Résumé des caractéristiques du médicament - CAPSYL

Langue

- Français

CAPSYL

CAPSYL - Dérivé morphinique antitussif d'action centrale.

Le médicament CAPSYL appartient au groupe appelés Antalgiques opioïdes

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R05DA09

Substance active: DEXTROMÉTHORPHANE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

PRIMIUS LAB (ROYAUME-UNI) - Capsyl capsule molle 15 mg , 1985-07-22


Capsyl 15 mg

capsule molle 15 mg

PRIMIUS LAB (ROYAUME-UNI)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • capsule molle : 15 mg

Dosage

Mode d'administration:
Voie orale. Les capsules peuvent être sucées pour libérer le contenu dans la bouche, puis avalées. On peut aussi les avaler telles quelles avec un verre d'eau.
Posologie:
Réservé à l'adulte (à partir de 15 ans).
Une capsule contient 15 mg de bromhydrate de dextrométhorphane.
Chez l'adulte, la dose unitaire de bromhydrate de dextrométhorphane est de 15 à 30 mg, la dose quotidienne maximale est de 120 mg.
Prendre 1 à 2 capsules maximum par prise.
En cas de besoin, renouveler la prise au bout de 4 heures.
Ne dépasser en aucun cas 8 capsules, soit 120 mg par jour.
Chez le sujet âgé ou en cas d'insuffisance hépatique: la posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
La durée du traitement doit être courte (limitée à 5 jours).
Le traitement doit être limité aux horaires où survient la toux, sans dépasser les doses préconisées.

Indications

Traitement de courte durée des toux sèches et des toux d'irritation chez l'adulte (à partir de 15 ans).

Pharmacodynamique

Dérivé morphinique antitussif d'action centrale. Aux doses thérapeutiques, il n'entraîne pas de dépression des centres respiratoires ; en revanche, il peut entraîner tolérance, abus et dépendance.

Pharmacocinétique

Le dextrométhorphane est bien résorbé au niveau du tube digestif. Il est partiellement métabolisé au niveau du foie, et excrété sous forme inchangée ou sous forme de métabolite déméthylé.

Effets indésirables

Vertiges, somnolence.

Nausées, vomissements, constipation.

Réactions allergiques: à type d'éruption prurigineuse, urticaire, œdème de Quincke, exceptionnellement, bronchospasme; et notamment en raison de la présence d'huile de soja: urticaire, choc anaphylactique.

En raison de la présence en tant qu'excipients, de dérivées terpéniques et en cas de non respect des doses préconisées : possibilité d'agitation et de confusion chez les sujets âgés.

Des cas d'abus à des fins récréatives et hallucinogènes ont été rapportés, notamment chez des adolescents et des jeunes adultes ainsi que chez les patients présentant des antécédents d'abus de médicaments ou de substances psychoactives

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes:

insuffisance respiratoire,

toux de l'asthmatique,

allergie à l'un des constituants,

association avec les antidépresseurs de type IMAO,

allaitement.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.

En clinique les résultats d'une étude épidémiologique menée sur un effectif restreint de femmes ne mettent pas en évidence d'effets malformatifs particuliers du dextrométorphane.

Toutefois, seules des études sur de plus grands effectifs permettraient de vérifier l'absence de risque.

En conséquence, l'utilisation ponctuelle du dextrométorphane ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.

En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphinomimétiques du dextrométorphane (risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses avant l'accouchement, risque théorique de syndrome de sevrage en cas d'administration chronique en fin de grossesse).

Allaitement

Le dextrométhorphane passe dans le lait maternel; quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères d'autres antitussifs centraux à doses supra-thérapeutiques.

En conséquence, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l'allaitement.

Surdosage

Clinique

Les symptômes observés en cas de surdosage aigu sont principalement liés à l'action sur les récepteurs NMDA ; un syndrome anticholinergique ou opiacé est possible.

Ces symptômes incluent : nausées et vomissements, tachycardie et hypertension artérielle, rétention urinaire, mydriase et troubles de l'accommodation, signes neuropsychiques : vertige, ataxie, hallucinations, nystagmus, somnolence, confusion, agitation, hyperexcitabilité et hypertonie.

Les surdosages sévères peuvent entrainer convulsions, hyperthermie, coma et dépression respiratoire.

Traitement

En cas de surdosage aigu, une surveillance hospitalière immédiate est recommandée avec, si nécessaire, un traitement symptomatique, par exemple :

benzodiazépines en cas de convulsions ;

naloxone en IV en cas de dépression respiratoire.

Le charbon activé peut être administré en l'absence de contre-indication, idéalement dans l'heure suivant l'absorption.

Le lavage gastrique ne doit pas être pratiqué en raison de l'hypoxie possible lors du geste, augmentant le risque de convulsions.

Des cas d'abus à des fins récréatives ont été rapportés en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes et les patients ayant des antécédents d'abus de médicaments ou substances psychotropes .

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées

+ IMAO non sélectifs et sélectifs A

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique (diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma).

Associations déconseillées

+ Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool.

Associations à prendre en compte

+ Autres dépresseurs du système nerveux central: dérivés morphiniques (analgésiques et traitements de substitution); neuroleptiques; barbituriques; benzodiazépines; anxiolytiques autres que benzodiazépines; hypnotiques; antidépresseurs sédatifs; antihistaminiques H1 sédatifs; antihypertenseurs centraux; baclofène; thalidomide.

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Autres dérivés morphiniques (analgésiques et traitements de substitution), barbituriques, benzodiazépines

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

Mises en garde et précautions

Mises en garde

Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire sont à respecter.

Il est illogique d'associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.

Avant de délivrer un traitement antitussif, il convient de s'assurer que les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique ont été recherchées.

Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.

Cette spécialité contient des dérivés terpéniques, en tant qu'excipients qui peuvent abaisser le seuil épileptogène. Respecter les posologies et la durée de traitement préconisées.

Ce médicament contient du sorbitol. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).

En raison de la présence d'huile de soja, ce médicament est contre indiqué en cas d'allergie à l'arachide ou au soja.

Précautions particulières d'emploi

La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement est déconseillée.

En cas d'antécédents d'épilepsie, tenir compte de la présence, en tant qu'excipients, de dérivés terpéniques.

Le dextrométhorphane peut entraîner des hallucinations à des doses suprathérapeutiques. Des cas d'abus à des fins récréatives et hallucinogènes, parfois en association avec l'alcool ont été rapportés. La prudence est particulièrement recommandée chez les adolescents et les jeunes adultes ainsi que chez les patients présentant des antécédents d'abus de médicaments ou de substances psychoactives. La survenue chez ces patients de signes ou symptômes évoquant un usage abusif ou détourné de dextrométhorphane doit faire l'objet d'une surveillance attentive.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend CAPSYL



Analogues du médicament CAPSYL qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • sirop:

    0,1466 g

  • sirop:

    1 mg

  • capsule molle:

    15 mg

  • solution buvable:

    15 mg, 375 mg