EPITOPIC - Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d'activité selon les tests de vasoconstriction cutané : activité très forte, forte, modérée, faible.
Le médicament EPITOPIC appartient au groupe appelés Glucocorticoïdes locaux
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - D07AC19
LABORATOIRES GERDA (FRANCE) - Epitopic crème 0,050 g , 1995-09-07
Epitopic 0,05 %
crème 0,050 g
LABORATOIRES GERDA (FRANCE)
Indications privilégiées où la corticothérapie locale est tenue pour le meilleur traitement :
eczéma de contact
dermatite atopique
lichénification
Indications où la corticothérapie locale est l'un des traitements habituels :
dermite de stase
psoriasis (à l'exclusion des plaques très étendues)
lichen
prurigo non parasitaire
dyshidrose
lichen scléro-atrophique génital
granulome annulaire
lupus érythémateux discoïde
dermite séborrhéique à l'exception du visage
traitement symptomatique du prurit du mycosis fongoïde
Indications de circonstance pour une durée brève :
piqûres d'insectes et purigo parasitaire après traitement étiologique.
La forme crème est plus particulièrement destinée aux lésions aiguës, suintantes.
Chaque dermatose doit être traitée par un corticoïde de niveau le mieux approprié en sachant qu'en fonction des résultats on peut être conduit à lui substituer un produit d'une activité plus forte ou moins forte sur tout ou partie des lésions.
Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d'activité selon les tests de vasoconstriction cutané : activité très forte, forte, modérée, faible.
EPITOPIC, crème est d'activité forte.
Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple: hypersensibilité de contact) et l'effet purigineux qui leur est lié. Vasoconstricteur. Inhibe la multiplication cellulaire.
L'importance du passage transdermique et des effets systémiques dépend de l'importance de la surface traitée, du degré d'altération épidermique, de la durée du traitement. Ces effets sont d'autant plus à redouter que le traitement est prolongé.
L'utilisation prolongée de corticoïdes d'activité forte peut entraîner une atrophie cutanée, des télangiectasies (à redouter particulièrement sur le visage), des vergetures (à la racine des membres notamment, et survenant plus volontiers chez les adolescents), un purpura ecchymotique secondaire à l'atrophie, une fragilité cutanée.
Au visage, les corticoïdes peuvent créer une dermatite péri-orale ou bien aggraver une rosacée .
Il peut être observé un retard de cicatrisation des plaies atones, des escarres, des ulcères de jambe
Possibilité d'effets systémiques .
Des éruptions acnéiformes ou pustuleuses, une hypertrichose, des dépigmentations ont été rapportées.
Des infections secondaires, particulièrement sous pansement occlusif ou dans les plis et des dermatoses allergiques de contact ont été également rapportées lors de l'utilisation de corticoïdes locaux.
Infections primitives bactériennes, virales, fongiques ou parasitaires.
Lésions ulcérées.
Acné.
Rosacée.
Application sur les paupières (risque de glaucome).
Grossesse
Aucune étude de tératogénicité n'a été effectuée avec des corticoïdes locaux.
Néanmoins, les études concernant la prise de corticoïdes per os n'ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui observé dans la population générale.
Allaitement
Lors d'un traitement per os, l'allaitement est à éviter car les corticoïdes sont excrétés dans le lait maternel.
Par voie locale, le passage transdermique et donc le risque d'excrétion du corticoïde dans le lait sera fonction de la surface traitée, du degré d'altération épidermique et de la durée du traitement.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté.
Cependant en cas d'utilisation excessive ou prolongée des corticoïdes locaux, risque d'exacerbation des effets indésirables, et la possibilité d'effets systémiques ne doit pas être écartée.
En cas de surdosage systémique, un traitement symptomatique approprié est indiqué.
Les données disponibles à ce jour ne laissent pas supposer l'existence d'interactions cliniquement significatives.
Mises en garde spéciales
L'utilisation prolongée sur le visage de corticoïdes à activité forte expose à la survenue d'une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible, avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.
En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d'une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l'enfant en bas âge. Ils consistent en un syndrome cushingoïde et un ralentissement de la croissance. Ces accidents disparaissent à l'arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d'une insuffisance surrénale aiguë.
Précautions d'emploi
Chez le nourrisson, il est préférable d'éviter les corticoïdes d'activité forte. Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d'occlusion spontanés pouvant survenir dans les plis ou sous les couches.
En cas d'infection bactérienne ou mycosique d'une dermatose cortico-sensible, faire précéder l'utilisation du corticoïde d'un traitement spécifique.
Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu et la cause doit en être recherchée.
Le propylène glycol peut causer une irritation cutanée. Ce médicament contient du propylène glycol ; ne pas l'utiliser sur des plaies ouvertes ou de grandes zones de peau lésée ou endommagée (brûlures) sans en informer votre médecin ou votre pharmacien.