un traitement concomitant par co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) peuvent présenter un risque accru d'hyperkaliémie .
Associations à prendre en compte
+ Amifostine, antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques, alphabloquants à visée urologiques, anti-hypertenseurs alpha-bloquants, médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II
Dans les indications où cette association est possible, risque accru de dégradation de la fonction rénale, voire insuffisance rénale aiguë, et majoration de l'hyperkaliémie, ainsi que de l'hypotension et des syncopes.
+ Autres hyperkalémiants
Risque de majoration de l'hyperkaliémie, potentiellement létale.
+ Gliptines
Majoration du risque de la survenue d'angio-oedèmes, par réduction de l'activité de l'enzyme dipeptidyl peptidase IV (DPP-IV) par la gliptine, chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion.
+ Or
Avec les sels d'or administrés par voie IV : risque de réaction «nitritoïde» à l'introduction de l'IEC (nausées, vomissements, effets vasomoteurs à type de flush, hypotension, éventuellement collapsus).
Les paramètres pharmacocinétique du bénazépril ne sont pas modifiés par les principes actifs suivants: hydrochlorothiazide, furosémide, chlorthalidone, digoxine, propranolol, aténolol, nifédipine, amlodipine, naproxène, acide acétylsalicylique, ou cimétidine. De même l'administration de bénazépril ne modifie pas substantiellement les paramètres pharmacocinétiques de ces médicaments à l'exception de possible augmentations des taux plasmatiques de digoxine (les paramètres pharmacocinétique de la cimétidine n'ont pas été étudiés).
Mises en garde spéciales
Intolérance au galactose
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Ce médicament contient de l'huile de ricin et peut provoquer des troubles digestifs (effet laxatif léger, diarrhée).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l'association d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II (ARA II) ou d'aliskiren augmente le risque d'hypotension, d'hyperkaliémie et d'altération de la fonction rénale (incluant le risque d'insuffisance rénale aiguë).
En conséquence, le double blocage du SRAA par l'association d'IEC, d'ARA II ou d'aliskiren n'est pas recommandé .
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l'ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d'une néphropathie diabétique.
Risque de neutropénie/agranulocytose sur terrain immunodéprimé
Des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, notamment le captopril, ont entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu'ils étaient administrés:
à doses élevées,
chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
Les données issues des études cliniques menées avec le bénazépril sont insuffisantes pour évaluer si l'incidence d'agranulocytose est similaire. Une surveillance de la formule leucocytaire est recommandée chez les patients présentant une maladie vasculaire du collagène, surtout si elle s'accompagne dune insuffisance rénale.
Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l'enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
Réactions anaphylactoïdes et réactions associées
Etant donné que les inhibiteurs de l'enzyme de conversion modifient le métabolisme des eicosanoïdes et des polypeptides, dont celui de la bradykinine endogène, les patients recevant des inhibiteurs de l'enzyme de conversion (bénazépril inclus) peuvent présenter diverses réactions anaphylactoïdes et et des réactions associées, dont certaines graves.
Angio-dème (dème de Quincke)
Un angio-dème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, bénazépril inclus. Dans certains cas, les symptômes ont été observés jusqu'à 2 ans après l'initiation du traitement.
Dans de tels cas, le bénazépril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu'à disparition de l'dème.
Lorsque l'dème n'intéresse que la face, les lèvres et la bouche, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes. Ces patients doivent être suivis attentivement jusqu'à disparition de l'dème.
L'angio-dème associé à un dème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, un traitement approprié tel qu'une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1000 ( 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
La prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients .
L'incidence des angio-dèmes lors du traitement par enzyme de conversion est supérieure chez les patients noirs par rapport aux autres patients. Les patients ayant un antécédent d'dème de Quincke non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ont un risque accru d'dème de Quincke sous inhibiteur de l'enzyme de conversion.. D'autres réactions d'hypersensibilité ont été rapportées.
Réactions anaphylactoïdes au cours d'une désensibilisation
Deux patients ayant subi une désensibilisation avec du venin d'hyménoptères alors qu'ils étaient sous inhibiteur de l'enzyme de conversion ont présenté des réactions anaphylactoïdes menaçant le pronostic vital.
Chez ces mêmes patients, ces réactions ont été évitées en interrompant temporairement le traitement par IEC, mais elles sont réapparues lors de la ré-administration accidentelle du traitement.
Réactions anaphylactoïdes au cours d' hémodialyse
Des réactions anaphylactoïdes (dèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d'hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez les patients traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Des réactions anaphylactoïdes ont également été observées chez des patients soumis à une aphérèse LDL avec adsorption du sulfate de dextran. Il est recommandé d'éviter cette association.
Hépatite et insuffisance hépatique
De rares cas dhépatites à prédominance cholestatique et des cas isolés d'insuffisance hépatique aiguë (dont certains fatals) ont été décrits chez des patients traités par des IEC. Le mécanisme n'est pas connu.
En cas d'apparition d'ictère ou d'élévation marquée des enzymes hépatiques chez un patient traité par IEC, le traitement doit être interrompu et un suivi médical approprié doit être mis en uvre.
Grossesse
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté .
Allaitement
L'administration de bénazépril est déconseillée chez la femme qui allaite .
Précautions d'emploi
Toux
Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion probablement due à l'inhibition de la dégradation de la bradykinine endogène.
Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement.
L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme.
Dans le cas où la prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion s'avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.
Enfant
L'efficacité et la tolérance du bénazépril chez l'enfant n'ont pas été établies.
Hypotension symptomatique et/ou insuffisance rénale (en cas d'insuffisance cardiaque, de déplétion hydro sodée, etc.)
Comme avec les autres IEC, une hypotension symptomatique a été observée dans de rares cas, en particulier au cours des déplétions hydro sodées importantes par exemple à la suite d'un (régime désodé ou d'un traitement diurétique prolongé), chez les patients dialysés ou les patients souffrant de diarrhées ou de vomissements, chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose démato-ascitique.
Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
Toute déplétion sodée et/ou volumique doit être corrigée avant linstauration dun traitement par bénazépril. En cas de survenue d'hypotension, le patient doit être placé en décubitus dorsal et, si nécessaire, recevoir une perfusion intraveineuse de sérum physiologique.
Le traitement par bénazépril peut être poursuivi après correction de la volémie et normalisation de la pression artérielle.
Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive grave, un traitement par un IEC peut provoquer une hypotension excessive, qui peut s'accompagner d'une oligurie et/ou d'une azotémie progressive et, dans de rares cas, d'une insuffisance rénale aiguë. Chez ces patients, le traitement doit être initié sous surveillance médicale étroite et leur suivi doit être particulièrement attentif pendant les deux premières semaines de traitement, ainsi qu'à chaque augmentation de la dose de bénazépril ou du diurétique.
Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive .
Sujet âgé
La fonction rénale et la kaliémie sont appréciées avant le début du traitement . La dose de départ est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydro sodée, afin d'éviter toute hypotension de survenue brutale.
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min), la posologie est réduite .
Chez ces malades, et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine .
Des altérations de la fonction rénale sont possibles chez les sujets prédisposés.
Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive grave et dont la fonction rénale peut dépendre de l'activité du système rénine-angiotensine-aldostérone, un traitement par IEC peut être associé à une oligurie et/ou une azotémie progressive ainsi que, dans des rares cas, à une insuffisance rénale aiguë.
Lors d'un essai clinique de faible effectif mené chez des patients hypertendus présentant une sténose unilatérale ou bilatérale de l'artère rénale, traités par IEC, le traitement par bénazépril a été associé à des élévations de l'urémie et de la créatininémie. Ces effets ont été réversibles à l'arrêt du bénazépril, du diurétique ou des deux médicaments.
Chez ces patients traités avec des IEC, la fonction rénale doit être surveillée au cours des premières semaines de traitement par le bénazépril.
Certains patients hypertendus sans maladie vasculaire rénale pré-existante apparente, ont développé des élévations de l'urémie et de la créatininémie, habituellement mineures et transitoires, en particulier lorsque le bénazépril était associé à un diurétique.
Une réduction de la posologie et/ou un arrêt du diurétique et/ou du bénazépril peuvent être nécessaires. L'évaluation de l'état d'un patient hypertendu devrait toujours inclure lappréciation de la fonction rénale .
Sujet ayant une athérosclérose connue
Puisque que le risque d'hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie.
Hypertension rénovasculaire
Le traitement de l'hypertension artérielle rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent être utiles aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l'attente de l'intervention correctrice ou lorsque cette intervention n'est pas possible.
Le traitement doit alors être institué avec une dose faible et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l'arrêt du traitement.
Anémie
Une anémie avec baisse du taux d'hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d'autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d'action des inhibiteurs de l'enzyme de conversion.
Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l'arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
Autres populations à risque
Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV) ou chez les patients diabétiques insulinodépendants (tendance spontanée à l'hyperkaliémie), l'instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.
Ne pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertendu atteint d'insuffisance coronarienne: l'IEC sera ajouté au bêta-bloquant.
Intervention chirurgicale/ Anesthésie
L'action pharmacologique du bénazépril peut empêcher la réponse physiologique à l'induction de l'hypotension durant l'anesthésie ou un choc.
En cas d'anesthésie, et plus encore lorsque l'anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion qui sont à l'origine d'une hypotension peuvent bloquer la formation d'angiotensine II secondaire à la libération compensatoire de rénine. En cas de survenue d'une hypotension considérée comme liée à ce mécanisme, la volémie doit être corrigée. L'interruption thérapeutique, lorsqu'elle est possible, est donc recommandée l'avant-veille de l'intervention pour les inhibiteurs de l'enzyme de conversion à durée d'action longue, comme le bénazépril.
Avant une intervention chirurgicale, l'anesthésiste doit être informé que le patient reçoit un inhibiteur de l'enzyme de conversion.
Hyperkaliémie
Au cours d'un traitement par inhibiteurs de l'enzyme de conversion, une hyperkaliémie a été observée dans de rares cas.
Lors des études cliniques menées chez des patients hypertendus, aucun arrêt de traitement imputable à une hyperkaliémie n'a été rapporté.
Les facteurs de risque de développement d'une hyperkaliémie peuvent inclure une insuffisance rénale, un diabète, et l'utilisation concomitante de médicaments traitant l'hypokaliémie .
Lors dune étude clinique incluant des patients présentant une maladie rénale chronique évolutive, certains patients ont dû interrompre le traitement suite à une hyperkaliémie.
Chez les patients présentant une maladie rénale chronique évolutive, la kaliémie doit être surveillée.
Sténose aortique ou mitrale
Comme avec tous les autres médicaments vasodilatateurs, une prudence particulière est requise chez les patients atteints de sténose aortique ou mitrale.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
comprimé pelliculé:
10 mg, 10,0 mg, 10,00 mg, 5 mg, 5,0 mg
comprimé pelliculé:
10 mg, 5 mg
comprimé pelliculé:
10 mg, 5 mg