FASIGYNE - SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-MICROBIENNELa prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces.
Le médicament FASIGYNE appartient au groupe appelés Dérivés du nitro-imidazole
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01XD02
TEOFARMA (ITALIE) - Fasigyne comprimé enrobé 500 mg , 1986-05-06
Fasigyne 500 mg
comprimé enrobé 500 mg
TEOFARMA (ITALIE)
Elles procèdent de l'activité antiparasitaire et antibactérienne du tinidazole et de ses caractéristiques pharmacocinétiques. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits anti-infectieux actuellement disponibles.
Elles sont limitées chez l'adulte aux infections dues aux germes définis comme sensibles.
Trichomonases urogénitales.
Vaginites non spécifiques.
Lambliases.
Amibiases.
Traitement préventif des infections à germes anaérobies sensibles lors des interventions chirurgicales comportant un haut risque de sur-venue de ce type d'infection.
N.B: Dans le traitement des infections à Trichomonas et des vaginites non spécifiques, il est nécessaire de traiter parallèlement le partenaire.
Elles sont limitées chez l'enfant au traitement de la lambliase.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-MICROBIENNE
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram négatif | |
Helicobacter pylori | 30 % |
Anaérobies | |
Bacteroides fragilis | |
Bifidobacterium | 60 - 70 % |
Bilophila | |
Clostridium | |
Clostridium difficile | |
Clostridium perfringens | |
Eubacterium | 20 - 30 % |
Fusobacterium | |
Peptostreptococcus | |
Porphyromonas | |
Prevotella | |
Veillonella | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Actinomyces | |
Anaérobies | |
Mobiluncus | |
Propionibacterium acnes | |
ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE | |
Entamoeba histolytica | |
Giardia intestinalis | |
Trichomonas vaginalis |
Distribution
Après administration orale, le tinidazole est rapidement et complètement absorbé, le pic sérique est obtenu en 2 heures puis diminue lentement. Chez le volontaire sain, le pic plasmatique, 2 heures après l'administration orale de 2 g, est comprise entre 40 et 51 mg/1; à 24 heures les concentrations sont comprises entre 11 et 19 mg/1. A plus de 72 heures on peut encore détecter des concentrations d'environ 1 mg/1.
La demi-vie d'élimination plasmatique est de 12 à 14 heures.
L'hémodialyse entraîne un raccourcissement important de la valeur de la derai-vie d'élimination plasmatique.
La liaison aux protéines plasmatiques est faible, de l'ordre de 8 à 12 %.
Le tinidazole est bien distribué dans les différents tissus, à des concentrations efficaces.
Le tinidazole traverse les barrières cérébroméningée et placentaire et passe dans le lait maternel.
Le volume apparent de distribution est d'environ 50 l.
Biotransformation
Environ 20 à 25 % de la dose administrée sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines, 2 à 3 % sous forme d'hydroxyméthyl tinidazole, 30 % de la radioactivité urinaire sont rapportés à un métabolite très polaire.
Élimination
Le tinidazole est excrété par les reins et le foie. Des études chez le volontaire sain ont montré qu'au-delà de 5 jours, 60 à 65% de la dose administrée sont excrétés par les reins dont 20 à 25% sous forme de tinidazole inchangé. Environ 12% de la close administrée sont excrétés dans les fèces.
Chez l'insuffisant rénal
Des études chez l'insuffisant rénal (clairance de la créatinine < 22 ml/min) montrent qu'il n'y a pas de modifications statistiquement significatives des paramètres pharmacocinétiques chez ces patients. En conséquence aucune adaptation posologique n'est nécessaire.
Les effets indésirables sont rares, modérés et limités. Ont été rapportés:
Troubles gastro-intestinaux: nausées, vomissements, douleurs abdominales, anorexie, diarrhée, modification du goût (métallique), langue pâteuse.
Réactions d'hypersensibilité avec éruption cutanée, prurit, urticaire et dème de Quincke. Ces réactions ne sont qu'exceptionnellement sévères.
Céphalées, fatigue, vertiges, neuropathies périphériques et, rarement, convulsions, urines foncées.
Possibilité de leucopenies transitoires comme avec les composés de la même famille.
Effet "antabuse".
Grossesse
Le tinidazole n'a pas montré d'effet tératogène sur deux espèces (rat, souris).
En l'absence d'étude épidémiologique, le faible nombre de grossesses exposées ne permet pas de conclure à son innocuité sur le plan malformatif.
En conséquence, l'utilisation du tinidazole ne sera envisagée qu'après une évaluation soigneuse du bénéfice thérapeutique attendu.
Allaitement
Eviter l'administration du tinidazole pendant la lactation, en raison du passage dans le lait.
En cas de surdosage, on obtiendrait vraisemblablement un renforcement des effets secondaires indiqués ci-dessus et, ainsi que cela a été constaté avec les autres dérivés de l'imidazole, des troubles neurologiques.
Traitement symptomatique.
Un lavage gastrique peut être fait. Le tinidazole est facilement dialysable.
Associations déconseillées
+ Disulfïrame
Bouffées délirantes, état confusionnel.
+ Alcool
Effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie); éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anticoagulants oraux (décrit pour la warfarine)
Augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique par diminution de son catabolisme hépatique.
Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'TNR; adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le tinidazole et 8 jours après son arrêt.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Mises en garde spéciales
Etant donné que les dérivés du groupe des imidazoles ont pu, à forte dose, provoquer quelques troubles d'ordre neurologique, la constatation de phénomènes tels que obnubilation, vertiges, incoordination des mouvements, ataxie, neuropathie périphérique et, rarement, convulsions, devra faire renoncer à la médication.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement, .
Précautions d'emploi
Chez les malades présentant une dyscrasie sanguine ou des anomalies de la formule sanguine, le tinidazole doit être utilisé avec précaution.
Une surveillance hématologique doit être effectuée lors du traitement de l'amibiase.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
500 мг
Analogues en France
comprimé enrobé:
500 mg