DIENILLE - est un anti-andrgène efficace pur la cntraceptin rale, cmpsé de l'estrogène éthinylestradil et du prgestatif diéngest.
Le médicament DIENILLE appartient au groupe appelés Contraceptifs oraux monophasiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03AA16
EXELTIS HEALTHCARE SL (ESPAGNE) - Dienille comprimé pelliculé 2 mg+0,03 mg , 2018-04-13
Dienille CONTINU 2 mg/0,03 mg
comprimé pelliculé 2 mg+0,03 mg
EXELTIS HEALTHCARE SL (ESPAGNE)
Contraception orale.
Traitement de l'acné modérée après échec de traitements topiques ou d'un traitement antibiotique oral adaptés chez les femmes optant pour un contraceptif oral.
La décision de prescrire DIENILLE CONTINU doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à DIENILLE CONTINU en comparaison aux autres CHC (contraceptifs hormonaux combinés) .
DIENILLE est un anti-andrgène efficace pur la cntraceptin rale, cmpsé de l'estrogène éthinylestradil et du prgestatif diéngest.
L'efficacité cntraceptive de DIENILLE repse sur l'interactin combinée de différents facteurs, dnt les plus imprtants snt l'inhibitin de l'ovulatin et les mdificatins des sécrétins vaginales.
L'effet anti-andrgène de l'assciatin d'éthinylestradil et de diéngest repse, entre autres, sur la réductin de la cncentratin sérique d'andrgènes. Une étude multicentrique réalisée avec la combinaison éthinylestradiol/diénogest a mntré une améliratin significative des symptômes de l'acné légère à mdérée, ainsi qu'un effet favrable sur la séborrhée.
ÉTHINYLESTRADIOL
L'éthinylestradil est un puissant estrogène synthétique ral. À l'instar de l'estradil naturel, l'éthinylestradil a un effet prlifératif sur l'épithélium des rganes génitaux féminins. Il stimule la prductin de mucus cervical, réduisant sa viscsité et augmentant sa fibrsité. L'éthinylestradil stimule la crissance des canaux lactifères et inhibe la lactatin. L'éthinylestradil stimule la rétentin de liquide extracellulaire. L'éthinylestradil affecte les paramètres du métablisme des lipides et des glucides, de l'hémstase, du système rénine- angitensine-aldstérne et des prtéines de liaisn sérique.
DIÉNOGEST
Le diéngest est un dérivé de la 19-norteststérne dnt l'affinité in vitr pur le récepteur de la prgestérne est 10 à 30 fis plus faible que les autres prgestatifs synthétiques. Les dnnées in vivo chez l'animal nt révélé un puissant effet prgestatif et un effet anti-andrgène. In viv, le diéngest n'a pas d'effet andrgène, minéralcorticïde u gluccorticïde significatif.
Lrsque le diénogest est administré seul, la dse nécessaire pur inhiber l'ovulatin est définie à 1 mg/jur.
ÉTHINYLESTRADIOL
Absorption
L'éthinylestradil est absrbé rapidement et entièrement après administratin rale. Les cncentratins sériques maximales, de l'rdre de 67 pg/ml, snt atteintes envirn 1,5 à 4 heures après la prise d'un comprimé de DIENILLE CONTINU.
Pendant l'absorption et le métabolisme hépatique de premier passage, l'éthinylestradiol est largement métabolisé, la biodisponibilité orale moyenne étant de l'ordre de 44%.
Distribution
L'éthinylestradil se lie frtement (à envirn 98%), mais nn spécifiquement à l'albumine sérique et induit une hausse des cncentratins sériques de la prtéine prteuse des stérïdes sexuels (SHBG). Le vlume de distributin abslu ou le vlume de distributin apparent de l'éthinylestradil se situe entre 2,8 et 8,6 l/kg.
Biotransformation
L'éthinylestradil est éliminé par cnjugaisn présystémique dans la muqueuse de l'intestin grêle et du fie. L'éthinylestradil est principalement métablisé par hydroxylatin aromatique, un prcessus au curs duquel se forment différents métablites hydroxylés et méthylés détectables dans le sérum en tant que métablites libres u en tant que sulfo- et glucurcnjugués. L'éthinylestradil est sumis à un cycle entérhépatique.
Élimination
Les taux sériques d'éthinylestradil diminuent en deux phases, caractérisées par des demi-vies d'envirn 1 heure et 10 - 20 heures.
L'éthinylestradil n'est pas éliminé sus frme inchangée. Les métablites snt excrétés dans l'urine et la bile seln un rapprt de 4:6.
DIÉNOGEST
Absorption
Le diéngest est absrbé rapidement et quasi complètement après administratin rale. Les cncentratins sériques maximales, de 51 ng/ml, snt atteintes envirn 2,5 heures après la prise unique d'un cmprimé de DIENILLE CONTINU. Une bidispnibilité abslue d'envirn 96% a été détectée en assciatin avec l'éthinylestradil.
Distribution
Le diénogest se lie à l'albumine sérique et ne se lie pas à la SHBG ni à la transcrtine (CBG). Quelque 10% du taux sérique ttal de la substance se retruve sus frme de stérïde libre. 90% ne se lie pas spécifiquement à l'albumine. Le vlume de distributin apparent du diénogest varie entre 37 et 45 litres.
Biotransformation
Le diéngest est principalement métablisé par hydroxylatin et par cnjugaisn en métablites largement inactifs sur le plan endcrinolgique. Ces métablites snt rapidement éliminés du plasma, si bien qu'à part le diéngest sus forme inchangée, aucun métablite essentiel n'a été retruvé dans le plasma humain. La clairance ttale (Cl/F) après une dse unique est de 3,6 l/h.
Elimination
Les cncentratins sériques du diénogest diminuent seln une demi-vie d'envirn 9 heures. Seules des quantités négligeables de diénogest snt excrétées par vie rénale sus forme inchangée. Après administratin rale de 0,1 mg de diénogest par kg de pids crprel, le rapport entre excrétin rénale et excrétin fécale est de 3:2. Quelque 86% de la dse administrée est éliminée dans les 6 jurs, la majorité (à savir 42%) étant excrétée dans les urines durant les premières 24 heures.
Etat d'équilibre
La pharmaccinétique du diéngest n'est pas influencée par les taux de SHBG. Dans le cas d'une prise quotidienne, les taux sériques de la substance snt multipliés par 1,5 et atteignent l'état d'équilibre après 4 jurs d'administratin.
Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes.
Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)
Thrombo-embolie veineuse - présence de TEV (patient traité par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP])
Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S
Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée
Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque
Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
Thrombo-embolie artérielle - présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine)
Affection cérébrovasculaire - présence ou antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT)]
Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique)
Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux
Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque ou d'un facteur de risque sévère, tel que :
§ diabète avec symptômes vasculaires § hypertension artérielle sévère § dyslipoprotéinémie sévèreTabagisme
Présence ou antécédents de pancréatite associée à une sévère hypertriglycéridémie
Présence ou antécédents d'affection hépatique sévère tant que les valeurs de la fonction hépatique ne sont pas revenues à la normale (syndrome de Dubin-Johnson et Rotor)
Présence ou antécédents de tumeurs hépatiques
Présence ou suspicion d'affections malignes dépendant de stéroïdes sexuels (par exemple des organes génitaux ou des seins)
Hémorragie vaginale non diagnostiquée
Aménorrhée non diagnostiquée
DIENILLE CONTINU est contre-indiqué lors de l'utilisation concomitante de médicaments contenant de l'ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et dasabuvir .
Grossesse
DIENILLE CONTINU ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
Toute grossesse doit être exclue avant l'instauration du traitement. Si une grossesse survient pendant le traitement, le médicament doit être arrêté immédiatement.
Les études épidémiologiques ne révèlent pas de risque majoré d'anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes qui utilisaient une contraception orale avant la grossesse. La majorité des études épidémiologiques récentes ne révèlent pas davantage d'effet tératogène dans le cas d'une prise accidentelle au début de la grossesse. Ces études n'ont pas été réalisées avec DIENILLE CONTINU.
Les données disponibles sur l'utilisation de DIENILLE CONTINU pendant la grossesse sont trop limitées pour permettre des conclusions en termes d'effets négatifs de DIENILLE CONTINU sur la grossesse ou la santé du ftus ou du nouveau-né. À ce jour, on ne dispose pas d'autres données épidémiologiques pertinentes.
Les études effectuées chez l'animal ont révélé des effets indésirables durant la gestation et l'allaitement . Basé sur ces résultats expérimentaux obtenus sur les animaux un effet hormonal indésirable des substances actives ne peut être exclu. Cependant, les expériences générales relatives à l'utilisation de contraceptifs oraux combinés pendant la grossesse n'ont pas révélé de signes d'effets indésirables chez l'humain.
L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de DIENILLE CONTINU .
Allaitement
DIENILLE CONTINU ne doit pas être utilisé pendant la période d'allaitement, étant donné que la production de lait peut être réduite et que de faibles quantités des substances actives peuvent passer dans le lait maternel. Si possible, des méthodes de contraception non hormonale seront utilisées jusqu'au sevrage complet de l'enfant.
Les symptômes d'un surdsage de cntraceptifs raux combinés chez l'adulte et chez l'enfant peuvent inclure, nausées, vmissements, tensin mammaire, éturdissements, duleurs gastriques, somnlence/fatigue ; les femmes et les jeunes filles peuvent présenter des saignements vaginaux. Il n'existe pas d'antidte spécifique. Le traitement est symptomatique.
Remarque : Toute information relative à la prescription des médicaments concomitants doit être consultée pour identifier les interactions potentielles.
Interactions avec d'autres médicaments sur DIENILLE CONTINU.
Des interactions peuvent survenir avec les médicaments inducteurs des enzymes microsomales, pouvant induire une augmentation de l'élimination des hormones sexuelles et donner lieu à des hémorragies intercurrentes et/ou à un échec de la contraception.
Conduite à tenir
L'induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée après quelques semaines de traitement. Après l'arrêt du traitement médicamenteux, l'induction enzymatique peut persister environ 4 semaines.
Traitement à court terme
Les femmes traitées par des médicaments inducteurs enzymatiques doivent utiliser de manière transitoire une méthode barrière ou une autre méthode de contraception additionnel au CHC. La méthode barrière doit être utilisée pendant toute la durée du traitement médicamenteux concomitant et pendant 28 jours après son arrêt.
Si le traitement médicamenteux se poursuit au-delà de la fin des comprimés actifs de la plaquette du CHC, les comprimés placebo doivent être jetés et la plaquette suivante commencée immédiatement.
Traitement à long terme
Chez les femmes ayant un traitement à long terme avec des substances actives inducteurs enzymatiques, une autre méthode de contraception fiable, non hormonale, est recommandée.
Substances augmentant l'élimination des CHC (diminution de l'efficacité des CHC par les inducteurs enzymatiques), par exemple
Barbituriques, bosentan, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine et médicaments utilisés pour le traitement de l'infection à VIH, ritonavir, névirapine et l'efavirenz, et peut-être aussi felbamate, griséofulvine, oxcarbazépine, topiramate et produits contenant un remède à base de plantes millepertuis (Hypericum perforatum).
Médicaments qui augmentent la motricité gastro-intestinale, par exemple, le métoclopramide, peuvent diminuer la concentration plasmatique de DIENILLE CONTINU.
Substances ayant des effets variables sur l'élimination des CHC
Co-administrées avec les CHC, de nombreuses associations d'inhibiteurs de la protéase du VIH et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, y compris les associations avec les inhibiteurs de la protéase du VHC peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques des estrogènes ou progestatifs. L'effet net de ces modifications peut être cliniquement significatif dans certains cas.
Par conséquent, l'information relative à la prescription de médicaments concomitants utilisés dans le traitement des infections à VIH ou à VHC doit être consultée pour identifier les interactions potentielles et les recommandations associées. En cas de doute, une méthode contraceptive barrière supplémentaire doit être utilisée par les femmes traitées par un inhibiteur de la protéase ou un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse.
Substances actives pouvant augmenter les concentrations plasmatiques des stéroïdes sexuels contenus dans DIENILLE CONTINU
Substances actives inhibant la sulfatation de l'éthinylestradiol dans la paroi du tractus gastro-intestinal, par exemple acide ascorbique ou paracétamol.
Atorvastatine (augmentation de 20% de l'ASC de l'éthinylestradiol).
Substances actives inhibant les enzymes microsomales hépatiques, comme les antimycosiques imidazolés (par exemple, fluconazole), indinavir et troléandomycine.
Les stéroïdes sexuels contenus dans DIENILLE CONTINU peuvent affecter le métabolisme d'autres substances actives
en inhibant les enzymes microsomales hépatiques entrainant une augmentation des concentrations plasmatiques de substances actives telles que diazépam (et certains autres benzodiazépines), ciclosporine, théophylline et glucocorticoïdes.
en induisant la glucuroconjugaison hépatique entraînant une diminution des concentrations plasmatiques, par exemple clofibrate, paracétamol, morphine, lorazépam (ainsi que certains autres benzodiazépines), lamotrigine,
Des études in vitro ont montré que le diénogest à des concentrations significatives n'inhibe pas les enzymes du cytochrome P-450, de sorte qu'aucun effet secondaire des médicaments n'est attendu.
Le besoin en insuline ou agents hypoglycémiants oraux peuvent être modifiés en raison de l'influence de la tolérance au glucose.
Interactions pharmacodynamiques
L'utilisation concomitante de médicaments contenant de l'ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et dasabuvir, avec ou sans ribavirine peut augmenter le risque d'élévation de l'ALAT . Par conséquent, les utilisatrices de DIENILLE CONTINU doivent passer à une méthode alternative de contraception (par exemple, une contraception progestative uniquement ou des méthodes non hormonales) avant de commencer un traitement avec ce schéma thérapeutique combiné. DIENILLE CONTINU peut être repris 2 semaines après la fin du traitement avec ce schéma thérapeutique combiné.
Examens biologiques
L'utilisation de contraceptifs oraux combinés peut influencer les résultats de certains tests biologiques, y compris les paramètres biochimiques de la fonction hépatique, thyroïdienne, surrénale ou rénale, les concentrations plasmatiques de protéines (de transport), par exemple la transcortine, et les fractions de lipides/lipoprotéines, les paramètres du métabolisme des glucides et les paramètres de coagulation et de fibrinolyse. La nature et le degré de cette influence dépendent en partie de la posologie des hormones administrées.