Résumé des caractéristiques du médicament - FOSINOPRIL

Langue

- Français

FOSINOPRIL

FOSINOPRIL - Le fosinopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien.

Le médicament FOSINOPRIL appartient au groupe appelés Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensinogène seuls

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C09AA09

Substance active: FOSINOPRIL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Fosinopril comprimé 10,00 mg , 2009-04-14

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Fosinopril comprimé 20,00 mg , 2009-04-14

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Fosinopril comprimé 10 mg , 2009-09-02

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Fosinopril MYLAN 20 mg

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RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)

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Fosinopril RPG 20 mg

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Fosinopril TEVA 10 mg

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TEVA SANTE (FRANCE)

Fosinopril TEVA 20 mg

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Fosinopril ZENTIVA 10 mg

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SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Fosinopril ZENTIVA 20 mg

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SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé : 10 mg, 10,0 mg, 10,00 mg, 20 mg, 20,0 mg, 20,00 mg, 5 mg

Dosage

Le fosinopril sodique doit être administré par voie orale en une dose quotidienne. Comme tous les médicaments pris une fois par jour, il doit être pris chaque jour environ à la même heure. L'absorption du fosinopril sodique n'est pas affectée par les aliments.
La dose initiale habituelle de 10 mg n'a pas été étudiée chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque grave (classe NYHA IV) ni chez les patients de plus de 75 ans traités pour une insuffisance cardiaque .
La dose d'entretien doit être déterminée de manière individuelle en fonction du profil du patient et de la réponse de pression sanguine .
Hypertension
Le fosinopril sodique peut être utilisé en monothérapie ou en association avec d'autres classes de médicaments anti-hypertenseurs .
Patients hypertendus non traités par diurétiques :
Dose de départ
La dose initiale recommandée est de 10 mg une fois par jour. Les patients dont le système rénine-angiotensine-aldostérone est fortement activé (en particulier, hypertension artérielle réno-vasculaire, déplétion sodique/déplétion volémique, décompensation cardiaque ou hypertension sévère) peuvent subir une chute excessive de la pression sanguine après administration de la dose initiale. Le traitement doit être instauré sous surveillance médicale.
Posologie d'entretien
La dose quotidienne habituelle est de 10 mg, jusqu'à un maximum de 40 mg, administrés en prise unique. En général, si l'effet thérapeutique recherché n'est pas atteint en 3 à 4 semaines à un niveau de dose donné, la dose peut encore être accrue.
Patients hypertendus traités à l'aide d'un traitement diurétique concomitant :
Une hypotension symptomatique peut survenir au début du traitement par le fosinopril sodique. Ce phénomène est plus susceptible de toucher des patients traités conjointement par des diurétiques, en particulier les insuffisants cardiaques, les patients âgés (plus de 75 ans) et les patients atteints d'un dysfonctionnement rénal. Il convient donc d'être prudent car ces patients peuvent être atteints de déplétion volémique et/ou de déplétion sodique. Si possible, le traitement par diurétique doit être interrompu 2 à 3 jours avant de commencer un traitement par le fosinopril sodique. Pour les patients hypertendus dont le traitement diurétique ne peut être interrompu, le traitement par le fosinopril sodique doit être commencé avec une dose de 10 mg. Il conviendra de surveiller la fonction rénale et le potassium sérique. La dose suivante de fosinopril sodique devra être ajustée en fonction de la pression sanguine obtenue.
Si nécessaire, le traitement diurétique peut être repris . Lorsque le traitement est commencé chez un patient prenant déjà des diurétiques, il est recommandé de débuter le traitement par fosinopril sodique sous surveillance médicale pendant plusieurs heures, jusqu'à ce que la pression sanguine soit stabilisée.
Populations spéciales
Insuffisance cardiaque
Chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque symptomatique, le fosinopril sodique doit être utilisé comme traitement adjuvant aux diurétiques et, si nécessaire, aux digitaliques. La dose initiale recommandée est de 10 mg une fois par jour, et le traitement doit être commencé sous surveillance médicale étroite.
Si la dose initiale est bien tolérée, la dose peut être augmentée jusqu'à une dose maximale de 40 mg une fois par jour, en fonction de la réponse clinique. L'apparition d'une hypotension après la dose initiale ne doit pas exclure une augmentation prudente de la dose de fosinopril sodique, après une prise en charge efficace de l'hypotension.
Pour les patients présentant un risque élevé d'hypotension symptomatique, par exemple les patients atteints de déplétion sodique avec ou sans hyponatrémie, les patients hypovolémiques ou les patients suivant un traitement diurétique vigoureux, il convient de corriger si possible ces conditions avant traitement par le fosinopril sodique. Il conviendra de surveiller la fonction rénale et le potassium sérique .
Patients ayant une insuffisance rénale
Une dose initiale de 10 mg par jour est recommandée mais il conviendra d'être prudent, en particulier en cas de débit de filtration glomérulaire inférieur à 10 ml/min.
Patients ayant une insuffisance hépatique
Une dose initiale de 10 mg par jour est recommandée, mais il conviendra d'être prudent. Bien que la vitesse d'hydrolyse puisse être ralentie, l'ampleur de l'hydrolyse n'est pas réduite de manière appréciable chez les patients atteints de dysfonctionnement hépatique. Dans ce groupe de patients, il y a des signes de diminution de la clairance hépatique du fosinoprilate avec augmentation compensatoire de l'excrétion rénale.
Population pédiatrique
L'utilisation dans cette tranche d'âge n'est pas recommandée.
L'expérience recueillie au cours des études cliniques portant sur l'utilisation du fosinopril chez les enfants hypertendus âgés d'au moins 6 ans est limitée . La posologie optimale n'a pas été déterminée chez les enfants, quel que soit leur âge. Un dosage approprié n'est pas disponible pour les enfants pesant moins de 50 kg.
Sujets âgés
Aucune diminution de la dose n'est nécessaire chez les patients dont la fonction rénale et hépatique est normale car aucune différence significative des paramètres pharmacocinétiques ni de l'effet anti-hypertenseur du fosinoprilate n'a été observée, comparativement aux sujets plus jeunes.

Indications

Hypertension

Traitement de l'hypertension artérielle.

Insuffisance cardiaque

Traitement de l'insuffisance cardiaque symptomatique.

Pharmacodynamique

Le fosinopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien.

Il en résulte:

une diminution de la sécrétion d'aldostérone,

une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif,

une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.

L'action antihypertensive du fosinopril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.

Le fosinopril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, le fosinoprilate, les autres métabolites étant inactifs.

CARACTERISTIQUES DE L'ACTIVITE ANTIHYPERTENSIVE

Le fosinopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle, légère, modérée ou sévère: on observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.

L'activité antihypertensive est maximale entre 2 et 6 heures après une prise unique et se maintient environ 24 heures.

Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures est élevé et supérieur à 50%. Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle intervient au bout de 1 mois de traitement, et se maintient sans échappement.

L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertension artérielle.

En cas de nécessité, l'adjonction d'un diurétique thiazidique entraîne une synergie de type additif. L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un thiazidique diminue en outre le risque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.

L'utilisation de l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

En comparaison à une monothérapie, ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'il a été observé une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension.

Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

L'étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d'évaluer le bénéfice de l'ajout d'aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d'un diabète de type 2 et d'une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d'une augmentation du risque d'événements indésirables. Les décès d'origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l'hyperkaliémie, l'hypotension et l'insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

MODE D'ACTION HEMODYNAMIQUE DANS L'INSUFFISANCE CARDIAQUE

Le fosinopril réduit significativement et de façon prolongée la pré-charge et la post-charge, entraînant une réduction du travail du cœur. Cette action hémodynamique se traduit par une augmentation du débit cardiaque et de l'index cardiaque, sans modifier la fréquence cardiaque. La fonction ventriculaire gauche est améliorée.

La tolérance à l'effort des patients est améliorée (allongement significatif de la durée de l'épreuve d'effort), les signes fonctionnels de l'insuffisance cardiaque (dyspnée, dyspnée paroxystique nocturne, œdèmes) sont diminués, et la fréquence des hospitalisations pour insuffisance cardiaque est significativement réduite.

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Mécanisme d'action

L'administration de fosinopril sodique aux patients hypertendus entraîne une diminution de la pression artérielle en position couchée et debout sans augmentation significative de la fréquence cardiaque.

En cas d'hypertension, le fosinopril sodique réduit la pression artérielle dans l'heure suivant l'administration, l'effet maximal étant observé 3 à 6 heures après la prise. À la dose quotidienne habituelle, l'effet anti-hypertenseur dure 24 heures. Chez certains patients prenant des doses plus faibles, l'effet peut être réduit à la fin de l'intervalle d'administration. Les effets orthostatiques et la tachycardie sont rares mais peuvent toucher les patients ayant une déplétion sodique ou une hypovolémie . Chez certains patients, l'obtention d'une pression artérielle optimale peut nécessiter 3 à 4 semaines de traitement. Le fosinopril sodique et les diurétiques thiazidiques ont des effets additifs.

Dans l'insuffisance cardiaque, le fosinopril sodique améliore les symptômes et la tolérance à l'effort et réduit la sévérité de l'insuffisance cardiaque et la fréquence des hospitalisations pour décompensation cardiaque.

Le fosinopril sodique est la pro-drogue ester du fosinoprilate, un IEC à longue durée d'action. Après administration orale, le fosinopril sodique est rapidement et totalement métabolisé en fosinoprilate actif. Le fosinopril sodique contient un groupe phosphinique capable de se lier spécifiquement au site actif de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, qui est une peptidyl-dipeptidase, et empêche ainsi la conversion du décapeptide angiotensine I en l'octapeptide angiotensine II.

La réduction du taux d'angiotensine II qui en découle se traduit par une vasoconstriction et une baisse de la sécrétion d'aldostérone, qui peuvent provoquer une légère élévation du potassium sérique et une perte hydrosodée. Le débit sanguin rénal et le taux de filtration glomérulaire ne sont généralement pas modifiés.

L'inhibition de l'enzyme de conversion prévient également la dégradation de la bradykinine, un puissant vasodépresseur, effet qui contribue à l'effet antihypertenseur; le fosinopril sodique exerce une action thérapeutique chez les patients hypertendus qui ont de faibles taux de rénine.

Chez les insuffisants cardiaques, on pense que les effets bénéfiques du fosinopril sodique sont principalement dus à l'inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone; l'inhibition de l'enzyme de conversion entraîne une diminution de la précharge et de la postcharge.

Propriétés pharmacodynamiques

Chez les patients hypertendus, l'administration de fosinopril sodique entraîne une baisse de la pression artérielle en position couchée et debout, sans augmentation significative de la fréquence cardiaque.

En cas d'hypertension, le fosinopril sodique abaisse la pression artérielle dans l'heure suivant l'administration, l'effet maximum étant observé dans les 3-6 heures après la prise. A la dose quotidienne habituelle, l'effet antihypertenseur se maintient 24 heures. Chez certains patients recevant des doses plus faibles, l'effet peut être réduit à la fin de l'intervalle posologique. Bien que rares, les effets orthostatiques et la tachycardie sont possibles chez les patients en déplétion sodée ou hypovolémiques . Chez certains patients, l'obtention d'une baisse tensionnelle optimale peut nécessiter 3-4 semaines de traitement. Le fosinopril sodique et les diurétiques thiazidiques ont des effets additifs.

Dans l'insuffisance cardiaque, le fosinopril sodique améliore les symptômes et la tolérance à l'effort et réduit la sévérité et la fréquence des hospitalisations pour décompensation cardiaque.

Pharmacocinétique

Absorption

Après administration orale, l'absorption du fosinopril est de 30 à 40 %. L'absorption du fosinopril n'est pas affectée par la présence d'aliments dans les voies digestives, mais la vitesse d'absorption peut être réduite. Une hydrolyse rapide et complète en fosinoprilate actif a lieu dans la muqueuse digestive et dans le foie.

Le temps nécessaire pour atteindre la Cmax ne dépend pas de la dose ; il est d'environ 3 heures et correspond à l'inhibition maximale de la réponse à l'angiotensine I, 3 à 6 heures après administration. Après prise unique ou prise répétée, les paramètres pharmacocinétiques (Cmax - ASC) sont directement proportionnels à la dose de fosinopril qui a été prise.

Distribution

Le fosinoprilate est fortement lié aux protéines plasmatiques (> 95 %), a un volume de distribution relativement limité et une liaison négligeable aux composants cellulaires du sang.

Biotransformation

Une heure après administration orale de fosinopril sodique, moins d'1 % du fosinopril dans le plasma reste inchangé, 75 % sont présents sous forme de fosinoprilate actif, 15 à 20 % sous forme de glucuronide de fosinoprilate (inactif) et le reste (environ 5 %) sous forme du métabolite 4-hydroxy du fosinoprilate (actif).

Elimination

Après administration intraveineuse, l'élimination du fosinopril est à la fois hépatique et rénale. Chez les patients hypertendus ayant une fonction rénale et une fonction hépatique normales ayant reçu des doses répétées de fosinopril, la demi-vie d'élimination du fosinoprilate (T1/2) a été en moyenne de 11,5 heures. Chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque, la T1/2 a été de 14 heures. L'élimination du fosinopril est hépatique et rénale.

Populations spéciales

Chez les patients atteints d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure à 80 ml/min/1,73 m²), la clairance corporelle totale du fosinoprilate est égale à environ la moitié de celle observée chez les patients dont la fonction rénale est normale, tandis qu'aucune modification significative de l'absorption, de la biodisponibilité ni de la liaison aux protéines plasmatiques n'a été observée. La clairance du fosinoprilate ne varie pas en fonction du degré d'insuffisance rénale ; la réduction de l'élimination rénale est compensée par l'augmentation de l'élimination hépatobiliaire. Une légère augmentation des valeurs d'ASC (moins du double des valeurs normales) a été observée chez les patients ayant plusieurs degrés d'insuffisance rénale, incluant l'insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 10 ml/min/1,73 m²).

Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique (alcoolisme ou cirrhose biliaire), l'hydrolyse du fosinopril sodique n'est pas significativement réduite, bien que la vitesse d'hydrolyse puisse être réduite ; la clairance totale du fosinoprilate est égale à pratiquement la moitié de celle observée chez les patients dont la fonction hépatique est normale.

Population pédiatrique

Des données pharmacologiques limitées chez l'enfant et l'adolescent ont été fournies par une étude pharmacocinétique de doses uniques menée chez 19 patients hypertendus âgés de 6 à 16 ans ayant reçu 0,3 mg/kg d'une solution de fosinopril.

Il reste à démontrer que les valeurs de l'ASC et de la Cmax de fosinoprilate (forme active du fosinopril) chez l'enfant âgé de 6 à 16 ans sont comparables à celles constatées chez l'adulte recevant 20 mg de fosinopril en solution.

La demi-vie terminale d'élimination du fosinoprilate a été de 11 à 13 heures, et similaire pour toutes les phases étudiées.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament FOSINOPRIL en fonction de la voie d'administration

Effets indésirables

Chez les patients traités par le fosinopril sodique, les effets indésirables ont été généralement légers et transitoires.

Très fréquent (≥ 1/10)

Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)

Très rare (< 1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles

Affections hématologiques et du système lymphatique

Peu fréquent : diminution transitoire de l'hémoglobine, diminution de l'hématocrite.

Rare : anémie transitoire, éosinophilie, leucopénie, lymphadénopathie, neutropénie, thrombocytopénie.

Très rare : agranulocytose.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent : diminution de l'appétit, goutte, hyperkaliémie.

Affections psychiatriques

Peu fréquent : dépression, confusion.

Affections du système nerveux

Fréquent : étourdissements, céphalées.

Peu fréquent : infarctus cérébral, paresthésies, somnolences, AVC, syncope, troubles du goût, tremblements, troubles du sommeil.

Rare : dysphasie, troubles de la mémoire, désorientation.

Affections oculaires

Peu fréquent : troubles visuels.

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Peu fréquent : maux d'oreille, acouphènes, vertiges.

Affections cardiaques

Fréquent : tachycardie.

Peu fréquent : angine de poitrine, infarctus du myocarde ou AVC, palpitations, arrêt cardiaque, troubles du rythme, troubles de la conduction.

Affections vasculaires

Fréquent : hypotension, hypotension orthostatique.

Peu fréquent : hypertension, choc, ischémie transitoire.

Rare : bouffée vasomotrice, hémorragie, maladie vasculaire périphérique.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent : toux.

Peu fréquent : dyspnée, rhinite, sinusite, trachéo-bronchite.

Rare : bronchospasme, épistaxis, laryngite/voix rauque, pneumonie, congestion pulmonaire.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : nausées, vomissements, diarrhée.

Peu fréquent : constipation, sécheresse buccale, flatulence.

Rare : lésions buccales, pancréatite, œdème de la langue, distension abdominale, dysphagie.

Très rare : angio-œdème intestinal, (sub) iléus.

Affections hépatobiliaires

Rare : hépatite.

Très rare : insuffisance hépatique.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent : éruption cutanée, angio-œdème, dermatite.

Peu fréquent : hyperhydrose, prurit, urticaire.

Rare : ecchymoses.

Une association de symptômes a été rapportée qui peut inclure un ou plusieurs des signes suivants : fièvre, vascularite, myalgie, arthralgie/arthrite, anticorps antinucléaires positifs, élévation de la vitesse de sédimentation des globules rouges, éosinophilie et leucocytose, rash, photosensibilité ou autres manifestations dermatologiques.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent : myalgie.

Rare : arthrite.

Affections du rein et des voies urinaires

Peu fréquent : insuffisance rénale, protéinurie.

Rare : troubles de la prostate.

Très rare : insuffisance rénale aiguë.

Affections des organes de reproduction et du sein

Peu fréquent : dysfonction sexuelle.

Troubles généraux et anomalies du site d'administration

Fréquent : douleur thoracique (non cardiaque), faiblesse.

Peu fréquent : fièvre, œdème périphérique, mort subite, douleur thoracique.

Rare : faiblesse touchant une extrémité.

Investigations

Fréquent : augmentation des phosphatases alcalines, augmentation de la bilirubine, augmentation du LDH, augmentation des transaminases.

Peu fréquent : prise de poids, augmentation de l'urée sanguine, augmentations de la créatinine sérique, hyperkaliémie.

Rare : légère augmentation de l'hémoglobine, hyponatrémie.

Au cours des études cliniques réalisées avec le fosinopril, l'incidence d'effets secondaires n'était pas différente pour les sujets âgés (plus de 65 ans) et les sujets plus jeunes.

Population pédiatrique

Les données de sécurité d'emploi dans la population pédiatrique traitée par le fosinopril restent limitées, seule une exposition à court terme ayant été évaluée. Dans une étude clinique randomisée portant sur 253 enfants et adolescents âgés de 6 à 16 ans, les événements indésirables suivants sont survenus au cours de la phase en double aveugle de 4 semaines : céphalées (13,9 %), hypotension (4,8 %), toux (3,6 %) et hyperkaliémie (3,6 %), augmentation des concentrations sériques de créatinine (9,2 %), augmentation des concentrations sériques de créatine kinase (2,9 %). L'augmentation de la créatine kinase observée dans cette étude est différente de celle constatée chez l'adulte (parfois transitoire et sans symptômes cliniques). Les effets à long terme du fosinopril sur la croissance, la puberté et le développement général n'ont pas été étudiés.

Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :

hypersensibilité connue au fosinopril,

antécédent d'angio-œdème (œdème de Quincke) lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion,

L'association du fosinopril à des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) .

Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé dans les cas suivants :

associations avec les diurétiques hyperkaliémiants, les sels de potassium, l'estramustine et le lithium ,

sténose bilatérale de l'artère rénale ou sur rein fonctionnellement unique,

hyperkaliémie,

grossesse (1er trimestre).

Grossesse/Allaitement

Grossesse

L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le premier trimestre de la grossesse . L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse

Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas d'arriver à une conclusion. Cependant, une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement anti-hypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté.

L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœto-toxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) . En cas d'exposition aux IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voute du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel .

Allaitement

En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation de FOSINOPRIL TEVA au cours de l'allaitement, FOSINOPRIL TEVA est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.

Surdosage

Les symptômes associés à un surdosage d'IEC peuvent inclure : hypotension, choc circulatoire, troubles électrolytiques, insuffisance rénale, hyperventilation, tachycardie, palpitations, bradycardie, étourdissements, anxiété et toux. Le traitement recommandé en cas de surdosage est une perfusion intraveineuse de solution saline isotonique.

Après ingestion d'une dose excessive, les patients doivent être maintenus sous surveillance étroite, de préférence en unité de soins intensifs. Il conviendra de vérifier fréquemment les électrolytes et la créatinine sériques. Les mesures thérapeutiques à prendre dépendront de la nature et de la gravité des symptômes. Des mesures visant à empêcher l'absorption, du type lavage gastrique, administration de produits adsorbants et de sulfate de sodium dans les 30 minutes suivant l'ingestion et des mesures visant à accélérer l'élimination doivent être prises si l'ingestion est récente. En cas d'hypotension, le patient doit être placé en position de choc et une supplémentation en sel ainsi qu'un remplissage vasculaire doivent être mis en œuvre rapidement. Un traitement par l'angiotensine II doit être envisagé. Une bradycardie ou des réactions vagales importantes doivent être traitées par administration d'atropine. L'utilisation d'un pacemaker peut être envisagée.

Le fosinoprilate ne peut pas être éliminé du corps par dialyse.

Interactions avec d'autres médicaments

Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion , d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA .

Médicaments hyperkaliémiants

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie: les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.

L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautions recommandées. Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.

Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments déjà mentionnés dans ce chapitre.

Associations déconseillées

+ Diurétiques épargneurs de potassium seuls ou associés (amiloride, canrénoate de potassium, spironolactone, triamtérène) à l'exception de la spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg / jour en dehors du traitement de l'insuffisance cardiaque

Hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants). Ne pas associer d'hyperkaliémiants à un inhibiteur de l'enzyme de conversion, sauf en cas d'hypokaliémie.

+ Potassium (sels de)

Hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants). Ne pas associer d'hyperkaliémiants à un inhibiteur de l'enzyme de conversion, sauf en cas d'hypokaliémie.

+ Estramustine

Risque de majoration des effets indésirables à type d'œdème angio-neurotique.

+ Lithium

Augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium). Si l'usage d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion est indispensable, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Acide acétylsalicylique

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (= 1 g par prise et/ou = 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour): Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.

+ AINS (voie générale), y compris les inhibiteurs sélectifs de cox-2

Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS ou à l'aspirine).

Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur. Hydrater le malade; surveiller la fonction rénale en début de traitement.

+ Antidiabétiques (insulines, sulfamides hypoglycémiants), décrit pour le captopril, l'énalapril

L'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline).

Renforcer l'autosurveillance glycémique.

+ Baclofène

Majoration de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.

+ Diurétiques hypokaliémiants

Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée préexistante.

Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut:

soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement;

soit administrer des doses initiales réduites d'inhibiteur de l'enzyme de conversion et augmenter progressivement la posologie.

Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d'inhibiteur de l'enzyme de conversion, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.

Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.

+ Spironolactone

Avec la spironolactone à la posologie de 12,5 à 50 mg par jour, et avec des doses d'IEC < à 75 mg en équivalent captopril ou < à 10 mg en équivalent énalapril ou lisinopril. Dans le cas du traitement de l'insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA) avec fraction d'éjection < 35% et préalablement traitée par l'association inhibiteur de conversion + diurétique de l'anse: risque d'hyperkaliémie, potentiellement létale en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association.

Vérifier au préalable l'absence d'hyperkaliémie et d'insuffisance rénale. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par mois ensuite).

Associations à prendre en compte

+ Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine)

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.

+ Antihypertenseurs alpha-bloquants

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.

+ Amifostine

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Dérivés nitrés et apparentés

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Glucorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) et minéralocorticoïdes

Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

+ Sels d'or

Avec les sels d'or administrés par voie IV: risque de réaction nitritoïde à l'introduction de l'IEC (nausées, vomissements, effets vasomoteurs à type de flush, hypotension, éventuellement collapsus.

Mises en garde et précautions

La dose initiale de 10 mg n'a pas été étudiée chez les patients de plus de 75 ans traités pour une insuffisance cardiaque ni chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque sévère (stade IV de la NYHA).

Il existe un risque accru d'hypotension majeure, d'hyperkaliémie et/ou d'augmentation rapide des concentrations de potassium lorsque l'on débute le traitement par le fosinopril à la dose de 10 mg chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque sévère (stade IV de la NYHA) et/ou chez les patients âgés et les patients atteints de dysfonctionnement rénal traités pour une insuffisance cardiaque ou chez les patients hypertendus traités conjointement avec des diurétiques.

Hypotension symptomatique

L'hypotension symptomatique est rarement observée chez les patients hypertendus ne présentant pas d'HTA compliquée. Chez les patients hypertendus prenant du fosinopril sodique, la survenue d'une hypotension est plus probable si le patient a subi une déplétion volémique, par exemple par un traitement diurétique, une restriction en sel dans l'alimentation, une dialyse, des diarrhées ou des vomissements, ou s'il présente une hypertension sévère rénine-dépendante . Chez les insuffisants cardiaques, avec ou sans insuffisance rénale associée, une hypotension symptomatique a été observée. Ce phénomène est particulièrement susceptible de toucher les patients présentant un degré plus sévère d'insuffisance cardiaque, qui se traduit par l'utilisation de doses élevées de diurétiques de l'anse, par une hyponatrémie ou par une atteinte de la fonction rénale, ainsi que les patients âgés. Chez les patients présentant un risque accru d'hypotension symptomatique, le début du traitement et l'ajustement de la dose doivent être étroitement surveillés. La sécurité d'emploi d'une dose initiale de 10 mg n'a pas été étudiée chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque sévère (stade IV de la NYHA). Des considérations similaires s'appliquent aux patients atteints de pathologie cardiaque ischémique ou de maladie vasculaire cérébrale, chez lesquels une chute excessive de la pression sanguine pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.

En cas d'hypotension, le patient doit se mettre en position allongée et, si nécessaire, recevoir une perfusion intraveineuse d'une solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %). Une réponse hypotensive transitoire ne constitue pas une contre-indication à la poursuite du traitement, les doses suivantes pouvant habituellement être administrées sans difficulté une fois que la pression sanguine aura été augmentée suite à une expansion volémique.

Chez certains patients atteints d'insuffisance cardiaque dont la pression sanguine est normale ou basse, un abaissement supplémentaire de la pression sanguine systémique peut avoir lieu avec le fosinopril sodique. Cet effet est attendu et ne justifie habituellement pas l'arrêt du traitement. Si l'hypotension devient symptomatique, une réduction de la dose ou l'arrêt du fosinopril sodique pourront être nécessaires.

Sténose valvulaire aortique et mitrale/cardiomyopathie obstructive

Comme avec d'autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), le fosinopril sodique doit être administré avec précaution aux patients présentant une sténose valvulaire mitrale et une obstruction du débit du ventricule gauche, telle qu'une sténose aortique ou une cardiomyopathie obstructive.

Atteinte de la fonction rénale

Dans les cas d'atteinte de la fonction rénale, il n'est pas nécessaire d'ajuster la dose initiale de fosinopril sodique. La surveillance en routine du potassium et de la créatinine font partie de la pratique médicale normale pour ces patients.

Chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque, une hypotension faisant suite à l'initiation d'un traitement par IEC peut entraîner une atteinte supplémentaire de la fonction rénale. Une insuffisance rénale aiguë, habituellement réversible, a été rapportée dans cette situation.

Chez certains patients présentant une sténose bilatérale de l'artère rénale ou une sténose sur rein fonctionnellement unique et traités par IEC, des augmentations de l'urée sanguine et de la créatinine sérique, habituellement réversibles à l'arrêt du traitement, ont été observées. Ce phénomène est particulièrement susceptible de toucher les patients atteints d'insuffisance rénale. En cas de présence simultanée d'une hypertension artérielle réno-vasculaire, il existe un risque accru d'hypotension aiguë et d'insuffisance rénale. Chez ces patients, le traitement doit être instauré sous supervision médicale étroite avec des doses faibles et une augmentation prudente de la dose. Puisqu'un traitement par des diurétiques peut constituer un facteur contributeur à ce qui précède, les diurétiques doivent être interrompus et la fonction rénale doit être surveillée pendant les premières semaines de traitement par le fosinopril sodique.

Certains patients hypertendus sans atteinte vasculaire rénale préexistante apparente ont présenté des augmentations de l'urée sanguine et de la créatinine sérique, habituellement mineures et transitoires, en particulier lors de l'administration concomitante de fosinopril sodique et d'un diurétique. Ceci risque particulièrement de toucher des patients présentant une atteinte rénale préexistante. Une réduction de la dose et/ou l'arrêt du diurétique et/ou de l'IEC peuvent être nécessaires.

Protéinurie

Chez les patients présentant une atteinte rénale préexistante, une protéinurie peut survenir dans de rares cas. En cas de protéinurie cliniquement significative (plus d'1 g/jour), le fosinopril ne doit être utilisé qu'après une évaluation très critique du rapport bénéfice/risque et sous surveillance régulière des paramètres cliniques et biologiques.

Hypersensibilité/angio-œdème

Un angio-œdème du visage, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rapporté dans de rares cas chez certains patients traités par IEC, y compris par le fosinopril sodique. Ce phénomène peut apparaître à tout moment pendant le traitement. Dans ces cas, le fosinopril sodique doit être rapidement arrêté, et un traitement ainsi qu'une surveillance appropriée doivent être établis pour assurer une disparition complète des symptômes avant de laisser partir les patients. Même dans les cas où l'œdème ne touche que la langue et où il n'y a pas de détresse respiratoire, les patients peuvent nécessiter une observation prolongée car le traitement par anti-histaminiques et corticoïdes peut ne pas être suffisant.

Très rarement, des décès ont été rapportés, dus à un angio-œdème associé à un œdème laryngé ou à un œdème de la langue. Les patients présentant une atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx sont susceptibles de subir une obstruction des voies respiratoires, en particulier les patients ayant subi une intervention chirurgicale des voies respiratoires. Dans ces cas, un traitement d'urgence doit être rapidement administré. Celui-ci peut inclure l'administration d'adrénaline et/ou le maintien de voies aériennes libres. Le patient doit rester sous surveillance médicale étroite jusqu'à résolution complète et maintenue des symptômes.

Les IEC entraînent un taux plus élevé d'œdème de Quincke chez les patients de race noire que chez les patients appartenant à d'autres races.

Utilisation concomitante d'inhibiteurs de mTOR (par exemple, sirolimus, évérolimus, temsirolimus)

Les patients traités de façon concomitante avec des inhibiteurs de mTOR (par exemple, sirolimus, évérolimus, temsirolimus) peuvent présenter un risque plus élevé d'angio-œdème (par exemple, œdème des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans insuffisance respiratoire) .

Les patients présentant un antécédent d'œdème de Quincke non lié à un traitement par IEC peuvent présenter un risque accru d'œdème de Quincke lorsqu'ils prennent un IEC .

Réactions anaphylactoïdes chez les patients hémodialysés

Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez les patients sous dialyse avec membrane à haute perméabilité (par exemple AN 69) et traités concomitamment avec un IEC. Chez ces patients, il faut envisager l'utilisation d'un type différent de membrane pour la dialyse ou une autre classe de médicament anti-hypertenseur.

Réactions anaphylactoïdes au cours de l'aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL)

Rarement, des patients recevant des IEC lors d'aphérèse des LDL avec du sulfate de dextran ont présenté des réactions anaphylactoïdes potentiellement fatales. Ces réactions ont pu être évitées en interrompant provisoirement l'utilisation de l'inhibiteur de l'IEC avant chaque aphérèse.

Désensibilisation

Certains patients recevant des IEC au cours d'un traitement de désensibilisation (par exemple avec du venin d'hyménoptère) ont subi des réactions anaphylactoïdes. Chez ces mêmes patients, ces réactions ont été évitées lorsque l'utilisation des IEC a été provisoirement interrompue, mais sont réapparues avec la reprise accidentelle du médicament.

Insuffisance hépatique

Des concentrations plasmatiques élevées de fosinopril peuvent être observées chez les patients présentant une atteinte de la fonction hépatique.

Très rarement, les IEC ont été associés à un syndrome débutant par un ictère cholestatique ou par une hépatite et évoluant vers une nécrose fulminante et (parfois) le décès. Le mécanisme en cause n'est pas compris. Les patients prenant du fosinopril sodique qui développent un ictère ou des élévations marquées des enzymes hépatiques doivent arrêter de prendre le fosinopril sodique et bénéficier d'un suivi médical approprié.

Neutropénie/agranulocytose

Une neutropénie/agranulocytose, une thrombocytopénie et une anémie ont été rapportées chez les patients prenant des IEC. Chez les patients dont la fonction rénale est normale et qui ne présentent pas d'autres facteurs de complication, la neutropénie est rare. La neutropénie et l'agranulocytose sont réversibles après arrêt de l'IEC. Le fosinopril sodique doit être utilisé avec une prudence extrême chez les patients présentant une collagénose vasculaire, suivant un traitement immunosuppresseur, un traitement par l'allopurinol ou la procaïnamide ou une association de ces facteurs de complication, en particulier en cas d'atteinte préexistante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont développé des infections graves, qui dans certains cas n'ont pas répondu à un traitement antibiotique intensif. Si on utilise le fosinopril sodique chez ces patients, une surveillance périodique du nombre de globules blancs est conseillée et il convient de demander aux patients de signaler tout signe d'infection.

Race

Comme les autres IEC, le fosinopril sodique peut être moins efficace pour abaisser la pression sanguine chez les patients de race noire que chez les patients appartenant à une autre race, peut-être à cause d'une prévalence plus élevée de concentrations en rénine basse dans la population hypertendue de race noire.

Toux

Une toux a été rapportée en relation avec l'utilisation d'IEC. Cette toux a comme caractéristique d'être non productive, persistante et de disparaître à l'arrêt du traitement. Une toux induite par un IEC doit être envisagée au cours du diagnostic différentiel de la toux.

Intervention chirurgicale/anesthésie

Chez les patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou au cours d'une anesthésie par des agents entraînant une hypotension, le fosinopril sodique peut inhiber la formation d'angiotensine II secondaire à une libération compensatrice de rénine. Si une hypotension survient et est considérée comme due à ce mécanisme, elle peut être corrigée par remplissage vasculaire.

Hyperkaliémie

Une hyperkaliémie peut survenir au cours du traitement par un IEC. Les patients présentant un risque d'hyperkaliémie comprennent les insuffisants rénaux, les patients atteints de diabète, d'hypoaldostéronisme ou les patients utilisant de manière concomitante des diurétiques d'épargne potassique, des suppléments potassiques ou des sels de remplacement contenant du potassium ; ou les patients prenant d'autres substances actives associées à des augmentations du potassium sérique (par exemple, héparine, cotrimoxazole également connu sous le nom de triméthoprime/sulfaméthoxazole). Si une utilisation concomitante des agents mentionnés ci-dessus est considérée nécessaire, un contrôle régulier du potassium sérique est recommandé .

Patients diabétiques

Chez les patients diabétiques traités par des agents anti-diabétiques oraux ou par l'insuline, un contrôle étroit de la glycémie doit être effectué pendant le premier mois de traitement par un IEC .

Lithium

L'association du lithium et du fosinopril sodique n'est généralement pas recommandée .

Grossesse

Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement anti-hypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté .

Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

Il est établi que l'association d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II (ARA II) ou d'aliskiren augmente le risque d'hypotension, d'hyperkaliémie et d'altération de la fonction rénale (incluant le risque d'insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l'association d'IEC, d'ARA II ou d'aliskiren n'est pas recommandé .

Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l'ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d'une néphropathie diabétique.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend FOSINOPRIL



Analogues du médicament FOSINOPRIL qui a la même composition

Analogues en Russie

Фозикард
  • таб.:

    10 мг, 20 мг, 5 мг

Фозинап
  • таб.:

    10 мг, 20 мг

Фозиноприл
  • таб.:

    10 мг, 20 мг, 5 мг

  • таб.:

    10 мг, 20 мг

Analogues en France

  • comprimé:

    10 mg, 10,0 mg, 10,00 mg, 20 mg, 20,0 mg, 20,00 mg, 5 mg

  • comprimé:

    10 mg, 20 mg