CEFEPIME - Le mécanisme d'action du céfépime repose sur le blocage de la synthèse de la paroi cellulaire des bactéries (durant la phase de croissance) par l'inhibition des protéines de liaison à la pénicilline (PLP), par exemple des transpeptidases.
Le médicament CEFEPIME appartient au groupe appelés Céphalosporines - 3 génération
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01DE01
AUROBINDO PHARMA FRANCE SARL (FRANCE) - Cefepime poudre pour solution injectable (IV) 0,5 g , 2009-10-05
AUROBINDO PHARMA FRANCE SARL (FRANCE) - Cefepime poudre pour solution injectable (IV) 1 g , 2009-10-05
AUROBINDO PHARMA FRANCE SARL (FRANCE) - Cefepime poudre pour solution injectable (IV) 2 g , 2009-10-05
Cefepime AUROBINDO 0,5 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
AUROBINDO PHARMA FRANCE SARL (FRANCE)
Cefepime AUROBINDO 1 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
AUROBINDO PHARMA FRANCE SARL (FRANCE)
Cefepime AUROBINDO 2 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
AUROBINDO PHARMA FRANCE SARL (FRANCE)
Cefepime DOTOPHARMA 0,5 g
poudre pour solution injectable 2 g
Dotopharma ug (ALLEMAGNE)
Cefepime DOTOPHARMA 1 g
poudre pour solution injectable 2 g
Dotopharma ug (ALLEMAGNE)
Cefepime DOTOPHARMA 2 g
poudre pour solution injectable 2 g
Dotopharma ug (ALLEMAGNE)
Cefepime GERDA 0,5 g
poudre pour solution injectable (IM - IV) 2 g
LABORATOIRES GERDA (FRANCE)
Cefepime GERDA 1 g
poudre pour solution injectable (IM - IV) 2 g
LABORATOIRES GERDA (FRANCE)
Cefepime GERDA 2 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
LABORATOIRES GERDA (FRANCE)
Cefepime MYLAN 0,5 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
MYLAN SAS (FRANCE)
Cefepime MYLAN 1 g
poudre pour solution injectable (IM - IV) 2 g
MYLAN SAS (FRANCE)
Cefepime MYLAN 2 g
poudre pour solution injectable (IM - IV) 2 g
MYLAN SAS (FRANCE)
Cefepime NORIDEM 1 g
poudre pour solution injectable 2 g
NORIDEM ENTERPRISES LIMITED (CHYPRE)
Cefepime NORIDEM 2 g
poudre pour solution injectable 2 g
NORIDEM ENTERPRISES LIMITED (CHYPRE)
Cefepime PANPHARMA 1 g
poudre pour solution injectable (IM - IV) 2 g
PANMEDICA (FRANCE)
Cefepime PANPHARMA 2 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
PANMEDICA (FRANCE)
Cefepime PFIZER 0,5 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Cefepime PFIZER 1 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Cefepime PFIZER 2 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Type d'infections | Dose unitaire Voie | Fréquence d'administration |
Infections respiratoires communautaires | 1 g IV ou IM | 2 fois par jour |
Pyélonéphrites non compliquées | ||
Infections sévères: septicémies/bactériémies pneumonies infections urinaires compliquées infections biliaires | 2 g IV | 2 fois par jour |
Episode fébrile chez les patients neutropéniques* | 2 g IV | 2 à 3 fois par jour |
Infections sévères à Pseudomonas | 2 g IV | 3 fois par jour |
Clairance à la créatinine (ml/min) | ||||
Posologie usuelle | 50 - 30 | 29 - 11 | ≤ 10 | Hémodialyse |
1 g, 2 fois par jour | 1 g, 1 fois par jour | 500 mg, 1 fois par jour | 250 mg, 1 fois par jour | dose de charge: 1 g, suivi de 500 mg, 1 fois/jour* |
2 g, 2 fois par jour | 2 g, 1 fois par jour | 1 g, 1 fois par jour | 500 mg, 1 fois par jour | dose de charge: 1 g, suivi de 500 mg, 1 fois/jour* |
2 g, 3 fois par jour | 1 g, 3 fois par jour | 1 g, 2 fois par jour | 1 g, 1 fois par jour | dose de charge: 1 g, suivi de 500 mg, 1 fois/jour* |
50 mg/kg 3 fois par jour | 25 mg/kg 3 fois par jour | 25 mg/kg 2 fois par jour | 25 mg/kg 1 fois par jour |
Adultes et adolescents
Traitement des infections dues aux germes sensibles au céfépime :
pneumonie sévère
infections urinaires compliquées
infections intra-abdominales, incluant la péritonite; une association avec d'autres antibiotiques peut être recommandée si nécessaire, en tenant compte du profil de risque individuel du patient et des agents pathogènes attendus ou avérés
infections des voies biliaires (vésicule biliaire et voies biliaires)
épisode fébrile dont l'origine bactérienne est suspectée chez les patients atteints de neutropénie modérée (granulocytes neutrophiles ≤1000/mm3) ou sévère (granulocytes neutrophiles ≤ 500/mm3). Chez les patients à risque élevé d'infection sévère (par exemple, chez les patients ayant des antécédents récents de greffe de moelle osseuse, présentant une hypotension, une hémopathie maligne sous-jacente, ou une neutropénie sévère ou prolongée), une monothérapie peut être inappropriée.Chez ces patients, les données sont insuffisantes pour sous-tendre l'efficacité de céfépime en monothérapie. Un traitement associant le céfépime avec un antibiotique du groupe des aminosides ou des glycopeptides est recommandé, en tenant compte du profil de risque individuel du patient
le traitement des patients présentant une bactériémie associée ou suspectée être associée à l'une des infections énumérées ci-dessus.
Enfants
Traitement des infections dues auxgermessensibles au céfépime :
pneumonie sévère
infections urinaires compliquées
méningite bactérienne
épisode fébrile dont l'origine bactérienne est suspectée chez les patients atteints de neutropénie modérée (granulocytes neutrophiles ≤1000/mm3) ou sévère (granulocytes neutrophiles ≤ 500/mm3). Chez les patients à risque élevé d'infection sévère (par exemple, chez les patients ayant des antécédents récents de greffe de moelle osseuse, présentant une hypotension, une hémopathie maligne sous-jacente, ou une neutropénie sévère ou prolongée), une monothérapie peut être inappropriée. Chez ces patients, les données sont insuffisantes pour sous-tendre l'efficacité de céfépime en monothérapie. Si nécessaire, un traitement associant le céfépime avec un antibiotique du groupe des aminosides ou des glycopeptides est recommandé, en tenant compte du profil de risque individuel du patient.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Le mécanisme d'action du céfépime repose sur le blocage de la synthèse de la paroi cellulaire des bactéries (durant la phase de croissance) par l'inhibition des protéines de liaison à la pénicilline (PLP), par exemple des transpeptidases. Il s'agit d'une action bactéricide.
Relation PK/PD
Le temps au-dessus de la CMI (fT > CMI) constitue la mesure pharmacocinétique-pharmacodynamique (PK/PD) qui correspond le mieux à l'activité in vivo du céfépime. La cible doit être sélectionnée de sorte qu'elle soit associée à une inactivation d'au moins 1 log. Une cible PK/PD de fT > CMI d'au moins 60-70 % (stase bactérienne) semble être requise pour la probabilité d'atteindre la cible PK/PD fixée (PTA) dans la plupart des analyses. En cas d'infections très sévères (chez des hôtes immunodéprimés), une cible PK/PD plus élevée, même de 100 %, pourrait être nécessaire.
Mécanisme de résistance :
Le céfépime possède une faible affinité pour les bêta-lactamases codées par les chromosomes et résiste fortement à l'hydrolysation par la plupart des bêta-lactamases.
La résistance des bactéries au céfépime est due à l'un ou plusieurs des mécanismes suivants :
affinité réduite des protéines de liaison à la pénicilline,
production de bêta-lactamases capables d'hydrolyser efficacement le céfépime (par ex., plusieurs bêta-lactamases à large spectre et bêta-lactamases chromosomiques),
imperméabilité de la membrane extérieure, ce qui restreint l'accès du céfépime aux protéines de liaison à la pénicilline des organismes à Gram négatif,
pompes d'efflux agissant sur les substances actives.
Il existe une résistance croisée partielle ou totale entre le céfépime et d'autres céphalosporines et pénicillines.
La sensibilité au céfépime est mesurée par une série de tests de dilution standardisée. Les concentrations minimales inhibitrices des germes sensibles et résistants suivants ont été déterminées :
Seuils de rupture de l'EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing Comité européen des antibiogrammes) (2018-01-01)
Pathogène | sensible | résistant |
Entérobactéries | ≤ 1 mg/L | > 4 mg/L |
Pseudomonas spp. | ≤ 8 mg/L 1 | > 8 mg/L |
Staphylococcus spp. | note 2 | note 2 |
Streptococcus des groupes A, B, C et G | note 3 | note 3 |
Streptococcus pneumoniae | ≤ 1 mg/L | > 2 mg/L |
Streptocoques du groupe viridans | ≤ 0,5 mg/L | > 0,5 mg/L |
Haemophilus influenzae | ≤ 0,25 mg/L | > 0,25 mg/L |
Moraxella catarrhalis | ≤ 4 mg/L | > 4 mg/L |
Seuils de rupture PK/PD (non liés à l'espèce)5 | ≤ 4 mg/L | > 8 mg/L |
1 Les seuils de rupture correspondent à un traitement avec des doses élevées, voir tableau des doses).
2 La sensibilité des staphylocoques aux céphalosporines est déduite de la sensibilité à la céfoxitine, sauf pour la céfixime, la céftazidime, la céftazidime-avibactam, le ceftibutène et le ceftolozane-tazobactam, qui n'ont pas de seuil de rupture et ne devraient pas être utilisés dans le traitement des infections à staphylocoques.
Certains S. aureus résistant à la méthicilline sont sensibles à la ceftaroline et au ceftobiprole.
Les isolats sensibles à la méthicilline peuvent être déclarés sensibles à la ceftaroline sans qu'aucun autre test ne soit effectué.
Les isolats sensibles à la méthicilline peuvent être déclarés sensibles au ceftobiprole sans qu'aucun autre test ne soit effectué.
3 La sensibilité des streptocoques des groupes A, B, C et G aux céphalosporines est déduite de leur sensibilité à la benzylpénicilline.
Sensibilité
La prévalence de la résistance acquise de certaines espèces peut varier géographiquement et dans le temps, et il est souhaitable d'obtenir de l'information locale sur la résistance, surtout lors du traitement d'infections graves. Il convient de demander au besoin l'avis d'un expert lorsque la prévalence locale de la résistance est telle que l'utilité de l'agent peut être, du moins dans certaines infections, mise en doute.
Le céfépime agit généralement contre les micro-organismes in vitro suivants (mise à jour : décembre 2012).
Espèces habituellement sensibles |
Micro-organismes aérobies à Gram positif |
Staphylococcus aureus (sensible à la méthicilline) |
Streptococcus pneumoniae (y compris les souches résistantes à la pénicilline) ° |
Streptococcus pyogenes ° |
Micro-organismes aérobies à Gram négatif |
Citrobacter freundii |
Enterobacter aerogenes |
Haemophilus influenzae |
Moraxella catarrhalis ° |
Morganella morganii |
Proteus mirabilis % |
Proteus vulgaris ° |
Serratia liquefaciens ° |
Serratia marcescens |
Espèces susceptibles de poser un problème de résistance acquise durant l'utilisation |
Micro-organismes aérobies à Gram positif |
Staphylococcus aureus 3 |
Staphylococcus epidermidis + |
Staphylococcus haemolyticus + |
Staphylococcus hominis + |
Micro-organismes aérobies à Gram négatif |
Acinetobacter baumannii |
Enterobacter cloacae |
Escherichia coli % |
Klebsiella oxytoca % |
Klebsiella pneumoniae % |
Pseudomonas aeruginosa |
Espèces intrinsèquement résistantes |
Micro-organismes aérobies à Gram positif |
Enterococcus spp. |
Listeria monocytogenes |
Staphylococcus aureus (résistant à la méthicilline) |
Micro-organismes aérobies à Gram négatif |
Stenotrophomonas maltophilia |
Micro-organismes anaérobies |
Bacteroides fragilis |
Clostridium difficile |
Autres micro-organismes |
Chlamydia spp. |
Chlamydophila spp. |
Legionella spp. |
Mycoplasma spp. |
° Aucune donnée récente n'était disponible au moment de la publication de ce tableau. Dans la littérature spécialisée, les travaux standards et les recommandations thérapeutiques, on part du principe qu'il existe une sensibilité.
+ Le taux de résistance est de plus de 50 % dans au moins une région.
% Les souches de bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE) sont toujours résistantes.
3 En consultation externe, le taux de résistance est < 10 %.
Le mécanisme d'action de céfépime est basé sur une inhibition de la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne (en phase de prolifération) via l'inhibition de protéines liant la pénicilline (PLP), comme par exemple les transpeptidases. Cela se traduit par une action bactéricide.
Relations pharmacodynamiques / pharmacocinétiques
L'efficacité de céfépime dépend principalement de la période pendant laquelle le niveau de la substance active est supérieur à la concentration minimale inhibitrice (CMI) de l'agent.
Les concentrations plasmatiques moyennes de céfépime observées chez l'adulte de sexe masculin après perfusion en intraveineuse (IV) unique de 30 minutes d'une dose de 500 mg, 1 g et 2 g ou après injection intramusculaire (IM) unique de 30 minutes d'une dose de 500 mg, 1 g et 2 g sont résumées dans le tableau suivant :
Dose de Céfépime | concentrations plasmatiques moyennes de céfépime (μg/ml) chez des adultes en bonne santé | |||||
0,5 h | 1,0 h | 2,0 h | 4,0 h | 8,0 h | 12,0 h | |
500 mg IV | 38,2 | 21,6 | 11,6 | 5,0 | 1,4 | 0,2 |
1 g IV | 78,7 | 44,5 | 24,3 | 10,5 | 2,4 | 0,6 |
2 g IV | 163,1 | 85,8 | 44,8 | 19,2 | 3,9 | 1,1 |
500 mg IM | 8,2 | 12,5 | 12,0 | 6,9 | 1,9 | 0,7 |
1 g IM | 14,8 | 25,9 | 26,3 | 16,0 | 4,5 | 1,4 |
2 g IM | 36,1 | 49,9 | 51,3 | 31,5 | 8,7 | 2,3 |
Absorption
Après administration par voie intramusculaire (IM), l'absorption de céfépime est rapide et complète.
Distribution
Les concentrations de céfépime dans les tissus et les liquides biologiques chez l'adulte de sexe masculin sont décrites dans le tableau suivant.
Tissus ou fluides | Dose de Céfépime (voie intraveineuse) | Durée moyenne de l'échantillon post-dose (h) | Concentration moyenne dans des fluides corporels (µg / ml) ou tissus (µg / g) spécifiques |
Urine | 0,5 g 1 g 2 g | 0 4* 0 4* 0 4* | 292 926 3120 |
Bile | 2 g | 9,0 | 11,2 |
Fluide péritonéal | 2 g | 4,4 | 18,3 |
Liquide interstitiel | 2 g | 1,5 | 81,4 |
Muqueuse bronchique | 2 g | 4,8 | 24,1 |
Appendice | 2 g | 5,7 | 5,2 |
Vésicule biliaire | 2 g | 9,6 | 8,1 |
Urines prélevées dans l'intervalle 0 - 4 h après administration.
La fixation aux protéines plasmatiques est de 16,4% et est indépendante de la concentration sérique en céfépime.
Biotransformation
Le céfépime est métabolisé en N-méthylpyrrolidine, qui est rapidement transformée en N-méthyl-pyrrolidin-N-oxyde. Quatre vingt cinq pourcent de la dose administrée est retrouvée sous forme inchangée dans les urines. De fortes concentrations de céfépime sous forme inchangée sont retrouvées dans les urines. Moins de 1% de la dose administrée est retrouvée dans les urines sous forme de N-méthylpyrrolidine, 6,8% sous forme de N-oxyde et 2,5% sous forme d'un épimère de céfépime.
Élimination
La demi-vie moyenne d'élimination de céfépime est de 2 heures et ne varie pas dans un intervalle de doses comprises entre 250 mg et 2 g. Il n'a pas été observé de phénomène d'accumulation chez les sujets ayant reçu une dose de 2 g par voie intraveineuse toutes les 8 heures sur une période de 9 jours. La clairance totale moyenne est de 120 ml/mn. La clairance rénale moyenne du céfépime est de 110 ml/mn, son élimination s'effectue pratiquement exclusivement par voie rénale, essentiellement par filtration glomérulaire.
Insuffisance rénale:
La demi-vie d'élimination est prolongée de façon significative chez les patients présentant des degrés variés d'insuffisance rénale, avec une corrélation linéaire entre la clairance individuelle et la clairance de la créatinine . La demi-vie moyenne d'élimination chez les patients dialysés atteints d'insuffisance rénale sévère est de 13 heures avec l'hémodialyse et de 19 heures avec la dialyse péritonéale ambulatoire continue.
Insuffisance hépatique:
La cinétique du céfépime n'est pas modifiée chez le sujet insuffisant hépatique recevant une dose unique de 1 g. Par conséquent, une adaptation de posologie n'est pas nécessaire.
Sujet âgé:
Les volontaires âgés d'au moins 65 ans ayant reçu une dose unique de 1 g par voie intraveineuse avaient une valeur d'aire sous la courbe plus élevée et des niveaux de clairance rénale plus bas que ceux des sujets plus jeunes. L'ajustement posologique est recommandé chez les personnes âgées atteintes d'insuffisance rénale .
Enfants:
La pharmacocinétique de doses uniques et de doses multiples de céfépime a été évaluée chez les patients âgés de 2.1 mois à 11,2 ans et ayant reçu 50 mg/kg de poids corporel par voie intraveineuse ou intramusculaire. Pour le traitement à doses multiples, cette dose a été administrée toutes les 8 ou 12 heures pendant au moins 48 heures.
Après une dose unique par voie intraveineuse, la clairance totale était de 3,3 ml/min/kg et le volume de distribution moyen était de 0,3 l/kg. Le temps de demi-vie moyen d'élimination était de 1,7h. La quantité moyenne de céfépime non métabolisée retrouvée dans les urines était de 60,4% de la dose administrée, et la clairance rénale était la principale voie d'élimination, soit en moyenne 2,0 ml/min/kg.
Les concentrations plasmatiques moyennes de céfépime à l'état d'équilibre étaient similaires à celles rapportées après la première dose, avec seulement une légère accumulation observée lors d'administrations répétées. D'autres paramètres pharmacocinétiques chez le nourrisson et l'enfant restaient inchangés entre la première dose et l'état d'équilibre, indépendamment de l'intervalle de dosage (toutes les 12 h ou 8 h). Il n'y avait également aucune différence dans les paramètres pharmacocinétiques entre les patients d'âges différents ou entre les patients masculins et féminins.
Les concentrations de céfépime dans le liquide céphalo-rachidien par rapport à celles présentes dans plasma sont présentées dans le tableau ci-dessous.
Concentrations moyennes (SD) dans le plasma (PL) et dans le liquide céphalorachidien (LCR) et ratios LCR/PL de céfépime chez les nourrissons et les enfants :
Durée (heures) | Nombre de patients | Concentration plasmatique (μg/ml) | concentration dans le liquide céphalorachidien (μg/ml) | Ratio LCR/PL |
0,5 | 7 | 67,1 (51,2) | 5,7 (7,3) | 0,12 (0,14) |
1 | 4 | 44,1 (7,8) | 4,3 (1,5) | 0,10 (0,04) |
2 | 5 | 23,9 (12,9) | 3,6 (2,0) | 0,17 (0,09) |
4 | 5 | 11,7 (15,7) | 4,2 (1,1) | 0,87 (0,56) |
8 | 5 | 4,9 (5,9) | 3,3 (2,8) | 1,02 (0,64) |
Les patients étaient âgés de 3,1 mois à 12,0 ans, avec une moyenne d'âge de 2,6 (3,0) ans.
Les patients présentant une infection présumée du système nerveux central ont été traités avec une dose de céfépime de 50 mg/kg de poids corporel administrée en perfusion intraveineuse de 5 à 20 minutes toutes les 8 heures.
Des échantillons de plasma et de liquide céphalorachidien ont été prélevés chez des patients sélectionnés sur les périodes d'échantillonnage indiquées par rapport à la fin de la perfusion et s'étalant sur 2 ou 3 jours de traitement à base de céfépime.
La pharmacocinétique du céfépime est linéaire dans l'intervalle de dose 250 mg 2 g (IV) et 500 mg 2 g (IM). Elle ne varie pas au cours de la durée du traitement.
Absorption
Après administration IM, la résorption est rapide et complète.
Distribution
Les concentrations plasmatiques moyennes de céfépime observées chez l'adulte de sexe masculin après perfusion IV unique de 30 minutes d'une dose de 250 mg, 500 mg, 1 g et 2 g ou après injection IM unique d'une dose de 500 mg, 1 g et 2 g sont résumées dans le tableau suivant :
Concentrations plasmatiques moyennes de céfépime (µg/ml)
Céfépime dose | 0.5 hr | 1,0 hr | 2,0 hr | 4,0 hr | 8,0 hr | 12,0 hr |
250 mg IV | 20,1 | 10,9 | 5,9 | 2,6 | 0,5 | 0,1 |
500 mg IV | 38,2 | 21,6 | 11,6 | 5 | 1,4 | 0,2 |
1 g IV | 78,7 | 44,5 | 24,3 | 10,5 | 2,4 | 0,6 |
2 g IV | 163,1 | 85,8 | 44,8 | 19,2 | 3,9 | 1,1 |
500 mg IM | 8,2 | 12,5 | 12 | 6,9 | 1,9 | 0,7 |
1 g IM | 14,8 | 25,9 | 26,3 | 16 | 4,5 | 1,4 |
2 g IM | 36,1 | 49,9 | 51,3 | 31,5 | 8,7 | 2,3 |
Les concentrations de céfépime dans les tissus et les liquides biologiques sont décrites dans le tableau suivant :
Concentration moyenne du céfépime dans les tissus et liquides biologiques
Tissus ou liquides | Dose/voie administration | Prélèvement : intervalle de temps moyen (hr) | Concentration moyenne Tissus (µg/g) Liq. Bio (µg/ml) | Concentration plasmatique moyenne (µg/ml) |
Urine | 500 mg IV | 0 - 4* | 292 | 4,9** |
1 g IV | 0 - 4* | 926 | 10,5** | |
2 g IV | 0 - 4* | 3120 | 20,1** | |
Bile | 2 g IV | 9 | 11,2 | 9,2 |
Liquide péritonéal | 2 g IV | 4,4 | 18,3 | 24,8 |
Liquide interstitiel | 2 g IV | 1,5 | 81,4 | 72,5 |
Muqueuse bronchique | 2 g IV | 4,8 | 24,1 | 40,4 |
Appendice | 2 g IV | 5,7 | 5,2 | 17,8 |
Vésicule biliaire | 2 g IV | 9,6 | 8,1 | 8,5 |
*Urines prélevées dans l'intervalle 0 - 4 hr après administration.
**Plasma prélevé 4 hr après l'injection.
La distribution tissulaire du céfépime ne varie pas dans l'intervalle de doses 250 mg - 2 g. Le volume moyen de distribution à l'état d'équilibre est de 18 litres. La demi-vie d'élimination du céfépime est de 2 heures en moyenne. Il n'a pas été observé de phénomène d'accumulation chez les sujets recevant des doses de 2 g IV toutes les 8 heures durant une période de 9 jours. La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 19 % et est indépendante de la concentration sérique en céfépime. La demi-vie d'élimination est prolongée chez l'insuffisant rénal.
Biotransformation
Le céfépime est peu métabolisé. Il est transformé en N-méthylpyrrolidine N-oxyde qui est excrété dans les urines, correspondant à 7 % de la dose administrée.
Élimination
La clairance totale moyenne est de 120 ml/mn. La clairance rénale moyenne du céfépime est de 110 ml/mn, son élimination s'effectue pratiquement exclusivement par voie rénale, essentiellement par filtration glomérulaire. 85 % de la dose administrée sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines. Après administration d'une dose de 500 mg par voie IV, les concentrations de céfépime ne sont pas détectables au-delà de 12 heures dans le plasma et 16 heures dans les urines.
La concentration moyenne urinaire, dans l'intervalle 12 - 16 heures après l'injection est de 17,8 µg/ml. Après administration de 1 ou 2 g par voie IV, les concentrations urinaires moyennes sont respectivement de 26,5 et 28,8 µg/ml dans l'intervalle 12 - 24 heures.
Les taux plasmatiques ne sont plus détectables après 24 heures.
Sujet âgé
La distribution du céfépime chez les personnes âgées (> 65 ans) a été étudiée. Chez les sujets aux fonctions rénales normales, aucune adaptation posologique n'est à envisager.
Nourrisson de plus de 2 mois/enfant
La cinétique du céfépime n'est pas modifiée chez le nourrisson de plus de 2 mois ou l'enfant.
Insuffisant hépatique
La cinétique du céfépime n'est pas modifiée chez le sujet insuffisant hépatique recevant une dose unique de 1 g. Par conséquent, une adaptation de posologie n'est pas nécessaire.
Insuffisant rénal
Les études menées chez des sujets présentant des degrés variés d'insuffisance rénale ont démontré un allongement significatif de la durée de demi-vie d'élimination. Il existe une relation linéaire entre la clairance individuelle et la clairance à la créatinine chez des sujets présentant une altération de la fonction rénale . La demi-vie moyenne d'élimination chez les patients dialysés (hémodialyse ou dialyse péritonéale ambulatoire continue) est de 13 - 17 heures.
Le tableau ci-après présente tous les effets indésirables collectés à partir des études cliniques et des signalements d'effets indésirables après commercialisation. Les évènements indésirables sont listés par classe de système d'organes et selon la terminologie MedDRA (terme préférentiel) ainsi que par ordre de fréquence décroissante en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à ≤ 1/100), rare (≥ 1/10000 à ≤ 1/1000), très rare (≤ 1/10000), et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de sévérité décroissante.
Classes de systèmes d'organes | Fréquence | Terme MedDRA |
Infections et infestations | Peu fréquent | Candidose buccale, infection vaginale |
Rare | Candidose | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Très fréquent | Test de Coombs positif |
Fréquent | Temps de prothrombine et temps partiel de thromboplastine prolongé, anémie, éosinophilie | |
Peu fréquent | Thrombocytopénie, leucopénie, neutropénie | |
Fréquence indéterminée | Anémie aplasiquea, anémie hémolytiquea, agranulocytose | |
Affections du système immunitaire | Rare | Réaction anaphylactique, angioedème |
Fréquence indéterminée | Choc anaphylactique | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Fréquence indéterminée | Résultats faux-positifs des tests de glucose urinaire |
Affections psychiatriques | Fréquence indéterminée | Confusion, hallucination |
Affections du système nerveux | Peu fréquent | Céphalée, maux de tête |
Rare | Convulsions, paresthésie, dysgueusie, étourdissements | |
Fréquence indéterminée | Coma, stupeur, encéphalopathie, troubles de la conscience, myoclonies | |
Affections vasculaires | Fréquent | Phlébite au site d'injection |
Rare | Vasodilatation | |
Fréquence indéterminée | Hémorragiea | |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Rare | Acouphènes |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Rare | Dyspnée |
Affections gastro-intestinales | Fréquent | Diarrhée |
Peu fréquent | Colite en particulier de type pseudomenbraneuse, nausées, vomissements | |
Rare | Douleur abdominale, constipation | |
Fréquence indéterminée | Troubles gastro-intestinaux | |
Affections hépatobiliaires | Fréquent | Elévation des transaminases (ASAT-ALAT), Augmentation de la bilirubinémie |
Affections de la peau et du tissus sous-cutané | Fréquent | Éruption cutanée |
Peu fréquent | Erythème, urticaire, prurit | |
Rare | Oedème | |
Fréquence indéterminée | Syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique)a syndrome de Stevens-Johnsona, érythème polymorphea | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Rare | Douleurs articulaires |
Affections du rein et des voies urinaires | Peu fréquent | Augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie |
Fréquence indéterminée | Insuffisance rénale, néphropathie toxique | |
Affections des organes de reproduction et du sein | Rare | Prurit génital |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fréquent | Réaction, douleur, inflammation au site d'injection |
Peu fréquent | Pyrexie, inflammation au site de perfusion | |
Rare | Frissons | |
Investigations | Fréquent | Augmentation des phosphatases alcalines |
a Effets indésirables généralement jugés imputables à d'autres substances de la même classe.
Population pédiatrique
Le profil de sécurité du céfépime est le même chez les nouveau-nés et les enfants que chez les adultes. L'effet indésirable du céfépime le plus fréquemment rapporté lors des essais cliniques a été l'éruption cutanée.
CEFEPIME MYLAN est contre-indiqué chez les patients qui ont déjà présenté :
des réactions d'hypersensibilité aux autres antibiotiques du groupe des céphalosporines ou aux bêtalactamines (pénicillines, monobactames et carbapénèmes).
Grossesse
Les données cliniques concernant l'utilisation de céfépime chez la femme enceinte sont insuffisantes. Les données animales n'ont mis en évidence aucun effet nocif direct ou indirect de céfépime sur la reproduction .
Céfépime traverse la barrière placentaire. En raison de l'absence de données cliniques, Céfépime Dotopharma ne doit être utilisé qu'après une évaluation bénéfice-risque, en particulier dans les 3 premiers mois de grossesse.
AllaitementEn raison du passage de céfépime dans le lait maternel, Céfépime Dotopharma ne doit être utilisé pendant l'allaitement qu'après une évaluation rigoureuse du rapport bénéfice-risque, durant laquelle les effets potentiellement négatifs sur le nourrisson doivent être considérés. Toutefois, interrompre l'allaitement en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruptions cutanées chez le nourrisson.
La possibilité de sensibilisation doit être prise en compte.
FertilitéIl n'existe aucune donnée clinique sur les effets de céfépime sur la fertilité chez l'Homme. Les études de reproduction chez l'animal n'ont montré aucun effet de céfépime sur la fertilité.
Les bêtalactamines exposent au risque d'encéphalopathie (confusion, troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage et/ou d'insuffisance rénale.
En cas de surdosage sévère, particulièrement chez des patients ayant une fonction rénale altérée, les taux sériques du céfépime peuvent être réduits par l'hémodialyse. La dialyse péritonéale n'est d'aucune efficacité.
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée. Un traitement concomitant avec des antibiotiques bactériostatiques peut interférer avec l'action des antibiotiques bêta-lactamines.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Encéphalopathie
Les bêtalactamines exposent au risque d'encéphalopathie (confusion, troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage et/ou d'insuffisance rénale, notamment chez le sujet âgé.
Réactions d'hypersensibilité
La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.
Comme avec les autres bêtalactamines, des cas de réactions sévères d'hypersensibilité, occasionnellement fatals, ont été reportés.
La prescription des céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable. L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas :
L'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillino-sensibles; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration;
L'emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration, afin de traiter une éventuelle réaction anaphylactique.
CEFEPIME GERDA doit être administré avec précaution chez les patients ayant des antécédents d'asthme ou un terrain allergique.
Ces réactions peuvent nécessiter l'administration d'épinéphrine ou d'autre traitement de soutien.
Diarrhées à Clostridium difficile
Des cas de diarrhée associée à Clostridium difficile sont rapportés avec l'utilisation de nombreux antibiotiques, dont CEFEPIME GERDA. La sévérité de ces diarrhées peut aller jusqu'à une colite pseudomembraneuse mettant en jeu le pronostic vital. Il est important que ce diagnostic soit évoqué chez des patients qui présentent une diarrhée pendant ou après la prise d'un antibiotique, puisque des cas ont été observés jusqu'à 2 mois après l'arrêt du traitement.
Cet accident, rare avec les céphalosporines, impose l'arrêt immédiat du traitement et la mise en route d'une antibiothérapie spécifique appropriée. Dans ce cas, l'administration de produits favorisant la stase fécale doit absolument être évitée.
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale, pour des clairances de créatinine inférieures ou égales à 50 ml/min, ou dans toute situation pouvant altérer la fonction rénale la posologie sera adaptée la posologie pour compenser la diminution du taux d'élimination du céfépime et pour éviter les répercussions cliniques dues à une élévation de la concentration plasmatique en antibiotique.
La posologie sera adaptée au stade d'insuffisance rénale, à la sévérité de l'infection et à la sensibilité du germe en cause .
Surinfection
Comme pour les autres antibiotiques, l'emploi de céfépime peut entraîner une croissance excessive des micro-organismes non sensibles. Il faudra prendre les mesures qui s'imposent en cas de surinfection au cours du traitement.
Sujets âgés
Sur les 6400 adultes inclus dans les essais cliniques, 35 % avaient plus de 65 ans et 16 % plus de 75 ans. La distribution du céfépime chez les personnes âgées (> 65 ans) a été étudiée. Chez les sujets aux fonctions rénales normales, aucune adaptation posologique n'est à envisager. Mais, la fonction rénale se dégradant avec l'âge, la posologie doit être adaptée à l'état de la fonction rénale du patient .
Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cas d'association de céfépime avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou avec des diurétiques puissants.
Interférences avec les examens biologiques
Une positivation du test de Coombs, sans mise en évidence d'hémolyse, a été décrite chez 18.7% des patients traités par céfépime deux fois par jour.
Une réaction faussement positive pouvant se produire lors de la recherche d'une glycosurie, les méthodes de dosage utilisant la glucose-oxydase doivent être de préférence utilisées.
Activité antibactérienne
Au regard du spectre limité d'activité antibactérienne, CEFEPIME GERDA n'est pas indiqué dans le traitement de certains types d'infection, à moins que le germe soit déjà identifié et connu pour être sensible au céfépime ou qu'il y ait une forte présomption pour que le germe probable soit sensible .
Analogues en Russie
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
0.5 г, 1 г
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
500 мг, 1000 мг
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
0.5 г, 1 г
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
2 г, 0.5 г, 1 г
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
0.5 г, 1 г
порошок д/пригот. р-ра д/в/м введ.:
0.5 г, 1 г
Analogues en France
poudre pour solution injectable (IM - IV):
0,500 g, 1,000 g, 2,000 g
poudre pour solution injectable:
1 g, 2 g, 500 mg
poudre pour solution injectable (IV):
0,5 g, 1 g, 2 g
poudre pour solution injectable (IM - IV):
0,5 g, 1 g, 2 g