Résumé des caractéristiques du médicament - BYETTA

Langue

- Français

BYETTA

BYETTA - L'exénatide est un agoniste du récepteur du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) présentant plusieurs actions hypoglycémiantes du glucagon-like peptide-1 (GLP-1).

Le médicament BYETTA appartient au groupe appelés Analogues du Glucagon-like peptide-1 (GLP-1)

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A10BJ01

Substance active: EXÉNATIDE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ASTRAZENECA AB (SUÈDE) - Byetta solution injectable 10 microgrammes , 2006-11-20

ASTRAZENECA AB (SUÈDE) - Byetta solution injectable 5 microgrammes , 2006-11-20


Byetta 10 microgrammes

solution injectable 5 microgrammes

ASTRAZENECA AB (SUÈDE)

Byetta 5 microgrammes

solution injectable 5 microgrammes

ASTRAZENECA AB (SUÈDE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable : 10 microgrammes, 5 microgrammes

Indications

Byetta est indiqué dans le traitement du diabète de type 2 en association :

  • à la metformine,
  • aux sulfamides hypoglycémiants,
  • aux thiazolidinediones,
  • à la metformine et un sulfamide hypoglycémiant,
  • à la metformine et une thiazolidinedione,
chez des adultes n'ayant pas obtenu un contrôle glycémique adéquat aux doses maximales tolérées de ces traitements oraux.Byetta est également indiqué en association à une insuline basale avec ou sans metformine et/ou pioglitazone chez des adultes n'ayant pas obtenu un contrôle glycémique adéquat avec ces médicaments.

Pharmacodynamique

L'exénatide est un agoniste du récepteur du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) présentant plusieurs actions hypoglycémiantes du glucagon-like peptide-1 (GLP-1). La séquence d'acides aminés de l'exénatide correspond partiellement à celle du GLP-1 humain. In vitro, l'exénatide se lie et active les récepteurs humains connus du GLP-1, son mécanisme d'action utilisant l'AMP cyclique et/ou d'autres voies de transmission intracellulaires.L'exénatide augmente de façon glucose-dépendante la sécrétion d'insuline par les cellules bêta-pancréatiques. Lorsque la glycémie diminue, la sécrétion d'insuline diminue. Quand l'exénatide était associé à la metformine seule, aucune augmentation de l'incidence des hypoglycémies n'a été observée par rapport à la metformine seule. Ceci peut être dû au mécanisme insulino-sécréteur glucose-dépendant .L'exénatide inhibe la sécrétion de glucagon, connue pour être anormalement élevée dans le diabète de type 2. Des concentrations plus faibles de glucagon conduisent à une diminution de la production de glucose hépatique. En réponse à une hypoglycémie, l'exénatide n'inhibe cependant pas la réponse normale du glucagon et celle d'autres hormones.L'exénatide ralentit la vidange gastrique, diminuant ainsi le taux d'absorption intestinal du glucose.

Effets pharmacodynamiques : L'exénatide à libération immédiate améliore le contrôle glycémique des patients présentant un diabète de type 2 en diminuant de manière immédiate et durable les glycémies à jeun et post-prandiales.

Efficacité clinique et sécurité d'emploi : Études de l'exénatide à libération immédiate ajouté à un traitement préexistant par metformine, sulfamide hypoglycémiant ou les deux :Les essais cliniques ont inclus 3945 patients (2997 traités avec l'exénatide), 56 % étaient des hommes et 44 % des femmes. 319 patients (230 traités avec l'exénatide) étaient âgés de 70 ans et plus, et 34 patients (27 traités avec l'exénatide) étaient âgés de 75 ans et plus.Les trois études contrôlées versus placebo ont montré que l'exénatide à libération immédiate diminuait l'HbA1c et le poids chez les patients traités pendant 30 semaines, en association avec la metformine, un sulfamide hypoglycémiant ou une association des deux. Ces diminutions d'HbA1c étaient généralement observées 12 semaines après le début du traitement (voir tableau 2). Dans le sous-groupe des 137 patients traités par 10 µg 2 fois par jour et ayant participé à la fois aux études contrôlées versus placebo et à la phase d'extension en ouvert, la diminution de l'HbA1c s'est maintenue et la perte de poids s'est poursuivie pendant au moins 82 semaines.

Pharmacocinétique

Absorption :Après administration sous-cutanée d'exénatide chez des patients présentant un diabète de type 2, le pic de concentration plasmatique moyen est atteint en 2 heures.Après l'administration sous-cutanée d'une dose de 10 µg d'exénatide, la concentration moyenne du pic d'exénatide (Cmax) était de 211 pg/ml et l'aire sous la courbe (ASC0-∞) moyenne était de 1036 pg × h/ml.L'exposition de l'exénatide augmente de manière proportionnelle dans la marge thérapeutique de 5 µg à 10 µg. Des expositions similaires ont été obtenues avec des administrations sous-cutanées d'exénatide dans l'abdomen, la cuisse ou le bras.

Distribution : Après administration sous-cutanée d'une dose unique d'exénatide, le volume de distribution apparent moyen de l'exénatide est de 28 l.

Biotransformation et élimination :Des études précliniques ont montré que l'exénatide est principalement éliminé par filtration glomérulaire, suivie d'une dégradation protéolytique. Dans les études cliniques, la clairance apparente moyenne de l'exénatide est de 9 l/heure, et la demi-vie terminale moyenne est de 2,4 heures. Ces caractéristiques pharmacocinétiques de l'exénatide sont indépendantes de la dose.

Populations particulières :Atteinte de la fonction rénale :Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min) à modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min), la clairance de l'exénatide est légèrement diminuée par rapport à la clairance observée chez des sujets ayant une fonction rénale normale, respectivement de 13 % et de 36 %.Chez les patients présentant une maladie rénale terminale et dialysés, la clairance est significativement diminuée de 84 % .Atteinte de la fonction hépatique :Aucune étude pharmacocinétique n'a été effectuée chez les patients présentant une insuffisance hépatique. L'exénatide étant principalement éliminée par le rein, l'insuffisance hépatique ne devrait pas modifier les concentrations sanguines de l'exénatide.Sexe et race :Le sexe et la race n'ont aucune influence cliniquement significative sur la pharmacocinétique de l'exénatide.Patients âgés :Les données contrôlées à long terme chez les patients âgés sont limitées, mais suggèrent que jusqu'à environ 75 ans, il n'y a pas de modifications importantes de l'exposition à l'exénatide. Dans une étude de pharmacocinétique chez des patients présentant un diabète de type 2, l'administration d'exénatide (10 µg) a entraîné une augmentation moyenne de l'ASC de l'exénatide de 36 % chez 15 sujets âgés de 75 à 85 ans, par rapport à 15 sujets de 45 à 65 ans. Cette augmentation est susceptible d'être liée à une fonction rénale diminuée dans le groupe le plus âgé .Population pédiatrique :Lors d'une étude de pharmacocinétique en dose unique réalisée chez 13 patients diabétiques de type 2 âgés de 12 à 16 ans, l'administration de l'exénatide (5 µg) s'est traduite par une ASC et une Cmax légèrement plus basses (de 16 % pour l'ASC et de 25 % pour la Cmax) que celles observées chez l'adulte.

Grossesse/Allaitement

Femmes en âge d'avoir des enfants :En cas de désir ou de survenue d'une grossesse, le traitement par l'exénatide doit être arrêté.

Grossesse :Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de l'exénatide chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction . Le risque potentiel chez l'Homme n'est pas connu. L'exénatide ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et l'utilisation d'insuline est alors recommandée.

Allaitement :Aucune donnée n'existe sur l'excrétion d'exénatide dans le lait humain. L'exénatide ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.

Fécondité :Aucune étude de fécondité n'a été conduite chez l'Homme.

Surdosage

Les signes et les symptômes d'un surdosage peuvent comporter des nausées importantes, des vomissements importants et des concentrations de glucose sanguin qui diminuent rapidement. En cas de surdosage, un traitement symptomatique adéquat (pouvant être administré par voie parentérale) doit être initié en fonction des signes et des symptômes cliniques du patient.



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