CEFALOTINE - Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :S £ 8 mg/l et R > 32 mg/lLa prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces.
Le médicament CEFALOTINE appartient au groupe appelés Céphalosporines - 1 génération
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01DB03
PANPHARMA (FRANCE) - Cefalotine poudre et solvant pour solution injectable (IV - IM) 1 g , 1982-07-22
PANPHARMA (FRANCE) - Cefalotine poudre pour solution injectable (IM - IV) 4 g , 1982-07-22
Cefalotine PANPHARMA 1 g
poudre et solvant pour solution injectable (IV - IM) 4 g
PANPHARMA (FRANCE)
Cefalotine PANPHARMA 4 g
poudre pour solution injectable (IM - IV) 4 g
PANPHARMA (FRANCE)
Fonction rénale | Dose maximale chez l'adulte (traitement d'entretien) | ||
Ccr: 80-50 ml/mn | 2 g | toutes les 6 h | |
Ccr: 50-25 ml/mn | 1,5 g | toutes les 6 h | |
Ccr: 10-2 ml/mn | 0,5 g | toutes les 6 h | |
Ccr: inférieure à 2 ml/mn | 0,5 g | toutes les 8 h |
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la céfalotine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis ci-dessous comme sensibles notamment dans leurs manifestations:
broncho-pulmonaires,
O.R.L. et stomatologiques,
septicémiques,
endocardiques,
génitales et urinaires,
cutanées,
séreuses,
osseuses et articulaires.
En raison de la faible diffusion des céphalosporines dans le liquide céphalo-rachidien, la céfalotine n'est pas indiquée dans le traitement des méningites même à germes sensibles.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 8 mg/l et R > 32 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) | |||
ESPÈCES SENSIBLES | ||||
Aérobies à Gram positif | ||||
Staphylococcus méti-S | ||||
Streptococcus | ||||
Streptococcus pneumoniae | 30 - 70 % | |||
Aérobies à Gram négatif | ||||
Branhamella catarrhalis | ||||
Citrobacter koseri | 0 - 20 % | |||
Escherichia coli | 20 - 30 % | |||
Haemophilus influenzae | ||||
Klebsiella | 0 - 30 % | |||
Neisseria gonorrhoeae | ||||
Proteus mirabilis | 10 - 20 % | |||
Anaérobies | ||||
Clostridium perfringens | 10 - 20 % | |||
Fusobacterium | ||||
Peptostreptococcus | ||||
Prevotella | 30 - 70 % | |||
Propionibacterium acnes | ||||
Veillonella | ||||
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES | ||||
(in vitro de sensibilité intermédiaire) | ||||
Anaérobies | ||||
Eubacterium | ||||
ESPÈCES RÉSISTANTES | ||||
Aérobies à Gram positif | ||||
Entérocoques | ||||
Listeria monocytogenes | ||||
Staphylococcus méti-R * | ||||
Aérobies à Gram négatif | ||||
Acinetobacter baumannii | ||||
Bordetella | ||||
Campylobacter | ||||
Citrobacter freundii | ||||
Enterobacter | ||||
Legionella | ||||
Morganella morganii | ||||
Proteus vulgaris | ||||
Providencia | ||||
Pseudomonas | ||||
Serratia | ||||
Vibrio | ||||
Yersinia enterocolitica | ||||
Anaérobies | ||||
Bacteroides | ||||
Clostridium difficile | ||||
Autres | ||||
Chlamydia | ||||
Mycobactéries | ||||
Mycoplasma | ||||
Rickettsia | ||||
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Distribution
L'administration par voie intramusculaire de 500 mg permet d'obtenir, trente minutes après l'injection, des pics sériques d'antibiotique de 10 mcg/ml en moyenne.
L'administration par voie intramusculaire de 1 g permet d'obtenir en trente minutes à une heure après l'injection, des pics sériques sanguins d'antibiotique de 20 mcg/ml en moyenne.
L'administration par voie intraveineuse d'une dose de 1 g de céfalotine donne des concentrations sanguines qui atteignent environ 30 mcg/ml en 15 minutes sont de l'ordre de 3 à 12 mcg au bout d'une heure et tombent à environ 1 mcg au bout de quatre heures.
En perfusion continue, au rythme de 500 mg par heure, on observe des taux de l'ordre de 14 à 20 mcg/ml de sérum.
L'administration par voie intraveineuse d'une dose de 2 g sur une période de 30 minutes permet d'obtenir des concentrations sériques de 80 à 100 mcg/ml une demi-heure après la perfusion; les concentrations sont comprises entre 10 et 40 mcg/ml au bout d'une heure, 3 et 6 mcg/ml au bout de deux heures et sont encore mesurables au bout de quatre heures.
La demi-vie d'élimination est de l'ordre de 30 à 50 minutes.
Les taux thérapeutiques de céfalotine sont atteints dans le liquide pleural, le liquide articulaire et le liquide ascitique.
Dans l'humeur aqueuse secondaire, les taux sont en moyenne de 0,5 mcg/ml trente minutes après administration intraveineuse d'une dose unique de 1 g.
Des taux mesurables ont été retrouvés dans la bile.
Comme toutes les céphalosporines la diffusion dans le liquide céphalo-rachidien est faible.
La céfalotine traverse rapidement la barrière placentaire.
Le taux de fixation protéique varie de 40 à 65 %.
Biotransformation:
20 à 30 % sont métabolisés dans l'organisme sous forme de o-désacetyl-céfalotine, deux à seize fois moins active que la céfalotine et excrétée par l'urine.
Élimination:
La céfalotine est excrétée par le rein sous forme inchangée (60 à 80 %) et sous forme de o-désacetyl-céfalotine (20 à 30 %).
Les effets indésirables sont classés par fréquence et par classe de système d'organes. La fréquence est définie par la convention suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à <1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare < 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimé sur la base des données disponibles dans les essais cliniques).
Système classe organes | Fréquence des Effets indésirables |
Fréquence indéterminée | |
Affections du système immunitaire | Fièvre Maladie sérique, Choc anaphylactique |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Eosinophilie, leucopénie réversible et thrombopénie réversible |
Affections métaboliques et nutritionnelles | Encéphalopathies métaboliques (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives) |
Affections vasculaires | Thrombophlébite (en cas d'administration par perfusion continue) |
Affections hépatobiliaires | Elévation transitoire des transaminases ASAT et ALAT, des phosphatases alcalines |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Eruptions cutanées |
Affections du rein et des voies urinaires | Altérations de la fonction rénale (surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et les diurétiques puissants) |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Douleur accompagnée d'induration et d'élévation thermique lors d'injections intramusculaires répétées |
Allergie aux antibiotiques du groupe des céphalosporines.
A utiliser avec prudence chez la femme enceinte ou qui allaite, faute de données cliniques exploitables.
L'administration de la céfalotine devra être arrêtée en cas de survenue de convulsions; un traitement anticonvulsivant peut être administré. Il convient de maintenir une voie aérienne libre et un bon rapport ventilation-perfusion. Les fonctions vitales devront être étroitement contrôlées.
Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cours de traitement en cas d'association de la céfalotine avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou à des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique.
INTERACTIONS AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
Une positivation du test de Coombs a été obtenue en cours de traitement par des céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par la céfalotine.
Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'on utilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Mises en garde spéciales
La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement
La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable. L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas:
l'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients (pénicillino-sensibles); une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration.
l'emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l'accident anaphylactique possible.
Les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales.
Précautions d'emploi
En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie .
Chez la femme enceinte l'innocuité de la céfalotine n'a pas été établie; cependant les études effectuées sur plusieurs espèces animales n'ont pas montré d'action tératogène ou ftotoxique.
Le passage de la céfalotine dans le lait n'ayant pas fait l'objet d'étude pour l'instant, il est recommandé d'éviter le traitement lors de l'allaitement si celui-ci doit être poursuivi.
La teneur en sodium est de 58 mg par gramme de céfalotine.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
poudre pour solution injectable (IM - IV):
4 g
poudre et solvant pour solution injectable (IV - IM):
1 g
poudre pour solution injectable:
1 g