Résumé des caractéristiques du médicament - DOLOSAL

Langue

- Français

DOLOSAL

DOLOSAL - Morphinomimétique agoniste pur.

Le médicament DOLOSAL appartient au groupe appelés Antalgiques opioïdes de palier III

Substance active: CHLORHYDRATE DE PÉTHIDINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Dolosal solution injectable 100 mg , 1997-08-13


Dolosal 100 mg/2 ml

solution injectable 100 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :


Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable : 100 mg

Indications

Indications - DOLOSAL - usage systémique

Douleurs intenses et/ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible.

Pharmacodynamique

Morphinomimétique agoniste pur.

La péthidine est un analgésique central de type morphinique. La péthidine s'oppose à la neurotransmission des messages nociceptifs et modifie la réaction psychique du malade à la douleur. L'action analgésique de la péthidine, est cinq à dix fois plus faible que celle de la morphine (60 à 80 mg correspondent à 10 mg de morphine). Elle a un effet dépresseur sur la respiration, antagonisé par l'administration de naloxone.

La norpéthidine, principal métabolite actif de la péthidine, est deux fois moins analgésique et est convulsivante.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - DOLOSAL - usage parentéral

La péthidine se lie aux protéines plasmatiques dans la proportion de 40%.

Sa distribution est rapide dans les tissus les plus vascularisés (t½ vie ≃ 7,6 min). Le volume de distribution est compris entre 2,8 et 4,7 l/kg.

Le métabolisme hépatique donne de nombreux métabolites dont le principal, la norpéthidine, résulte de la N-déméthylation oxydative.

L'élimination de la péthidine, de la norpéthidine et de leurs métabolites est rénale. Pour la péthidine, la demi- vie d'élimination est de 3,6 heures et pour la norpéthidine de 8 heures.

L'excrétion de la péthidine et de la norpéthidine est augmentée par l'acidification de l'urine et réduite par l'alcalinisation de l'urine.

L'élimination de ces composés est plus lente chez le sujet cirrhotique comme chez l'insuffisant rénal. L'excrétion de la norpéthidine est retardée chez l'insuffisant rénal.

Le chlorhydrate de péthidine traverse la barrière fœto-placentaire et passe dans le lait maternel.

Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquents sont des nausées, des vomissements, une constipation, des sensations vertigineuses, une tachycardie, une hypotension orthostatique.

On peut également noter:

effets convulsivants survenant dans les traitements au long cours,

sédation, excitation, cauchemars, plus spécialement chez le sujet âgé, avec éventuellement délire et hallucinations,

augmentation de la pression intra-crânienne pouvant aggraver des troubles cérébraux préexistants,

contraction des voies biliaires,

rétention urinaire, en cas d'adénome prostatique ou de sténose urétrale.

Une dépression respiratoire modérée existe même aux doses thérapeutiques. En cas de surdosage , elle peut être sévère voire mortelle.

Dépendance physique et psychique: elle peut apparaître après administration de doses thérapeutiques pendant 1 à 2 semaines; des cas de dépendance ont pu être observés après 2 à 3 jours seulement de traitement.

Syndrome de sevrage: les symptômes de sevrage apparaissent plus rapidement qu'avec la morphine et ont une durée plus courte.

Ils peuvent consister en: bâillements, mydriase, larmoiement, rhinorrhée, éternuements, contractions musculaires, céphalées, asthénie, sudation, anxiété, irritabilité, insomnie, agitation, anorexie, nausées, vomissements, perte de poids, diarrhée, déshydratation, douleurs des membres, crampes abdominales et musculaires, tachycardie, polypnée, hyperthermie, hypertension artérielle.

Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé dans les cas suivants:

Hypersensibilité à la péthidine.

Enfant de moins de 6 mois.

Insuffisance hépato-cellulaire grave.

Traumatisme crânien et hypertension intra-crânienne.

Etats convulsifs.

Intoxication alcoolique aiguë et délirium tremens.

Traitement par les IMAO non sélectifs (iproniazide, nialamide), les IMAO sélectifs A (moclobémide, toloxatone), les IMAO B sélectifs (sélégiline), les agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine).

Allaitement .

Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants:

Insuffisance respiratoire.

Syndrome abdominal aigu d'étiologie inconnue.

Premier trimestre de la grossesse .

En association avec l'alcool et les médicaments contenant de l'alcool.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.

Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif de la péthidine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.

L'administration de péthidine en fin de grossesse, lorsqu'elle est administrée au cours du travail, diminue significativement le rythme cardiaque fœtal et est susceptible d'entraîner une dépression respiratoire et des troubles de la succion chez le nouveau-né. De plus, la péthidine est métabolisée en norpéthidine, métabolite actif qui s'accumule chez le fœtus en raison d'une longue demi-vie. Le retentissement néonatal porte sur les fonctions neurocomportementales et dépend de la dose totale reçue et de l'intervalle injection-naissance.

En conséquence:

pendant le premier trimestre de la grossesse, l'utilisation de la péthidine est déconseillée.

pendant les deuxième et troisième trimestres de la grossesse, il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser la péthidine

Allaitement

La péthidine passe dans le lait maternel; quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de dérivés de la morphine à doses supra-thérapeutiques.

En conséquence, l'allaitement est contre-indiqué.

Surdosage

Symptômes

La somnolence constitue un signe d'appel précoce de l'apparition d'une dépression respiratoire.

Myosis extrême, hypotension artérielle, hypothermie et coma sont également observés.

Conduite d'urgence:

1. Ventilation au masque.

2. Réanimation cardio-respiratoire en service spécialisé.

3. Traitement spécifique par la naloxone: mise en place d'une voie d'abord avec surveillance pendant le temps nécessaire à la disparition des symptômes.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées

+ IMAO non sélectifs (iproniazide, nialamide)

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique: certains surdosages ou certains médicaments (lithium) peuvent donner lieu à un syndrome sérotoninergique justifiant l'arrêt du traitement.

Le syndrome sérotoninergique se manifeste par l'apparition (éventuellement brutale) simultanée ou séquentielle, d'un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l'hospitalisation voire entraîner le décès.

Ces symptômes peuvent être d'ordre:

psychiques (agitation, confusion, hypomanie, éventuellement coma)

moteurs (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité, hyperactivité),

végétatifs (hypo- ou hypertension, tachycardie, frissons, hyperthermie, sueurs),

digestifs (diarrhée).

Le strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dans la prévention de l'apparition de ce syndrome.

+ IMAO sélectifs A (moclobémide, toloxatone)

Par extrapolation à partir des IMAO non sélectifs.

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique (voir ci dessus).

+ IMAO sélectif B (sélégiline)

Manifestations d'excitation centrale évoquant un syndrome sérotoninergique (voir ci dessus).

+ Agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine)

Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

Associations déconseillées

+ Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des analgésiques morphiniques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

Associations à prendre en compte

+ Autres dépresseurs du SNC

autres dérivés morphiniques (analgésiques et antitussifs),

anti-dépresseurs sédatifs,

antihistaminiques H1 sédatifs,

barbituriques,

benzodiazépines,

anxiolytiques hypnotiques,

neuroleptiques,

méthadone,

clonidine et apparentés.

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machine.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend DOLOSAL



Analogues du médicament DOLOSAL qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • solution injectable:

    100 mg

  • solution injectable:

    50 mg