FEMI - Estroprogestatif combiné "minidosé" monophasique.
Le médicament FEMI appartient au groupe appelés Contraceptifs oraux de 3ème génération
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03AA11
EFFIK (FRANCE) - Femi comprimé 0,035 mg+0,250 mg , 1995-01-03
Femi
comprimé 0,035 mg+0,250 mg
EFFIK (FRANCE)
Cas d'oubli d'un ou de plusieurs comprimés. |
Contraception orale. La décision de prescrire EFFIPREV doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à EFFIPREV en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) .
Estroprogestatif combiné "minidosé" monophasique. Le norgestimate est un progestatif de 3ème génération appartenant à la classe thérapeutique des gonanes. L'indice de Pearl (nombre de grossesses pour 100 années-femmes) est de 0,43 % (22 237 cycles) en moyenne, compris entre 0 et 0,73 % en fonction des études. Cette association estroprogestative augmente les triglycérides et le taux de HDL cholestérol.
Le norgestimate est actif par lui-même et par ses métabolites: le 17 -déacétyl-norgestimate et le norgestrel. Il est rapidement absorbé et intensivement métabolisé. Le pic plasmatique du norgestimate est atteint en 1 heure, celui du 17 -déacétyl-norgestimate en 2 heures. La demi-vie du 17 -déacétyl-norgestimate- est de 16-17 heures. L'éthinylestradiol est rapidement absorbé. Le pic plasmatique est atteint en 1 à 2 heures. La demi-vie de l'éthinylestradiol est comprise entre 6 et 20 heures. L'éthinylestradiol est excrété dans les urines et les fécès sous forme inchangée et sous forme de métabolites.
Description de certains effets indésirables particuliers Effets indésirables relativement rares mais devant faire interrompre le traitement : Accidents thrombo-emboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral). Accidents thrombo-emboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire). hypertension artérielle, coronaropathies. Hyperlipidémies (hypertriglycéridémie et/ou hypercholestérolémie), diabète. Mastodynie sévère, mastopathie bénigne. Adénome hypophysaire à prolactine (éventuellement révélé par une galactorrhée). Céphalées importantes et inhabituelles, migraines, vertiges, modification de la vision. Exacerbation d'une comitialité. Adénome hépatique, ictères cholestatiques. Chloasma. Effets indésirables plus fréquents, n'empêchant pas habituellement la poursuite du traitement mais pouvant faire envisager un changement du type d'estroprogestatif : Nausées, céphalées banales, prise de poids, irritabilité, jambes lourdes. Tension mammaire, saignements intermenstruels, oligoménorrhée, aménorrhée, modification de la libido. Irritation oculaire par les lentilles de contact. Rarement : Acné, séborrhée, hypertrichose. Autres: lithiase biliaire. Effets à l'arrêt du traitement: aménorrhées post-thérapeutiques. Des aménorrhées avec anovulation (survenant plus volontiers chez les femmes ayant des antécédents de cycles irréguliers) peuvent s'observer à l'arrêt du traitement. Elles cèdent en général spontanément. En cas de prolongation, avant toute nouvelle prescription, la recherche d'une éventuelle pathologie hypophysaire s'impose.
Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes. En cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors de la prise d'une contraception orale, interrompre immédiatement le traitement. Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) : Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patient traité par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP]) ; Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S ; Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée ; Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque . Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) : Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine) ; Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT]) ; Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique) ; Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux ; Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque ou d’un facteur de risque sévère tel que : § diabète avec symptômes vasculaires, § hypertension artérielle sévère, § dyslipoprotéinémie sévère. Tumeurs malignes du sein et de l'utérus. Affections hépatiques sévères ou récentes. Tumeurs hypophysaires. Hémorragies génitales non diagnostiquées. Connectivites. Porphyries. En association avec le millepertuis. Ce médicament est généralement déconseillé dans les situations suivantes : Tabagisme. Affections métaboliques: diabète non compliqué, hyperlipidémies (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie). Obésité (indice de masse corporelle = Poids/ Taille2 > 30 kg/m2). Otosclérose. Tumeurs bénignes du sein et dystrophies utérines (hyperplasie, fibrome). Hyperprolactinémie avec ou sans galactorrhée. Insuffisance rénale. Cholestase récurrente ou prurit récidivant lors d'une grossesse antérieure. Herpès gestationis.
Grossesse Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse. En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif des estrogènes seuls ou en association, en début de grossesse. Par ailleurs, les risques portant sur la différenciation sexuelle du fœtus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgénomimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents comme celui présenté dans cette spécialité, nettement moins voire pas du tout androgénomimétiques. En conséquence, la découverte d'une grossesse sous estroprogestatifs n'en justifie pas l'interruption. L’augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de EFFIPREV . Allaitement En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel. Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé.
Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées, vomissements...) et des troubles du cycle.
Les interactions entre les contraceptifs estro-progestatifs et d'autres substances peuvent conduire à une augmentation ou une diminution des concentrations plasmatiques d’estro-progestatifs. La diminution des concentrations plasmatiques d’estro-progestatifs peut provoquer une augmentation de l'incidence des saignements intermenstruels et éventuellement réduire l'efficacité du contraceptif estro-progestatif. Associations contre-indiquées + Millepertuis Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal, en raison de l’effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d’efficacité voire d’annulation de l’effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d’une grossesse). Associations déconseillées + Inducteurs enzymatiques Anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone, carbamazépine, oxcarbazépine), rifabutine, rifampicine, efavirenz, névirapine. Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l’inducteur. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant. + Lamotrigine (voir aussi ci-dessous Association nécessitant des précautions d’emploi) Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique. Eviter de mettre en route une contraception orale pendant la période d’ajustement posologique de la lamotrigine. + Modafinil Risque de diminution de l'efficacité contraceptive, pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil, en raison de son potentiel inducteur enzymatique. Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ou une autre méthode contraceptive. + Nelfinavir Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l’association et un cycle suivant. + Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal due à l’augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l’association et un cycle suivant. + Topiramate Pour des doses de topiramate supérieures ou égales à 200 mg/jour : risque de diminution de l’efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogène. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique. + Vémurafénib Risque de diminution des concentrations des estroprogestatifs, avec pour conséquence un risque d’inefficacité. + Pérampanel Pour des doses de pérampanel ≥ 12 mg/j : risque de diminution de l’efficacité contraceptive. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique. Associations nécessitant des précautions d’emploi + Bosentan Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal. Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l’association et un cycle suivant. + Griséofulvine Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant. + Lamotrigine Risque de diminution des concentrations et de l’efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route d’une contraception orale et après son arrêt. + Rufinamide Diminution modérée des concentrations d’éthinylestradiol. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique. Associations à prendre en compte + Etoricoxib Augmentation des concentrations d’éthinylestradiol par l’étoricoxib.