DIPEPTIVEN - Les études réalisées chez l'animal et chez l'homme, ont montré que la N(2)-L-alanyl-L-glutamine est rapidement hydrolysée pour libérer deux acides aminés, l'alanine et la glutamine, qui sont ensuite intégrés dans leurs pools endogènes respectifs.
Le médicament DIPEPTIVEN appartient au groupe appelés Acides aminés
FRESENIUS KABI FRANCE (FRANCE) - Dipeptiven solution à diluer pour perfusion 13,46 g , 1997-07-24
Dipeptiven
solution à diluer pour perfusion 13,46 g
FRESENIUS KABI FRANCE (FRANCE)
Besoins en acides aminés/protéines | DIPEPTIVEN | Apport associés d'acides aminés/protéines |
1.2 g/kg/j | 0.3 g/kg/j | 0.9 g/kg/j |
1.2 g/kg/j | 0.4 g/kg/j | 0.8 g/kg/j |
1.5 g/kg/j | 0.3 g/kg/j | 1.2 g/kg/j |
1.5 g/kg/j | 0.5 g/kg/j | 1.0 g/kg/j |
2.0 g/kg/j | 0.3 g/kg/j | 1.7 g/kg/j |
2.0 g/kg/j | 0.5 g/kg/j | 1.5 g/kg/j |
Ce produit est indiqué lors d'une nutrition artificielle chez des patients de réanimation nécessitant un apport en glutamine. Il doit être administré en complément d'une nutrition parentérale ou d'une nutrition entérale ou d'une combinaison des deux.
Les études réalisées chez l'animal et chez l'homme, ont montré que la N(2)-L-alanyl-L-glutamine est rapidement hydrolysée pour libérer deux acides aminés, l'alanine et la glutamine, qui sont ensuite intégrés dans leurs pools endogènes respectifs.
Après la perfusion, le dipeptide est rapidement scindé en alanine et glutamine.
Chez l'homme, la demi-vie d'élimination est comprise entre 2,4 et 3,8 minutes (4,2 minutes en cas d'insuffisance rénale en phase terminale) et la clairance plasmatique varie de 1,6 à 2,7 minutes.
La disparition du dipeptide s'accompagne d'une augmentation équimolaire des acides aminés libres correspondants. L'hydrolyse a lieu principalement dans le compartiment intravasculaire. L'élimination rénale de la N(2)-L-alanyl-L-glutamine lors de perfusion continue, est inférieure à 5% et est donc du même ordre de grandeur que celle des autres acides aminés administrés par perfusion.
Des effets indésirables potentiels peuvent résulter d'une utilisation inappropriée : par exemple, surdosage, vitesse de perfusion trop rapide.
Les effets indésirables qui peuvent être rencontrés et qui nécessitent l'arrêt du traitement sont : frissons, nausées, sueurs, hyperthermie, céphalées.
Lors d'une nutrition parentérale prolongée avec des acides aminés, une augmentation transitoire des enzymes hépatiques et de la bilirubine a été signalée. La réduction de la posologie entraîne généralement le retour à la normale.
La fréquence de ces effets indésirables est indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Ce sont celles de la nutrition parentérale en général et de la solution standard d'acides aminés dans laquelle Dipeptiven a été dilué soit :
Hypersensibilité connue à l'un des constituants,
insuffisance rénale en l'absence d'hémodialyse, d'hémofiltration ou d'hémodiafiltration,
insuffisance hépatocellulaire grave,
chez l'enfant en raison de l'absence de données
En outre, les contre-indications générales des traitements par perfusion sont à prendre en compte soit:
dème pulmonaire,
inflation hydrique,
insuffisance cardiaque décompensée.
Grossesse et Allaitement
En raison de l'absence de données, il est préférable de ne pas administrer Dipeptiven, que ce soit au cours de la grossesse ou au cours de l'allaitement.
En cas d'administration incorrecte (posologie et critère de perfusion), des signes d'hypervolémie et d'acidose peuvent apparaître. Il peut se produire également des frissons, des nausées et des vomissements. L'apparition de tout signe anormal doit faire interrompre la perfusion.
Dans certains cas, une hémodialyse, une hémofiltration ou une hémodiafiltration peuvent être nécessaires.
Toute adjonction de médicament à la solution diluée de Dipeptiven est formellement déconseillée.
Mises en garde
CETTE SOLUTION DOIT ETRE OBLIGATOIREMENT DILUEE AVANT UTILISATION.
A UTILISER PAR VOIE INTRAVEINEUSE.
Le choix de l'administration par voie centrale ou périphérique dépend de l'osmolarité finale du mélange. Le seuil généralement accepté pour une administration périphérique est d'environ 800 mosmol/l. Cependant, il peut varier avec l'âge, l'état général et le capital veineux du patient.
La perfusion IV nécessite une surveillance clinique particulière lors de sa mise en route. L'apparition de tout signe anormal doit conduire à l'arrêt de la perfusion.
Précautions particulières d'emploi
Un contrôle biologique systématique est nécessaire durant l'administration de la nutrition parentérale. La fréquence et la spécificité des examens doivent être fonction de l'état général du patient.
Les enzymes telles que phosphatases alcalines, ASAT, ALAT, le taux de bilirubine et le bilan acido-basique doivent être régulièrement contrôlés ;
Surveillance accrue en cas :
d'insuffisance rénale,
d'insuffisance hépatique,
d'acidose métabolique.