BRONCHODUAL - est une association de 2 bronchodilatateurs : un bêta2 mimétique, le bromhydrate de fénotérol, et un anticholinergique, le bromure d'ipratropium.
Le médicament BRONCHODUAL appartient au groupe appelés Bêta-2-stimulants et Bronchodilatateurs anticholinergiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R03AL01
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE) - Bronchodual poudre pour inhalation en gélule 100 microgrammes+40 microgrammes , 1993-07-02
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE) - Bronchodual suspension pour inhalation 0,050 mg+0,020 mg , 1987-11-03
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE) - Bronchodual solution pour inhalation 0,02 mg+0,05 mg , 2003-03-28
Bronchodual 100 microgrammes/40 microgrammes
poudre pour inhalation en gélule 0,02 mg+0,05 mg
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
Bronchodual 50 microgrammes/20 microgrammes par dose
suspension pour inhalation 0,02 mg+0,05 mg
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
Bronchodual 50 microgrammes/20 microgrammes/dose
solution pour inhalation 0,02 mg+0,05 mg
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
Le récipient n'étant pas transparent, il n'est pas possible de voir lorsqu'il est vide. L'inhalateur délivrera 200 doses. Ensuite, la cartouche peut sembler contenir encore une petite quantité de liquide. L'inhalateur doit toutefois être remplacé, car la quantité délivrée risque d'être incorrecte. La quantité de traitement approximative dans l'inhalateur peut être contrôlée en procédant comme suit : | |
Agiter la cartouche pour savoir s'il reste du liquide. Vous pouvez aussi retirer la cartouche de l'embout buccal en plastique et la placer dans un récipient d'eau. Le contenu de la cartouche peut être estimé en observant sa position dans l'eau. | |
Nettoyer votre inhalateur au moins une fois par semaine. Il est important de maintenir l'embout buccal de l'inhalateur propre, afin d'éviter l'accumulation de médicament susceptible de bloquer le pulvérisateur. Pour le nettoyage, commencer par retirer le capuchon antipoussière, puis retirer la cartouche de l'inhalateur. Rincer l'inhalateur abondamment à l'eau chaude jusqu'à ce qu'aucune accumulation de médicament ni de poussière ne soit visible. | |
Une fois le nettoyage terminé, secouer l'inhalateur et laisser-le sécher à l'air sans utiliser de système de chauffage. Lorsque l'embout buccal est sec, replacer la cartouche et le capuchon antipoussière. |
Traitement symptomatique de la crise d'asthme.
Traitement symptomatique des exacerbations au cours de la maladie asthmatique ou de la bronchite chronique obstructive lorsqu'il existe une composante réversible.
Prévention de l'asthme d'effort.
Traitement symptomatique continu du bronchospasme réversible de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), lorsqu'un seul bronchodilatateur n'est pas suffisant.
BRONCHODUAL est une association de 2 bronchodilatateurs : un bêta2 mimétique, le bromhydrate de fénotérol, et un anticholinergique, le bromure d'ipratropium.
Ces deux principes actifs agissent simultanément sur les deux voies de la régulation neurovégétative du tonus bronchique. Leur action spasmolytique est complémentaire et il apparaît une synergie fonctionnelle. Ainsi, l'effet relaxant est obtenu avec une très faible quantité du bêta adrénergique et l'ajustement posologique individuel est facilité.
Le bromure d'ipratropium est un ammonium quaternaire possédant des propriétés anticholinergiques. Il inhibe le réflexe vagal en antagonisant l'action de l'acétylcholine. Il prévient l'augmentation de la concentration intracellulaire de Ca++ induite par l'interaction de l'acétylcholine avec les récepteurs muscariniques des fibres musculaires lisses bronchiques.
La libération de Ca++ a pour médiateur le système de second messager constitué d'IP3 (inositol triphosphate) et de DAG (diacylglycérol).
La bronchodilatation qui suit l'inhalation de bromure d'ipratropium est majoritairement locale au niveau du site spécifique mais n'est pas systémique.
Les données précliniques et cliniques n'indiquent aucun effet néfaste du bromure d'ipratropium sur la sécrétion du mucus respiratoire, la clairance mucociliaire ou les échanges gazeux.
Le bromhydrate de fénotérol est un sympathomimétique d'action directe qui, aux doses thérapeutiques, stimule sélectivement les récepteurs bêta2, l'action sur les récepteurs bêta1 se produisant aux doses plus élevées. L'activation du récepteur bêta2 entraîne une augmentation de l'AMP cyclique, résultat de l'activation de l'adénylcyclase grâce à une protéine Gs stimulatrice. Il y a phosphorylation de la protéine kinase A, d'où relaxation des cellules musculaires lisses grâce à l'ouverture de canaux potassiques activés par le calcium.
Le bromhydrate de fénotérol relaxe les muscles lisses bronchique et vasculaire lisse et protège contre les stimuli bronchostricteurs comme l'histamine, la métacholine, l'air froid et certains allergènes (réponse précoce). Après administration aiguë, il inhibe la libération de médiateurs bronchoconstricteurs et pro-inflammatoires par les mastocytes. En outre, il a été démontré une augmentation de la clairance mucociliaire après administration de doses de fénotérol (0,6 mg).
Des concentrations plasmatiques plus élevées, plus fréquemment atteintes par voie orale ou encore plus par voie intra-veineuse, inhibent la motilité utérine.
Des doses plus élevées sont associées à des effets métaboliques : lipolyse, glycogénolyse, hyperglycémie et hypokaliémie, cette dernière résultant d'une capture accrue de potassium, essentiellement dans le muscle squelettique.
Les effets bêta-adrénergiques cardiaques, tels que l'accélération de la fréquence et de la contractilité cardiaques, sont la conséquence des effets vasculaires du fénotérol : stimulation des récepteurs bêta2 cardiaques et, à doses supra-thérapeutiques, des récepteurs bêta1.
Comme avec les autres agents béta-adrénergiques, des prolongations de l'espace QT ont été rapportées. Celles-ci sont discrètes et observées avec des doses plus élevées que celles recommandées pour le fénotérol aérosol doseur.
Toutefois, l'exposition systémique après administration avec un nébuliseur (flacon monodose, solution pour inhalation) pourrait être plus élevée qu'avec les doses recommandées par aérosol doseur. La significativité clinique n'a pas été établie.
Les tremblements constituent un effet fréquent des bêta-mimétiques. A la différence des effets sur le muscle lisse bronchique, les effets systémiques sur les muscles squelettiques des agonistes ß sont sujets au développement d'une tachyphylaxie.
L'effet thérapeutique de l'association du bromure d'ipratropium et du bromhydrate de fénotérol est provoqué par une action locale dans les voies aériennes.
Les propriétés pharmacodynamiques de la bronchodilatation ne sont pas liées aux propriétés pharmacocinétiques des principes actifs de la spécialité.
Après inhalation, 10 à 39 % de la dose se déposent généralement dans les poumons, quels que soient la formulation, la technique d'inhalation et le dispositif d'inhalation, le reste de la dose délivrée se déposant dans l'embout buccal, la bouche et la partie supérieure des voies respiratoires (oropharynx). Une quantité similaire de la dose se dépose dans les voies respiratoires après l'inhalation par aérosol doseur pressurisé avec le gaz propulseur HFA 134a. En particulier, après l'inhalation de la solution aqueuse par l'intermédiaire de l'inhalateur RESPIMAT®, un dépôt pulmonaire plus de 2 fois plus élevé qu'avec l'aérosol doseur est observé expérimentalement. Le dépôt oropharyngé est diminué en conséquence et il est significativement plus faible avec l'inhalateur RESPIMAT® qu'avec l'aérosol doseur. La portion de la dose qui se dépose dans les poumons atteint la circulation rapidement (en quelques minutes). La quantité de substance active déposée dans l'oropharynx est lentement déglutie et traverse le tractus gastrointestinal. L'exposition systémique est donc fonction à la fois des biodisponibilités orale et pulmonaire.
Aucun élément ne permet de dire que la pharmacocinétique des deux composants de l'association diffère de celle de la monosubstance.
Fénotérol (bromhydrate)
La biodisponibilité de la fraction déglutie est faible (1,5 %).
Le taux de liaison aux protéines est de l'ordre de 40 %.
Après administration intraveineuse, le fénotérol libre et le fénotérol conjugué représentent environ respectivement 15 % et 27 % de la dose administrée dans les urines des 24 heures. Après inhalation par l'aérosol doseur BRONCHODUAL, environ 1 % de la dose inhalée est excrété sous forme de fénotérol libre dans les urines des 24 heures. Sur la base de ces données, la biodisponibilité systémique totale des doses inhalées de bromydrate de fénotérol est estimée à 7 %.
Les paramètres cinétiques décrivant le dépôt de fénotérol ont été calculés à partir des concentrations plasmatiques après administration IV. Après administration intraveineuse, les courbes de la concentration plasmatique en fonction du temps peuvent être décrites par un modèle tricompartimental, dans lequel la demi-vie d'élimination est d'environ 3 heures. Dans ce modèle tricompartimental, le volume de distribution apparent du fénotérol à l'état d'équilibre (Vdss) est d'environ 189 l (≈ 2,7 l/kg).
Les études précliniques chez le rat ont révélé que le fénotérol et ses métabolites ne traversent pas la barrière hémato-encéphalique. Le fénotérol a une clairance totale de 1,8 l/min et une clairance rénale de 0,27 l/min.
Dans une étude d'équilibre, l'élimination rénale cumulée (2 jours) de la radioactivité liée au médicament (incluant la molécule mère et tous les métabolites) a représenté 65 % de la dose après l'administration intraveineuse et la radioactivité totale excrétée dans les fèces a représenté 14,8 % de la dose. Après administration orale, la radioactivité totale excrétée dans les urines a représenté environ 39 % de la dose et la radioactivité totale excrétée dans les fèces a représenté 40,2 % de la dose en 48 heures.
Ipratropium (bromure)
Après inhalation, l'élimination se fait essentiellement dans les fèces (70 %).
L'excrétion rénale cumulée (0-24 heures) de l'ipratropium (molécule mère) représente environ 46 % d'une dose administrée par voie intraveineuse, moins d'1 % d'une dose orale et environ 3 à 13 % d'une dose inhalée par l'aérosol doseur BRONCHODUAL. Sur la base de ces données, la biodisponibilité systémique totale de doses orales et inhalées de bromure d'ipratropium est estimée à respectivement 2 % et 7 à 28 %. De ce fait, les portions de dose de bromure d'ipratropium dégluties ne contribuent pas de manière importante à l'exposition systémique.
Les paramètres cinétiques décrivant le devenir de l'ipratropium ont été calculés à partir des concentrations plasmatiques après administration IV. Un déclin biphasique rapide des concentrations plasmatiques est observé. Le volume de distribution apparent à l'état d'équilibre (Vdss) est d'environ 176 l (≈ 2,4 l/kg). Le médicament est lié de manière minime (moins de 20 %) aux protéines plasmatiques. Les études précliniques chez le rat et le chien ont révélé que l'amine quaternaire ipratropium ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique.
La demi-vie de la phase d'élimination terminale est d'environ 1,6 heure. L'ipratropium a une clairance totale de 2,3 l/min et une clairance rénale de 0,9 l/min. Après administration intraveineuse, environ 60 % de la dose sont métabolisés sans doute principalement dans le foie par oxydation.
Dans une étude d'équilibre d'excrétion, l'excrétion rénale cumulée (6 jours) de la radioactivité liée au médicament (incluant la molécule mère et tous les métabolites) a représenté 72,1 % après administration intraveineuse, 9,3 % après administration orale et 3,2 % après inhalation. La radioactivité totale excrétée dans les fèces a été de 6,3 % après administration intraveineuse, 88,5 % après administration orale et 69,4 % après inhalation. Concernant l'excrétion de la radioactivité liée au médicament après administration intraveineuse, l'excrétion principale s'effectue au niveau rénal. La demi-vie d'élimination de la radioactivité liée au médicament (molécule mère et métabolites) est de 3,6 heures. La liaison des principaux métabolites urinaires au récepteur muscarinique est négligeable et les métabolites doivent être considérés comme inefficaces.
Un grand nombre des effets indésirables listés peuvent être attribués aux propriétés anticholinergiques et béta-adrénergiques de BRONCHODUAL.
Comme tous les traitements en inhalation, BRONCHODUAL peut engendrer des symptômes d'irritation locale. Les effets indésirables ont été identifiés à partir des données d'essais cliniques et de pharmacovigilance obtenues lors de l'utilisation du médicament depuis sa mise sur le marché.
Les effets indésirables les plus fréquemment signalés lors des essais cliniques étaient la toux, la sécheresse buccale, les céphalées, les tremblements, les pharyngites, les nausées, les sensations vertigineuses, la dysphonie, la tachycardie, les palpitations, les vomissements, l'augmentation de la pression artérielle systolique et la nervosité.
Les effets indésirables sont classés en fonction de leur incidence en utilisant la classification suivante :
Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 <1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 <1/100), rare (≥ 1/10 000 <1/1000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut pas être évaluée à partir des données disponibles).
Terme usuel MedDRA | Fréquence |
Affections du système immunitaire Réactions anaphylactiques Hypersensibilité | Rare* Rare* |
Troubles du métabolisme et de la nutrition Hypokaliémie | Rare* |
Affections psychiatriques Nervosité Perturbations psychologiques Agitation | Peu fréquent Rare Rare |
Affections du système nerveux Céphalées Tremblement Sensations vertigineuses Hyperactivité | Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Fréquence indéterminée |
Affections oculaires Glaucome Troubles de l'accommodation Douleurs oculaires Mydriase Augmentation de la pression intraoculaire Vision trouble Oedème cornéen Hyperémie conjonctivale Vision de halo | Rare* Rare* Rare* Rare* Rare* Rare* Rare* Rare* Rare* |
Troubles cardiaques Tachycardie sinusale Palpitations Augmentation de la pression artérielle systolique Diminution de la pression arterielle diastolique Fibrillation auriculaire Tachycardie supraventriculaire Ischémie myocardique Arythmies | Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Rare Rare Rare* Rare* Rare |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Toux Pharyngite Dysphonie Irritation de la gorge Laryngospasme Bronchospasme paradoxal [Il conviendra d'interrompre le traitement et de prescrire d'autres thérapeutiques ou d'autres formes d'administration.] Bronchospasme dème pharyngé Sécheresse de la gorge | Fréquent Peu fréquent Peu fréquent Rare Rare* Rare* Rare Rare Rare * |
Affections gastro-intestinales Nausées Vomissements Sécheresse de la bouche Stomatite Glossite Troubles de la motilité gastro-intestinale Constipation Diarrhées dème buccal | Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Rare Rare Rare * Rare* Rare Rare* |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané Urticaire Eruption cutanée Prurit Angio-oedème Hypersudation | Rare Rare Rare Rare* Rare* |
Affections musculo-squelettiques et systémiques Faiblesse musculaire Spasmes musculaires Myalgies | Rare Rare Rare |
Affections du rein et des voies urinaires Rétention urinaire | Rare |
* effet secondaire non observé au cours des études cliniques sélectionnées BRONCHODUAL. L'estimation est basée sur la limite supérieure de son intervalle de confiance 95%, calculée à partir de la totalité des patients traités conformément à la directive européenne sur le Résumé des Caractéristiques du Produit (3/4968 = 0,00060 qui correspond à la fréquence « rare »).
L'utilisation de BRONCHODUAL est contre-indiquée chez les patients ayant une cardiomyopathie hypertrophique obstructive ou une tachyarythmie.
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène de l'ipratropium ni du fénotérol.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'ipratropium par voie inhalée lorsqu'il est administré durant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse, surtout pendant le premier trimestre.
Il faut tenir compte de l'effet inhibiteur du fénotérol sur les contractions utérines.
L'utilisation de ß-2 sympathomimétiques à la fin de la grossesse ou à hautes doses peut entraîner des effets néfastes sur le nouveau-né (tremblement, tachycardie, variation de la glycémie, hypokaliémie).
Allaitement
Les études précliniques montrent que le bromhydrate de fénotérol est excrété dans le lait maternel. Bien qu'on ignore si l'ipratropium est excrété dans le lait maternel chez la femme, il est peu probable qu'il atteigne le nourrisson en quantité importante, surtout quand il est utilisé en aérosol. Toutefois, il faut être prudent lors de l'utilisation de BRONCHODUAL pendant l'allaitement.
Fertilité
Aucune donnée clinique sur la fertilité n'est disponible pour l'association de bromure d'ipratropium et de bromhydrate de fénotérol, ni pour chacun des composants utilisé seul. Les études précliniques réalisées avec les composants individuels bromure d'ipratropium et bromhydrate de fénotérol n'ont montré aucun effet indésirable sur la fertilité .
La répétition abusive des inhalations peut favoriser l'apparition des effets indésirables.
L'emploi à des doses très supérieures aux doses recommandées est le reflet d'une aggravation de l'affection respiratoire nécessitant une consultation rapide pour réévaluation thérapeutique.
Symptômes du surdosage
Les effets d'un surdosage de BRONCHODUAL sont essentiellement liés au fénotérol.
Les symptômes attendus sont liés à une stimulation bêta-adrénergique excessive, les principaux étant une tachycardie, des palpitations, des tremblements, une hypertension, une hypotension, une augmentation de la pression différentielle (ou pression pulsée), des douleurs angineuses, des arythmies, des bouffées de chaleur. Une acidose métabolique et une hypokaliémie ont également été observées avec le fénotérol administré à des doses supérieures à celles recommandées dans les indications de BRONCHODUAL.
Une surveillance de la kaliémie devra être envisagée.
Les symptômes de surdosage liés au bromure d'ipratropium (tel que bouche sèche, troubles de l'accommodation visuelle) sont légers et transitoires, du fait que la disponibilité systémique de l'ipratropium est très faible.
Traitement du surdosage
Le traitement par BRONCHODUAL doit être arrêté. Une surveillance de l'équilibre acido-basique et des électrolytes doit être envisagé.
Le traitement consiste à administrer des sédatifs et des tranquillisants et un traitement en soins intensifs dans les cas sévères.
Les bêtabloquants, de préférence bêta1-sélectifs, constituent des antidotes spécifiques; néanmoins, une éventuelle augmentation de l'obstruction bronchique doit être prise en compte et la dose de bêta-bloquant doit être correctement ajustée chez les patients souffrant d'asthme bronchique ou de BPCO en raison du risque de déclenchement d'un bronchospasme qui peut être fatal.
Associations déconseillées
+ Halothane
Liés à la présence de fénotérol : en cas d'intervention obstétricale, majoration de l'inertie utérine avec risque hémorragique
Liés à la présence de fénotérol et d'ipratropium: risques de troubles du rythme ventriculaires graves, par augmentation de l'excitabilité cardiaque.
Interrompre le traitement par BRONCHODUAL si l'anesthésie doit se faire sous halothane.
Associations à prendre en compte
+ Médicaments atropiniques
Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
+ Anticholinestérasiques
Liés à la présence d'ipratropium: risque de moindre efficacité de l'anticholinestérasique par antagonisme des récepteurs de l'acétylcholine par l'atropine
+ Morphiniques
Liés à la présence d'ipratropium: risque important d'akinésie colique, avec constipation sévère
+ Bêta-bloquants non cardio-sélectifs
Risque de moindre efficacité réciproque par antagonisme pharmacodynamique
+ Dérivés xanthiques, corticoïdes et diurétiques
L'hypokaliémie induite par un agoniste bêta 2 peut être accentuée par un traitement concomitant par des dérivés xanthiques, des corticoïdes et des diurétiques. Ce phénomène doit être particulièrement pris en compte chez les patients présentant une obstruction bronchique sévère et traités à doses élevées.
+ Digoxine
L'hypokaliémie qui peut être induite par les fortes doses de béta2mimétiques peut augmenter le risque d'arythmie chez les patients traités par la digoxine. De plus, une hypoxie peut aggraver les effets de l'hypokaliémie sur le rythme cardiaque. Dans ces situations, il est donc recommandé de surveiller la kaliémie.
+ Insuline
Les bêta-2 mimétiques peuvent augmenter la glycémie; la surveillance de la glycémie sanguine et urinaire doit être renforcée.
+ Sulfamides hypoglycémiants
Les bêta-2 mimétiques peuvent augmenter la glycémie; la surveillance de la glycémie sanguine et urinaire doit être renforcée. Passer éventuellement à l'insuline le cas échéant.
Mise en garde spéciales
Informer le patient qu'une consultation médicale immédiate est nécessaire si, en cas de crise d'asthme, le soulagement habituellement obtenu n'est pas rapidement observé.
Utilisation au long cours
Chez les patients atteints d'asthme bronchique, BRONCHODUAL doit être utilisé uniquement en fonction des besoins. Chez les patients atteints de BPCO légère, le traitement à la demande (orienté sur les symptômes) peut être préférable à une utilisation régulière.
Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de sa consommation en bronchodilatateur bêta2-mimétiques d'action rapide et de courte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs du débit-mètre de pointe s'abaissent et/ou deviennent irrégulières) une décompensation de sa maladie et la possibilité d'une évolution vers un état de mal asthmatique.
Le médecin devra donc prévenir le patient de la nécessité dans ce cas, d'une consultation immédiate, sans avoir au préalable, dépassé les doses maximales prescrites. La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.
Chez les patients asthmatiques adultes, l'association à un traitement anti-inflammatoire continu doit être envisagée dès qu'il est nécessaire de recourir plus de 1 fois par semaine aux bêta2-mimétiques par voie inhalée. Le patient doit dans ce cas être averti que l'amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modification de son traitement en particulier à l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée sans avis médical.
Il ne faut associer d'autres bronchodilatateurs sympathomimétiques à BRONCHODUAL que sous surveillance médicale.
Complications oculaires
En raison de l'activité anticholinergique de l'ipratropium, la projection accidentelle de ce médicament dans l'il provoque une mydriase par effet parasympatholytique. Les patients prédisposés à un risque de glaucome par fermeture de l'angle devront se protéger des risques de projections intra-oculaires de ce médicament (port de lunettes).
Hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité immédiates peuvent survenir après administration de BRONCHODUAL, comme le montrent de rares cas d'urticaire, d'angio-dème, rash, bronchospasme, dème oro-pharyngé et anaphylaxie.
Bronchospasme paradoxal
Comme avec les autres médicaments inhalés, BRONCHODUAL peut entrainer un bronchospasme paradoxal pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Si un bronchospasme paradoxal survient, BRONCHODUAL doit être arrêté immédiatement et un autre traitement doit être instauré.
Effets cardiovasculaires
Des effets cardiovasculaires peuvent être observés avec les sympathomimétiques y compris BRONCHODUAL. Les données de pharmacovigilance et de la littérature ont montré l'existence de rares cas d'ischémie myocardique associés à l'utilisation des bêta2-mimétiques.
Les patients souffrant de maladies cardiaques sous-jacentes sévères (exemple : maladie cardiaque ischémique, arythmie ou insuffisance cardiaque sévère) traités par BRONCHODUAL, doivent être mis en garde et être incités à demander un avis médical en cas de douleurs thoraciques ou d'autres symptômes d'aggravation de leur maladie cardiaque.
Une attention particulière doit être accordée à l'évaluation de symptômes tels que dyspnée, douleur à la poitrine car ceux-ci peuvent être d'origine cardiaque ou respiratoire.
Précautions d'emploi
En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.
Effets systémiques
En présence des pathologies suivantes, BRONCHODUAL ne peut être prescrit qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfices/risques, en particulier si les doses sont plus élevées que celles recommandées : diabète insuffisamment contrôlé, infarctus du myocarde récent, troubles organiques cardiaques ou vasculaires sévères, hyperthyroïdie, phéochromocytome, ou patient présentant des antécédents d'obstruction des voies urinaires (par exemple, un adénome prostatique ou une obstruction urétrale).
Hypokaliémie
Le traitement par des bêta2-mimétiques peut entraîner une hypokaliémie potentiellement grave . Il convient de porter une attention particulière en cas d'asthme sévère, qui peut être potentialisé par un traitement concomitant par des dérivés xanthiques, des glucocorticoïdes et des diurétiques. Il convient de porter une attention particulière chez les patients présentant un asthme sévère. En outre, l'hypoxie peut aggraver les effets de l'hypokaliémie sur la fréquence cardiaque. Il est donc recommandé de surveiller la kaliémie chez de tels patients.
Complications oculaires
Le traitement par le bromure d'ipratropium doit être prescrit avec prudence chez les patients prédisposés à un glaucome par fermeture de l'angle.
Des cas isolés de complications oculaires (mydriase, augmentation de la pression intra-oculaire, douleur oculaire) ont été rapportés lors de la projection accidentelle de bromure d'ipratropium utilisé seul ou en association avec un bêta-2-agoniste.
Une douleur ou une gêne oculaire, une vision trouble, des images colorées associées à une rougeur conjonctivale et une congestion de la cornée peuvent être des signes d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle. En cas d'association de ces symptômes, un traitement par un collyre myotique doit être initié et un avis médical spécialisé doit être immédiatement demandé.
Trouble de la motilité gastro-intestinale
Le bromure d'ipratropium doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une mucoviscidose car ces patients peuvent être plus sujets à des troubles de la motilité gastro-intestinale.
Sportifs :
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.
Analogues en Russie
р-р д/ингал.:
0.25 мг/мл+0.5 мг/мл
р-р д/ингал.:
0.25 мг+0.5 мг/мл
аэрозоль д/инг.:
20 мкг+50 мкг/доза
р-р д/ингал.:
0.25 мг/мл+0.5 мг/мл
аэрозоль д/инг.:
20 мкг+50 мкг/доза
р-р д/ингал.:
0.25 мг/мл+0.5 мг/мл
аэрозоль д/инг.:
20 мкг+50 мкг/доза
Analogues en France
solution pour inhalation:
0,02 mg+0,05 mg
poudre pour inhalation en gélule:
100 microgrammes+40 microgrammes
suspension pour inhalation:
0,050 mg+0,020 mg