Résumé des caractéristiques du médicament - ESGEBERTRATHINO

Langue

- Français

ESGEBERTRATHINO

ESGEBERTRATHINO - Œstroprogestatif combiné minidosé, monophasiqueIndice de Pearl: 0,06 % années femmes (20 000 cycles).

Le médicament ESGEBERTRATHINO appartient au groupe appelés Contraceptifs oraux monophasiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03AA10

Substance active: GESTODÈNE + ÉTHINYLESTRADIOL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

LABORATOIRES DELBERT (FRANCE) - Esgebertrathino comprimé enrobé 0,02 mg+0,075 mg , 2008-09-09

LABORATOIRES DELBERT (FRANCE) - Esgebertrathino comprimé enrobé 0,03 mg+0,075 mg , 2008-09-11


Esgebertrathino 75 microgrammes/20 microgrammes

comprimé enrobé 0,03 mg+0,075 mg

LABORATOIRES DELBERT (FRANCE)

Esgebertrathino 75 microgrammes/30 microgrammes

comprimé enrobé 0,03 mg+0,075 mg

LABORATOIRES DELBERT (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé enrobé : 0,02 mg+0,075 mg, 0,03 mg+0,075 mg

Dosage

Prendre régulièrement et sans oubli 1 comprimé par jour au même moment de la journée, pendant 21 jours consécutifs avec un arrêt de 7 jours entre chaque plaquette.
Début de traitement par ESGEBERTRATHINO Prendre le 1er comprimé le 1er jour des règles.
Relais d'un autre contraceptif oral estroprogestatif: Prendre le 1er comprimé après un arrêt de 7 jours si la précédente plaquette contenait 21 comprimés (6 jours si elle en contenait 22 et sans intervalle si elle en contenait 28). En cas d'absence d'hémorragie de privation pendant les 6 ou 7 jours qui suivent l'arrêt de la pilule précédente, s'assurer de l'absence de grossesse avant de commencer le traitement.
Cas d'oubli d'un ou de plusieurs comprimés.
L'oubli d'un comprimé expose à un risque de grossesse.
Si l'oubli d'un comprimé est constaté dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de la prise, prendre immédiatement le comprimé oublié, et poursuivre le traitement normalement en prenant le comprimé suivant à l'heure habituelle.
Si l'oubli d'un comprimé est constaté plus de 12 heures après l'heure normale de la prise, la sécurité contraceptive n'est plus assurée. Prendre immédiatement le dernier comprimé oublié, même si 2 comprimés doivent être pris le même jour, et poursuivre le traitement contraceptif oral jusqu'à la fin de la plaquette, en utilisant simultanément une autre méthode contraceptive de type mécanique (préservatifs, spermicides,...) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante, y compris pendant les règles.

Indications

Contraception hormonale orale.

Pharmacodynamique

Œstroprogestatif combiné minidosé, monophasique

Indice de Pearl: 0,06 % années femmes (20 000 cycles).

L'efficacité contraceptive de ESGEBERTRATHINO résulte de trois actions complémentaires:

au niveau de l'axe hypothalamo-hypophysaire par inhibition de l'ovulation,

au niveau de la glaire cervicale qui devient imperméable à la migration des spermatozoïdes,

au niveau de l'endomètre, qui devient impropre à la nidation.

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Mécanisme d'action

Pharmacocinétique

Ethinyl-estradiol

L'éthinylestradiol est rapidement et presque complètement absorbé par le tractus gastro-intestinal. Il subit un important effet de premier passage hépatique. Par voie orale, sa biodisponibilité moyenne est de 40 à 45%.

Au niveau plasmatique, l'éthinylestradiol se lie exclusivement à l'albumine.

Après administration orale, le pic plasmatique d'éthinylestradiol est atteint en 60 à 180 minutes.

La demi-vie de l'éthinylestradiol est comprise entre 6 et 31 heures.

L'éthinylestradiol subit principalement une hydroxylation aromatique, mais une grande variété de métabolites hydroxylés et méthylés sont formés, que l'on retrouve sous forme libre ou conjuguée. L'éthinylestradiol conjugué est excrété par la bile et subit un cycle entérohépatique. 40 % du produit sont éliminés dans les urines et 60 % dans les selles.

Gestodène

Le gestodène est rapidement et presque complètement absorbé par le tractus gastro-intestinal. Il ne subit pas d'effet de premier passage hépatique. Il est totalement biodisponible.

Au niveau plasmatique, le gestodène se lie à la SHBG (sex hormone binding globuline).

Après administration orale, le pic plasmatique du gestodène est atteint en 1 à 2 heures. La demi-vie d'élimination est d'environ 18 heures. Il est principalement métabolisé par réduction du cycle A suivi d'une glucuronidation. Environ 50 % du gestodène sont excrétés dans les urines, contre environ 33 % dans les selles.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament ESGEBERTRATHINO en fonction de la voie d'administration

Effets indésirables

Effets indésirables relativement rares mais devant faire interrompre le traitement:

accidents thrombo-emboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral);

accidents thrombo-emboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire);

hypertension artérielle, coronaropathies;

hyperlipidémies (hypertriglycéridémie et/ou hypercholestérolémie), diabète;

mastodynie sévère, mastopathie bénigne;

adénome hypophysaire à prolactine (éventuellement révélé par une galactorrhée);

céphalées importantes et inhabituelles, migraines, vertiges, modification de la vision;

exacerbation d'une comitialité;

adénome hépatique, ictères cholestatiques;

chloasma.

Effets indésirables plus fréquents, n'empêchant pas habituellement la poursuite du traitement mais pouvant faire envisager un changement du type d'estroprogestatif:

nausées, céphalées banales, prise de poids, irritabilité, jambes lourdes;

tension mammaire, saignements intermenstruels, oligoménorrhée, aménorrhée, modification de la libido;

irritation oculaire par les lentilles de contact;

Rarement:

acné, séborrhée, hypertrichose.

Autres:

lithiase biliaire.

Effets à l'arrêt du traitement:

aménorrhées post-thérapeutiques.

Des aménorrhées avec anovulation (survenant plus volontiers chez les femmes ayant des antécédents de cycles irréguliers) peuvent s'observer à l'arrêt du traitement. Elles cèdent en général spontanément. En cas de prolongation, avant toute nouvelle prescription, la recherche d'une éventuelle pathologie hypophysaire s'impose.

Le risque d'accident thromboembolique veineux augmente chez toutes les femmes prenant un contraceptif œstroprogestatif. Pour les informations concernant le risque thromboembolique veineux des différentes pilules œstro-progestatives .

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes:

Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients

Accidents thrombo-emboliques artériels ou antécédents thrombo-emboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral)

Accidents thrombo-emboliques veineux ou antécédents thrombo-emboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire) avec ou sans facteurs déclenchant

Affections cardiovasculaires: hypertension artérielle, coronaropathies, valvulopathies, troubles du rythme thrombogènes

Pathologie oculaire d'origine vasculaire

Diabète compliqué de micro ou de macro angiopathie

Tumeur maligne du sein et de l'utérus

Affections hépatiques sévères ou récentes

Tumeurs hypophysaires

Hémorragies génitales non diagnostiquées

Connectivites

Porphyries.

Ce médicament est généralement déconseillé dans les situations suivantes:

Tabagisme

Affections métaboliques: diabète non-compliqué, hyperlipidémies (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie)

Obésité (indice de masse corporelle ≥ 30 kg/m2)

Otosclérose

Tumeurs bénignes du sein et dystrophies utérines (hyperplasie, fibrome)

Hyperprolactinémie avec ou sans galactorrhée

Insuffisance rénale

Cholestase récurrente ou prurit récidivant lors d'une grossesse antérieure

Herpès gestationis

Allaitement

En association avec les inducteurs enzymatiques, le ritonavir, le modafinil, la flunarizine, la troléandomycine .

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse.

En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif des estrogènes administrés seuls ou en association, en début de grossesse.

Par ailleurs, les risques portant sur la différenciation sexuelle du fœtus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgéniques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents (comme celui présenté dans cette spécialité), nettement moins voire pas du tout androgéniques.

En conséquence, la découverte d'une grossesse sous estroprogestatifs n'en justifie pas l'interruption.

Grossesse

En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel.

Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé.

Surdosage

Des symptômes d'un surdosage par prise orale de contraceptif ont été rapportés chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés de 12 ans et moins. Les symptômes de surdosage peuvent se manifester par des nausées, des vomissements, une somnolence/fatigue, et des saignements vaginaux chez les jeunes filles. Il n'existe pas d'antidote et le traitement doit être purement symptomatique.

Interactions avec d'autres médicaments

Les interactions entre l'éthinylestradiol et d'autres substances peuvent conduire à une augmentation ou une diminution des concentrations plasmatiques d'éthinylestradiol.

La diminution des concentrations plasmatiques d'éthinylestradiol peut provoquer une augmentation de l'incidence des saignements intermenstruels et des irrégularités menstruelles et éventuellement réduire l'efficacité du contraceptif oral.

Associations déconseillées

+ Inducteurs enzymatiques

Anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, primidone, carbamazépine, topiramate); rifabutine; rifampicine; griséofulvine, éventuellement millepertuis.

Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive non hormonale.

+ Ritonavir

Risque de diminution de l'efficacité contraceptive due à une diminution du taux d'estrogène.

Une contraception non hormonale devra être utilisée.

+ Modafinil

Risque de diminution de l'efficacité contraceptive pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil.

+ Flunarizine

Risque de galactorrhée par augmentation de la susceptibilité du tissu mammaire à la prolactine par la flunarizine.

+ La troléandomycine peut augmenter le risque de cholestase intra-hépatique lors de l'administration concomitante de contraceptifs oraux œstroprogestatifs.

+ Lamotrigine

Risque de diminution de l'efficacité contraceptive due à une diminution du taux d'estrogène.

La prise concomitante d'autres médicaments doit être connue afin d'identifier d'éventuelles interactions médicamenteuses.

Mises en garde et précautions

RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE ARTERIEL ET VEINEUX

Avant la prescription d'une contraception orale œstroprogestative, il importe de rechercher systématiquement les facteurs de risque thrombo-embolique artériel et veineux et de prendre en compte les contre-indications ou précautions d'emploi.

La survenue de symptômes pouvant faire craindre l'imminence d'une complication impose l'arrêt du traitement: céphalées importantes et inhabituelles, troubles oculaires, élévation de la pression artérielle, signes cliniques de phlébite et d'embolie pulmonaire.

1 - Risque thrombo-embolique VEINEUX

L'utilisation de tout contraceptif œstroprogestatif oral augmente le risque d'accident thrombo-embolique veineux par rapport à une non utilisation. Ce risque thrombo-embolique veineux est plus élevé pendant la première année d'utilisation, mais reste cependant inférieur au risque d'accident thrombo-embolique veineux survenant pendant la grossesse et estimé à 60 cas pour 100 000 grossesses. Dans 1 à 2 % des cas, ces accidents ont une évolution fatale.

Dans plusieurs études épidémiologiques, il a été observé que les femmes prenant un contraceptif œstroprogestatif contenant de l'éthinylestradiol, le plus souvent à la dose de 30 μg associé à un progestatif tel que le gestodène, ont un risque d'accident thrombo-embolique veineux plus élevé que les femmes prenant un contraceptif œstroprogestatif contenant moins de 50 μg d'éthinylestradiol et du lévonorgestrel.

Pour les spécialités contenant 30 μg d'éthinylestradiol associé au désogestrel ou au gestodène, le risque relatif de survenue d'un accident thrombo-embolique veineux est estimé entre 1,5 et 2,0 par rapport aux contraceptifs contenant moins de 50 μg d'éthinylestradiol et du lévonorgestrel.

Dans ce dernier cas, l'incidence d'un accident thrombo-embolique veineux est d'environ 20 cas pour 100 000 années-femmes d'utilisation.

Pour les spécialités contenant du désogestrel ou du gestodène, l'incidence est d'environ 30 à 40 cas pour 100 000 années-femmes d'utilisation: soit 10 à 20 cas supplémentaires pour 100 000 années -femmes d'utilisation.

Chez les femmes utilisant des contraceptifs œstroprogestatifs pour la première fois, et tout au long de la première année d'utilisation, ce risque relatif serait plus important quelque soit l'association œstroprogestative utilisée.

Les facteurs de risque thrombo-emboliques veineux sont:

L'obésité (indice de masse corporelle ≥ 30 kg/m2)

L'intervention chirurgicale, l'immobilisation prolongée, le post-partum et l'interruption de grossesse du second trimestre: En cas d'intervention chirurgicale prévue, il convient d'interrompre l'œstroprogestatif un mois avant l'intervention et jusqu'au retour à une mobilité complète. En cas d'immobilisation prolongée, le traitement sera également interrompu.

Les thrombophilies acquises ou héréditaires: En cas d'antécédents familiaux thrombo-emboliques veineux (ayant touché un ou plusieurs sujets de moins de 50 ans) il peut être utile, avant la prescription de la contraception œstroprogestative, de rechercher une anomalie favorisant la thrombose veineuse.

L'âge.

La responsabilité des varices et des thrombophlébites superficielles dans le risque thrombo-embolique veineux n'est pas établie.

2 - Risque thrombo-embolique ARTERIEL

Des études épidémiologiques ont associé l'utilisation de contraceptifs œstroprogestatifs oraux à une augmentation du risque thrombo-embolique artériel (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux incluant des accidents ischémiques transitoires).

Les données disponibles sur le risque d'infarctus du myocarde ne permettent pas de conclure à un risque différent entre les utilisatrices de contraceptifs œstroprogestatifs de 2ème et de 3ème génération.

Le risque thrombo-embolique artériel associé à la prise de contraceptifs œstroprogestatifs augmente avec l'âge et le tabagisme; il est donc recommandé aux femmes sous contraceptifs œstroprogestatifs de ne pas fumer, en particulier les femmes de plus de 35 ans sous contraceptif œstroprogestatif doivent cesser de fumer.

Les autres facteurs de risque thrombo-emboliques artériels sont:

Certaines affections cardiovasculaires: HTA, coronaropathies, valvulopathies, troubles du rythme thrombogènes, diabète: qui constituent des contre-indications , et les dyslipidémies;

Migraines;

L'âge: le risque thrombotique artériel augmentant avec l'âge; le rapport bénéfice/risque de cette contraception devra être réévalué individuellement à partir de 35 ans.

Thrombophilie acquise ou héréditaire: antécédents familiaux connus (thrombose artérielle chez des sujets jeunes de la famille).

L'obésité.

CANCERS GYNECOLOGIQUES

Une méta-analyse regroupant les données de 54 études internationales a mis en évidence une légère augmentation du risque de cancer du sein chez les utilisatrices de contraceptifs œstroprogestatifs.

L'augmentation du risque ne semble pas dépendante de la durée d'utilisation. L'influence de facteurs de risque tels que la nulliparité et les antécédents familiaux de cancer du sein n'est pas établie. Cette augmentation est transitoire et disparaît 10 ans après l'arrêt de son utilisation.

La surveillance clinique plus régulière des femmes sous contraceptif œstroprogestatif, permettant un diagnostic plus précoce, pourrait jouer un rôle important dans l'augmentation du nombre de cancers du sein diagnostiqués.

L'apparition de cancer du sein chez les femmes de moins de 40 ans étant rare, l'augmentation de cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices de contraceptifs oraux œstroprogestatifs actuelles ou récentes est faible par rapport au risque global d'apparition d'un cancer du sein durant la vie. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices de contraceptifs œstroprogestatifs ont tendance à être moins évolués cliniquement par rapport aux cancers diagnostiqués chez les femmes n'en ayant jamais utilisés.

Certaines études épidémiologiques suggèrent que les contraceptifs œstroprogestatifs pourraient être associés à une augmentation du risque de cancer du col de l'utérus chez les utilisatrices au long cours. Cependant, la cause précise de ces pathologies n'est pas établie et le comportement sexuel ou d'autres facteurs comme le papilloma virus humain (HPV) pourraient être impliqués dans ces observations.

Les données publiées ne sont pas de nature à remettre en cause l'utilisation des contraceptifs œstroprogestatifs dont les bénéfices apparaissent supérieurs aux risques éventuels.

Par ailleurs, la contraception œstroprogestative diminue le risque de cancer de l'ovaire et de l'endomètre.

TUMEURS HEPATIQUES

Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez les utilisatrices de contraceptifs oraux œstroprogestatifs. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital.

L'apparition ou l'aggravation d'une cholestase lors de grossesse ou de prise de contraceptifs œstroprogestatifs oraux a été rapportée, toutefois l'association avec les contraceptifs œstroprogestatifs n'est pas prouvée. En cas de modification de façon aiguë ou chronique de la fonction hépatique, un arrêt du traitement contraceptif sera nécessaire jusqu'au retour à la normale de la fonction hépatique.

MIGRAINES/CEPHALEES

La survenue ou l'exacerbation de migraine ou l'apparition de céphalées inhabituelles, récurrentes, persistantes ou sévères nécessitent un arrêt immédiat du traitement et une recherche de la cause .

HYPERTENSION ARTERIELLE

Bien que rare, une augmentation de la pression artérielle a été rapportée chez les femmes sous contraceptifs oraux œstroprogestatifs.

Chez les patientes ayant des antécédents d'hypertension artérielle ou ayant une hypertension artérielle liée à une pathologie (incluant certaines pathologies rénales), une autre méthode contraceptive devra être utilisée. En cas d'utilisation de contraceptifs œstroprogestatifs oraux chez ces patientes, un suivi médical rapproché est recommandé et le contraceptif sera arrêté en cas d'augmentation significative de la pression artérielle.

AUTRES

Un examen médical complet avec recherche des antécédents personnels et familiaux est nécessaire avant l'initiation du traitement. Il devra être répété périodiquement en cours de traitement;

Une attention particulière devra être portée

aux femmes présentant une affection métabolique, telle que diabète non compliqué,

chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux ou médicaux d'hypertriglycéridémie, un risque accru de pancréatite peut survenir en cas d'utilisation d'une contraception œstroprogestative ;

Obésité (indice de masse corporelle = poids/taille2 ≥30);

Tumeurs bénignes du sein et dystrophies utérines (hyperplasie, fibrome);

Hyperprolactinémie avec ou sans galactorrhée;

Une surveillance attentive doit être exercée chez les patientes avec des antécédents ou présentant une pathologie connue pour être liée ou se détériorer avec la grossesse ou l'usage de contraceptifs: épilepsie, migraine, otosclérose, asthme, antécédents vasculaires familiaux, varices, herpes gestationis, calculs biliaires, LED, troubles cardiaques, rénaux ou hépatiques, dépression, hypertension artérielle, chorée, syndrome hémolytique et urémique.

Des métrorragies et des spottings peuvent apparaître, plus particulièrement pendant les premiers mois d'utilisation. Ils cessent en général spontanément et il n'y a pas lieu d'interrompre le traitement.

Si ces saignements persistent ou apparaissent pour la première fois après une utilisation prolongée, la recherche d'une éventuelle cause organique s'impose.

Des cas de dépression sous contraceptif oral œstroprogestatif ont été rapportés. Les femmes sous contraceptifs oraux œstroprogestatifs ayant des antécédents de dépression, doivent être étroitement surveillées.

En cas de melasme/chloasma apparu lors d'une grossesse ou sous contraceptifs oraux œstroprogestatifs, il est recommandé d'éviter les expositions solaires pour réduire l'exacerbation de la maladie.

Les diarrhées et/ou vomissements peuvent diminuer l'absorption des contraceptifs oraux œstroprogestatifs .

Les femmes doivent être informées que les contraceptifs oraux œstroprogestatifs ne protègent pas des infections VIH ou des autres maladies sexuellement transmissibles.

Liées aux excipients:

En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en sucrase-isomaltase.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend ESGEBERTRATHINO



Analogues du médicament ESGEBERTRATHINO qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • comprimé:

    0,050 mg