Résumé des caractéristiques du médicament - COSIMPREL

Langue

- Français

COSIMPREL

COSIMPREL - BisoprololLe bisoprolol n'a pas d'effet inotrope négatif significatif.

Le médicament COSIMPREL appartient au groupe appelés Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensinogène, autres associations

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C09BX02

Substance active: PÉRINDOPRIL + BISOPROLOL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

LES LABORATOIRES SERVIER (FRANCE) - Cosimprel comprimé pelliculé 8,49 mg+6,79 mg , 2016-08-01

LES LABORATOIRES SERVIER (FRANCE) - Cosimprel comprimé pelliculé 8,49 mg+3,395 mg , 2016-08-01

LES LABORATOIRES SERVIER (FRANCE) - Cosimprel comprimé pelliculé 4,24 mg+6,79 mg , 2016-08-01


Cosimprel 10 mg/10 mg

comprimé pelliculé 4,24 mg+3,395 mg

LES LABORATOIRES SERVIER (FRANCE)

Cosimprel 10 mg/5 mg

comprimé pelliculé 4,24 mg+3,395 mg

LES LABORATOIRES SERVIER (FRANCE)

Cosimprel 5 mg/10 mg

comprimé pelliculé 4,24 mg+3,395 mg

LES LABORATOIRES SERVIER (FRANCE)

Cosimprel 5 mg/5 mg

comprimé pelliculé 4,24 mg+3,395 mg

LES LABORATOIRES SERVIER (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé : 4,24 mg+3,395 mg, 4,24 mg+6,79 mg, 8,49 mg+3,395 mg, 8,49 mg+6,79 mg

Dosage

Posologie
La posologie usuelle est de un comprimé une fois par jour.
Les patients doivent être contrôlés avec bisoprolol et périndopril pris simultanément aux mêmes posologies pendant au moins 4 semaines. L'association fixe n'est pas adaptée pour le traitement initial.
Si un changement de posologie est nécessaire, l'adaptation posologique doit être effectuée avec chaque mono-composant pris séparément.
Population particulières
Patients insuffisants rénaux
COSIMPREL 10 mg/10 mg n'est pas recommandé chez les patients atteints d'insuffisance rénale. Chez ces patients, une adaptation de la dose avec les monocomposants est recommmandée.
Patients insuffisants hépatiques
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique.
Sujets âgés
COSIMPREL doit être administré selon la fonction rénale.
Population pédiatrique
La sécurité d'emploi et l'efficacité du COSIMPREL n'ont pas été établies chez les enfants et les adolescents. Aucune donnée n'est disponible. De ce fait, l'utilisation chez l'enfant et l'adolescent n'est pas recommandée.
Mode d'administration
Il est recommandé de prendre COSIMPREL en une prise quotidienne le matin avant le repas.

Indications

COSIMPREL est indiqué en substitution dans le traitement de l'hypertension artérielle et/ou de la maladie coronaire stable (chez les patients ayant un antécédent d'infarctus du myocarde et/ou de revascularisation), et/ou de l'insuffisance cardiaque chronique stable avec réduction de la fonction ventriculaire systolique gauche, chez les patients adultes déjà contrôlés par périndopril et bisoprolol pris simultanément aux mêmes posologies.

Pharmacodynamique

Bisoprolol

Le bisoprolol n'a pas d'effet inotrope négatif significatif.

L'effet maximal du bisoprolol est observé 3 à 4 heures après administration orale. La demi-vie d'élimination plasmatique de 10 à 12 heures permet un effet thérapeutique pendant 24h.

L'effet antihypertenseur maximal du bisoprolol est généralement atteint après deux semaines.

Lors d'une administration aiguë chez les patients présentant une cardiopathie ischémique sans insuffisance cardiaque chronique, le bisoprolol diminue la fréquence cardiaque et le volume d'éjection systolique, et donc le débit cardiaque et la consommation d'oxygène. En traitement chronique, les résistances périphériques initialement élevées diminuent. La diminution de l'activité rénine plasmatique est proposée notamment comme mécanisme d'action sous-tendant l'effet antihypertenseur des bêta-bloquants.

Le bisoprolol diminue la réponse sympatho-adrénergique en bloquant les récepteurs béta-adrénergiques cardiaques. Cela entraîne une diminution de la fréquence cardiaque et de la contractilité, et donc une réduction de la consommation d'oxygène myocardique, ce qui est l'effet souhaité dans l'angor accompagné d'une cardiopathie ischémique sous-jacente.

Périndopril

Hypertension :

Le périndopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère, modérée, sévère ; on observe une réduction des pressions systolique et diastolique, à la fois en décubitus et en orthostatisme.

Le périndopril réduit les résistances périphériques vasculaires, conduisant à une diminution de la pression artérielle. Par conséquent, le débit sanguin périphérique augmente, sans effet sur la fréquence cardiaque.

Le débit sanguin rénal augmente, en règle générale, avec un débit de filtration glomérulaire (DFG) restant habituellement inchangé.

Pharmacocinétique

Le taux et le degré d'absorption du bisoprolol et du périndopril contenus dans COSIMPREL ne sont pas significativement différents de ceux observés avec chacun des monocomposants pris individuellement.

Bisoprolol

Absorption

Le bisoprolol est presque complètement (à plus de 90%) absorbé au niveau des voies gastro-intestinales et, du fait de son faible effet de premier passage hépatique (d'environ 10%), sa biodisponibilité absolue est de l'ordre de 90 % après administration orale.

Distribution

Le volume de distribution est de 3,5 l/kg. La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 30 %.

Biotransformation et élimination

Le bisoprolol est éliminé par deux voies : 50 % sont transformés en métabolites inactifs dans le foie, puis excrétés par les reins. Les 50 % restants sont excrétés sous forme inchangée par voie rénale. La clairance totale est de 15 l/h environ. La demi-vie d'élimination plasmatique de 10 – 12 heures permet d'obtenir un effet durant 24 heures, après une seule prise quotidienne.

Populations particulières

Les paramètres pharmacocinétiques du bisoprolol sont linéaires et indépendants de l'âge.

Du fait de cette élimination équilibrée entre la voie rénale et la voie hépatique, il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez les insuffisants hépatiques ou rénaux. La pharmacocinétique chez les patients présentant une insuffisance cardiaque chronique stable et des troubles de la fonction rénale ou hépatique n'a pas été étudiée. Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque chronique (classe III de la NYHA), les taux plasmatiques de bisoprolol sont plus élevés, et la demi-vie est prolongée par rapport aux volontaires sains. La concentration plasmatique maximale à l'état d'équilibre est de 64 + 21 ng/ml pour une dose quotidienne de 10 mg et la demi-vie est de 17 + 5 heures.

Périndopril

Absorption

Après administration orale, l'absorption de périndopril est rapide et le pic de concentration est atteint en 1 heure. La demi-vie plasmatique du périndopril est de 1 heure.

Distribution

Le volume de distribution est approximativement de 0,2 l/kg pour la forme libre du périndoprilate. La liaison du périndoprilate aux protéines plasmatiques est de 20 %, principalement à l'enzyme de conversion de l'angiotensine, et est concentration-dépendante.

Biotransformation

Le périndopril est une prodrogue.

27 % de la dose administrée du périndopril est retrouvé dans le compartiment sanguin sous forme de périndoprilate, métabolite actif. En plus du périndoprilate actif, le périndopril produit 5 métabolites, tous inactifs. Le pic de concentration plasmatique du périndoprilate est atteint en 3 à 4 heures.

La prise d'aliments diminuant la transformation en périndoprilate, et donc sa biodisponibilité, le périndopril arginine doit être administré par voie orale, en une prise quotidienne unique le matin avant le repas.

Elimination

Le périndoprilate est éliminé dans l'urine et la demi-vie terminale de la fraction libre est d'environ 17 heures, permettant d'obtenir un état d'équilibre en 4 jours.

Linéarité/non-linéarité

Une relation linéaire a été démontrée entre la dose de périndopril et sa concentration plasmatique.

Populations particulières

L'élimination du périndoprilate est diminuée chez le sujet âgé, ainsi que chez les insuffisants cardiaques et rénaux. Une adaptation posologique en cas d'insuffisance rénale est souhaitable en fonction du degré de cette insuffisance (clairance de la créatinine).

La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 ml/min.

Les cinétiques du périndopril sont modifiées chez les cirrhotiques : la clairance hépatique de la molécule-mère est réduite de moitié. Cependant, la quantité de périndoprilate formée n'est pas réduite et, par conséquent, aucune adaptation posologique n'est nécessaire .

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquents du bisoprolol sont : céphalées, étourdissements, aggravation de l'insuffisance cardiaque, hypotension, sensation de froid dans les extrémités, nausée, vomissement, douleurs abdominales, diarrhée, constipation, asthénie et fatigue.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les essais cliniques et observés avec le périndopril sont : céphalées, vertiges, étourdissement, paresthésie, troubles visuels, acouphènes, hypotension, toux, dyspnée, nausée, vomissement, douleurs abdominales, diarrhée, constipation, dysgueusie, dyspepsie, rash, prurit, crampes musculaires et asthénie.

Tableau des effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été observés lors des essais cliniques et/ou de l'utilisation post-AMM du bisoprolol et du périndopril pris séparément et sont classés selon la classification MedDRA par système-organe et en fonction de leur fréquence.

Très fréquent (³1/10); fréquent (³1/100, <1/10); peu fréquent (³1/1000, <1/100); rare (³1/10000, <1/1000); très rare (<1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Classification MedDRA

Système Organe Classe

Effets indésirables

Fréquence

Bisoprolol

Périndopril

Infection

Rhinite

Rare

Très rare

Affections hématologiques et du système lymphatique

Eosinophilie

-

Peu fréquent*

Agranulocytose

-

Très rare

Pancytopénie

-

Très rare

Leucopénie

-

Très rare

Neutropénie

-

Très rare

Thrombocytopénie

-

Très rare

Anémie hémolytique chez les patients ayant un déficit congénital en G6PDH

-

Très rare

Affections du métabolisme et de la nutrition

Hypoglycémie

-

Peu fréquent*

Hyperkaliémie, réversible à l'arrêt du traitement

-

Peu fréquent*

Hyponatrémie

-

Peu fréquent*

Affections psychiatriques

Humeur modifiée

-

Peu fréquent

Troubles du sommeil

Peu fréquent

Peu fréquent

Dépression

Peu fréquent

-

Cauchemars, hallucinations

Rare

-

Confusion

-

Très rare

Affections du système nerveux

Céphalées**

Fréquent

Fréquent

Etourdissements**

Fréquent

Fréquent

Vertiges

-

Fréquent

Dysgueusie

-

Fréquent

Paresthésie

-

Fréquent

Somnolence

-

Peu fréquent*

Syncope

Rare

Peu fréquent*

Affections oculaires

Troubles visuels

-

Fréquent

Sécheresse lacrymale (à prendre en compte si le patient porte des lentilles).

Rare

-

Conjonctivite

Très rare

-

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Acouphènes

-

Fréquent

Troubles de l'audition

Rare

-

Affections cardiaques

Palpitations

-

Peu fréquent*

Tachycardie

-

Peu fréquent*

Bradycardie

Très fréquent

-

Aggravation de l'insuffisance cardiaque

Fréquent

-

Troubles de la conduction auriculo-ventriculaire

Peu fréquent

-

Arythmie

-

Très rare

Angine de poitrine

-

Très rare

Infarctus du myocarde, possiblement secondaire à une forte hypotension chez les patients à haut risque

-

Très rare

Affections vasculaires

Hypotension et effets liés à une hypotension

Fréquent

Fréquent

Sensation de froid ou d'engourdissement dans les extrémités

Fréquent

-

Hypotension orthostatique

Peu fréquent

-

Vascularite

-

Peu fréquent*

Accident vasculaire cérébral, possiblement secondaire à une hypotension excessive chez des patients à haut risque

-

Très rare

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Toux

-

Fréquent

Dyspnée

-

Fréquent

Bronchospasme

Peu fréquent

Peu fréquent

Pneumonie à éosinophiles

-

Très rare

Affections gastro-intestinales

Douleurs abdominales

Fréquent

Fréquent

Constipation

Fréquent

Fréquent

Diarrhée

Fréquent

Fréquent

Nausée

Fréquent

Fréquent

Vomissement

Fréquent

Fréquent

Dyspepsie

-

Fréquent

Sécheresse buccale

-

Peu fréquent

Pancréatite

-

Très rare

Affections hépatobiliaires

Hépatite cytolytique ou cholestatique

Rare

Très rare

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash

-

Fréquent

Prurit

-

Fréquent

Angioedème de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx

-

Peu fréquent

Urticaire

-

Peu fréquent

Réactions de photosensibilité

-

Peu fréquent*

Aggravation du psoriasis

-

Rare*

Pemphygoïde

-

Peu fréquent*

Hyperhidrose

-

Peu fréquent

Réactions d'hypersensibilité (démangeaisons, flush, rash).

Rare

-

Erythème multiforme

-

Très rare

Alopécie

Très rare

-

Les bêta-bloquants peuvent provoquer ou aggraver un psoriasis ou induire un rash psoriasiforme

Très rare

-

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Crampes musculaires

Peu fréquent

Fréquent

Faiblesse musculaire

Peu fréquent

-

Arthralgie

-

Peu fréquent*

Myalgie

-

Peu fréquent*

Affections du rein et des voies urinaires

Insuffisance rénale

-

Peu fréquent

Insuffisance rénale aiguë

-

Très rare

Affections des organes de reproduction et du sein

Dysérection

-

Peu fréquent

Impuissance

Rare

-

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Asthénie

Fréquent

Fréquent

Fatigue

Fréquent

-

Douleur thoracique

-

Peu fréquent*

Malaise

-

Peu fréquent*

Œdème périphérique

-

Peu fréquent*

Fièvre

-

Peu fréquent*

Investigations

Augmentation de l'urée sanguine

-

Peu fréquent*

Elévation des enzymes hépatiques

Rare

Rare

Elévation de la bilirubinémie

-

Rare

Elévation des triglycérides

Rare

-

Augmentation de la créatinine plasmatique

-

Peu fréquent*

Diminution de l'hémoglobine et de l'hématocrite

-

Très rare

Blessure, empoisonnement et complications d'une intervention

Chute

-

Peu fréquent*

*Fréquence estimée à partir des données des essais cliniques pour les effets indésirables rapportés après la commercialisation (notifications spontanées).

**Ces symptômes apparaissent plus particulièrement en début de traitement. Ils sont généralement légers et disparaissent en 1 à 2 semaines.

Des cas de syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétique (SIADH) ont été rapportés avec d'autres IEC. Le SIADH peut être considéré comme une complication très rare mais cependant possible d'un traitement par IEC, dont le périndopril.

Contre-indications

Insuffisance cardiaque aiguë ou épisodes de décompensation de l'insuffisance cardiaque nécessitant un traitement inotrope par voie intraveineuse.

Choc cardiogénique.

Bloc auriculo-ventriculaire des 2ème et 3ème degrés (sans pacemacker).

Maladie du sinus.

Bloc sino-auriculaire.

Bradycardie symptomatique.

Hypotension symptomatique.

Asthme sévère, ou broncho-pneumopathie chronique obstructive sévère.

Troubles artériels périphériques occlusifs ou syndrome de Raynaud dans leurs formes sévères.

Phéochromocytome non traité .

Acidose métabolique.

Antécédent d'angioedème lié à la prise d'un IEC .

Angioedème héréditaire ou idiopathique.

2ème et 3ème trimestres de la grossesse .

L'association de COSIMPREL à des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1.73 m²) .

Utilisation concomitante de sacubitril/valsartan .

Traitement par circulation extra-corporelle entraînant un contact du sang avec des surfaces chargées négativement .

Sténose bilatérale importante de l'artère rénale ou sténose de l'artère rénale sur rein fonctionnellement unique, .

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Sur la base des données existantes concernant les monocomposants, COSIMPREL est déconseillé durant le 1er trimestre de la grossesse et contre-indiqué durant les 2ème et 3ème trimestres de la grossesse.

Bisoprolol

Le bisoprolol possède des propriétés pharmacologiques susceptibles d'entraîner des effets nocifs sur la grossesse et/ou le fœtus/nouveau-né (une diminution de la perfusion placentaire associée à des retards de croissance, des morts intra-utérines, des avortements ou un travail précoce, et des effets indésirables (par exemple hypoglycémie et bradycardie) peuvent survenir chez le fœtus et le nouveau-né). Si le traitement par bêta-bloquant est nécessaire, les agents bêta-1 sélectifs doivent être privilégiés.

Le bisoprolol ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de nécessité. Si le traitement par le bisoprolol s'avère nécessaire, le flux sanguin utéro-placentaire et la croissance fœtale doivent être surveillés. En cas d'effets nocifs sur la grossesse ou sur le fœtus, un traitement alternatif doit être envisagé. Le nouveau-né doit faire l'objet d'une surveillance étroite. Les symptômes d'hypoglycémie et de bradycardie apparaissent généralement dans les 3 premiers jours de la vie.

Périndopril

L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse . L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse .

Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse.

En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) . En cas d'exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel .

Allaitement

COSIMPREL est déconseillé durant l'allaitement.

L'excrétion du bisoprolol dans le lait maternel est inconnue. Par conséquent, l'allaitement n'est pas recommandé pendant l'administration du bisoprolol.

En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation du périndopril au cours de l'allaitement, celui-ci est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement pour le nouveau-né ou le prématuré.

Fertilité

Aucune donnée sur la fertilité n'est disponible par rapport à l'utilisation de COSIMPREL.

Surdosage

Aucune donnée n'est disponible en cas de surdosage par COSIMPREL chez l'Homme.

Bisoprolol

Symptômes

En général, les signes les plus couramment rencontrés en cas de surdosage d'un bêta-bloquant sont la bradycardie, l'hypotension, le bronchospasme, l'insuffisance cardiaque aiguë, et l'hypoglycémie. A ce jour, quelques cas de surdosage (maximum 2 000 mg) avec le bisoprolol ont été rapportés chez les patients souffrant d'hypertension et/ou de cardiopathie ischémique, et se sont traduits par une bradycardie et/ou une hypotension. Tous les patients se sont rétablis. De larges variations inter-individuelles de la sensibilité à une dose unique élevée de bisoprolol peuvent être observées ; les patients insuffisants cardiaques étant probablement très sensibles.

Prise en charge

En cas de surdosage, le traitement par bisoprolol doit être arrêté et un traitement symptomatique doit être administré. Des données limitées suggèrent que le bisoprolol est peu dialysable. Compte-tenu des actions pharmacologiques attendues et des recommandations pour les autres bêta-bloquants, les mesures générales suivantes doivent être envisagées lorsqu'elles sont justifiées au plan clinique.

Bradycardie: administration d'atropine, par voie I.V. Si la réponse est inadaptée, l'isoprénaline ou un autre médicament ayant des propriétés chronotropes positives peut être administré avec précaution. Dans certaines circonstances, la pose d'un pacemaker peut s'avérer nécessaire.

Hypotension: des solutés intraveineux et des vasopresseurs doivent être administrés. Le glucagon par voie intraveineuse peut être utile.

Bloc auriculo-ventriculaire (du 2ème ou 3ème degré): les patients doivent être surveillés attentivement et traités par perfusion d'isoprénaline ou pose d'un pacemaker.

Aggravation aiguë de l'insuffisance cardiaque: administration, par I.V., de diurétiques, d'agents inotropes, de vasodilatateurs.

Bronchospasme: administration d'un traitement bronchodilatateur, tel que isoprénaline, médicaments bêta-2 sympathomimétiques et/ou aminophylline.

Hypoglycémie: administration I.V. de glucose.

Périndopril

Symptômes

Peu de données sont disponibles en cas de surdosage chez l'homme. Les symptômes associés à un surdosage aux IEC peuvent comprendre une hypotension, un choc circulatoire, des troubles électrolytiques, une insuffisance rénale, une hyperventilation, une tachycardie, des palpitations, une bradycardie, des étourdissements, de l'anxiété et de la toux.

Prise en charge

Le traitement recommandé en cas de surdosage est la perfusion intraveineuse d'une solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %). Si une hypotension se produit, le patient devra être placé en décubitus. Si possible, une perfusion intraveineuse d'angiotensine II et/ou de catécholamines peut aussi être réalisée. Le périndopril peut être retiré de la circulation générale par hémodialyse . Un pacemaker est indiqué lors d'une bradycardie résistante au traitement. Les signes cliniques vitaux, les concentrations sériques en électrolytes et en créatinine doivent être continuellement contrôlés.

Interactions avec d'autres médicaments

Aucune interaction entre le bisoprolol et le périndopril n'a été observée au cours d'une étude réalisée chez des volontaires sains. Seules les informations concernant les interactions avec d'autres produits connues pour les substances actives prises individuellement sont fournies ci-après.

Médicaments entrainant une hyperkaliémie :

Certains médicaments ou certaines classes thérapeutiques peuvent augmenter l'apparition d'hyperkaliémie comme : l'aliskiren, les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium, les IEC, les ARA II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les héparines, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, et le triméthoprime. L'association de ces médicaments augmente le risque d'hyperkaliémie.

Associations contre-indiquées

Aliskiren

Le traitement concomitant de COSIMPREL avec l'aliskiren est contre-indiqué chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux en raison de l'augmentation du risque d'hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et de la morbi-mortalité cardiovasculaire.

Traitements par circulation extra-corporelle

Les traitements par circulation extra-corporelle entrainant un contact avec des surfaces chargées négativement, tels que la dialyse ou l'hémofiltration avec certaines membranes de haute perméabilité (ex. membranes de polyacrylonitrile) et l'aphérèse des lipoprotéines de faible densité avec le sulfate de dextran, sont contre-indiqués, en raison d'un risque de réactions anaphylactoïdes . Si ce type de traitement est nécessaire, l'utilisation d'un autre type de membrane de dialyse ou d'une classe d'agent antihypertenseur différente doit être envisagée.

• Sacubitril/valsartan

L'utilisation concomitante de périndopril avec du sacubitril/valsartan est contre-indiquée car l'inhibition concomitante de la néprilysine et de l'enzyme de conversion de l'angiotensine peut accroître le risque d'angioedème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit être initié que 36 heures après la prise de la dernière dose de périndopril. Le traitement par périndopril ne doit être initié que 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan .

Associations déconseillées

LIEES AU BISOPROLOL

Antihypertenseurs d'action centrale comme la clonidine et d'autres médicaments (par exemple méthyldopa, moxonidine, rilmenidine)

L'utilisation concomitante avec des antihypertenseurs d'action centrale peut aggraver l'insuffisance cardiaque par diminution du tonus central sympathique (diminution de la fréquence et du débit cardiaques, vasodilatation). L'arrêt brutal du traitement, en particulier s'il a lieu avant l'arrêt du bêta-bloquant, peut augmenter le risque «d'hypertension rebond».

Anti-arythmiques de classe I (par exemple quinidine, disopyramide, lidocaïne, phénytoïne, flécaïnide, propafenone)

L'effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut être potentialisé et l'effet inotrope négatif augmenté.

Antagonistes calciques de type vérapamil, ou, dans une moindre mesure, de type diltiazem

Effet négatif sur la contractilité et la conduction auriculo-ventriculaire. L'administration intraveineuse de vérapamil chez les patients sous bêta-bloquants peut induire une hypotension sévère et un bloc auriculo-ventriculaire.

LIEES AU PERINDOPRIL

Aliskiren

Le risque d'hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et de la morbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients autres que les patients diabétiques ou insuffisants rénaux.

Traitement associant un IEC avec un ARA II

Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA . Il a été rapporté dans la littérature que chez les patients atteints d'athérosclérose diagnostiquée, d'insuffisance cardiaque ou chez les patients diabétiques ayant des lésions organiques, le traitement concomitant par IEC et ARA II est associé à une fréquence plus élevée d'hypotension, de syncope, d'hyperkaliémie et de dégradation de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison au traitement en monothérapie par une molécule agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone. Le double blocage (ex : association d'un IEC avec un ARA II) doit être limité à des cas individuels et définis, avec une surveillance renforcée de la fonction rénale, du taux de potassium et de la pression artérielle.

Estramustine

Risque d'augmentation des effets indésirables tel qu'un œdème angioneurotique (angioedème).

Cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole)

Les patients traités de façon concomitante avec du cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) peuvent avoir un risque plus élevé d'hyperkaliémie .

Diurétiques épargneurs de potassium (ex : triamtérène, amiloride…), potassium (sels)

Hyperkaliémie (potentiellement fatale), en particulier dans un contexte d'insuffisance rénale (effets hyperkaliémiants cumulés).

L'association de périndopril avec les médicaments mentionnés ci-dessus n'est pas recommandée . Si une utilisation concomitante est toutefois indiquée, ces médicaments doivent être utilisés avec précaution et un contrôle périodique de la kaliémie doit être effectué. Pour l'utilisation de la spironolactone dans l'insuffisance cardiaque, voir ci-dessous.

Lithium

Des augmentations réversibles des concentrations sériques du lithium et donc de sa toxicité ont été rapportées pendant l'administration concomitante de lithium avec des IEC. L'utilisation de périndopril avec le lithium n'est pas recommandée, mais si l'association s'avère nécessaire, un suivi attentif des taux de lithémie devra être réalisé .

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

LIEES AU BISOPROLOL ET AU PERINDOPRIL

Antidiabétiques (Insuline et hypoglycémiants oraux)

Des études épidémiologiques ont suggéré que l'association concomitante d'IEC et d'antidiabétiques (insulines, hypoglycémiants oraux) peut provoquer une majoration de l'effet hypoglycémiant avec un risque d'hypoglycémie. Ce phénomène semble se produire plus particulièrement au cours des premières semaines de l'association de ces traitements et chez les patients présentant une insuffisance rénale.

L'association du bisoprolol aux antidiabétiques oraux et à l'insuline peut majorer l'effet hypoglycémiant. Le blocage des recepteurs bêta-adrénergiques peut masquer les symptômes d'hypoglycémie.

Anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) (y compris l'aspirine ³ 3 g/jour)

Quand le COSIMPREL est administré simultanément à des AINS (tels que l'acide acétylsalicylique utilisé comme anti-inflammatoire, les inhibiteurs COX-2 et les AINS non sélectifs) une atténuation de l'effet antihypertenseur du bisoprolol et du périndopril peut se produire.

La prise concomitante d'IEC et d'AINS peut conduire à un risque accru de dégradation de la fonction rénale, incluant un risque d'insuffisance rénale aiguë, et à une augmentation de la kaliémie, notamment chez les patients avec une altération pré-existante de la fonction rénale. L'association doit être administrée avec prudence, particulièrement chez les sujets âgés. Les patients doivent être correctement hydratés et des mesures doivent être prises pour contrôler la fonction rénale, en début de traitement, puis périodiquement.

Antihypertenseurs et vasodilatateurs

L'utilisation concomitante d'antihypertenseurs, de vasodilatateurs (tels que la nitroglycérine, d'autres dérivés nitrés ou d'autres vasodilatateurs) ou d'autres médicaments pouvant réduire la pression artérielle (ex : antidépresseurs tricycliques, barbituriques, phénothiazines) peut augmenter les effets hypotenseurs du périndopril et du bisoprolol.

Antidépresseurs tricycliques/Antipsychotiques/Anesthésiques

L'utilisation concomitante de certains anesthésiques, antidépresseurs tricycliques et antipsychotiques avec les IEC peut conduire à une accentuation de la diminution de la pression artérielle.

L'utilisation concomitante du bisoprolol avec les anesthésiques peut entrainer une diminution de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension.

Sympathomimétiques

Médicaments béta-sympathomimétiques (par exemple isoprénaline, dobutamine) : l'association avec le bisoprolol peut diminuer l'effet des deux médicaments.

Médicaments sympathomimétiques qui activent les récepteurs α et β-adrénergiques (par exemple noradrénaline, adrénaline) : l'association avec le bisoprolol peut révéler l'effet vasoconstricteur α-adrénergique de ces médicaments, conduisant à une hypertension et une aggravation d'une claudication intermittente. Ces interactions sont considérées comme plus probables avec les bêta-bloquants non sélectifs.

Les sympathomimétiques peuvent réduire les effets antihypertenseurs des IEC.

LIEES AU BISOPROLOL

Antagonistes calciques de type dihydropyridine, comme la felodipine et l'amlodipine

Une majoration du risque d'hypotension et du risque de détérioration de la fonction ventriculaire chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque ne peut être exclue.

Anti-arythmiques de classe III (par exemple amiodarone)

L'effet sur la conduction auriculo-ventriculaire peut être majoré.

Médicaments parasympathomimétiques

Le temps de conduction auriculo-ventriculaire et le risque de bradycardie peuvent être augmentés.

Bêta-bloquants d'usage local (par exemple, collyre pour le traitement des glaucomes)

Les effets généraux du bisoprolol peuvent être potentialisés.

Digitaliques

Diminution de la fréquence cardiaque, augmentation du temps de conduction auriculo-ventriculaire.

LIEES AU PERINDOPRIL

Baclofène

Augmentation de l'effet antihypertenseur. Si nécessaire, surveiller la pression artérielle et adapter la posologie de l'antihypertenseur.

Diurétiques non-épargneurs de potassium

Les patients traités par diurétiques, et en particulier ceux présentant une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, peuvent être sujets à une forte diminution de la pression artérielle après l'instauration du traitement par un IEC. L'effet hypotenseur peut être diminué en interrompant le diurétique, en augmentant la volémie ou la prise de sel avant d'instaurer le traitement par des doses faibles et progressives de périndopril.

Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique antérieur peut avoir causé une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, soit le diurétique doit être interrompu avant d'instaurer un IEC ; dans ce cas, un diurétique non épargneur de potassium peut être ensuite réintroduit soit l'IEC doit être instauré à une dose faible et augmentée progressivement.

Dans le traitement diurétique de l'insuffisance cardiaque congestive, l'IEC doit être instauré à une dose très faible et après avoir réduit la dose du diurétique non épargneur de potassium associé.

Dans tous les cas, la fonction rénale (taux de créatinine) doit être surveillée lors des premières semaines de traitement par IEC.

Diurétiques épargneurs de potassium (éplérénone, spironolactone)

Avec l'éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre 12.5 mg et 50 mg par jour et avec de faibles doses d'IEC :

Dans le traitement de l'insuffisance cardiaque de classe II-IV (NYHA) avec une fraction d'éjection <40%, et précédemment traitée avec un IEC et un diurétique de l'anse, il existe un risque d'hyperkaliémie, potentiellement fatale, particulièrement en cas de non-respect des recommandations de prescription de cette association. Avant l'instauration de l'association, vérifier l'absence d'hyperkaliémie et d'insuffisance rénale. Un contrôle strict de la kaliémie et de la créatininémie est recommandé une fois par semaine le premier mois du traitement et par la suite une fois par mois.

Racécadotril

Les IEC (par exemple périndopril) sont connus pour causer des angioedèmes. Ce risque peut être accru lors de l'utilisation concomitante avec du racécadotril (médicament utilisé contre les diarrhées aiguë).

Inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus)

Les patients traités de façon concomitante avec un inhibiteur de mTOR peuvent avoir un risque plus élevé d'angioedème .

Associations à prendre en compte

LIEES AU BISOPROLOL

Méfloquine

Majoration du risque de bradycardie.

Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (sauf les IMAO-B)

Majoration de l'effet hypotenseur des bêta-bloquants, mais aussi risque de crise hypertensive.

LIEES AU PERINDOPRIL

Gliptines (linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine)

Augmentation du risque d'angioedème imputable à la diminution de l'activité de la dipeptidylpeptidase IV (DPP-IV) causée par la gliptine, chez les patients co-traités par un IEC.

Or

Des réactions nitritoïdes (symptômes comprenant flush facial, nausées, vomissement et hypotension) ont été rarement rapportées chez des patients recevant des injections d'or (aurothiomalate de sodium) et un IEC (dont périndopril) de façon concomitante.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend COSIMPREL



Analogues du médicament COSIMPREL qui a la même composition

Analogues en Russie

Престилол
  • таб., покр. плен. обол.:

    10 мг+10 мг, 10 мг+5 мг, 5 мг+10 мг, 5 мг+5 мг

Analogues en France

  • comprimé pelliculé:

    4,24 mg+3,395 mg, 4,24 mg+6,79 mg, 8,49 mg+3,395 mg, 8,49 mg+6,79 mg

  • comprimé pelliculé:

    4,24 mg+3,395 mg, 4,24 mg+6,79 mg, 8,49 mg+3,395 mg, 8,49 mg+6,79 mg