Résumé des caractéristiques du médicament - BORTEZOMIB

Langue

- Français

BORTEZOMIB

BORTEZOMIB - Le bortézomib est un inhibiteur du protéasome.

Le médicament BORTEZOMIB appartient au groupe appelés Inhibiteurs du protéasome

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L01XX32

Substance active: BORTÉZOMIB
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

SANDOZ (FRANCE) - Bortezomib poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg , 2018-01-24

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE) - Bortezomib solution injectable 3,5 mg , 2018-06-13

Synthon BV (PAYS-BAS) - Bortezomib poudre pour solution injectable (IV) 1 mg , 2018-07-06

Montrer plus >>>

Bortezomib EBEWE 3,5 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

SANDOZ (FRANCE)

Bortezomib EG 2,5 mg/ml

solution injectable 3,5 mg

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)

Bortezomib GENTHON 1 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

Synthon BV (PAYS-BAS)

Bortezomib GENTHON 3,5 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

Synthon BV (PAYS-BAS)

Bortezomib HOSPIRA 3,5 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

PFIZER EUROPE MA EEIG (BELGIQUE)

Bortezomib KRKA 1 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

KRKA (SLOVENIE)

Bortezomib KRKA 3,5 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

KRKA (SLOVENIE)

Bortezomib MEDAC 1 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

MEDAC GESELLSCHAFT FUR KLINISCHE SPEZIALPRAPARATE (ALLEMAGNE)

Bortezomib MEDAC 3,5 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

MEDAC GESELLSCHAFT FUR KLINISCHE SPEZIALPRAPARATE (ALLEMAGNE)

Bortezomib MYLAN 1 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Bortezomib MYLAN 3,5 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Bortezomib MYLAN 3,5 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Bortezomib REDDY PHARMA 3,5 mg

3,5 mg

REDDY PHARMA SAS (FRANCE)

Bortezomib SANDOZ 1 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

SANDOZ (FRANCE)

Bortezomib SANDOZ 3,5 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

SANDOZ (FRANCE)

Bortezomib SYNTHON 1 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

Synthon BV (PAYS-BAS)

Bortezomib SYNTHON 3,5 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

Synthon BV (PAYS-BAS)

Bortezomib TEVA 1 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

TEVA SANTE (FRANCE)

Bortezomib TEVA 2,5 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

TEVA (PAYS-BAS)

Bortezomib TEVA 3,5 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

TEVA SANTE (FRANCE)

Bortezomib TILLOMED 3,5 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

TILLOMED LABORATORIES LTD (ROYAUME-UNI)

Bortezomib ZENTIVA 3,5 mg

poudre pour solution injectable (IV) 3,5 mg

ZENTIVA FRANCE (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre pour solution injectable (IV) : 1 mg, 2,5 mg, 3,5 mg
  • solution injectable : 3,5 mg

Dosage

Le traitement doit être initié et administré sous le contrôle d'un médecin qualifié et expérimenté dans l'utilisation des agents chimiothérapeutiques. BORTEZOMIB MYLAN doit être reconstitué par un professionnel de santé.
Posologie
Posologie pour le traitement du myélome multiple en progression (patients ayant reçu au moins un traitement antérieur)
Monothérapie
BORTEZOMIB MYLAN est administré soit par injection intraveineuse soit par injection sous-cutanée à la posologie recommandée de 1,3 mg/m² de surface corporelle deux fois par semaine pendant deux semaines les jours 1, 4, 8 et 11 d'un cycle de traitement de 21 jours. Cette période de 3 semaines est considérée comme un cycle de traitement.
Il est recommandé que les patients reçoivent 2 cycles de BORTEZOMIB MYLAN après confirmation de la réponse complète. Il est également recommandé que les patients répondeurs mais n'obtenant pas une rémission complète reçoivent un total de 8 cycles de traitement par BORTEZOMIB MYLAN. Au moins 72 heures doivent s'écouler entre deux doses consécutives de BORTEZOMIB MYLAN.
Ajustement de la posologie au cours d'un traitement et d'une réinitiation d'un traitement en monothérapie
Après disparition des symptômes liés à la toxicité, le traitement par BORTEZOMIB MYLAN peut être réinitié à une dose réduite de 25 % (1,3 mg/m² réduit à 1,0 mg/m² ; 1,0 mg/m² réduit à 0,7 mg/m²). En cas de persistance ou de récidive de la toxicité à la dose inférieure, l'arrêt de BORTEZOMIB MYLAN doit être envisagé, sauf si les bénéfices du traitement l'emportent nettement sur les risques.
Douleur neuropathique et/ou neuropathie périphérique
Les patients qui présentent une douleur neuropathique et/ou une neuropathie périphérique liée au bortézomib doivent être pris en charge selon le Tableau 1 . Les patients présentant une neuropathie sévère préexistante peuvent être traités par BORTEZOMIB MYLAN uniquement après une évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice.
Tableau 1 : Modifications recommandées* de la posologie en cas de neuropathie liée au bortézomib
Sévérité de la neuropathie
Modification de la posologie
Grade 1 (asymptomatique : perte des réflexes ostéotendineux ou paresthésie) sans douleur ou sans perte de fonction
Aucune
Grade 1 avec douleur ou Grade 2 (symptômes modérés ; limitant les activités instrumentales de la vie quotidienne (Echelle ADL) **)
Réduire BORTEZOMIB MYLAN à 1,0 mg/m²
ou
Modifier le rythme d'administration de BORTEZOMIB MYLAN à 1,3 mg/m² une fois par semaine
Grade 2 avec douleur ou Grade 3 (symptômes sévères ; limitant l'autonomie selon l'échelle ADL***)
Interrompre le traitement par BORTEZOMIB MYLAN jusqu'à disparition des symptômes de toxicité. Ré-instaurer alors le traitement par BORTEZOMIB MYLAN et réduire la dose à 0,7 mg/m² une fois par semaine.
Grade 4 (conséquences sur le pronostic vital ; intervention urgente indiquée) et/ou neuropathie autonome sévère
Arrêter BORTEZOMIB MYLAN
* Sur la base des modifications de posologie lors des études de Phase II et III dans le myélome multiple et de l'expérience après commercialisation. La graduation se base sur la version 4.0 de la classification « NCI Common Toxicity Criteria CTCAE ».
** Echelle instrumentale ADL fait référence à la préparation des repas, l'achat des courses alimentaires ou des vêtements, l'utilisation du téléphone, la gestion de son argent, etc;
*** Echelle d'autonomie ADL fait référence à la toilette, l'habillage et le déshabillage, se nourrir de façon autonome, l'utilisation des toilettes, la prise de ses médicaments et ne pas être alité.
Traitement en association à la doxorubicine liposomale pégylée
BORTEZOMIB MYLAN est administré soit par injection intraveineuse soit par injection sous-cutanée à la posologie recommandée de 1,3 mg/m2 de surface corporelle deux fois par semaine pendant deux semaines les jours 1, 4, 8 et 11 d'un cycle de traitement de 21 jours. Cette période de 3 semaines est considérée comme un cycle de traitement. Au moins 72 heures doivent s'écouler entre deux doses consécutives de BORTEZOMIB MYLAN.
La doxorubicine liposomale pégylée est administrée à la dose de 30 mg/m2 au jour 4 du cycle de traitement par BORTEZOMIB MYLAN, en perfusion intraveineuse d'1 heure, après l'injection de BORTEZOMIB MYLAN. Jusqu'à 8 cycles de cette association médicamenteuse peuvent être administrés tant que le patient tolère le traitement et que sa maladie n'a pas progressé.
Les patients ayant obtenu une réponse complète peuvent poursuivre le traitement pendant au moins 2 cycles après les premiers signes de réponse complète, même si cela implique un traitement de plus de 8 cycles. Les patients dont le taux de paraprotéine continue à diminuer après 8 cycles peuvent également poursuivre le traitement aussi longtemps qu'il est toléré et qu'ils continuent à y répondre.
Pour des informations complémentaires concernant la doxorubicine liposomale pégylée, veuillez-vous référer à son Résumé des Caractéristiques du Produit.
Traitement en association à la dexaméthasone
BORTEZOMIB MYLAN est administré soit par injection intraveineuse soit par injection sous-cutanée à la posologie recommandée de 1,3 mg/m2 de surface corporelle deux fois par semaine pendant deux semaines les jours 1, 4, 8 et 11 d'un cycle de traitement de 21 jours. Cette période de 3 semaines est considérée comme un cycle de traitement. Au moins 72 heures doivent s'écouler entre deux doses consécutives de BORTEZOMIB MYLAN.
La déxaméthasone est administrée par voie orale à la dose de 20 mg les jours 1, 2, 4, 5, 8, 9, 11 et 12 du cycle de traitement par BORTEZOMIB MYLAN.
Les patients ayant obtenu une réponse ou une stabilisation de leur maladie après 4 cycles de cette association médicamenteuse peuvent continuer à recevoir la même association pour un maximum de 4 cycles supplémentaires.
Pour des informations complémentaires concernant la dexaméthasone, veuillez-vous référer à son Résumé des Caractéristiques du Produit.
Adaptation posologique pour le traitement en association chez les patients atteints de myélome multiple en progression
Pour les adaptations posologiques de BORTEZOMIB MYLAN au cours d'un traitement en association, suivre les recommandations de modification de dose décrites ci-dessus pour le traitement en monothérapie.
Posologie pour les patients atteints de myélome multiple non traité au préalable, non éligibles à la greffe de cellules souches hématopoïétiques
Traitement en association au melphalan et à la prednisone
BORTEZOMIB MYLAN est administré soit par injection intraveineuse soit par injection sous-cutanée en association au melphalan par voie orale et à la prednisone par voie orale, tel que décrit dans le Tableau 2. Une période de 6 semaines est considérée comme un cycle de traitement. Au cours des cycles 1 à 4, BORTEZOMIB MYLAN est administré deux fois par semaine les jours 1, 4, 8, 11, 22, 25, 29 et 32. Au cours des cycles 5 à 9, BORTEZOMIB MYLAN est administré une fois par semaine les jours 1, 8, 22 et 29. Au moins 72 heures doivent s'écouler entre deux doses consécutives de BORTEZOMIB MYLAN. Le melphalan et la prednisone doivent être administrés par voie orale les jours 1, 2, 3 et 4 de la première semaine de chaque cycle de traitement par BORTEZOMIB MYLAN. Neuf cycles de traitement par cette association médicamenteuse sont administrés.
Tableau 2 : Schéma posologique recommandé de BORTEZOMIB MYLAN en association au melphalan et à la prednisone
BORTEZOMIB MYLAN deux fois par semaine (Cycles 1-4)
Semaine
1
2
3
4
5
6
B (1,3 mg/m²)
J1 -- -- J4
J8 J11
Période sans traitement
J22 J25
J29 J32
Période sans traitement
M(9 mg/m²) P(60 mg/m²)
J1 J2 J3 J4
-- --
Période sans traitement
-- --
-- --
Période sans traitement
BORTEZOMIB MYLAN une fois par semaine (Cycles 5-9)
Semaine
1
2
3
4
5
6
B
(1,3 mg/m²)
J1 -- -- --
J8
Période sans traitement
J22
J29
Période sans traitement
M(9 mg/m²) P(60 mg/m²)
J1 J2 J3 J4
--
Période sans traitement
--
--
Période sans traitement
B = bortézomib; M = melphalan, P = prednisone
Adaptation posologique pendant le traitement et lors de la reprise du traitement pour le traitement en association avec melphalan et prednisone
Avant d'initier un nouveau cycle de traitement :
Le taux de plaquettes doit être ≥ 70 x 109/l et le taux de polynucléaires neutrophiles doit être ≥ 1,0 x 109/l
Les toxicités non-hématologiques doivent être réduites au Grade 1 ou à l'état initial
Tableau 3 : Modifications de la posologie au cours des cycles suivants de traitement par BORTEZOMIB MYLAN en association au melphalan et à la prednisone
Toxicité
Modification ou report de dose
Toxicité hématologique au cours d'un cycle :
En cas de neutropénie ou de thrombopénie prolongée de Grade 4, ou de thrombopénie avec saignement, observée au cours du cycle précédent
Envisager une réduction de la dose de melphalan de 25 % lors du cycle suivant.
Si, le jour de l'administration de BORTEZOMIB MYLAN (autre que le jour 1), le taux de plaquettes est £ 30 x 109/l ou le taux de polynucléaires neutrophiles est £ 0,75 x 109/l
Le traitement par BORTEZOMIB MYLAN ne doit pas être administré
Si plusieurs doses de BORTEZOMIB MYLAN ne sont pas administrées lors d'un cycle (≥ 3 doses au cours d'une administration deux fois par semaine ou ≥ 2 doses au cours d'une administration hebdomadaire)
La dose de BORTEZOMIB MYLAN sera réduite d'un niveau (de 1,3 mg/m² à 1 mg/m², ou de 1 mg/m² à 0,7 mg/m²)
Toxicité non-hématologique de Grade ≥ 3
Le traitement par BORTEZOMIB MYLAN doit être interrompu jusqu'à la réduction des symptômes de la toxicité au Grade 1 ou à l'état initial. BORTEZOMIB MYLAN peut être ensuite ré-instauré à une dose réduite d'un niveau (de 1,3 mg/m² à 1 mg/m², ou de 1 mg/m² à 0,7 mg/m²). Pour des douleurs neuropathiques et/ou une neuropathie périphérique liées à BORTEZOMIB MYLAN, suspendre et/ou modifier la dose de BORTEZOMIB MYLAN tel que décrit dans le Tableau 1.
Pour des informations supplémentaires concernant le melphalan et la prednisone, voir les Résumés des Caractéristiques du Produit correspondants.
Posologie pour les patients atteints de myélome multiple non traité au préalable, éligibles à la greffe de cellules souches hématopoïétiques (traitement d'induction)
Traitement en association à la dexaméthasone
BORTEZOMIB MYLAN est administré soit par injection intraveineuse soit par injection sous-cutanée à la posologie recommandée de 1,3 mg/m² de surface corporelle deux fois par semaine pendant deux semaines les jours 1, 4, 8 et 11 d'un cycle de traitement de 21 jours. Cette période de 3 semaines est considérée comme un cycle de traitement. Au moins 72 heures doivent s'écouler entre deux doses consécutives de BORTEZOMIB MYLAN.
La dexaméthasone est administrée par voie orale à la dose de 40 mg les jours 1, 2, 3, 4, 8, 9, 10 et 11 du cycle de traitement par BORTEZOMIB MYLAN.
Quatre cycles de traitement par cette association médicamenteuse sont administrés.
Traitement en association à la dexaméthasone et à la thalidomide
BORTEZOMIB MYLAN est administré soit par injection intraveineuse soit par injection sous-cutanée à la posologie recommandée de 1,3 mg/m² de surface corporelle deux fois par semaine pendant deux semaines les jours 1, 4, 8 et 11 d'un cycle de traitement de 28 jours. Cette période de 4 semaines est considérée comme un cycle de traitement. Au moins 72 heures doivent s'écouler entre deux doses consécutives de BORTEZOMIB MYLAN.
La dexaméthasone est administrée par voie orale à la dose de 40 mg les jours 1, 2, 3, 4, 8, 9, 10 et 11 du cycle de traitement par BORTEZOMIB MYLAN.
Le thalidomide est administré par voie orale à la dose quotidienne de 50 mg les jours 1 à 14 et s'il est bien toléré la dose est augmentée à 100 mg les jours 15 à 28, puis elle peut être ensuite de nouveau augmentée à 200 mg par jour à partir du cycle 2 (voir Tableau 4).
Quatre cycles de traitement par cette association médicamenteuse sont administrés. Il est recommandé que les patients ayant au moins une réponse partielle reçoivent 2 cycles supplémentaires.
Tableau 4 : Posologie du traitement en association avec BORTEZOMIB MYLAN pour les patients atteints d'un myélome multiple non traité au préalable, éligibles à la greffe de cellules souches hématopoïétiques
B+ Dx
Cycles 1 à 4
Semaine
1
2
3
B (1,3 mg/m²)
Jour 1, 4
Jour 8, 11
Période sans traitement
Dx 40 mg
Jour 1, 2, 3, 4
Jour 8, 9, 10, 11
-
B+Dx+ T
Cycle 1
Semaine
1
2
3
4
B (1,3 mg/m²)
Jour 1, 4
Jour 8, 11
Période sans traitement
Période sans traitement
T 50 mg
Quotidiennement
Quotidiennement
-
-
T 100 mga
-
-
Quotidiennement
Quotidiennement
Dx 40 mg
Jour 1, 2, 3, 4
Jour 8, 9, 10, 11
-
-
Cycles 2 à 4b
B (1,3 mg/m²)
Jour 1, 4
Jour 8, 11
Période sans traitement
Période sans traitement
T 200 mga
Quotidiennement
Quotidiennement
Quotidiennement
Quotidiennement
Dx 40 mg
Jour 1, 2, 3, 4
Jour 8, 9, 10, 11
-
-
B=bortézomib ; Dx=dexaméthasone; T=thalidomide
a La dose de thalidomide est augmentée à 100 mg à partir de la semaine 3 du cycle 1 seulement si la dose de 50 mg est tolérée, puis à 200 mg à partir du cycle 2 si la dose de 100 mg est tolérée.
b Jusqu'à 6 cycles peuvent être administrés aux patients ayant obtenus au moins une réponse partielle après 4 cycles.
Adaptation posologique chez les patients éligibles à la greffe
Se référer au Tableau 1 pour les adaptations posologiques de BORTEZOMIB MYLAN liées aux neuropathies. En outre, lorsque BORTEZOMIB MYLAN est administré en association à d'autres médicaments chimiothérapeutiques, des diminutions posologiques appropriées pour ces produits doivent être envisagées en cas de toxicités, conformément aux recommandations du Résumé des Caractéristiques du Produit.
Posologie pour les patients atteints d'un lymphome à cellules du manteau non traité au préalable (LCM)
Traitement en association au rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine et prednisone (BR-CAP)
BORTEZOMIB MYLAN est administré par injection intraveineuse ou sous- cutanée à la posologie recommandée de 1,3 mg/m² de surface corporelle deux fois par semaine pendant deux semaines les jours 1, 4, 8 et 11, suivie d'une période d'arrêt de 10 jours les jours 12 à 21. Cette période de 3 semaines est considérée comme un cycle de traitement. Six cycles de traitement par BORTEZOMIB MYLAN sont recommandés, bien que pour les patients ayant une première réponse documentée au cycle 6, deux cycles supplémentaires de BORTEZOMIB MYLAN peuvent être administrés. Au moins 72 heures doivent s'écouler entre deux doses consécutives de BORTEZOMIB MYLAN.
Les médicaments suivants sont administrés en perfusion intraveineuse au jour 1 de chaque cycle de traitement par BORTEZOMIB MYLAN de 3 semaines : rituximab à la dose de 375 mg/m², cyclophosphamide à la dose de 750 mg/m² et doxorubicine à la dose de 50 mg/m².
La prednisone est administrée par voie orale à la dose de 100 mg/m² les jours 1, 2, 3, 4 et 5 de chaque cycle de traitement par BORTEZOMIB MYLAN.
Adaptation posologique pendant le traitement chez les patients atteints d'un lymphome à cellules du manteau non traité au préalable
Avant d'initier un nouveau cycle de traitement :
Le taux de plaquettes doit être ≥ 100 000 cellules/μl et le taux de polynucléaires neutrophiles doit être ≥ 1 500 cellules/μl
Le taux de plaquettes doit être ≥ 75 000 cellules/µl chez les patients avec une infiltration de la moelle osseuse ou une séquestration splénique
Le taux d'hémoglobine doit être ≥ 8 g/dL
Les toxicités non-hématologiques doivent être réduites au Grade 1 ou à l'état initial.
Pour les adaptations posologiques, se référer au Tableau 5 ci-dessous.
Des facteurs de croissance granulocytaires peuvent être administrés pour les toxicités hématologiques conformément aux standards de pratique locale. L'utilisation prophylactique de facteurs de croissance granulocytaires doit être envisagée en cas de retard répété dans l'administration des cycles. Une transfusion de plaquettes pour le traitement d'une thrombopénie doit être envisagée lorsqu'elle est cliniquement appropriée.
Tableau 5 : Adaptation posologique pendant le traitement chez les patients atteints d'un lymphome à cellules du manteau non traité au préalable
Toxicité
Modification de la posologie ou report de dose
Toxicité hématologique
Neutropénie de Grade ≥ 3 accompagnée de fièvre, neutropénie de Grade 4 durant plus de 7 jours, taux de plaquettes < 10 000 cellules/μl
Le traitement par BORTEZOMIB MYLAN doit être interrompu jusqu'à 2 semaines jusqu'à ce que le patient ait un taux de polynucléaires neutrophiles ≥ 750 cellules/μl et un taux de plaquettes ≥ 25 000 cellules/μl.
Si, après que BORTEZOMIB MYLAN ait été interrompu, la toxicité n'a pas disparu, comme définie ci- dessus, alors BORTEZOMIB MYLAN doit être arrêté.
Si la toxicité disparait, c'est-à-dire si le patient a un taux de polynucléaires neutrophiles ≥ 750 cellules/μl et un taux de plaquettes ≥ 25 000 cellules/μl, BORTEZOMIB MYLAN peut être ré-instauré à une dose réduite d'un niveau (de 1,3 mg/m² à 1 mg/m² ou de 1 mg/m² à 0,7 mg/m²)
Si le jour de l'administration de BORTEZOMIB MYLAN (autre que le jour 1 du cycle), le taux de plaquettes est < 25 000 cellules/μl ou le taux de polynucléaires neutrophiles est < 750 cellules/μl
Le traitement par BORTEZOMIB MYLAN ne doit pas être administré.
Toxicités non hématologiques de Grade ≥ 3 considérée comme étant liée à BORTEZOMIB MYLAN
Le traitement par BORTEZOMIB MYLAN doit être interrompu jusqu'à la réduction des symptômes de la toxicité au Grade 2 ou moins. BORTEZOMIB MYLAN peut être ensuite ré‑instauré à une dose réduite d'un niveau (de 1,3 mg/m² à 1 mg/m² ou de 1 mg/m² à 0,7 mg/m²). Pour les douleurs neuropathiques et/ou neuropathies périphériques liées à BORTEZOMIB MYLAN, interrompre et/ou modifier la dose de BORTEZOMIB MYLAN tel que décrit dans le Tableau 1.
En outre, lorsque BORTEZOMIB MYLAN est administré en association à d'autres médicaments chimiothérapeutiques, des diminutions posologiques appropriées pour ces produits doivent être envisagées en cas de toxicités, conformément aux recommandations de leur Résumé des Caractéristiques du Produit respectif.
Populations particulières
Sujets âgés
Il n'existe aucun élément suggérant que des adaptations de posologie soient nécessaires chez les patients âgés de plus de 65 ans atteints d'un myélome multiple ou d'un lymphome à cellules du manteau.
Il n'existe aucune étude sur l'utilisation de BORTEZOMIB MYLAN chez les patients âgés atteints de myélome multiple non traité au préalable, éligibles à la chimiothérapie intensive accompagnée d'une greffe de cellules souches hématopoïétiques.
Par conséquent, aucune recommandation posologique ne peut être faite dans cette population.
Dans une étude conduite chez des patients atteints d'un lymphome à cellules du manteau non traité au préalable, 42,9% et 10,4% des patients exposés à BORTEZOMIB MYLAN avaient entre 65-74 ans et ≥ 75 ans, respectivement. Chez les patients âgés de ≥ 75 ans, les deux protocoles de traitement, BR-CAP ainsi que R-CHOP, ont été moins bien tolérés .
Insuffisance hépatique
Les patients présentant une insuffisance hépatique légère ne nécessitent pas d'adaptation posologique et doivent être traités à la dose recommandée.
Tableau 6 : Modifications recommandées des doses initiales de BORTEZOMIB MYLAN chez les patients présentant une insuffisance hépatique
Grade de l'insuffisance hépatique*
Taux de bilirubine
Taux de SGOT (ASAT)
Modification de la dose initiale
Légère
≤ 1,0 x LSN
>LSN
Aucune
>1,0 x - 1,5 x LSN
Indifférent
Aucune
Modérée
>1,5 – 3 x LSN
Indifférent
Réduire BORTEZOMIB MYLAN à 0,7 mg/m² pendant le premier cycle de traitement.
Envisager une augmentation de la dose à 1,0 mg/m² ou une réduction supplémentaire de dose à 0,5 mg/m² pour les cycles ultérieurs, en fonction de la tolérance du patient.
Sévère
> 3x LSN
Indifférent
Abréviations : SGOT transaminase glutamique oxaloacétique sérique
ASAT = Aspartate aminotransférase sérique ; LSN = Limite supérieure de la normale
* Basées sur la classification du groupe de travail du dysfonctionnement d'organe NCI pour la catégorisation de l'insuffisance hépatique (légère, modérée, sévère).
Insuffisance rénale
La pharmacocinétique du bortézomib n'est pas influencée chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine [CLCr] > 20 ml/min/1,73 m²) ; par conséquent, des adaptations de dose ne sont pas nécessaires chez ces patients. L'impact sur les caractéristiques pharmacocinétiques du bortézomib chez les patients insuffisants rénaux sévères ne nécessitant pas de dialyse (CLCr < 20 ml/min/1,73 m²) n'est pas connu. La dialyse pouvant réduire les concentrations de bortézomib, BORTEZOMIB MYLAN doit être administré après la dialyse .
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de BORTEZOMIB MYLAN chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies . Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
BORTEZOMIB MYLAN est disponible pour une administration intraveineuse ou sous-cutanée.
BORTEZOMIB MYLAN ne doit pas être administré par d'autres voies. L'administration intrathécale a provoqué des décès.
Injection intraveineuse
La solution reconstituée de BORTEZOMIB MYLAN 3,5 mg est administrée par injection intraveineuse en bolus de 3 à 5 secondes dans un cathéter intraveineux périphérique ou central, suivie par un rinçage avec une solution de chlorure de sodium injectable à 9 mg/ml (0,9 %). Au moins 72 heures doivent s'écouler entre deux doses consécutives de BORTEZOMIB MYLAN.
Injection sous-cutanée
La solution reconstituée de BORTEZOMIB MYLAN 3,5 mg est administrée par voie sous-cutanée dans les cuisses (droite ou gauche) ou dans l'abdomen (droit ou gauche). La solution doit être injectée par voie sous- cutanée, avec un angle de 45-90°. Les sites d'injection doivent être alternés entre chaque injection successive.
Si une réaction locale au point d'injection survient après l'injection de BORTEZOMIB MYLAN par voie sous- cutanée, soit une solution moins concentrée de BORTEZOMIB MYLAN (BORTEZOMIB MYLAN 3,5 mg reconstitué à la concentration de 1 mg/ml au lieu de 2,5 mg/ml) peut être administrée par voie sous-cutanée soit un passage à l'injection intraveineuse est recommandé.
Si BORTEZOMIB MYLAN est administré en association à d'autres médicaments, se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit de ces produits pour les modalités d'administration.

Indications

Bortézomib Teva, en monothérapie ou en association à la doxorubicine liposomale pégylée ou à la dexaméthasone, est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints de myélome multiple en progression, ayant reçu au moins 1 traitement antérieur et ayant déjà bénéficié ou étant inéligibles à une greffe de cellules souches hématopoïétiques, ce traitement antérieur n'étant pas le bortézomib en monothérapie.

Bortézomib Teva, en association au melphalan et à la prednisone, est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints de myélome multiple non traité au préalable, non éligibles à la chimiothérapie intensive accompagnée d'une greffe de cellules souches hématopoïétiques.

Bortézomib Teva, en association à la dexaméthasone, ou à la dexaméthasone et au thalidomide, est indiqué pour le traitement d'induction des patients adultes atteints de myélome multiple non traité au préalable, éligibles à la chimiothérapie intensive accompagnée d'une greffe de cellules souches hématopoïétiques.

Bortézomib Teva, en association au rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine et prednisone, est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints d'un lymphome à cellules du manteau non traité au préalable, pour lesquels une greffe de cellules souches hématopoïétiques est inadaptée.

Pharmacodynamique

Le bortézomib est un inhibiteur du protéasome. Il est spécifiquement conçu pour inhiber l'activité de type chymotrypsine du protéasome 26S des cellules des mammifères. Le protéasome 26S est un large complexe protéique qui dégrade les protéines sur lesquelles est fixée l'ubiquitine. La voie ubiquitine-protéasome joue un rôle essentiel dans la régulation du renouvellement de protéines spécifiques, maintenant ainsi l'homéostasie à l'intérieur des cellules. L'inhibition du protéasome 26S empêche cette protéolyse ciblée et affecte de multiples cascades de signaux à l'intérieur de la cellule, entraînant finalement la mort de la cellule cancéreuse.

Le bortézomib inhibe très sélectivement le protéasome. A des concentrations de 10 micromolaires, le bortézomib n'exerce aucune inhibition sur un large éventail de récepteurs et de protéases sélectionnées et il est plus de 1 500 fois plus sélectif pour le protéasome que pour l'enzyme présentant l'affinité la plus proche. La cinétique de l'inhibition du protéasome a été évaluée in vitro et il a été montré que le bortézomib se dissociait du protéasome avec un t½ de 20 minutes, démontrant ainsi que l'inhibition du protéasome par le bortézomib est réversible.

L'inhibition du protéasome médiée par le bortézomib affecte les cellules cancéreuses de nombreuses façons, notamment, mais sans s'y limiter, en altérant les protéines régulatrices, qui contrôlent la progression du cycle cellulaire et l'activation du facteur nucléaire kappa B (NF-kB). L'inhibition du protéasome entraîne un arrêt du cycle cellulaire et une apoptose. Le NF-kB est un facteur de transcription dont l'activation est nécessaire dans de nombreux aspects de la genèse tumorale, notamment la croissance et la survie cellulaires, l'angiogénèse, les interactions entre les cellules et les métastases. Dans le myélome, le bortézomib affecte la capacité des cellules myélomateuses à interagir avec le microenvironnement de la moelle osseuse.

Des expérimentations ont démontré que le bortézomib est cytotoxique pour divers types de cellules cancéreuses et que les cellules cancéreuses sont plus sensibles aux effets pro-apoptotiques de l'inhibition du protéasome que les cellules normales. Le bortézomib entraîne une réduction de la croissance tumorale in vivo dans de nombreux modèles précliniques de tumeurs, dont le myélome multiple.

Les données d'études in vitro, ex vivo et sur modèles animaux avec le bortézomib suggèrent une augmentation de la différenciation et de l'activité ostéoblastique et une inhibition de la fonction ostéoclastique. Ces effets ont été observés chez des patients atteints de myélome multiple avec ostéolyse avancée et traités par le bortézomib.

Pharmacocinétique

Absorption

Après administration en bolus intraveineux d'une dose de 1,0 mg/m² et 1,3 mg/m² à 11 patients ayant un myélome multiple et une clairance de la créatinine supérieure à 50 mL/min, les pics plasmatiques moyens après la première injection de bortézomib étaient de 57 et 112 ng/mL respectivement. Après les injections suivantes, les pics plasmatiques moyens observés variaient de 67 à 106 ng/mL à la dose de 1,0 mg/m² et de 89 à 120 ng/mL à la dose de 1,3 mg/m².

Distribution

Le volume de distribution moyen (Vd) du bortézomib variait de 1 659 L à 3 294 L après une injection unique ou des injections répétées par voie intraveineuse de 1,0 mg/m² ou 1,3 mg/m² chez des patients ayant un myélome multiple. Cela suggère que le bortézomib se distribue largement dans les tissus périphériques. Sur un intervalle de concentrations de bortézomib compris entre 0,01 et 1,0 μg/mL, la liaison aux protéines in vitro atteignait en moyenne 82,9 % dans le plasma humain. Le pourcentage de bortézomib lié aux protéines plasmatiques n'était pas concentration-dépendant.

Biotransformation

Des études in vitro sur des microsomes hépatiques humains et sur des isoenzymes du cytochrome P450 issues de l'ADNc humain indiquent que le bortézomib est métabolisé principalement par les voies oxydatives via les enzymes du cytochrome P450, 3A4, 2C19 et 1A2. La voie métabolique principale est la déboronisation pour former deux métabolites déboronisés qui subissent ensuite une hydroxylation en plusieurs métabolites. Les métabolites déboronisés du bortézomib sont inactifs en tant qu'inhibiteurs du protéasome 26S.

Elimination

La demi-vie d'élimination (t1/2) moyenne du bortézomib après administrations répétées variait de 40 à 193 heures. Le bortézomib est éliminé plus rapidement après la première injection par rapport aux injections suivantes. Les moyennes de clairance corporelle totale étaient de 102 et 112 L/h après la première injection pour des doses de 1,0 mg/m² et 1,3 mg/m² respectivement et variaient de 15 à 32 L/h et de 18 à 32 L/h après les injections suivantes pour des doses de 1,0 mg/m² et 1,3 mg/m² respectivement.

Populations particulières

Insuffisance hépatique

L'effet d'une insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique du bortézomib a été évalué au cours d'une étude de phase I pendant le premier cycle de traitement, incluant 61 patients atteints principalement de tumeurs solides et présentant des degrés variables d'insuffisance hépatique, traités à des doses de bortézomib allant de 0,5 à 1,3 mg/m².

En comparaison avec les patients présentant une fonction hépatique normale, une insuffisance hépatique légère n'a pas entraîné d'altération de l'ASC du bortézomib normalisée en fonction de la dose. Cependant, les valeurs moyennes de l'ASC normalisée en fonction de la dose ont été augmentées d'environ 60 % chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère. Une dose initiale plus faible est recommandée chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique modérée ou sévère, et ceux-ci doivent être étroitement surveillés .

Insuffisance rénale

Une étude pharmacocinétique a été menée chez des patients présentant divers degrés d'insuffisance rénale classés en fonction de leurs valeurs de la clairance de la créatinine (ClCr) dans les groupes suivants : normale (ClCr ≥ 60 mL/min/1,73 m², n = 12), légère (ClCr = 40 à 59 mL/min/1,73 m², n = 10), modérée (ClCr = 20 à 39 mL/min/1,73 m², n = 9), et sévère (ClCr < 20 mL/min/1,73 m², n = 3). Un groupe de patients dialysés ayant reçu des doses après la dialyse a également été inclu dans l'étude (n = 8). Les patients ont reçu par voie intraveineuse des doses de 0,7 à 1,3 mg/m² de bortézomib deux fois par semaine. L'exposition au bortézomib (ASC et Cmax normalisées en fonction de la dose) était comparable entre tous les groupes .

Age

La pharmacocinétique du bortézomib a été caractérisée après l'administration par bolus intraveineux de doses de 1,3 mg/m², 2 fois par semaine, chez 104 enfants (entre 2 et 16 ans) ayant une leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) ou une leucémie aiguë myéloïde (LAM). D'après l'analyse pharmacocinétique de population, la clairance du bortézomib a augmenté en fonction de l'augmentation de la surface corporelle. La moyenne géométrique (CV) de la clairance était de 7,79 (25 %) L/h/m², le volume de distribution à l'état d'équilibre était de 834 (39 %) L/m² et la demi-vie d'élimination était de 100 (44 %) heures. Après correction pour l'effet de la surface corporelle, les autres données démographiques telles que l'âge, le poids et le sexe n'ont pas eu d'effets cliniquement significatifs sur la clairance du bortézomib. La clairance du bortézomib normalisée en fonction de la surface corporelle chez les enfants était similaire à celle observée chez les adultes.

Effets indésirables

Résumé du profil de tolérance

Les effets indésirables graves rapportés peu fréquemment pendant le traitement par le bortézomib incluent insuffisance cardiaque, syndrome de lyse tumorale, hypertension pulmonaire, syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible, pneumopathie infiltrative diffuse aiguë et plus rarement neuropathies autonomes.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés pendant le traitement par le bortézomib sont nausée, diarrhée, constipation, vomissement, fatigue, pyrexie, thrombopénie, anémie, neutropénie, neuropathie périphérique (y compris sensorielle), céphalée, paresthésie, diminution de l'appétit, dyspnée, rash, zona et myalgie.

Tableau résumé des effets indésirables

Myélome multiple

Les effets indésirables reportés dans le tableau 7 ont été considérés par les investigateurs comme ayant au moins une relation causale possible ou probable avec le bortézomib. Ces effets indésirables, inclus dans le tableau 7, sont basés sur des données intégrant un groupe de 5 476 patients dont 3 996 ont été traités par le bortézomib à la dose de 1,3 mg/m². Au total, Bortézomib Teva a été administré pour le traitement du myélome multiple chez 3 974 patients.

Les effets indésirables sont listés ci-dessous, groupés par système organe classe et fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. Le tableau 7 a été généré en utilisant la version 14.1 du dictionnaire MedDRA. Les effets rapportés après commercialisation et non observés dans les essais cliniques sont également inclus.

Tableau 7 : Effets indésirables chez les patients atteints d'un myélome multiple traités par le bortézomib en monothérapie ou en association

Classe de systèmes d'organes

Fréquence

Effet indésirable

Infections et infestations

Fréquent

Zona (y compris diffus & ophtalmique), pneumonie*, herpès*, infection fongique*

Peu fréquent

Infection*, infections bactériennes*, infections virales*, septicémie (incluant choc septique)*, bronchopneumopathie, infection à herpès virus*, méningo-encéphalopathie herpétique#, bactériémie (incluant staphylocoque), orgelet, grippe, cellulite, infection liée au dispositif, infection cutanée*, infection de l'oreille*, infection à staphylocoque, infection dentaire*

Rare

Méningite (y compris bactérienne), infection par le virus d'Epstein-Barr, herpès génital, angine, mastoïdite, syndrome de fatigue post-virale

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes)

Rare

Tumeur maligne, leucémie à plasmocytes, carcinome des cellules rénales, masse, mycosis fongoïde, tumeur bénigne*

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très fréquent

Thrombopénie*, neutropénie*, anémie*

Fréquent

Leucopénie*, lymphopénie*

Peu fréquent

Pancytopénie*, neutropénie fébrile, coagulopathie*, hyperleucocytose*, lymphadénopathie, anémie hémolytique#

Rare

Coagulation intravasculaire disséminée, thrombocytose*, syndrome d'hyperviscosité, anomalies plaquettaires SAI, purpura thrombocytopénique, anomalies hématologiques SAI, diathèse hémorragique, infiltration lymphocytaire

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Angio-œdème#, hypersensibilité*

Rare

Choc anaphylactique, amylose, réaction médiée par le complexe immun de type III

Affections endocriniennes

Peu fréquent

Syndrome de Cushing*, hyperthyroïdie*, sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique

Rare

Hypothyroïdisme

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très fréquent

Diminution de l'appétit

Fréquent

Déshydratation, hypokaliémie*, hyponatrémie*, glycémie anormale*, hypocalcémie*, anomalie enzymatique*

Peu fréquent

Syndrome de lyse tumorale, retard staturo-pondéral*, hypomagnésémie*, hypophosphatémie*, hyperkaliémie*, hypercalcémie*, hypernatrémie*, acide urique anormal*, diabète*, rétention hydrique

Rare

Hypermagnésémie*, acidose, déséquilibre électrolytique*, surcharge hydrique, hypochlorémie*, hypovolémie, hyperchlorémie*, hyperphosphatémie*, trouble métabolique, carence en complexe vitaminique B, carence en vitamine B12, goutte, augmentation de l'appétit, intolérance à l'alcool

Affections psychiatriques

Fréquent

Troubles et altération de l'humeur*, troubles anxieux*, troubles et altération du sommeil*

Peu fréquent

Trouble mental*, hallucination*, trouble psychotique*, confusion*, impatience

Rare

Idées suicidaires*, trouble d'adaptation, délire, diminution de la libido

Affections du système nerveux

Très fréquent

Neuropathies*, neuropathie sensitive périphérique, dysesthésie*, névralgie*

Fréquent

Neuropathie motrice*, perte de conscience (incluant syncope), sensation de vertige*, dysgueusie*, léthargie, céphalées*

Peu fréquent

Tremblements, neuropathie périphérique sensori-motrice, dyskinésie*, troubles de la coordination et de l'équilibre d'origine cérébelleuse*, perte de mémoire (excluant démence)*, encéphalopathie*, syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible#, neurotoxicité, troubles convulsifs*, névralgie post-herpétique, troubles de l'élocution*, syndrome des jambes sans repos, migraine, sciatique, troubles de l'attention, réflexes anormaux*, parosmie

Rare

Hémorragie cérébrale*, hémorragie intracrânienne (y compris sous-arachnoïdienne)*, œdème cérébral, accident ischémique transitoire, coma, déséquilibre du système nerveux autonome, neuropathie autonome, paralysie cérébrale*, paralysie*, parésie*, pré-syncope, syndrome du tronc cérébral, trouble cérébrovasculaire, lésion de la racine des nerfs, hyperactivité psychomotrice, compression de la moelle épinière, trouble cognitif SAI, dysfonctionnement moteur, troubles du système nerveux SAI, radiculite, salivation, hypotonie

Affections oculaires

Fréquent

Gonflement oculaire*, vision anormale*, conjonctivite*

Peu fréquent

Hémorragie oculaire*, infection de la paupière*, inflammation oculaire*, diplopie, sécheresse oculaire*, irritation oculaire*, douleur oculaire, augmentation de la sécrétion lacrymale, écoulement oculaire

Rare

Lésion cornéenne*, exophtalmie, rétinite, scotome, trouble oculaire (incluant la paupière) SAI, dacryoadénite acquise, photophobie, photopsie, neuropathie optique#, différents degrés de déficience visuelle (allant jusqu'à la cécité)*

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Fréquent

Vertige*

Peu fréquent

Dysacousie (incluant acouphènes)*, altération de l'audition (jusqu'à et incluant surdité), gêne auditive*

Rare

Hémorragie de l'oreille, névrite vestibulaire, affection de l'oreille SAI

Affections cardiaques

Peu fréquent

Tamponnade cardiaque#, Arrêt cardiorespiratoire*, Fibrillation cardiaque (y compris auriculaire), insuffisance cardiaque (incluant ventriculaire gauche et droite)*, arythmie*, tachycardie*, palpitations, angor, péricardite (incluant épanchement péricardique)*, cardiomyopathie*, dysfonction ventriculaire*, bradycardie

Rare

Flutter auriculaire, infarctus du myocarde*, bloc auriculoventriculaire*, trouble cardiovasculaire (incluant choc cardiogénique), torsade de pointes, angor instable, troubles des valves cardiaques*, insuffisance coronarienne, arrêt sinusal

Affections vasculaires

Fréquent

Hypotension*, hypotension orthostatique, hypertension*

Peu fréquent

Accident vasculaire cérébral#, thrombose veineuse profonde*, hémorragie*, thrombophlébite (y compris superficielle), collapsus circulatoire (incluant choc hypovolémique), phlébite, bouffées vasomotrices*, hématome (y compris péri-rénale)*, insuffisance circulatoire périphérique*, vascularite, hyperémie (y compris oculaire)*

Rare

Embolie périphérique, lymphœdème, pâleur, érythromélalgie, vasodilatation, dyschromie veineuse, insuffisance veineuse

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent

Dyspnée*, épistaxis, infection des voies respiratoires supérieures/inférieures*, toux*

Peu fréquent

Embolie pulmonaire, épanchement pleural, œdème pulmonaire (y compris aigu), hémorragie alvéolaire pulmonaire#, bronchospasme, broncho-pneumopathie chronique obstructive*, hypoxémie*, congestion du tractus respiratoire*, hypoxie, pleurésie*, hoquet, rhinorrhée, dysphonie, respiration sifflante

Rare

Insuffisance respiratoire, syndrome de détresse respiratoire aiguë, apnée, pneumothorax, atélectasie, hypertension pulmonaire, hémoptysie, hyperventilation, orthopnée, pneumopathie inflammatoire, alcalose respiratoire, tachypnée, fibrose pulmonaire, trouble bronchique*, hypocapnie*, pneumopathie interstitielle, infiltration pulmonaire, constriction de la gorge, gorge sèche, augmentation des sécrétions des voies aériennes supérieures, irritation de la gorge, syndrome de toux des voies aériennes supérieures

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Symptômes de nausées et vomissements*, diarrhées*, constipation

Fréquent

Hémorragie gastro-intestinale (y compris de la muqueuse)*, dyspepsie, stomatite*, distension abdominale, douleur oropharyngée*, douleur abdominale (y compris douleur gastro-intestinale et splénique)*, affection buccale*, flatulence

Peu fréquent

Pancréatite (y compris chronique)*, hématémèse, gonflement labial*, obstruction gastro-intestinale (y compris obstruction de l'intestin grêle, iléus)*, gêne abdominale, ulcération orale*, entérite*, gastrite*, saignement gingival, reflux gastro-œsophagien*, colite (incluant colite à Clostridium difficile)*, colite ischémique#, inflammation gastro-intestinale*, dysphagie, syndrome du côlon irritable, affections gastro-intestinales SAI, langue chargée, trouble de la motilité gastro-intestinale*, trouble d'une glande salivaire*

Rare

Pancréatite aiguë, péritonite*, œdème de la langue*, ascites, œsophagite, chéilite, incontinence fécale, atonie du sphincter anal, fécalome*, ulcération et perforation gastro-intestinale*, Hypertrophie gingivale, Mégacôlon, Ecoulement rectal, vésicules oropharyngées*, douleur labiale, parodontite, fissure anale, modification du transit intestinal, proctalgie, fèces anormales

Affections hépatobiliaires

Fréquent

Anomalie des enzymes hépatiques*

Peu fréquent

Hépatotoxicité (incluant trouble hépatique), hépatite*, cholestase

Rare

Insuffisance hépatique, hépatomégalie, syndrome de Budd-Chiari, hépatite à cytomégalovirus, hémorragie hépatique, cholélithiase

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent

Eruption cutanée*, prurit*, érythème, sécheresse cutanée

Peu fréquent

Erythème polymorphe, urticaire, dermatose aiguë fébrile neutrophilique, toxidermie, nécrolyse épidermique toxique#, syndrome de Stevens-Johnson#, dermatite*, troubles de la pilosité*, pétéchie, ecchymose, lésion cutanée, purpura, masse cutanée*, psoriasis, hyperhidrose, sueurs nocturnes, ulcère de décubitus#, acné*, ampoule*, troubles de la pigmentation*

Rare

Réaction cutanée, infiltration lymphocytaire de Jessner, syndrome d'érythrodyesthésie palmo-plantaire, hémorragie sous-cutanée, livedo réticulaire, induration cutanée, papule, réaction de photosensibilisation, séborrhée, sueurs froides, troubles cutanés SAI, érythrose, ulcère cutané, trouble inguéal

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Très fréquent

Douleur musculo-squelettique*

Fréquent

Spasmes musculaires*, douleur aux extrémités, faiblesse musculaire

Peu fréquent

Contractions fasciculaires, gonflement articulaire, arthrite*, raideur articulaire, myopathies*, sensation de lourdeur

Rare

Rhabdomyolyse, syndrome de l'articulation temporomandibulaire, fistule, épanchement articulaire, douleur dans la mâchoire, troubles osseux, infections et inflammations musculo-squelettiques et systémiques*, kyste synovial

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquent

Atteinte rénale*

Peu fréquent

Insuffisance rénale aiguë, insuffisance rénale chronique*, infection des voies urinaires*, signes et symptômes des voies urinaires*, hématurie*, rétention urinaire, trouble de la miction*, protéinurie, azotémie, oligurie*, pollakiurie

Rare

Irritation vésicale

Affection des organes de reproduction et du sein

Peu fréquent

Hémorragie vaginale, douleur génitale*, dysfonctionnement érectile

Rare

Trouble testiculaire*, prostatite, affections des seins chez la femme, sensibilité épididymaire, épididymite, douleur pelvienne, ulcération vulvaire

Affections congénitales, familiales et génétiques

Rare

Aplasie, malformation gastro-intestinale, ichtyose

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquent

Pyrexie*, fatigue, asthénie

Fréquent

Œdème (y compris périphérique), frissons, douleur*, malaise**

Peu fréquent

Altération de l'état général*, œdème du visage*, réaction au point d'injection*, affection des muqueuses*, douleur thoracique, troubles de la démarche, sensation de froid, extravasation*, complication liée au cathéter*, modification de la soif*, gêne thoracique, sensation de changement de la température corporelle*, douleur au point d'injection*

Rare

Décès (y compris soudain), défaillance multi-viscérale, hémorragie au point d'injection*, hernie (y compris hiatale)*, retard à la cicatrisation*, inflammation, phlébite au point d'injection*, sensibilité au toucher, ulcère, irritabilité, douleur thoracique non cardiaque, douleur au niveau du cathéter, Sensation de corps étranger

Investigations

Fréquent

Perte de poids

Peu fréquent

Hyperbilirubinémie*, analyses des protéines anormales*, prise de poids, test sanguins anormaux*, augmentation de la protéine C réactive

Rare

Gaz du sang anormaux*, anomalies à l'électrocardiogramme (incluant prolongation du QT)*, INR (International normalised ratio) anormal*, diminution du pH gastrique, augmentation de l'agrégation plaquettaire, augmentation de la troponine I, identification et sérologie virale*, analyse urinaire anormale*

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Peu fréquent

Chute, contusion

Rare

Réaction transfusionnelle, fractures*, frissons*, lésion faciale, lésion articulaire*, brûlures, lacération, douleur liée à la procédure, lésions radiques*

Actes médicaux et chirurgicaux

Rare

Activation des macrophages

SAI = Sans autre indication

* regroupement de plus d'un terme préférentiel MedDRA

# Effet rapporté après commercialisation

Lymphome à cellules du manteau (LCM)

Le profil de sécurité du bortézomib chez 240 patients atteints d'un LCM traités par le bortézomib à la dose de 1,3 mg/m² en association au rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine et prednisone (BtzR-CAP), versus 242 patients traités par rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine, et prednisone [R-CHOP] était relativement similaire à celui observé chez les patients atteints d'un myélome multiple, avec comme principales différences celles décrites ci-dessous. Les effets indésirables supplémentaires identifiés avec l'utilisation de l'association BtzR-CAP ont été l'infection par le virus de l'hépatite B (< 1 %) et l'ischémie myocardique (1,3 %). Les fréquences similaires de ces évènements dans les deux bras de traitement indiquent que ces effets indésirables ne sont pas attribuables au bortézomib seul. Les différences notables dans la population de patients atteints d'un LCM par rapport aux patients inclus dans les études conduites dans le myélome multiple ont été une fréquence plus élevée d'au moins 5 % des effets indésirables hématologiques (neutropénie, thrombopénie, leucopénie, anémie, lymphopénie), des neuropathies périphériques sensitives, de l'hypertension, des pyrexies, des pneumonies, des stomatites et des troubles de la pilosité. Les effets indésirables identifiés comme ceux ayant une fréquence ≥ 1 %, une fréquence similaire ou supérieure dans le bras BtzR-CAP et avec au moins une relation causale possible ou probable avec les médicaments utilisés dans le bras BtzR-CAP, sont listés dans le tableau 8 ci-dessous. Sont également inclus les effets indésirables identifiés dans le bras BtzR-CAP considérés par les investigateurs comme ayant au moins une relation causale possible ou probable avec le bortézomib sur la base des données historiques des études conduites dans le myélome multiple.

Les effets indésirables sont listés ci-dessous, groupés par système organe classe et fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100, < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100); rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000); très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. Le tableau 8 a été généré en utilisant la version 16 du dictionnaire MedDRA.

Tableau 8 : Effets indésirables chez les patients atteints d'un lymphome à cellules du manteau traités par BtzR-CAP.

Classe de systèmes d'organes

Fréquence

Effet indésirable

Infections et infestations

Très fréquent

Pneumonie*

Fréquent

Septicémie (incluant choc septique)*, zona (y compris diffus et ophtalmique), infection à herpès virus*, infections bactériennes*, infection des voies respiratoires supérieures/inférieures*, infection fongique*, herpès*

Peu fréquent

Hépatite B, Infection*, bronchopneumonie

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très fréquent

Thrombopénie*, neutropénie fébrile, neutropénie*, leucopénie*, anémie*, lymphopénie*

Peu fréquent

Pancytopénie*

Affections du système immunitaire

Fréquent

Hypersensibilité*

Peu fréquent

Réaction anaphylactique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très fréquent

Diminution de l'appétit

Fréquent

Hypokaliémie*, glycémie anormale*, hyponatrémie*, diabète*, rétention hydrique

Peu fréquent

Syndrome de lyse tumorale

Affections psychiatriques

Fréquent

Troubles et altération du sommeil*

Affections du système nerveux

Très fréquent

Neuropathie périphérique sensitive, dysesthésie*, névralgie*

Fréquent

Neuropathies*, neuropathie motrice*, perte de conscience (incluant syncope), encéphalopathie*, neuropathie périphérique sensorimotrice, sensation de vertige*, dysgueusie*, neuropathie autonome

Peu fréquent

Déséquilibre du système nerveux autonome

Affections oculaires

Fréquent

Vision anormale*

Affection de l'oreille et du labyrinthe

Fréquent

Dysacousie (incluant acouphènes)*

Peu fréquent

Vertige*, altération de l'audition (jusqu'à et incluant surdité)

Affections cardiaques

Fréquent

Fibrillation cardiaque (y compris auriculaire), arythmie*, insuffisance cardiaque (incluant ventriculaire gauche et droite)*, ischémie myocardique, dysfonction ventriculaire*

Peu fréquent

Trouble cardiovasculaire (incluant choc cardiogénique)

Affections vasculaires

Fréquent

Hypertension*, hypotension*, hypotension orthostatique

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent

Dyspnée*, toux*, hoquet

Peu fréquent

Syndrome de détresse respiratoire aiguë, embolie pulmonaire, pneumopathie inflammatoire, hypertension pulmonaire, œdème pulmonaire (y compris aigu)

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Symptômes de nausées et vomissements*, diarrhées*, stomatite*, constipation

Fréquent

Hémorragie gastro-intestinale (y compris de la muqueuse)*, distension abdominale, dyspepsie, douleur oropharyngée*, gastrite*, ulcération orale*, gêne abdominale, dysphagie, inflammation gastro-intestinale*, douleur abdominale (y compris douleur gastro-intestinale et splénique)*,

Contre-indications

Pneumopathie infiltrante diffuse aiguë et atteinte péricardique.

Lorsque le bortézomib est administré en association avec d'autres médicaments, se référer aux Résumés des Caractéristiques du Produit de ces médicaments pour les contre-indications supplémentaires.

Grossesse/Allaitement

Contraception chez les hommes et femmes

Les patients hommes et femmes en âge de procréer doivent utiliser des méthodes de contraception efficaces pendant le traitement et durant 3 mois après l'arrêt du traitement.

Grossesse

Aucune donnée clinique n'est disponible pour le bortézomib concernant l'exposition durant la grossesse. Le potentiel tératogène du bortézomib n'a pas été complètement étudié.

Dans les études précliniques, le bortézomib n'a eu aucun effet sur le développement embryonnaire et fœtal, chez le rat et le lapin, aux plus fortes doses tolérées par les mères. Aucune étude n'a été conduite chez l'animal pour déterminer les effets du bortézomib sur la mise bas et le développement post-natal . Le bortézomib ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que la situation clinique de la femme ne justifie un traitement par du bortézomib.

Si le bortézomib est utilisé au cours de la grossesse, ou si la patiente devient enceinte au cours d'un traitement par ce médicament, il est nécessaire que celle-ci soit informée des risques potentiels pour le fœtus.

Le thalidomide est un agent tératogène humain connu pour provoquer des anomalies congénitales graves potentiellement létales chez l'enfant à naître. Le thalidomide est contre-indiqué pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer à moins que toutes les conditions du programme de prévention des grossesses du thalidomide ne soient remplies. Les patients recevant le bortézomib en association avec le thalidomide doivent se conformer au programme de prévention de la grossesse du thalidomide. Se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit du thalidomide pour plus d'informations.

Allaitement

Il n'a pas été établi si le bortézomib est excrété dans le lait maternel. Compte tenu du risque d'effets indésirables graves chez les nourrissons allaités, l'allaitement doit être interrompu au cours du traitement avec le bortézomib.

Fertilité

Des études de fertilité n'ont pas été menées avec le bortézomib .

Interactions avec d'autres médicaments

Des études in vitro indiquent que le bortézomib est un faible inhibiteur des isoenzymes 1A2, 2C9, 2C19, 2D6 et 3A4 du cytochrome P450 (CYP). En se basant sur la contribution limitée (7 %) du CYP2D6 au métabolisme du bortézomib, le phénotype de métaboliseur lent par le CYP2D6 ne semble pas devoir affecter le devenir général du bortézomib.

Une étude d'interaction évaluant l'effet du kétoconazole, un puissant inhibiteur du CYP3A4, sur la pharmacocinétique du bortézomib (injecté par voie intraveineuse), a montré une augmentation moyenne de l'ASC du bortézomib de 35 % (IC 90 % [1,032 à 1,772]), sur la base de données issues de 12 patients. Par conséquent, les patients qui reçoivent du bortézomib en association avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (ex : kétoconazole, ritonavir) doivent être étroitement surveillés.

Dans une étude d'interaction évaluant l'effet de l'oméprazole, un puissant inhibiteur du CYP2C19, sur la pharmacocinétique du bortézomib (injecté par voie intraveineuse), il n'y a pas eu d'effet significatif sur la pharmacocinétique du bortézomib, sur la base de données issue de 17 patients.

Une étude d'interaction évaluant l'effet de la rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4, sur la pharmacocinétique du bortézomib (injecté par voie intraveineuse), a montré une réduction moyenne de l'ASC du bortézomib de 45%, sur la base de données issues de 6 patients. L'utilisation concomitante du bortézomib avec des inducteurs puissants du CYP3A4 (par exemple, rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital et millepertuis) n'est donc pas recommandée, son efficacité pouvant être réduite.

Au cours de la même étude d'interaction évaluant l'effet de la dexaméthasone, un inducteur plus faible du CYP3A4, sur la pharmacocinétique du bortézomib (injecté par voie intraveineuse), il n'y a pas eu d'effet significatif sur la pharmacocinétique du bortézomib, sur la base de données issue de 7 patients.

Une étude d'interaction évaluant l'effet de melphalan-prednisone sur la pharmacocinétique du bortézomib (injecté par voie intraveineuse), a montré une augmentation moyenne de l'ASC du bortézomib de 17 %, à partir des données de 21 patients. Ceci n'est pas considéré comme cliniquement pertinent.

Au cours des essais cliniques, des hypoglycémies et hyperglycémies ont été respectivement peu fréquemment et fréquemment rapportées chez des patients diabétiques recevant des hypoglycémiants oraux. Les patients sous antidiabétiques oraux recevant BORTEZOMIB MYLAN peuvent nécessiter une surveillance étroite de leur glycémie, et une adaptation de la dose de leurs antidiabétiques.

Mises en garde et précautions

Lorsque le bortézomib est administré en association à d'autres médicaments, les Résumés des caractéristiques du produit de ces autres médicaments doivent être consultés avant l'instauration du traitement par bortézomib. En cas d'utilisation de thalidomide, une attention particulière est nécessaire concernant les exigences en matière de tests de grossesse et de mesures de prévention des grossesses .

Administration par voie intrathécale

Des cas mortels ont été rapportés suite à l'administration accidentelle de bortézomib par voie intrathécale. Le bortézomib 3,5 mg, poudre pour solution injectable peut être utilisé par voie intraveineuse ou sous-cutanée. Le bortézomib ne doit pas être administré par voie intrathécale.

Toxicité gastro-intestinale

Les toxicités gastro-intestinales, y compris les nausées, la diarrhée, les vomissements et la constipation, sont très fréquentes lors du traitement par bortézomib. Des cas d'iléus paralytiques ont été peu fréquemment rapportés . Par conséquent, les patients présentant une constipation doivent être étroitement surveillés.

Toxicité hématologique

Le traitement par bortézomib est très fréquemment associé à des toxicités hématologiques (thrombopénie, neutropénie et anémie). Dans les études conduites chez des patients atteints d'un myélome multiple en rechute traités par bortézomib et chez des patients atteints d'un LCM non traitéau préalable et ayant reçu du bortézomib en association au rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine et prednisone (BR-CAP), une des toxicités hématologiques les plus fréquentes était la thrombopénie transitoire. Le taux de plaquettes était au plus bas au jour 11 de chaque cycle de traitement par bortézomib et est habituellement revenu à son taux initial au cycle suivant. Il n'y avait pas de preuve de thrombopénie cumulative. La moyenne des nadirs des taux de plaquettes mesurés était d'approximativement 40 % la valeur initiale dans les études conduites dans le myélome multiple traité en monothérapie et 50 % la valeur initiale dans l'étude conduite dans le LCM. Chez les patients atteints de myélome à un stade avancé, la sévérité de la thrombopénie était liée au taux de plaquettes avant traitement: pour un taux de plaquettes initial < 75 000/μl, 90 % des 21 patients avaient un taux ≤ 25 000/μl au cours de l'étude, dont 14 % un taux < 10 000/μl; à l'opposé, avec un taux de plaquettes initial > 75 000/μl, seulement 14 % des 309 patients avaient un taux ≤ 25 000/μl au cours de l'étude.

Chez les patients ayant un LCM (étude LYM-3002), la fréquence des thrombopénies de Grade ≥ 3 était plus grande (56,7 % versus 5,8 %) dans le bras traité par bortézomib (BR-CAP) comparée au bras non traité par bortézomib (rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone [R-CHOP]). Les deux bras de traitement étaient similaires concernant la fréquence globale des saignements de tout grade (6,3 % dans le bras BR-CAP et 5,0 % dans le bras R-CHOP) et des saignements de grade 3 ou plus (BR-CAP : 4 patients [1,7 %]; R-CHOP: 3 patients [1,2 %]). Dans le bras traité par BR-CAP, 22,5 % des patients ont reçu des transfusions de plaquettes comparé à 2,9 % des patients dans le bras R-CHOP.

Des hémorragies gastro-intestinales et intracérébrales ont été rapportées avec le traitement par bortézomib. En conséquence, avant chaque administration de bortézomib, le taux de plaquettes devra être surveillé. Le traitement par bortézomib devra être interrompu lorsque le taux de plaquettes est < 25 000/µl, ou, dans le cas d'une association à la prednisone et au melphalan, lorsque le taux de plaquettes est ≤ 30 000/μl . Le bénéfice potentiel du traitement doit être soigneusement pesé par rapport aux risques, particulièrement en cas de thrombopénie modérée à sévère et de facteurs de risque de saignement.

Les numérations de la formule sanguine (NFS), incluant une numération plaquettaire, doivent être fréquemment contrôlées pendant le traitement par bortézomib. La transfusion de plaquettes doit être envisagée lorsqu'elle est cliniquement appropriée .

Chez les patients atteints d'un LCM, une neutropénie transitoire, réversible entre les cycles, a été observée, sans preuve de neutropénie cumulative. Les neutrophiles étaient au plus bas au jour 11 de chaque cycle de traitement par bortézomib et sont habituellement revenus à leur valeur initiale au cycle suivant. Dans l'étude LYM-3002, des facteurs de croissance ont été administrés à 78 % des patients du bras BR-CAP et 61 % des patients du bras R-CHOP. Les patients avec une neutropénie ayant un risque augmenté d'infections, ces derniers doivent être surveillés afin de déceler tout signe et symptôme d'infection et être traités sans délai. Des facteurs de croissance granulocytaires peuvent être administrés pour une toxicité hématologique conformément aux standards de pratique locale. L'utilisation prophylactique de facteurs de croissance granulocytaires doit être envisagée en cas de retard répété dans l'administration des cycles .

Réactivation du zona

Une prophylaxie antivirale doit être envisagée chez les patients traités par BORTEZOMIB ZENTIVA. Dans l'étude de phase III menée chez des patients atteints de myélome multiple non traité au préalable, la fréquence globale de réactivation du zona était plus importante chez les patients traités par bortézomib + melphalan + prednisone que chez les patients traités par melphalan + prednisone (14 % versus 4 % respectivement).

Chez les patients atteints d'un LCM (étude LYM-3002), la fréquence d'infection par le zona était de 6,7% dans le bras BR-CAP et de 1,2% dans le bras R-CHOP .

Réactivation et infection par le virus de l'hépatite B (VHB)

Lorsque le rituximab est utilisé en association au bortézomib, un dépistage du VHB doit toujours être réalisé avant l'initiation du traitement chez les patients à risque d'infection par le VHB. Les patients porteurs de l'hépatite B et les patients ayant un antécédent d'hépatite B doivent être étroitement surveillés pour déceler tout signe clinique et biologique d'une infection active par le VHB pendant et après le traitement par rituximab associé au bortézomib. Une prophylaxie antivirale doit être envisagée. Se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit du rituximab pour plus d'information.

Leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP)

De très rares cas d'infection par le virus de John Cunningham (JC) sans lien de causalité connu, ayant entraîné une LEMP et le décès, ont été rapportés chez des patients traités par bortézomib. Les patients chez qui une LEMP a été diagnostiquée avaient reçu un traitement immunosuppresseur antérieur ou recevaient un traitement immunosuppresseur concomitant. La plupart des cas de LEMP ont été diagnostiqués dans les 12 mois suivant la première dose de bortézomib. Les patients doivent être surveillés à intervalles réguliers afin de détecter l'apparition ou l'aggravation de tout symptôme ou signe neurologique évocateur d'une LEMP dans le cadre d'un diagnostic différentiel des troubles du SNC. Si le diagnostic d'une LEMP est suspecté, les patients doivent être orientés vers un spécialiste des LEMP et les mesures de diagnostic appropriées en matière de LEMP doivent être initiées. Arrêter le traitement par bortézomibe si une LEMP est diagnostiquée.

Neuropathie périphérique

Le traitement par bortézomib est très fréquemment associé à des neuropathies périphériques, principalement sensitives. Cependant, des cas de neuropathie motrice sévère associée ou non à une neuropathie périphérique sensitive ont été rapportés. La fréquence de la neuropathie périphérique augmente peu après le début du traitement et il a été observé qu'elle atteint un pic au cours du cycle 5.

Les symptômes de neuropathie, tels que sensation de brûlure, hyperesthésie, hypoesthésie, paresthésie, gêne, douleur ou faiblesse neuropathique doivent faire l'objet d'une surveillance particulière.

Dans l'étude de phase III comparant le bortézomib administré par voie intraveineuse versus voie sous-cutanée, la fréquence des neuropathies périphériques de Grade > 2 était de 24 % pour le bras injection sous-cutanée et de 41 % pour le bras injection intraveineuse (p = 0,0124). Une neuropathie périphérique de Grade > 3 est survenue chez 6 % des patients du bras de traitement par voie sous-cutanée versus 16 % pour le bras de traitement par voie intraveineuse (p = 0,0264). La fréquence des neuropathies périphériques, quel que soit leur grade, avec le bortézomib administré par voie intraveineuse était plus faible dans les anciennes études où le bortézomib était administré par voie intraveineuse que dans l'étude MMY-3021.

Les patients présentant une neuropathie périphérique nouvelle ou aggravée doivent bénéficier d'une évaluation neurologique et peuvent nécessiter une modification de la posologie ou du schéma thérapeutique, ou un changement de la voie d'administration pour passer à la voie sous-cutanée . Les neuropathies ont été prises en charge à l'aide de traitements symptomatiques et d'autres thérapies.

Une surveillance précoce et régulière des symptômes d'une neuropathie apparue sous traitement, avec une évaluation neurologique, doit être envisagée chez les patients recevant du bortézomib en association avec des médicaments connus pour être associés à la neuropathie (par ex. le thalidomide) et une réduction appropriée de la posologie ou un arrêt du traitement doivent être envisagés.

Outre les neuropathies périphériques, les atteintes du système nerveux autonome peuvent contribuer à des effets indésirables tels que l'hypotension orthostatique et la constipation sévère avec iléus. Les informations disponibles sur l'atteinte du système nerveux autonome et son rôle vis à vis de ces effets indésirables sont limitées.

Crises convulsives

Des crises convulsives ont été peu fréquemment rapportées chez des patients sans antécédents de convulsions ou d'épilepsie. Une attention particulière est nécessaire lors du traitement de patients présentant des facteurs de risque de convulsions.

Hypotension

Le traitement par bortézomib est fréquemment associé à une hypotension orthostatique/posturale. La plupart des effets indésirables sont de sévérité légère à modérée et sont observés à tout moment au cours du traitement. Les patients qui ont développé une hypotension orthostatique/posturale sous bortézomib (injecté par voie intraveineuse) ne présentaient pas de signes d'hypotension orthostatique avant le traitement par bortézomib. Un traitement de l'hypotension orthostatique a été nécessaire chez la plupart des patients. Des syncopes sont survenues chez une minorité de patients présentant une hypotension orthostatique. L'hypotension orthostatique/posturale n'était pas liée à l'injection en bolus de bortézomib. Le mécanisme de cet effet est inconnu, cependant l'une de ses composantes pourrait être due à une atteinte du système nerveux autonome. L'atteinte du système nerveux autonome peut être liée au bortézomib ou le bortézomib peut aggraver une affection sous-jacente telle qu'une neuropathie diabétique ou amyloïde. La prudence est conseillée lors du traitement de patients présentant des antécédents de syncopes au cours du traitement par des médicaments connus pour être associés à l'hypotension, ou qui sont déshydratés en raison de diarrhée ou de vomissements récurrents. La prise en charge de l'hypotension orthostatique/posturale peut inclure un ajustement des médicaments antihypertenseurs, une réhydratation ou l'administration de minéralocorticoïdes et/ou de sympathomimétiques. Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin s'ils présentent l'un des symptômes suivants : sensations de vertige, étourdissements ou épisodes de syncope.

Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (SEPR)

Des cas de SEPR ont été rapportés chez des patients recevant du bortézomib. Le SEPR est une affection neurologique rare, souvent réversible, évoluant rapidement, qui peut se manifester par des convulsions, une hypertension, des céphalées, une léthargie, une confusion, une cécité et d'autres troubles visuels et neurologiques. Une imagerie cérébrale, de préférence une imagerie par résonance magnétique (IRM), est réalisée pour confirmer le diagnostic. Le traitement par bortézomib doit être arrêté chez les patients développant un SEPR.

Insuffisance cardiaque

L'installation aiguë ou l'aggravation d'une insuffisance cardiaque congestive et/ou une nouvelle poussée de diminution de la fraction d'éjection ventriculaire gauche ont été rapportées durant le traitement par le bortézomib. Une rétention hydrique peut être un facteur favorisant l'apparition de signes et de symptômes d'insuffisance cardiaque. Les patients présentant des facteurs de risque cardiaque ou une cardiopathie existante doivent être étroitement surveillés.

Examens électrocardiographiques

Des cas isolés d'allongement de l'intervalle QT ont été rapportés au cours des études cliniques. La relation de causalité avec le bortézomib n'a pas été établie.

Troubles pulmonaires

De rares cas de pathologies pulmonaires infiltrantes diffuses aiguës d'étiologie indéterminée, telles qu'inflammation pulmonaire, pneumopathies interstitielles, infiltrats pulmonaires et syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), ont été rapportés chez des patients recevant du bortézomib . Certains de ces événements ont été fatals. Une radiographie pulmonaire est recommandée avant l'instauration du traitement afin d'avoir un cliché de référence pour détecter de potentiels changements après le traitement.

En cas d'apparition ou d'aggravation de symptômes pulmonaires (par ex. toux, dyspnée), un diagnostic rapide devra être réalisé et les patients traités de façon appropriée. Le rapport bénéfice/risque devra être évalué avant la poursuite du traitement par bortézomib.

Lors d'un essai clinique, deux patients (sur deux) traités par cytarabine à haute dose (2 g/m2 par jour) en perfusion continue sur 24 heures associée à la daunorubicine et au bortézomib suite à une rechute d'une leucémie myéloïde aiguë sont décédés d'un SDRA peu après le début du traitement et l'étude a été arrêtée. Par conséquent, ce schéma thérapeutique spécifique d'association concomitante à la cytarabine à haute dose (2 g/m2 par jour) en perfusion continue sur 24 heures n'est pas recommandé.

Insuffisance rénale

Les complications rénales sont fréquentes chez les patients atteints de myélome multiple. Les patients insuffisants rénaux doivent être étroitement surveillés .

Insuffisance hépatique

Le bortézomib est métabolisé par les enzymes hépatiques. L'exposition au bortézomib est accrue chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère ; ces patients doivent être traités par bortézomib à doses réduites et étroitement surveillés quant à la toxicité .

Réactions hépatiques

De rares cas d'insuffisance hépatique ont été rapportés chez des patients recevant du bortézomib avec des médicaments concomitants et ayant un mauvais état général sous-jacent. Les autres réactions hépatiques rapportées incluent augmentation des enzymes hépatiques, hyperbilirubinémie et hépatite. De telles modifications peuvent être réversibles suite à l'arrêt du bortézomib .

Syndrome de lyse tumorale

Dans la mesure où le bortézomib est un agent cytotoxique et peut rapidement tuer les plasmocytes malins et les cellules du LCM, les complications d'un syndrome de lyse tumorale peuvent survenir. Les patients à risque de syndrome de lyse tumorale sont ceux présentant une forte masse tumorale avant le traitement. Ces patients doivent être surveillés étroitement et les précautions appropriées doivent être prises.

Médicaments concomitants

Les patients qui reçoivent du bortézomib en association avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 doivent être étroitement surveillés. La prudence s'impose lorsque le bortézomib est associé à des substrats du CYP3A4 ou du CYP2C19 .

Une fonction hépatique normale doit être confirmée et la prudence devra être observée chez les patients recevant des hypoglycémiants oraux .

Réactions potentiellement médiées par les complexes immuns

Des réactions potentiellement médiées par les complexes immuns, telles que la réaction de type maladie sérique, la polyarthrite avec rash et la glomérulonéphrite proliférative, ont été peu fréquemment rapportées. Le traitement par bortézomib doit être arrêté si des réactions graves surviennent.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend BORTEZOMIB



Analogues du médicament BORTEZOMIB qui a la même composition

Analogues en Russie

  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в введ.:

    1 мг

  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в и п/к введ.:

    3.5 мг

  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в и п/к введ.:

    2.5 мг, 3 мг

  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в и п/к введ.:

    3.5 мг

  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в и п/к введ.:

    3.5 мг

  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/п/к введ.:

    3 мг

  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в и п/к введ.:

    3.5 мг

  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в и п/к введ.:

    3.5 мг

Analogues en France

  • solution injectable:

    3,5 mg

  • poudre pour solution injectable (IV):

    1 mg, 2,5 mg, 3,5 mg

  • poudre pour solution injectable (IV):

    1 mg, 3,5 mg