Résumé des caractéristiques du médicament - DELPRIM

Langue

- Français

DELPRIM

DELPRIM - Le triméthoprime est un antibiotique de la famille des diaminopyrimidines.

Le médicament DELPRIM appartient au groupe appelés Antibiotiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01EA01

Substance active: TRIMÉTHOPRIME
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

DELIS R&D (FRANCE) - Delprim comprimé 0,300 g , 1983-03-21


Delprim 300 mg

comprimé 0,300 g

DELIS R&D (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé : 0,300 g

Dosage

Posologie
Population pédiatrique
Les recommandations thérapeutiques doivent être respectées.
Chez la femme adulte et l'adolescente :
Indications
Posologie
Cystites aigues non compliquées
300 mg par jour, en une prise quotidienne, pendant 3 jours
Le schéma d'administration optimal chez le sujet normo-rénal et chez le sujet insuffisant rénal n'est pas établi.
Mode d'administration
Voie orale

Indications

DELPRIM 300 mg comprimé est indiqué chez la femme adulte et l'adolescente dans le traitement d'infections urinaires.

Une attention particulière doit être portée aux informations disponibles sur la sensibilité microbiologique aux antibiotiques des bactéries impliquées dans l'infection et sur la sécurité d'emploi du triméthoprime .

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

Le triméthoprime est un antibiotique de la famille des diaminopyrimidines.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

Recommandations EUCAST (v.5.0..2015.01.01)

Enterobacteriaceae

S ≤ 2 mg/l et R > 4 mg/l

Staphylococcus spp

S ≤ 2 mg/l et R > 4 mg/l

Enterococcus spp

S ≤ 0.03(1) mg/l et R > 1 mg/l

Streptococcus des groupes A,B,C et G

S ≤ 2 (2) mg/l et R > 2 (2) mg/l

(1) L'activité du triméthoprime est incertaine vis-à-vis des entérocoques

(2) Concentrations critiques définies pour S. agalactiae (streptocoques du Groupe B)

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l'intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.

Classes

ESPECES HABITUELLEMENT SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Corynebactéries

Staphylococcus aureus

ESPECES INCONSTAMMENT SENSIBLES

(RESISTANCE ACQUISE ≥ 10%)

Aérobie à Gram positif

Enterococcus sp

Staphylococcus coagulase négative

Streptococcus sp

Aérobies à Gram négatif

Citrobacter freundii

Enterobacter aerogenes (+)

Enterobacter cloacae

Escherichia coli

Klebsiella sp

Morganella morganii

Proteus sp

Serratia sp

ESPECES NATURELLEMENT RESISTANTES

Aérobie à gram négatif

Acinetobacter sp

Pseudomonas aeruginosa

Autres

Chlamydia sp

Mycoplasma sp

(+) La prévalence de la résistance bactérienne est ≥ 50 % en France

Pharmacocinétique

Absorption

Après administration per os, le triméthoprime est rapidement et presque totalement absorbé. La présence du bol alimentaire ne semble pas retarder l'absorption.

Distribution

Les concentrations sériques maximales sont atteintes en 1 à 4 heures et sont fonction de la dose administrée ; après une prise unique par voie orale de 300 mg, elles sont comprises entre 3 et 3,60 µg/mL.

La demi-vie plasmatique est comprise entre 9 et 17h. Par rapport à l'adulte, la demi-vie est plus courte chez l'enfant.

Diffusion tissulaire et humorale :

Les concentrations tissulaires en triméthoprime sont généralement supérieures aux concentrations plasmatiques correspondantes, notamment, dans les poumons, reins et tissus prostatiques.

Les concentrations en triméthoprime sont également supérieures aux concentrations plasmatiques dans la bile, la salive, les expectorations, le liquide prostatique, l'urine et les sécrétions vaginales. Le triméthoprime diffuse, également, dans le liquide céphalorachidien et le placenta.

Liaison aux protéines plasmatiques : environ 45-50 %.

Biotransformation

Les voies métaboliques consistent en une O-déméthylation, une N-oxydation, une alpha-hydroxylation. Cette biotransformation ne concerne que 10 % à 20 % du trimethoprime absorbé. Certains dérivés seraient biologiquement actifs.

Elimination

L'élimination du triméthoprime est principalement urinaire (60% de la dose administrée en 24h) et se fait surtout sous forme non métabolisée (80% de la dose éliminée).

Seule une faible fraction est éliminée dans les fécès.

La concentration urinaire en triméthoprime après une prise unique par voie orale de 300 mg se maintient pendant 24 heures au-dessus des C.M.I de la plupart des germes responsables d'infections urinaires (40,5 mcg/ml en moyenne entre la 16ème et la 24ème heure).

Effets indésirables

Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10000, <1/1000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Système-organe

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Leucopénie, neutropénie

Thrombocytopénie, anémie mégaloblastique, méthémoglobinémie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hyperkaliémie

Affections oculaires

Cas exceptionnels d'uvéite rapidement réversibles après traitement local et arrêt du triméthoprime.

Affections gastro - intestinales

Nausées, vomissements, gastralgies

Affections hépatobiliaires

Augmentation des transaminases, ictère cholestatique

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Démangeaisons, prurit, urticaire, érythème, réactions de photosensibilité

Contre-indications

Déficit en glucose-6-phosphate-deshydrogénase (G6PD) : risque de déclenchement d'hémolyse.

Pendant l'allaitement dans le cas où la mère ou l'enfant présente un déficit en G6PD, afin de prévenir la survenue d'hémolyse.

Anémie macrocytaire.

Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 15mL/mn).

Insuffisance hépatique sévère.

Association avec le methotrexate .

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser le triméthoprime au cours du premier trimestre de grossesse.

Aux 2ème et 3ème trimestres, l'utilisation peut être envisagée si besoin.

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.

Le recul clinique et les données publiées sur un effectif encore limité de patientes ne mettent en évidence aucune augmentation de fréquence globale des malformations ou de troubles néonataux.

Deux études récentes évoquent cependant une possibilité d'atteintes spécifiques touchant le tube neural et le cœur, en cas d'exposition au cours des trois mois suivant les dernières règles. Le mécanisme d'action incriminé serait celui d'une interférence avec les folates. Ces résultats doivent être confirmés et ne justifient pas à eux seuls de conseiller une interruption de grossesse. Néanmoins, si le triméthoprime est utilisé en début de grossesse, une supplémentation en acide folique peut être proposée pendant la durée du traitement, sans évaluation à ce jour de son efficacité dans la prévention des anomalies évoquées.

En cas de déficit congénital en G6PD, la survenue d'une hémolyse néonatale est possible. Aucun ictère néonatal n'a été rapporté à ce jour lors de l'administration à proximité de l'accouchement.

Allaitement

En raison du passage dans le lait du triméthoprime, l'allaitement est contre-indiqué dans le cas où la mère ou l'enfant présente un déficit en G6PD afin de prévenir la survenue d'hémolyses.

Fertilité

Sans objet

Surdosage

Symptômes

Les symptômes de surdosage ne sont pas différents des effets indésirables décrits précédemment. Dans le cas d'un surdosage aigu ou chronique, une dépression médullaire peut survenir se manifestant par une thrombopénie, leucopénie ou une anémie mégaloblastique qui serait liée à la carence en acide folique. Des cas d'hyperkaliémie ont été rapportés à des posologies élevées avec des augmentations de la kaliémie progressive et une réversibilité à l'arrêt du traitement.

Traitement

En fonction des symptômes, les mesures thérapeutiques suivantes peuvent être envisagées : lavage gastrique, induction de l'excrétion rénale par acidification des urines, hémodialyse (la dialyse péritonéale n'est pas efficace) et surveillance hématologique et électrolytique. Si une dyscrasie sanguine significative survient, des injections d'acide folinique peuvent être indiquées.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées

+ Méthotrexate

Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate par l'inhibition additive de la dihydrofolate réductase et par la diminution de son excrétion rénale

Associations déconseillées

.+ Répaglinide

Augmentation des concentrations plasmatiques du répaglinide pouvant être responsable d'une augmentation ou d'une prolongation de l'effet hypoglycémiant. Si une utilisation concomitante est nécessaire un suivi glycémique et médical attentif doit être réalisé.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Pyriméthamine

Anémie mégaloblastique, plus particulièrement à fortes doses des deux produits (déficit en acide folique par administration de deux 2-4 diaminopyrimidines). Contrôle régulier de l'hémogramme et association d'un traitement par l'acide folinique (injections IM régulières)

Associations à prendre en compte

+ Ciclosporine

Augmentation de la créatininémie avec diminution possible des concentrations plasmatiques de ciclosporine.

+ Autres Hyperkaliémiants

Risque de majoration de l'hyperkaliémie potentiellement létale.

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine, le tacrolimus et le triméthoprime.

La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs co-associés. Le triméthoprime peut agir comme facteur favorisant lorsqu'il est associé à d'autres médicaments tels que suscités.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR :

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend DELPRIM



Analogues du médicament DELPRIM qui a la même composition

Analogues en Russie


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Analogues en France

  • comprimé:

    0,300 g