FLECAINIDE - Chez l'homme, le flécaïnide : allonge les temps de conduction auriculaire, nodale et ventriculaire; augmente légèrement les périodes réfractaires effectives auriculaires et ventriculaires; augmente la période réfractaire effective du nud auriculo-ventriculaire; augmente la période réfractaire des voies accessoires antérogrades et rétrogrades; n'entraîne pas de modification significative de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque; augmente le temps maximal de récupération du nud sinusal chez les patients présentant un dysfonctionnement sinusal; possède un effet inotrope négatif modéré; supprime ou diminue très nettement les extrasystoles ventriculaires; supprime et prévient la tachycardie ventriculaire; prévient la survenue de la tachycardie jonctionnelle, qu'elle soit due ou non à un syndrome de Wolff-Parkinson-White.
Le médicament FLECAINIDE appartient au groupe appelés Ic. Bloqueurs des canaux sodiques (forte)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C01BC04
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Flecainide comprimé 100 mg , 2007-12-26
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Flecainide comprimé 100 mg , 2014-01-06
AUROBINDO PHARMA FRANCE SARL (FRANCE) - Flecainide comprimé 50 mg , 2014-01-06
Flecainide ARROW 100 mg
comprimé 100 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Flecainide ARROW LAB 100 mg
comprimé 100 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Flecainide AUROBINDO 50 mg
comprimé 100 mg
AUROBINDO PHARMA FRANCE SARL (FRANCE)
Flecainide BIOGARAN 100 mg
comprimé 100 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Flecainide BIOGARAN LP 100 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Flecainide BIOGARAN LP 150 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Flecainide BIOGARAN LP 200 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Flecainide BIOGARAN LP 50 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Flecainide MICROLABS 100 mg
comprimé 100 mg
MICRO LABS GMBH (ALLEMAGNE)
Flecainide MICROLABS 50 mg
comprimé 100 mg
MICRO LABS GMBH (ALLEMAGNE)
Flecainide MYLAN 100 mg
comprimé 100 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Flecainide MYLAN LP 100 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Flecainide MYLAN LP 150 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Flecainide MYLAN LP 200 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Flecainide MYLAN LP 50 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Flecainide MYLAN PHARMA 100 mg
comprimé 100 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Flecainide QUALIHEALTH 100 mg
comprimé 100 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Flecainide QUALIMED 100 mg
comprimé 100 mg
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Flecainide RANBAXY 100 mg
comprimé 100 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Flecainide RPG 100 mg
comprimé 100 mg
MEDA PHARMA (FRANCE)
Flecainide TEVA 100 mg
comprimé 100 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Flecainide TEVA LP 100 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Flecainide TEVA LP 150 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Flecainide TEVA LP 200 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Flecainide TEVA LP 50 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Flecainide ZENTIVA LP 100 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Flecainide ZENTIVA LP 150 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Flecainide ZENTIVA LP 200 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Flecainide ZENTIVA LP 50 mg
gélule à libération prolongée 100 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Flecainide EG 100 mg
comprimé 100 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Flecainide SANDOZ 100 mg
comprimé 100 mg
SANDOZ (FRANCE)
Traitement et prévention des récidives des troubles du rythme ventriculaires documentés, symptomatiques et invalidants, en l'absence confirmée d'altération de la fonction ventriculaire gauche et/ou de coronaropathie avérée. Il convient d'initier le traitement avec des posologies faibles et de pratiquer des contrôles ECG.
Prévention des récidives des tachycardies supraventriculaires documentées lorsque la nécessité d'un traitement est établie et en l'absence d'altération de la fonction ventriculaire gauche.
Prévention des chocs cardiaques électriques chez certains patients porteurs de défibrillateurs implantables.
Chez l'homme, le flécaïnide :
allonge les temps de conduction auriculaire, nodale et ventriculaire;
augmente légèrement les périodes réfractaires effectives auriculaires et ventriculaires;
augmente la période réfractaire effective du nud auriculo-ventriculaire;
augmente la période réfractaire des voies accessoires antérogrades et rétrogrades;
n'entraîne pas de modification significative de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque;
augmente le temps maximal de récupération du nud sinusal chez les patients présentant un dysfonctionnement sinusal;
possède un effet inotrope négatif modéré;
supprime ou diminue très nettement les extrasystoles ventriculaires;
supprime et prévient la tachycardie ventriculaire;
prévient la survenue de la tachycardie jonctionnelle, qu'elle soit due ou non à un syndrome de Wolff-Parkinson-White.
L'acétate de flécaïnide est un antiarythmique de classe Ic avec un effet inotrope négatif. Le flécaïnide inhibe la libération de Ca induite par RyR2 à partir du réticulum sarcoplasmique dans le cur. Ses actions peuvent être reflétées dans l'ECG par la prolongation de l'intervalle PR et l'élargissement du complexe QRS. Il se lie aux canaux Na+ des membranes musculaires et conduit ainsi à un ralentissement significatif de la conduction cardiaque et à la suppression des complexes ventriculaires prématurés spontanés. Dans le myocarde, l'acétate de flécaïnide se lie fortement aux canaux rapides et ralentit ainsi le taux de dépolarisation ; la conduction dans l'oreillette, dans le nud auriculoventriculaire, dans les ventricules et dans les fibres de Purkinje est réduite. L'effet le plus évident est montré dans les fibres de Purkinje.
Volume de distribution : 8,7 l/kg de poids corporel
Valeur pKa : 9,3
Le flécaïnide est rapidement et presque complètement absorbé et a une biodisponibilité de 90 à 95 %.
Généralement, les conditions d'équilibre sont atteintes après environ 4 jours (équivalant à environ 5 demi-vies). Chez les patients présentant des limitations posologiques , en raison de modifications concomitantes du métabolisme et de l'excrétion du flécaïnide, 6 à 8 jours peuvent s'écouler, dans des cas extrêmement rares, jusqu'à 20 jours pour atteindre un état stable.
Les concentrations plasmatiques maximales de flécaïnide (valeurs maximales) sont atteintes à environ 3 heures (entre 2 et 6 heures) après administration orale.
La demi-vie plasmatique moyenne chez les patients cardiaques est d'environ 20 heures. La grande majorité des patients qui ont été traités avec succès par du flécaïnide ont montré des concentrations plasmatiques à jeun de 200 à 1000 ng/ml (concentrations résiduelles), en fonction de la dose choisie. Après avoir atteint les conditions d'état d'équilibre (après environ 4 jours), chacune des doses uniques administrées augmente la valeur du pic du taux plasmatique de flécaïnide de 35 à 40 % par rapport aux taux à jeun. Dans un intervalle de 12 heures sans traitement, les valeurs du pic du taux plasmatique de flécaïnide sont réduites de 25 à 30 %.
Le flécaïnide n'est pas soumis à un métabolisme de premier passage hépatique significatif, mais à un métabolisme secondaire marqué. Les métabolites précédemment détectés montrent peu ou pas d'activité antiarythmique et, selon les résultats précédents, ne provoquent aucun effet secondaire. Le flécaïnide et les métabolites connus à ce jour (y compris les composés conjugués) sont excrétés presque complètement par les reins et seulement 5 % de flécaïnide, y compris les métabolites, se retrouvent dans les selles.
Des études ont montré que l'élimination du flécaïnide dépend du pH de l'urine. À un pH urinaire de 4,4 à 5,4, environ 45 % d'une dose unique de flécaïnide est éliminé sous forme non métabolisé par voie rénale dans les 32 heures. A un pH urinaire de 7,4-8,3, le taux d'élimination du flécaïnide non métabolisé est de 7,4 %.
Pour l'interaction avec d'autres substances, voir la section 4.5.
La liaison du flécaïnide aux protéines plasmatiques est de 32 à 47 % et est indépendante de la dose utilisée et des taux plasmatiques de flécaïnide. Le taux plasmatique de flécaïnide libre a une corrélation étroite avec la dose administrée.
La gélule de FLECAINIDE BIOGARAN LP contient des microgranules enrobées par un polymère qui permet de libérer régulièrement le principe actif. Chaque microgranule constitue une forme à libération prolongée d'acétate de flécaïnide qui permet d'allonger le temps d'absorption sans modifier les paramètres d'élimination (la demi‑vie d'élimination apparente est de l'ordre de 12 à 13 h).
Par voie orale, la biodisponibilité relative est de 80 % en moyenne.
Après administration d'une gélule LP, les concentrations plasmatiques de flécaïnide s'élèvent progressivement après un temps de latence de 2 à 3 heures pour atteindre un maximum entre la 21ème et la 25ème heure et restent en plateau jusqu'au‑delà de la 30ème heure.
L'absorption de l'acétate de flécaïnide n'est pas modifiée, que la gélule à libération prolongée soit prise à jeun ou non.
L'état d'équilibre est atteint après cinq jours de traitement avec des fluctuations de faible amplitude et un écrêtement des pics de concentrations plasmatiques. On n'observe pas d'accumulation du produit après administration répétée.
L'administration prolongée n'a pas mis en évidence de phénomène d'induction enzymatique.
L'acétate de flécaïnide diffuse largement et rapidement dans les tissus. Le volume de distribution est en moyenne de 8,3 l/kg.
Le taux de liaison protéique est bas (environ 40 %).
L'élimination de l'acétate de flécaïnide est essentiellement urinaire : en moyenne 25 % de la dose administrée est éliminée au bout de 24 heures sous forme inchangée.
L'hémodialyse ne paraît pas être un moyen efficace pour épurer l'acétate de flécaïnide.
La gélule de FLECAINIDE BIOGARAN LP contient des mini‑comprimés enrobés par un polymère qui permet de libérer régulièrement le principe actif. Chaque mini‑comprimé constitue une forme à libération prolongée d'acétate de flécaïnide qui permet d'allonger le temps d'absorption sans modifier les paramètres d'élimination (la demi‑vie d'élimination apparente est de l'ordre de 12 à 13 h).
Par voie orale, la biodisponibilité relative est de 80 % en moyenne.
Après administration d'une gélule LP, les concentrations plasmatiques de flécaïnide s'élèvent progressivement après un temps de latence de 2 à 3 heures pour atteindre un maximum entre la 21ème et la 25ème heure et restent en plateau jusqu'au‑delà de la 30ème heure.
L'absorption de l'acétate de flécaïnide n'est pas modifiée, que la gélule à libération prolongée soit prise à jeun ou non.
L'état d'équilibre est atteint après cinq jours de traitement avec des fluctuations de faible amplitude et un écrêtement des pics de concentrations plasmatiques. On n'observe pas d'accumulation du produit après administration répétée.
L'administration prolongée n'a pas mis en évidence de phénomène d'induction enzymatique.
L'acétate de flécaïnide diffuse largement et rapidement dans les tissus. Le volume de distribution est en moyenne de 8,3 l/kg.
Le taux de liaison protéique est bas (environ 40 %).
L'élimination de l'acétate de flécaïnide est essentiellement urinaire : en moyenne 25 % de la dose administrée est éliminée au bout de 24 heures sous forme inchangée.
L'hémodialyse ne paraît pas être un moyen efficace pour épurer l'acétate de flécaïnide.
La gélule de flécaïnide LP contient des mini-comprimés enrobés par un polymère qui permet de libérer régulièrement le principe actif. Chaque mini-comprimé constitue une forme à libération prolongée d'acétate de flécaïnide qui permet d'allonger le temps d'absorption sans modifier les paramètres d'élimination (la demi-vie d'élimination apparente est de l'ordre de 12 à 13 h).
Par voie orale, la biodisponibilité relative est de 80 % en moyenne.
Après administration d'une gélule LP, les concentrations plasmatiques d'acétate de flécaïnide s'élèvent progressivement après un temps de latence de 2 à 3 heures pour atteindre un maximum entre la 21ème et la 25ème heure et restent en plateau jusqu'au-delà de la 30ème heure.
L'absorption de l'acétate de flécaïnide n'est pas modifiée, que la gélule à libération prolongée soit prise à jeun ou non.
L'état d'équilibre est atteint après cinq jours de traitement avec des fluctuations de faible amplitude et un écrêtement des pics de concentrations plasmatiques. On n'observe pas d'accumulation du produit après administration répétée.
L'administration prolongée n'a pas mis en évidence de phénomène d'induction enzymatique.
L'acétate de flécaïnide diffuse largement et rapidement dans les tissus. Le volume de distribution est en moyenne de 8,3 l/kg.
Le taux de liaison protéique est bas (environ 40 %).
L'élimination de l'acétate de flécaïnide est essentiellement urinaire : en moyenne 25 % de la dose administrée est éliminée au bout de 24 heures sous forme inchangée.
L'hémodialyse ne paraît pas être un moyen efficace pour épurer l'acétate de flécaïnide.
La gélule de FLECAINIDE MYLAN LP contient des microgranules enrobées par un polymère qui permet de libérer régulièrement le principe actif. Chaque microgranule constitue une forme à libération prolongée d'acétate de flécaïnide qui permet d'allonger le temps d'absorption sans modifier les paramètres d'élimination (la demi-vie d'élimination apparente est de l'ordre de 12 à 13 h).
Par voie orale, la biodisponibilité relative est de 80 % en moyenne.
Après administration d'une gélule LP, les concentrations plasmatiques de flécaïnide s'élèvent progressivement après un temps de latence de 2 à 3 heures pour atteindre un maximum entre la 21ème et la 25ème heure et restent en plateau jusqu'au-delà de la 30ème heure.
L'absorption de l'acétate de flécaïnide n'est pas modifiée, que la gélule à libération prolongée soit prise à jeun ou non.
L'état d'équilibre est atteint après cinq jours de traitement avec des fluctuations de faible amplitude et un écrêtement des pics de concentrations plasmatiques. On n'observe pas d'accumulation du produit après administration répétée.
L'administration prolongée n'a pas mis en évidence de phénomène d'induction enzymatique.
L'acétate de flécaïnide diffuse largement et rapidement dans les tissus. Le volume de distribution est en moyenne de 8,3 l/kg.
Le taux de liaison protéique est bas (environ 40 %).
L'élimination de l'acétate de flécaïnide est essentiellement urinaire : en moyenne 25 % de la dose administrée est éliminée au bout de 24 heures sous forme inchangée.
L'hémodialyse ne paraît pas être un moyen efficace pour épurer l'acétate de flécaïnide.
Par voie orale, la résorption du flécaïnide est supérieure à 90 % de la dose administrée.
Le taux sanguin maximal est atteint en 2,4 heures. Pour une dose de 200 mg par voie orale, le pic plasmatique moyen est de 341 mg/ml. Le flécaïnide diffuse largement et rapidement dans les tissus. Le volume apparent de distribution est en moyenne de 8,3 l/kg.
Chez l'homme sain, la demi-vie du flécaïnide par voie orale est de l'ordre de 14 heures, ce qui implique une durée d'action prolongée et la possibilité de recourir à seulement 2 prises orales par 24 heures.
Après administration par voie orale, il a été constaté une bonne proportionnalité entre les pics sanguins et les doses.
Les taux thérapeutiques se situent entre 200 et 1000 mg/ml. En raison d'un taux de liaison protéique bas (environ 40 %), on ne peut suspecter d'interaction par déplacement.
L'élimination du flécaïnide est essentiellement urinaire: le quart de la dose administrée est éliminé au bout de 24 heures sous forme inchangée.
L'hémodialyse ne paraît pas être un moyen efficace pour épurer le flécaïnide. L'administration prolongée n'a pas mis en évidence de phénomène d'induction enzymatique ni d'accumulation.
Chez le sujet âgé, ou en cas d'insuffisance rénale sévère, ou en cas d'insuffisance hépatique, certains paramètres pharmacocinétiques peuvent être modifiés à des degrés variables: allongement de la demi-vie, diminution de la clairance plasmatique du flécaïnide.
Absorption
Par voie orale, la résorption de l'acétate de flécaïnide est supérieure à 90% de la dose administrée.
Le taux sanguin maximal est atteint en 2,4 heures.
Distribution
Pour une dose de 200 mg par voie orale, le pic plasmatique moyen est de 341 ng/ml. L'acétate de flécaïnide diffuse largement et rapidement dans les tissus. Le volume apparent de distribution est en moyenne de 8,3 l/kg.
Chez l'homme sain, la demi-vie de l'acétate de flécaïnide par voie orale est de l'ordre de 14 heures, ce qui implique une durée d'action prolongée et la possibilité de recourir à seulement 2 prises orales par 24 heures.
Après administration par voie orale, il a été constaté une bonne proportionnalité entre les pics sanguins et les doses.
Le taux de liaison protéique est bas (environ 40 %).
Élimination
L'élimination de l'acétate de flécaïnide est essentiellement urinaire : le quart de la dose administrée est éliminé au bout de 24 heures sous forme inchangée.
L'hémodialyse ne paraît pas être un moyen efficace pour épurer l'acétate de flécaïnide.
L'administration prolongée n'a pas mis en évidence de phénomène d'induction enzymatique ni d'accumulation.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les vertiges et les troubles visuels, qui surviennent chez environ 15 % des patients. Ces effets indésirables disparaissent habituellement après quelques jours lorsque le traitement est poursuivi ou peuvent être éliminés par une diminution de la posologie.
Les catégories suivantes sont utilisées pour la fréquence des effets secondaires :
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence inconnu (ne peut être estimée à partir des données disponibles)
Affections hématologiques et su système lymphatique :
Peu fréquent : leucocytopénie, thrombocytopénie, érythrocytopénie. Ces effets sont habituellement modérés.
Affections du système immunitaire :
Très rare : augmentation des anticorps antinucléaires avec ou sans inflammation systémique.
Affections psychiatriques :
Fréquent : dépression, anxiété, insomnie
Peu fréquent : confusion, amnésie, hallucination
Affections du système nerveux :
Très fréquent : vertiges (troubles de l'équilibre), habituellement transitoires
Fréquent : céphalée, paresthésie, hypoesthésie, ataxie, syncope, rougeur, hyperhidrose, tremblements
Peu fréquent : dyskinésie, myokymie, neuropathie périphérique, convulsions
Rare : somnolence
Affections oculaires :
Très fréquent : altération visuelle, telle que diplopie, vision floue, vision trouble
Très rare : dépôts cornéens
Affections de l'oreille et du labyrinthe :
Fréquent : acouphène
Rare : vertige
Affections cardiaques :
Fréquent : Proarrhythmie (plus susceptible de se produire chez les patients présentant une maladie cardiaque structurelle et/ou une altération ventriculaire gauche significative, voir 4.3 « Contre-indications »).
Étant un antiarythmique de Classe I, le flécaïnide a des effets pro-arythmiques et peut déclencher de nouvelles arythmies cardiaques ou altérer ou aggraver les arythmies existantes. Cela peut conduire à une altération sévère de l'activité cardiaque avec, pour conséquence possible, un arrêt cardiaque. Plus précisément, lors de l'utilisation de fortes doses de flécaïnide, il existe une possibilité d'augmentation des arythmies cardiaques ou de la fréquence cardiaque.
L'apparition d'arythmies ventriculaires et de tachycardies ventriculaires a été rapportée, par exemple : augmentation des extrasystoles ventriculaires, augmentation de la fréquence des contractions ventriculaires prématurées, augmentation de la fréquence et de la sévérité des tachycardies ventriculaires, fibrillation ventriculaire.
Chez les patients présentant un flutter auriculaire, le flécaïnide a entraîné une conduction auriculo-ventriculaire 1 : 1 après la décélération initiale de l'activité atriale et l'accélération consécutive de l'activité ventriculaire.
Les troubles de la conduction peuvent s'aggraver sous traitement par le flécaïnide. Des blocs auriculo-ventriculaires (du 2ème et du 3ème degré), un bloc de branche complet ou un bloc sino-auriculaire ont été observés. Dans ces cas, le traitement par le flécaïnide doit être interrompu.
Une bradycardie ou un arrêt sinusal peut s'ensuivre.
Le traitement par le flécaïnide peut provoquer une insuffisance cardiaque. Une insuffisance cardiaque auparavant peu visible (insuffisance cardiaque latente, NYHA I) peut s'aggraver avec le flécaïnide (manifestations cliniques). Dans ce cas, une réduction de la posologie ou une administration supplémentaire de médicaments augmentant le débit cardiaque (correction médicamenteuse) est requise .
Fréquence inconnue : un arrêt cardiaque, une angine de poitrine, une hypotension, un infarctus du myocarde, des palpitations, une tachycardie auriculaire et un démasquage d'un syndrome de Brugada préexistant peuvent survenir.
Des augmentations, liées à la dose, des intervalles PR et QRS et du seuil de stimulation modifié peuvent survenir .
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Fréquent : essoufflement (dyspnée)
Peu fréquent : pneumonie interstitielle
Fréquence inconnue : fibrose pulmonaire, maladie pulmonaire interstitielle
Affection gastro-intestinale :
Fréquent : nausée, vomissement, diarrhée, indigestion, constipation
Peu fréquent : xérostomie, dysgueusie, douleurs abdominales, perte d'appétit, flatulence
Affections hépatobiliaires :
Rare : augmentation des enzymes hépatiques avec et sans jaunisse
Fréquence inconnue : dysfonction hépatique
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquent : éruption cutanée
Peu fréquent : réactions cutanées allergiques, alopécie
Rare : urticaire grave
Très rare : réaction de photosensibilité
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif :
Peu fréquent : arthralgie, myalgie (possiblement accompagnée de fièvre)
Affections des organes de reproduction et du sein :
Peu fréquent : Impuissance
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Fréquent : faiblesse, fatigue, fièvre, dème
Les patients présentant une cardiopathie structurelle et/ou une fonction ventriculaire gauche altérée (insuffisance cardiaque congestive avec une fraction d'éjection ventriculaire gauche inférieure à 35 %) ne doivent pas être traités par du flécaïnide en raison du risque accru d'activité pro-arythmique. De plus, le flécaïnide ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
après un infarctus du myocarde, sauf chez les patients présentant une tachycardie ventriculaire menaçant le pronostic vital,
choc cardiogénique,
bradycardie sévère,
blocs sino-auriculaires,
troubles de conduction intra-auriculaire ou intra-ventriculaire du 2ème et du 3ème degré, ainsi que des blocages fasciculaires ou des blocages distaux, si aucun pacemaker n'est implanté,
dysfonctionnement du nud sinusal ou syndrome de bradycardie-tachycardie si aucun pacemaker n'est implanté,
fibrillation auriculaire permanente,
patients ayant une insuffisance valvulaire hémodynamiquement efficace,
utilisation concomitante d'antiarythmiques de classe I,
syndrome de Brugada connu.
Grossesse
Les données animales sont contradictoires et ne permettent pas de conclure sur le potentiel embryotoxique et tératogène .
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de l'acétate de flécaïnide lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, l'utilisation de l'acétate de flécaïnide est déconseillée pendant la grossesse.
Allaitement
Le flécaïnide est excrété dans le lait maternel. Les concentrations plasmatiques obtenues chez un nourrisson allaité sont 5 à 10 fois inférieures aux concentrations thérapeutiques. Bien que le risque d'effets indésirables soit très faible, le flécaïnide ne devra être utilisé pendant l'allaitement que si le bénéfice pour la mère l'emporte sur les risques encourus par l'enfant.
Un surdosage de flécaïnide constitue une urgence médicale pouvant engager le pronostic vital.
Une sensibilité accrue aux médicaments et des taux plasmatiques supérieurs aux niveaux thérapeutiques peuvent résulter d'une interaction médicamenteuse .
Les symptômes du surdosage de flécaïnide dépendent de la dose prise, du moment des mesures de détoxification et de l'état fonctionnel du myocarde.
Un surdosage peut provoquer des effets indésirables cardiaques et extracardiaques, énumérés à la section 4.8. En outre, en cas d'intoxication grave, qu'elle soit accidentelle ou suicidaire, une asystolie, un arrêt respiratoire et une augmentation aiguë du seuil de stimulation endocardique peuvent survenir.
Aucun antidote spécifique n'est connu pour le traitement du surdosage de flécaïnide.
Il n'existe aucun moyen connu pour éliminer rapidement le flécaïnide de l'organisme, mais la diurèse forcée avec acidification peut théoriquement être utile (pour l'élimination du flécaïnide en fonction du pH, voir la section 5.2).
Le traitement doit inclure les mesures suivantes :
La gestion :
Arrêt du flécaïnide ou réduction de la dose,
Lavage gastrique et élimination de la substance non absorbée du tractus gastro-intestinal ; perfusion simultanée de grandes quantités de charbon actif, pouvant se lier à l'acétate de flécaïnide restant dans la lumière intestinale et pouvant réduire significativement l'absorption,
Mesures médicales symptomatiques intensives.
Mesures pour le bloc sino-auriculaire et le bloc auriculo-ventriculaire du 2ème et du 3ème degré :
Parasympatholyse par l'atropine ou le bromure d'ipratropium. Sympathotonisation par orciprénaline ; éventuellement un traitement par pacemaker.
Mesures pour la formation de bloc intraventriculaire (blocs fasciculaires) :
Réduction ou arrêt de la dose de flécaïnide, éventuellement un traitement par pacemaker. En l'absence d'une stimulation électrique adaptée avec un pacemaker, il est possible d'améliorer la réactivité du myocarde par de fortes doses d'orciprénaline.
Mesures en décompensation cardiaque aiguë, avec hypotension :
arrêt du flécaïnide, saturation rapide en IV avec des glycosides cardiaques ; dans le cas d'un dème pulmonaire existant, administration intraveineuse de furosémide, réduction de la précharge par administration de nitrate à forte dose, si nécessaire, catécholamines (par exemple adrénaline et/ou dopamine/dobutamine et/ou isoprotérénol). L'assistance circulatoire par pompe à ballonnet intra-aortique peut être tentée.
Mesures spécifiques pour les intoxications sévères :
En cas d'hypotension sévère et de bradycardie (patients habituellement inconscients) : atropine 0,5 - 1 mg en IV, épinéphrine 0,5 - 1 mg en IV, éventuellement goutte-à-goutte d'adrénaline continue. Le taux d'écoulement goutte-à-goutte dépend de l'effet clinique ; si nécessaire, parasympatholyse avec de l'atropine/bromure d'ipratropium ; si nécessaire, stimulation du pacemaker antibradycardique.
En cas d'attaques cérébrales : par exemple le diazépam en IV, protégeant les voies respiratoires, si nécessaire, intubation et ventilation contrôlée sous relaxation (par exemple pancuronium 2 - 6 mg).
En cas d'arrêt cardiaque dû à une asystolie ou à une fibrillation ventriculaire :
Mesures de base de réanimation cardio-pulmonaire (règle ABC) :
Voies respiratoires : libération des voies aériennes ou intubation.
Respiration : ventilation (artificielle), si possible avec une oxygénation accrue.
Circulation, c'est-à-dire, assurer la circulation du sang par massage cardiaque externe (si nécessaire sur plusieurs heures).
L'épinéphrine 0,5-1 mg en IV ou avec 10 ml de solution isotonique de NaCl, dilué par intubation endotrachéale, dans le cas où il n'y a pas d'accès veineux central au cur. Selon l'effet clinique, une administration multiple et répétée d'épinéphrine peut être effectuée.
En cas de fibrillation ventriculaire : défibrillation. Pour l'état réfractaire, administrer 5 à 15 mEq chlorure de potassium en IV, puis adopter de nouvelles mesures de défibrillation.
Si la conversion d'une tachycardie ventriculaire maligne par des mesures conventionnelles (voir ci-dessus) n'est pas réalisable, la tentative de stimulation par un stimulateur cardiaque anti-tachycardie est justifiée (par exemple une suppression de surmultiplication).
Compensation de l'acidose métabolique avec du NaHCO3 8,4 % : la dose initiale est de 1 ml/kg en IV, répéter après 15 minutes.
Des tentatives doivent être faites pour améliorer les fonctions cardiaques et rénales par des perfusions avec addition de catécholamines (par exemple épinéphrine et/ou dopamine/dobutamine).
En général, les antiarythmiques de classe I ont un effet antagoniste sur les troubles toxicologiques de la conduction saltatoire résultant de l'administration IV d'une solution concentrée de Na+ (environ 100 mM de solution de chlorure de sodium en IV). Un taux sérique de sodium de 145 à 150 mEq/L ne doit pas être dépassé.
En utilisant 25-100 mg de dexaméthasone ou de bétaméthasone en IV et/ou de solution de mannitol ou de sorbitol à 40 %, 1 ml/kg de poids corporel en IV, une prophylaxie ou un traitement de l'dème cérébral peut être tenté.
L'administration intraveineuse d'émulsions lipidiques ou l'oxygénation membranaire extracorporelle (OMEC) peut être envisagée au cas par cas.
De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques. L'association d'antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s'avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle ECG. L'association d'antiarythmiques donnant des torsades de pointes (dysopyramide, quinidiniques et sotalol) est contre-indiquée. L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée sauf cas exceptionnels en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques. L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l'ECG.
Des effets indésirables mortels ou pouvant engager le pronostic vital peuvent apparaître en raison d'interactions entraînant une augmentation des concentrations plasmatiques . Le flécaïnide est métabolisé en grande partie par le CYP2D6, et l'utilisation simultanée de médicaments inhibiteurs (antidépresseurs, neuroleptiques, propranolol, ritonavir, lopinavir, indinavir, certains antihistaminiques) ou inhibiteurs (phénytoïne, phénobarbital, carbamazepine) de cette iso-enzyme peut respectivement augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques de flécaïnide (voir ci-dessous).
Une altération de la fonction rénale peut également entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques par diminution de l'élimination du flécaïnide.
Une hypokaliémie, une hyperkaliémie ou toute autre perturbation électrolytique doit être corrigée avant d'administrer le flécaïnide. L'hypokaliémie peut résulter d'une utilisation concomitante de diurétiques, de corticoïdes ou de médicaments laxatifs.
Associations déconseillées
+ Anti-arythmiques de classe I (quinidine, hydroquinidine, disopyramide, mexilétine, lidocaïne, propafénone, cibenzoline)
L'acétate de flécaïnide ne doit pas être associé avec les autres anti-arythmiques de la classe I, sauf cas exceptionnels, en raison du risque accru d'effets cardiaques indésirables.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Abiratérone
Risque d'augmentation des effets indésirables du flécaïnide, par diminution de son métabolisme hépatique par l'abiratérone.
Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du flécaïnide pendant le traitement par l'abiratérone.
+ Anticoagulants
Le traitement par acétate de flécaïnide est compatible avec l'utilisation d'anticoagulants oraux.
+ Anticholinestérasiques (donépézil, rivastigmine, tacrine, pyridostigmine, néostigmine, ambémonium et galantamine)
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants), surveillance clinique régulière.
+ L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculo-ventriculaire ou la conduction intra-ventriculaire (bêta-bloquants, amiodarone, digitaliques, vérapamil, diltiazem, méfloquine, guanfacine et clonidine) nécessite une surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé et en début de traitement.
+ Médicaments anti-arythmiques d'autres classes
L'association avec d'autres anti-arythmiques de classes différentes peut être bénéfique mais s'avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique et ECG étroite.
+ Bupropion
Risque d'augmentation des effets indésirables du flécaïnide par diminution de son métabolisme hépatique par le bupropion.
Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du flécaïnide pendant le traitement par le bupropion.
+ Cinacalcet
Augmentation des concentrations plasmatiques de flécaïnide avec risque de surdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par le cinacalcet.
Surveillance clinique et réduction de la posologie du flécaïnide pendant le traitement par cinacalcet.
+ Darifénacine
Augmentation des concentrations plasmatiques de flécaïnide avec risque de surdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par la darifénacine.
Surveillance clinique et réduction de la posologie du flécaïnide pendant le traitement par darifénacine.
+ Duloxétine
Augmentation des concentrations plasmatiques de flécaïnide avec risque de surdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par la duloxétine.
Surveillance clinique et réduction de la posologie du flécaïnide pendant le traitement par la duloxétine et après son arrêt.
+ Terbinafine
Risque d'augmentation des effets indésirables de la flécaïne, par diminution de son métabolisme hépatique par la terbinafine.
Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie de la flécaïne pendant le traitement par terbinafine.
A l'initiation du traitement par le flécaïnide et en modifiant les posologies, le patient doit être soumis à un contrôle de l'ECG et à un contrôle de la concentration plasmatique.
Plus précisément, en cas de dysfonctionnement cardiaque, hépatique ou rénal sévère nécessitant un traitement antiarythmique par du flécaïnide, ou si les patients sont traités simultanément par le flécaïnide et l'amiodarone ou le flécaïnide et la cimétidine, l'arrêt du traitement, le changement de posologie et le traitement de longue durée doivent être envisagés, sous réserve de contrôles répétés de l'ECG et d'une surveillance concomitante des taux plasmatiques de flécaïnide .
Un suivi à l'hôpital ou par un spécialiste doit également être effectué dans les cas suivants :
patients ayant une tachycardie auriculo-ventriculaire nodale réciproque, des arythmies associées au syndrome de Wolff-Parkinson-White et d'autres affections des voies de conduction accessoires.
une fibrillation auriculaire paroxystique chez les patients ayant des symptômes limitants.
Le déséquilibre électrolytique doit être corrigé avant l'administration de flécaïnide. L'hypokaliémie ou l'hyperkaliémie peuvent influencer les effets des antiarythmiques de classe I. Les patients prenant des diurétiques, des corticostéroïdes ou des laxatifs peuvent présenter une hypokaliémie.
Une bradycardie sévère ou une hypotension prononcée doit être corrigée avant d'utiliser le flécaïnide.
En cas d'insuffisance cardiaque sévère (insuffisance cardiaque de classe NYHA III-IV ou FEVG inférieure à 35 %), le traitement par arythmie ventriculaire menaçant le pronostic vital avec flécaïnide doit être effectué uniquement lorsque la correction (médicamenteuse) a été atteinte par l'utilisation de médicaments augmentant le débit cardiaque.
Comme l'élimination plasmatique du flécaïnide peut être significativement retardée chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique sévère (clairance de la créatinine inférieure à 35 ml/min/1,73 m2), le flécaïnide ne doit être utilisé chez ces patients qu'après une évaluation critique des bénéfices/risques. Le contrôle des taux plasmatiques est fortement recommandé chez ces patients .
Le flécaïnide s'est avéré augmenter le seuil de stimulation endocardique ; en d'autres termes, il diminue la sensibilité à la stimulation endocardique. Cet effet est réversible et est plus marqué sur le seuil de stimulation aigu que sur le seuil de stimulation chronique.
Le flécaïnide a un effet sélectif qui augmente la période réfractaire de la conduction antérograde, et plus spécialement rétrograde des impulsions Chez la plupart des patients, cet effet peut être visualisé sur l'ECG par l'élargissement du complexe QRS de 12 à 20 % et l'allongement de l'intervalle QT, ce qui entraîne un effet mineur sur l'intervalle JT. Néanmoins, il existe des rapports faisant état d'un allongement de l'intervalle JT allant jusqu'à 4 %. Cet effet est toutefois moins marqué que celui observé avec les médicaments antiarythmiques de classe Ia.
Le flécaïnide doit donc être utilisé avec précaution chez tous les patients porteurs de pacemakers permanents ou temporaires et ne doit pas être administré aux patients présentant un seuil de stimulation très peu contrôlé ou porteurs de pacemakers non programmables, uniquement si un pacemaker adapté est disponible en cas d'urgence.
De manière générale, pour rétablir la maîtrise du rythme cardiaque, il suffit de doubler soit la durée de l'impulsion, soit le voltage, mais il peut s'avérer difficile d'obtenir des seuils ventriculaires inférieurs à 1 volt lors d'implantation initiale en présence de flécaïnide.
L'effet inotrope négatif mineur du flécaïnide peut être dangereux chez les patients prédisposés à l'insuffisance cardiaque. La défibrillation s'est avérée difficile chez certains patients. La plupart des cas rapportés présentaient une cardiopathie préexistante, telle qu'une : hypertrophie cardiaque, des antécédents d'infarctus du myocarde, une cardiopathie artérioscléreuse et une insuffisance cardiaque.
Comme les autres antiarythmiques, le flécaïnide peut induire des effets proarythmiques ; cela signifie qu'il peut provoquer l'apparition d'un type plus sévère d'arythmie ou augmenter la fréquence d'une arythmie existante .
Le flécaïnide doit être évité chez les patients présentant une maladie cardiaque structurelle ou une fonction ventriculaire gauche anormale .
Le flécaïnide doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une fibrillation auriculaire aiguë à la suite d'une chirurgie cardiaque.
Dans une large étude clinique contrôlée versus placebo, chez des patients ayant subi un infarctus du myocarde et présentant une arythmie ventriculaire asymptomatique, le flécaïnide administré par voie orale a été associé à une incidence 2,2 fois plus élevée de mortalité ou d'arrêt cardiaque non fatal par rapport au placebo correspondant. Dans cette même étude, une incidence de mortalité encore plus élevée a été observée chez les patients traités par du flécaïnide ayant eu plus d'un infarctus du myocarde.
Un syndrome de Brugada peut être révélé par un traitement au flécaïnide. Si, pendant le traitement par du flécaïnide, des modifications de l'ECG apparaissent, pouvant indiquer un syndrome de Brugada, l'arrêt du traitement doit être envisagé.
Le taux d'élimination plasmatique de flécaïnide peut être réduit chez les patients âgés. Cela devrait être pris en compte lors de l'ajustement posologique.
Les produits laitiers (lait, préparation pour nourrissons et éventuellement yaourt) peuvent réduire l'absorption du flécaïnide chez les enfants et les nourrissons. L'utilisation de flécaïnide n'est pas autorisée chez les enfants de moins de 12 ans, bien qu'une toxicité du flécaïnide ait été signalée durant le traitement par le flécaïnide chez des enfants ayant réduit leur consommation de lait, ainsi que chez des nourrissons chez qui les préparations lactées avaient été remplacées par des solutions de dextrose.
Remarque :
Pendant l'administration, il doit être considéré qu'aucun médicament anti-arythmique de classe I pour le traitement de l'arythmie cardiaque ne s'est révélé prolonger la durée de vie.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
gélule à libération prolongée:
100 mg, 150 mg, 200 mg, 50 mg
gélule à libération prolongée:
100 mg, 150 mg, 200 mg, 50 mg
solution injectable:
10,00 mg
comprimé:
100 mg
gélule à libération prolongée:
100 mg, 150 mg, 200 mg, 50 mg
comprimé:
100 mg, 100,0 mg, 100,00 mg, 50 mg, 50,0 mg
gélule à libération prolongée:
100 mg, 150 mg, 200 mg, 50 mg
comprimé:
100,00 mg