CARDASA - Le bisoprolol est un puissant bêtabloquant ayant une forte affinité pour les adrénorécepteurs.
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C07AB57
Merck Santé SAS (FRANCE) - Cardasa gélule 10 mg+75 mg , 2012-04-04
Merck Santé SAS (FRANCE) - Cardasa gélule 5 mg+75 mg , 2012-04-04
Cardasa 10 mg/75 mg
gélule 5 mg+75 mg
Merck Santé SAS (FRANCE)
Cardasa 5 mg/75 mg
gélule 5 mg+75 mg
Merck Santé SAS (FRANCE)
Traitement de l'hypertension artérielle chez les patients préalablement stabilisés avec les composants individuels.
Traitement de l'angine de poitrine chez les patients précédemment stabilisés avec les composants individuels.
Le bisoprolol est un puissant bêtabloquant ayant une forte affinité pour les adrénorécepteurs. Son mode d'action dans l'hypertension n'est pas clairement élucidé mais il apparaît que le bisoprolol diminue notablement l'activité plasmatique de la rénine. Chez les patients souffrant d'angine de poitrine, le blocage des récepteurs β1 réduit l'action cardiaque et donc, la demande en oxygène. Le bisoprolol peut donc éliminer ou réduire efficacement les symptômes.
L'acide acétylsalicylique inhibe l'activation plaquettaire : en bloquant la cyclo-oxygénase plaquettaire par acétylation, il inhibe la synthèse du thromboxane A2, une substance activante physiologique libérée par les plaquettes et qui jouerait un rôle dans les complications des lésions athéromateuses.
Les doses répétées de 20 à 325 mg impliquent une inhibition de l'activité enzymatique de 30 à 95 %.
Compte tenu de la nature irréversible de la liaison, l'effet persiste pendant la durée de vie d'un thrombocyte (7 à 10 jours). L'effet inhibiteur n'est pas annulé pendant des traitements prolongés et l'activité enzymatique est progressivement restaurée lors du renouvellement des plaquettes, 24 à 48 heures après un arrêt du traitement.
En moyenne, l'acide acétylsalicylique allonge le temps de saignement d'environ 50 à 100 % mais des variations individuelles peuvent être observées.
Bisoprolol
Le bisoprolol est absorbé et a une disponibilité biologique d'environ 90 % après administration orale. La liaison des protéines plasmatiques du bisoprolol est d'environ 30 %. Le volume de distribution est de 3,5 l/kg. La clairance totale est d'environ 15 l/h. La demi-vie plasmatique de 10 à 12 heures entraîne un effet de 24 heures après une administration uniquotidienne.
Le bisoprolol est excrété par deux voies. 50 % sont métabolisés par le foie en métabolites inactifs qui sont ensuite éliminés par voie rénale. Les 50 % restants sont éliminés par les reins sous forme non métabolisée. Comme l'élimination s'effectue dans la même ampleur au niveau rénal et hépatique, un ajustement de dose n'est pas nécessaire chez les patients insuffisants hépatiques ou rénaux. La pharmacocinétique chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque chronique stable et d'insuffisance hépatique ou rénale n'a pas été étudiée.
Les données cinétiques du bisoprolol sont linéaires et indépendantes de l'âge.
Chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque chronique (NYHA de stade III), les taux plasmatiques de bisoprolol sont supérieurs et la demi-vie est prolongée par rapport aux taux observés chez des volontaires sains. La concentration plasmatique maximale à l'état d'équilibre est de 64 ± 21 ng/ml à une dose quotidienne de 10 mg et la demi-vie est de 17 ± 5 heures.
Acide acétylsalicylique
Absorption
La concentration plasmatique maximale (Cmax) est atteinte après environ 50 minutes (tmax). Le site d'absorption principal est l'intestin grêle proximal. Une partie significative de la dose est toutefois déjà hydrolysée en acide salicylique dans la paroi intestinale pendant le processus d'absorption.
Le degré d'hydrolyse dépend de la vitesse d'absorption. Une ingestion simultanée d'aliments retarde l'absorption de l'acide acétylsalicylique (concentrations plasmatiques inférieures) mais ne le réduit pas.
Distribution
Le volume de distribution de l'acide acétylsalicylique est d'environ 0,16 l/kg de poids corporel. L'acide salicylique qui est le premier produit de conversion obtenu à partir de l'acide acétylsalicylique se lie aux protéines plasmatiques, principalement l'albumine, à plus de 90 %). L'acide salicylique se diffuse lentement dans le liquide synovial. Il traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Métabolisme
L'acétylsalicylate est principalement converti en acide salicylique par hydrolyse.
La demi-vie de l'acide acétylsalicylique est courte : environ 15 à 20 minutes.
L'acide salicylique est ensuite converti en conjugués de glycine et acide glucuronique et en acide gentisique à un niveau de traces. A des doses thérapeutiques supérieures, la capacité de conversion de l'acide salicylique est dépassée, les données pharmacocinétiques devenant non linéaires. Ceci entraîne le prolongement de la demi-vie d'élimination apparente de l'acide salicylique de quelques heures à une durée d'environ vingt-quatre heures.
Elimination
L'élimination a lieu principalement par voie rénale. La réabsorption tubulaire de l'acide acétylsalicylique dépend du pH. Par alcalisation de l'urine, la proportion d'acide acétylsalicylique non modifié dans l'urine peut passer d'environ 10 % à environ 80 %.
Récapitulatif des effets indésirables.
Les effets indésirables sont classés en fonction de leur fréquence et de la classe de système d'organe.
Les termes de fréquence utilisés ci-après répondent aux définitions suivantes :
Très fréquent (³1/10)
Fréquent (³1/100, < 1/10)
Peu fréquent (³1/1000, < 1/100)
Rare (³1/10 000, < 1/1000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Bisoprolol
Les données suivantes sont issues du bisoprolol :
Investigations :
Rare: élévation des triglycérides, élévation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT)
Affections cardiaques :
Peu fréquent : bradycardie, aggravation de l'insuffisance cardiaque préexistante, troubles de la stimulation AV.
Affections de l'oreille et du labyrinthe :
Rare : troubles de l'audition.
Affections oculaires :
Rare : sécheresse lacrymale (à prendre en compte si le patient porte des lentilles).
Très rare : conjonctivite.
Affections gastro-intestinales :
Fréquent : troubles gastro-intestinaux de type nausées, vomissements, diarrhées, constipation.
Troubles généraux :
Fréquent : fatigue*.
Peu fréquent : asthénie.
Affections hépatobiliaires :
Rare : hépatite.
Affections du système nerveux :
Fréquent : vertiges*, céphalées*.
Rare : syncope.
Affections des organes de reproduction et du sein :
Rare : impuissance.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Peu fréquent : bronchospasme chez les patients souffrant d'asthme ou ayant des antécédents de troubles obstructifs des voies respiratoires.
Rare : rhinite allergique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Rare : hypersensibilité (telle que prurit, flush, rash).
Très rare : les bêtabloquants peuvent provoquer ou aggraver un psoriasis ou induire un rash psoriasiforme, une alopécie.
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Peu fréquent : faiblesse musculaire et crampes.
Affections vasculaires :
Fréquent : sensation de froid ou d'engourdissement dans les extrémités.
Peu fréquent : hypotension.
Affections psychiatriques :
Peu fréquent : troubles du sommeil, dépression.
Rare : cauchemars, hallucinations
* Ces symptômes surviennent principalement au début du traitement. Ils sont généralement légers et disparaissent habituellement dans les 1 à 2 semaines suivantes.
Acide acétylsalicylique
La plupart des effets indésirables concernent généralement les voies gastro-intestinales. Les patients souffrant d'allergies connues ou d'asthme présentent un risque accru de réactions d'hypersensibilité. Une hypersensibilité croisée aux AINS peut se développer.Affections hématologiques et du système lymphatique :
Fréquent : allongement du temps de saignement. Cet effet peut persister plusieurs jours après l'arrêt du traitement et peut entraîner des risques hémorragiques en cas d'intervention chirurgicale ou des règles plus importantes.
Peu fréquent : hémorragie intracrânienne, sang dans les urines.
Rare : syndrome hémorragique (épistaxis, saignements gingivaux, vomissement de sang et perte de sang dans les fèces, etc.).
Affections endocriniennes :
Très rare : hypoglycémie.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Très rare : à faible dose, l'acide acétylsalicylique peut réduire l'excrétion d'acide urique (pouvant entraîner une crise de goutte aiguë chez les patients prédisposés).
Affections du système nerveux :
Rare : vertige, céphalées, acouphènes.
Affections gastro-intestinales :
Très fréquent : douleurs gastriques telles que hyperacidité et nausées.
Fréquent : vomissement, gastrite, perte de sang légère à modérée dans les voies gastro-intestinales, diarrhées. Dans l'utilisation à long terme ou répétée, ces pertes de sang peuvent entraîner une anémie.
Peu fréquent : hémorragie gastrique, ulcère gastrique.
Très rare : perforation gastro-intestinale.
Affections hépatobiliaires :
Très rare : insuffisance hépatique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Très rare : réactions cutanées sévères (par exemple, érythème exsudatif multiforme).
Affections du rein et des voies urinaires :
Très rare : insuffisance rénale aiguë, notamment chez les patients présentant déjà une insuffisance rénale, une décompensation cardiaque, un syndrome néphrotique ou traités de façon concomitante par diurétiques.
Réactions d'hypersensibilité :
Peu fréquent : urticaire, éruption cutanée, angio-dème, rhinite, spasmes bronchiques.
Très rare : choc anaphylactique, aggravation des symptômes allergiques d'allergie alimentaire.
Ce médicament est contre-indiqué chez les patients souffrant de :
hypersensibilité au bisoprolol,
hypersensibilité aux composés d'acide salicylique ou aux inhibiteurs de la prostaglandine synthétase (par exemple, certains patients asthmatiques qui peuvent être victimes d'une crise ou d'un évanouissement),
hypersensibilité à l'un des excipients,
insuffisance cardiaque aiguë ou pendant les épisodes de décompensation de l'insuffisance cardiaque nécessitant un traitement inotrope intraveineux,
choc cardiogénique,
bloc sino-auriculaire,
maladie du sinus,
blocs auriculo-ventriculaires des 2ème ou 3ème degrés (non appareillés),
bradycardie symptomatique,
hypotension symptomatique,
asthme sévère ou broncho-pneumopathies chroniques obstructives de forme sévère,
troubles artériels périphériques occlusifs et syndrome de Raynaud dans leurs formes sévères,
phéochromocytome non traité ,
acidose métabolique,
symptômes gastriques ou patients qui ont souffert de douleurs gastriques lorsqu'ils ont été traités précédemment par ce médicament,
antécédents d'accident vasculaire cérébral hémorragique,
insuffisance hépatique ou rénale sévère,
diathèse hémorragique ou troubles de la coagulation tels que hémophilie et hypoprothrombinémie,
déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase (déficit en G6PD),
méthotrexate utilisé à des doses > 15 mg/semaine,
allergies à l'arachide ou au soja.
CARDASA n'est pas recommandé pendant la grossesse sauf en cas de nécessité évidente.
GrossesseOn ne dispose pas de données sur l'utilisation de CARDASA chez la femme enceinte.
D'une manière générale, les bêtabloquants diminuent la perfusion placentaire ; cet effet a été associé à des retards de croissance, des morts intra-utérines, des avortements ou un travail précoce. Des effets indésirables (par exemple hypoglycémie et bradycardie) peuvent survenir chez le ftus et le nouveau-né. Si le traitement par bêtabloquants est nécessaire, il faut préférer les agents bêta-1 sélectifs.Le bisoprolol ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de nécessité évidente. Si le traitement par le bisoprolol s'avère nécessaire, le flux sanguin utéro-placentaire et la croissance ftale doivent être surveillés. En cas d'effets nocifs sur la grossesse ou sur le ftus, il faut envisager de mettre en route un autre traitement. Le nouveau-né doit faire l'objet d'une surveillance étroite. Les symptômes d'hypoglycémie et de bradycardie apparaissent généralement dans les 3 premiers jours de la vie.
Les effets de l'acide acétylsalicylique peuvent comprendre un arrêt du travail, une fermeture prématurée (intra-utérine) du canal artériel, une hypertension pulmonaire du nouveau-né et une insuffisance de la valve tricuspide, une atteinte rénale associée à une insuffisance rénale éventuelle et un oligohydramnios, et une hypercoagulabilité.
AllaitementOn ne sait pas si le bisoprolol est excrété dans le lait maternel. Les salicylates et leurs métabolites sont excrétés en petites quantités dans le lait maternel. Par conséquent, l'allaitement n'est pas recommandé pendant l'administration de ce produit.
On ne dispose pas de données sur les effets possibles de ce médicament sur la fertilité chez l'homme ou la femme.
Bisoprolol
Les signes les plus couramment rencontrés en cas de surdosage d'un bêtabloquant sont la bradycardie, l'hypotension, le bronchospasme, l'insuffisance cardiaque aiguë, et l'hypoglycémie. À ce jour, quelques cas de surdosage (maximum 2000 mg) avec le bisoprolol ont été rapportés et se sont traduits par une bradycardie et/ou une hypotension. Tous les patients se sont rétablis. On observe de larges variations inter-individuelles de la sensibilité à une dose unique élevée de bisoprolol, et les patients insuffisants cardiaques sont probablement très sensibles.
De manière générale, en cas de surdosage, le traitement par le bisoprolol doit être arrêté et un traitement symptomatique doit être administré. Des données limitées suggèrent que le bisoprolol est peu dialysable. Compte tenu des actions pharmacologiques prévues et des recommandations pour les autres bêtabloquants, les mesures générales suivantes doivent être envisagées lorsqu'elles sont justifiées au plan clinique.
Bradycardie : administration d'atropine, par voie I.V. Si la réponse est inadaptée, on peut donner, avec précaution, de l'isoprénaline ou un autre médicament ayant des propriétés chronotropes positives. Dans certaines circonstances, la pose d'un pacemaker peut s'avérer nécessaire.
Hypotension : des solutés intraveineux et des vasopresseurs doivent être administrés. Le glucagon par voie intraveineuse peut être utile.
Bloc AV (du deuxième ou troisième degré) : les patients doivent être surveillés attentivement et traités par perfusion d'isoprénaline ou pose d'un pacemaker transveineux.
Aggravation aiguë de l'insuffisance cardiaque : administration, par I.V., de diurétiques, d'agents inotropes, de vasodilatateurs.
Bronchospasme : administration d'un traitement broncho-dilatateur, tel que l'isoprénaline, les médicaments bêta-2 sympathomimétiques et/ou l'aminophylline.
Hypoglycémie : administration I.V. de glucose.
Acide acétylsalicylique
Un surdosage est peu probable avec le faible taux d'acide acétylsalicylique contenu dans ce produit. Toutefois, une intoxication (surdosage accidentel) chez les très jeunes enfants ou un surdosage thérapeutique chez les sujets âgés peut se présenter comme suit : les symptômes suivants sont associés à une intoxication modérée : vertiges, céphalées, acouphènes, confusion et symptômes gastro-intestinaux (nausées, vomissements et douleurs gastriques).
Dans le cas d'une intoxication sévère, des troubles graves de l'équilibre acido-basique se produisent. Une hyperventilation initiale entraîne une alcalose respiratoire. Ensuite se produit une acidose respiratoire en conséquence d'un effet suppresseur sur le centre respiratoire. Une acidose métabolique se produit également en raison de la présence de salicylate. Étant donné que les enfants, nourrissons et enfants en bas âge ne sont souvent vus qu'à un stade tardif d'intoxication, le stade d'acidose sera généralement déjà atteint chez ces patients. Une hyperthermie et une transpiration peuvent également se produire, entraînant une déshydratation, une agitation, des convulsions, hallucinations et une hypoglycémie. La dépression du système nerveux peut entraîner un coma, un collapsus cardiovasculaire et un arrêt respiratoire. La dose létale d'acide acétylsalicylique est de 25 à 30 grammes. Les concentrations plasmatiques de salicylate supérieures à 300 mg/l (1,67 mmol/l) suggèrent une intoxication.
Si une dose toxique a été ingérée, l'hospitalisation est nécessaire. Dans le cas d'une intoxication modérée, il est possible d'essayer d'induire un vomissement ; en cas d'échec, un lavage gastrique est indiqué. Du charbon actif (adsorbant) et du sulfate de sodium (laxatif) seront ensuite administrés. L'alcalisation de l'urine (250 mmol de NaHCO3 pendant 3 heures) associée à une surveillance du pH urinaire est indiquée. L'hémodialyse est le traitement préféré en cas d'intoxication sévère. Traiter les autres signes d'intoxication de façon symptomatique.
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.
Bisoprolol
Associations déconseillées + Antagonistes calciques de type vérapamil et dans une moindre mesure, de type diltiazemEffet négatif sur la contractilité et la conduction auriculo-ventriculaire. L'administration intraveineuse du vérapamil chez les patients sous traitement bêtabloquant peut entraîner une profonde hypotension et un bloc auriculo-ventriculaire.
+ Médicaments anti-hypertenseurs à action centrale (par exemple, clonidine méthyldopa, moxonidine, rilménidine)L'association avec des médicaments anti-hypertenseurs à action centrale peut encore réduire le tonus sympathique central et donc entraîner une diminution de la fréquence et du débit cardiaque et une vasodilatation. Un arrêt brutal de ces traitements, en particulier précédant l'arrêt du traitement par bêtabloquant peut renforcer le risque d'"hypertension rebond".
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi + Anti-arythmiques de classe I (par exemple, quinidine, disopyramide, lidocaïne, phénytoïne, flécaïnide, propafénone)L'effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut-être potentialisé et l'effet inotropique négatif augmenté.
+ Antagonistes calciques du type dihydropyridine tels que félodipine et amlodipineL'association peut augmenter le risque d'hypotension et un risque de détérioration renforcée de la fonction de pompe ventriculaire chez les patients insuffisants cardiaques ne peut être exclu.
+ Anti-arythmiques de classe III (par exemple, amiodarone)L'effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut être majoré.
+ Médicaments parasympathomimétiquesL'association peut augmenter le temps de conduction auriculo-ventriculaire et le risque de bradycardie.
+ Les bêtabloquants topiques (par exemple, gouttes ophtalmiques pour le traitement du glaucome) peuvent renforcer les effets systémiques du bisoprolol. + Insuline et antidiabétiques orauxAugmentation de l'effet hypoglycémique. Le blocage des bêta-adrénorécepteurs est susceptible de masquer les signes d'hypoglycémie.
+ Anesthésiques + DigitaliquesRéduction de la fréquence cardiaque, augmentation du temps de conduction auriculo-ventriculaire.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)Les AINS peuvent réduire l'effet hypotenseur du bisoprolol.
+ Bêta-sympathomimétiques (tels que isoprénaline, dobutamine)L'association avec le bisoprolol peut réduire l'effet des deux médicaments.
+ Sympathomimétiques activant à la fois les adrénorécepteurs bêta et alpha (par exemple, noradrénaline, adrénaline)L'association avec le bisoprolol peut révéler les effets vasoconstricteurs induits par l'alpha-adrénorécepteur de ces agents, entraînant une augmentation de la pression artérielle et une exacerbation de la claudication intermittente. Ces interactions sont considérées comme étant plus probables avec des bêtabloquants non sélectifs.
+ Antihypertenseurs ou médicaments pouvant induire une hypotensionL'association avec des antihypertenseurs ainsi qu'avec d'autres médicaments ayant un potentiel hypotensif (par exemple, antidépresseurs tricycliques, barbituriques, phénothiazines) peut accroître le risque d'hypotension.
Associations à prendre en compte + MéfloquineRisque accru de bradycardie.
+ Inhibiteurs de la monoamine oxydase (à l'exception des IMAO-B)Majoration de l'effet hypotenseur des bêtabloquants mais aussi, risque de crise hypertensive.
+ RifampicineEventualité d'une réduction légère de la demi-vie du bisoprolol due à l'induction d'enzymes hépatiques métabolisant le médicament. Normalement, aucun ajustement de dose n'est nécessaire.
+ Dérivés d'ergotamineExacerbation des troubles circulatoires périphériques.
Acide acétylsalicylique
L'utilisation de plusieurs inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire à savoir, acide acétylsalicylique, AINS, ticlopidine, clopidogrel, tirofiban, eptifibatide, augmente le risque de saignements tout comme leur association avec l'héparine et ses dérivés (hirudine, fondaparinux), les anticoagulants oraux et les thrombolytiques. Les paramètres cliniques et biologiques de l'hémostase doivent être contrôlés régulièrement.
Associations contre-indiquées + Méthotrexate (utilisé à des doses > 15 mg/semaine) Utilisés de façon conjuguée, les médicaments méthotrexate et acide acétylsalicylique potentialisent la toxicité hématologique du méthotrexate en raison de la diminution de la clairance rénale du méthotrexate par l'acide acétylsalicylique. Associations déconseillées + Agents uricosuriques (benzbromarone, probénécide et sulfinpyrazone) Réduction de l'effet de l'excrétion d'acide urique par compétition de l'élimination d'acide urique par les tubules rénaux. Associations faisant l'objet de précautions d'emploi + DiurétiquesRisque d'insuffisance rénale aiguë due à une diminution de la filtration glomérulaire par réduction de la synthèse rénale des prostaglandines. Hydratation du patient et surveillance de la fonction rénale au début du traitement.
+ CorticoïdesL'administration concomitante de corticoïdes peut renforcer le risque de saignements ou d'ulcération GI.
+ Méthotrexate administré à des doses inférieures à 15 mg/semaineLes médicaments conjugués, méthotrexate et acide acétylsalicylique, augmentent la toxicité hématologique du méthotrexate en raison de la diminution de la clairance rénale du méthotrexate par l'acide acétylsalicylique. Un hémogramme hebdomadaire doit être réalisé dans les premières semaines du traitement conjugué. Une surveillance étroite est de rigueur en présence d'une détérioration de la fonction rénale, même mineure ainsi que chez les sujets âgés.
+ Héparine utilisée à une posologie curative ou chez les patients âgésEn cas d'administration concomitante d'acide acétylsalicylique et d'héparine à une posologie curative ou chez les patients âgés, le risque hémorragique est accru. Une surveillance étroite de l'INR, du temps de prothrombine et/ou du temps de saignement, est conseillée dans le cas de l'administration concomitante des deux médicaments.
Associations à prendre en compte + Autres anticoagulants (dérivés coumariniques, héparine en dose préventive), autres anti-agrégants plaquettaires et autres thrombolytiquesAugmentation du risque hémorragique.
+ AINSAugmentation du risque de saignement et de lésion de la muqueuse gastro-intestinale et prolongement du temps de saignement.
+ Anti-acidesLes anti-acides peuvent augmenter l'excrétion rénale de l'acide acétylsalicylique par alcalinisation de l'urine.
+ AlcoolRenforcement de ses dommages sur la muqueuse gastro-intestinale et prolongement du temps de saignement.
Bisoprolol
Le bisoprolol doit être utilisé avec précaution dans les cas suivants :
diabète sucré avec d'importantes fluctuations de la glycémie, les symptômes d'hypoglycémie (par exemple, tachycardie, palpitations ou sudation) pouvant être masqués,
jeûne strict,
traitement de désensibilisation en cours. Comme d'autres bêtabloquants, le bisoprolol peut augmenter à la fois la sensibilité aux allergènes et la sévérité des réactions anaphylactiques. Un traitement par épinéphrine peut ne pas entraîner systématiquement l'effet thérapeutique escompté,
bloc auriculo-ventriculaire du premier degré,
angor de Prinzmetal,
troubles artériels périphériques occlusifs. Une aggravation des symptômes peut être observée, notamment en début de traitement.
Le bisoprolol doit être utilisé avec précaution chez les patients souffrant d'hypertension ou d'angine de poitrine avec une insuffisance cardiaque associée.
Les patients ayant un psoriasis ou ayant des antécédents de psoriasis ne doivent être traités par des bêtabloquants (dont le bisoprolol) qu'après une évaluation minutieuse du rapport bénéfice/risque.
Les symptômes de thyrotoxicose peuvent être masqués lors du traitement par le bisoprolol.
Chez les patients présentant un phéochromocytome, le bisoprolol ne doit être administré qu'après le blocage du récepteur alpha.
Chez les patients soumis à une anesthésie générale, les bêtabloquants réduisent l'incidence des arythmies et d'une ischémie myocardique pendant l'induction, l'intubation et la période postopératoire. Il est actuellement recommandé de poursuivre le traitement par bêtabloquant en période per opératoire. L'anesthésiste doit être prévenu de la prise de bêtabloquant en raison du potentiel d'interactions avec d'autres médicaments, entraînant des brady-arythmies, une diminution de la tachycardie réflexe et de la capacité réflexe de compensation en cas de perte sanguine. Si l'arrêt du traitement par le bêtabloquant paraît nécessaire avant l'intervention, l'arrêt devra être progressif et terminé environ 48 heures avant l'anesthésie.
Chez les patients souffrant d'asthme bronchique ou d'autre maladie pulmonaire obstructive chronique symptomatique, un traitement bronchodilatateur associé est recommandé.
Occasionnellement, une augmentation de la résistance des voies respiratoires peut se produire chez les patients asthmatiques, par conséquent, il peut être nécessaire d'augmenter la dose d'agents bêta-2 stimulants.
Sportifs :
Les sportifs doivent être informés que ce produit contient une substance active susceptible d'entraîner une réaction positive aux tests anti-dopage.
Acide acétylsalicylique
Un traitement concomitant par anticoagulants (dérivés de coumarine, héparine) n'est pas recommandé et doit généralement être évité. Si une utilisation concomitante ne peut être évitée, une surveillance fréquente du rapport normalisé international (INR) est indiquée et les patients doivent être prévenus de veiller à tout signe de saignement, en particulier des voies gastro-intestinales.
Une surveillance médicale étroite est également nécessaire chez les patients souffrant d'asthme bronchique, de rhinite allergique (l'acide acétylsalicylique peut entraîner un urticaire sévère, un angio-dème ou un bronchospasme).
Les patients présentant des antécédents d'ulcère gastroduodénal et/ou d'hémorragies gastro-intestinales doivent éviter de prendre de l'acide acétylsalicylique (qui peut provoquer une irritation de la muqueuse gastrique et des saignements). Si des signes et des symptômes d'hémorragies persistent en raison de la présence d'acide acétylsalicylique, le médecin peut décider de suspendre l'utilisation de ce produit.
L'acide acétylsalicylique doit être utilisé avec précaution dans le cas de menstruations hémorragiques très sévères.
Il est préférable d'arrêter l'utilisation de l'acide acétylsalicylique avant une intervention chirurgicale (notamment, une extraction dentaire) en raison du risque d'accroissement du temps de saignement ou d'une aggravation des saignements. La durée d'interruption du traitement sera déterminée au cas par cas mais sera généralement d'une semaine.
Ce médicament contient de la lécithine de soja et est contre-indiqué chez les patients allergiques à l'arachide ou au soja.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
10 мг, 5 мг, 2.5 мг
таб.:
10 мг, 5 мг, 2.5 мг
таб., покр. плен. обол.:
10 мг, 5 мг
таб., покр. плен. обол.:
10 мг, 5 мг
таб., покр. плен. обол.:
10 мг, 5 мг
таб., покр. плен. обол.:
2.5 мг, 10 мг, 5 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
1,25 mg, 10 mg, 2,5 mg, 3,75 mg, 5 mg, 7,5 mg
comprimé pelliculé:
1,25 mg, 10 mg, 2,5 mg, 2,50 mg, 3,75 mg, 4,24 mg, 5 mg, 7,5 mg, 7,50 mg, 8,48 mg
comprimé:
1,25 mg, 10 mg, 2,5 mg, 3,75 mg, 5 mg, 7,5 mg, 7,50 mg
comprimé pelliculé:
1,25 mg, 10 mg, 2,5 mg, 3,75 mg, 5 mg, 7,5 mg
comprimé pelliculé:
1,25 mg, 10 mg, 2,5 mg, 3,75 mg, 5 mg, 7,5 mg
comprimé pelliculé:
10 mg
comprimé pelliculé:
10 mg