Résumé des caractéristiques du médicament - FOSINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE

Langue

- Français

FOSINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE

FOSINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE - Lié au fosinoprilLe fosinopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien.

Le médicament FOSINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE appartient au groupe appelés Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensinogène et diurétiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C09BA09

Substance active: HYDROCHLOROTHIAZIDE + FOSINOPRIL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Fosinopril/hydrochlorothiazide comprimé 20 mg+12,5 mg , 2008-06-18

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE) - Fosinopril/hydrochlorothiazide comprimé 20,0 mg+12,50 mg , 2008-10-08

MYLAN SAS (FRANCE) - Fosinopril/hydrochlorothiazide comprimé 20,0 mg+12,5 mg , 2008-05-13

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Fosinopril/hydrochlorothiazide ARROW 20 mg/12,5 mg

comprimé 20 mg+12,5 mg

ARROW GENERIQUES (FRANCE)

Fosinopril/hydrochlorothiazide EG 20 mg/12,5 mg

comprimé 20 mg+12,5 mg

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)

Fosinopril/hydrochlorothiazide MYLAN 20 mg /12,5 mg

comprimé 20 mg+12,5 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Fosinopril/hydrochlorothiazide TEVA 20 mg/12,5 mg

comprimé 20 mg+12,5 mg

TEVA SANTE (FRANCE)

Fosinopril/hydrochlorothiazide ZENTIVA 20 mg/12,5 mg

comprimé 20 mg+12,5 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Fosinopril/hydrochlorothiazide ARROW LAB 20 mg/12,5 mg

comprimé 20 mg+12,5 mg

ARROW GENERIQUES (FRANCE)

Fosinopril/hydrochlorothiazide BIOGARAN 20 mg/12,5 mg

comprimé 20 mg+12,5 mg

BIOGARAN (FRANCE)

Fosinopril/hydrochlorothiazide CRISTERS 20 mg/12,5 mg

comprimé 20 mg+12,5 mg

CRISTERS (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé : 20 mg+12,5 mg, 20 mg+12,50 mg, 20,0 mg+12,5 mg, 20,0 mg+12,50 mg

Dosage

Cette association fixe n'est pas appropriée pour une initiation de traitement.
L'instauration progressive de la posologie de chacun des composants est recommandée. En fonction de la situation clinique, le passage direct d'une monothérapie à l'association fixe pourra être envisagé.
Posologie
Adultes
La dose habituelle est d'un comprimé de FOSINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable une fois par jour.
Populations particulières
Patients ayant une insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire.
Patients ayant une insuffisance rénale
Chez les patients ayant une insuffisance rénale (clairance de la créatinine > 30 ml/min et < 80 ml/min), la posologie doit être ajustée avec précaution et une augmentation progressive de la posologie de chacun des composants est recommandée avant d'utiliser l'association fixe. FOSINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable est contre-indiqué chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) .
Sujets âgés
Les sujets âgés ne nécessitent pas de posologie particulière.
Population pédiatrique
Fosinopril/hydrochlorothiazide n'est pas recommandé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans en raison d'un manque de données sur l'innocuité et l'efficacité .
Mode d'administration
Voie orale.
Les comprimés doivent être avalés avec une quantité suffisante de liquide (par exemple un verre d'eau).

Indications

Traitement de l'hypertension essentielle.

FOSINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB est indiqué dans le traitement de l'hypertension artérielle essentielle chez les patients dont la pression artérielle n'est pas suffisamment contrôlée par le fosinopril seul.

Cette association fixe peut aussi remplacer l'association de 20 mg de fosinopril et de 12,5 mg d'hydrochlorothiazide chez les patients stabilisés par une dose identique de chacune des substances actives administrées séparément.

Pharmacodynamique

Lié au fosinopril

Le fosinopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien.

Il en résulte :

une diminution de la sécrétion d'aldostérone ;

une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif ;

une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.

L'action antihypertensive du fosinopril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.

Le fosinopril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, le fosinoprilate, les autres métabolites étant inactifs.

Lié à l'hydrochlorothiazide

L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.

Caractéristiques de l'activité antihypertensive

Liées au fosinopril

Le fosinopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle, légère, modérée ou sévère : on observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme, sans modification du rythme cardiaque.

L'activité antihypertensive après une prise unique est maximale entre 2 et 6 heures et se maintient pendant 24 heures.

Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures est élevé : il se situe aux environs de 50 %. Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle intervient au bout de 1 mois de traitement, et se maintient sans échappement.

L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertension artérielle.

En cas de nécessité, l'adjonction d'un diurétique thiazidique entraîne une synergie de type additif. L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un thiazidique diminue en outre le risque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.

L'utilisation de l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

En comparaison à une monothérapie, ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'il a été observé une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension.

Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

L'étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d'évaluer le bénéfice de l'ajout d'aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d'un diabète de type 2 et d'une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d'une augmentation du risque d'événements indésirables. Les décès d'origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l'hyperkaliémie, l'hypotension et l'insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

Liées à l'hydrochlorothiazide

Le délai d'apparition de l'activité diurétique est d'environ 2 heures.

Cette activité est maximale au bout de 4 heures et se maintient de 6 à 12 heures.

L'effet thérapeutique des diurétiques thiazidiques reste en plateau au-delà d'une certaine dose tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter : en cas d'inefficacité du traitement, il n'est pas utile, et souvent mal toléré, d'augmenter les doses au-delà des posologies recommandées.

Cancer de la peau non mélanome: D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l'HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d'HCTZ (dose cumulative ≥50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95 %: 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95 %: 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l'HCTZ: 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques.

Liées à l'association

Au cours d'études cliniques, l'administration concomitante de fosinopril et d'hydrochlorothiazide a entraîné des réductions plus importantes de la pression artérielle qu'avec chacun des produits administrés seul.

L'administration de fosinopril inhibe l'axe rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique induite par l'hydrochlorothiazide.

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Mécanisme d'action

Le fosinopril est la pro-drogue (ester) d'un IEC à action prolongée, le fosinoprilate. Après administration orale, le fosinopril est rapidement et complètement métabolisé en fosinoprilate, l'IEC actif. Le fosinopril est le premier représentant d'une nouvelle classe d'IEC. Il contient un groupe phosphinyl capable de liaison au site actif de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. La diminution des concentrations plasmatiques d'angiotensine II qui en découle entraîne une vasodilatation et une diminution de la sécrétion d'aldostérone.

L'inhibition de l'enzyme de conversion de l'angiotensine empêche aussi la dégradation de la bradykinine, peptide vasodilatateur puissant, qui pourrait contribuer à l'effet thérapeutique.

Le mécanisme d'action des diurétiques thiazidiques sur l'hypertension reste inconnu. Les diurétiques thiazidiques se concentrent sur le mécanisme tubulaire rénal de la réabsorption des électrolytes, ce qui augmente l'excrétion de sodium et de chlorure dans des proportions pratiquement égales. La natriurèse provoque une excrétion secondaire de potassium et de bicarbonate. L'hydrochlorothiazide accroît l'activité de la rénine plasmatique, accroît la sécrétion d'aldostérone et diminue le potassium plasmatique. Une administration simultanée de fosinopril contrebalance cette perte de potassium.

Les effets antihypertenseurs du fosinopril et de l'hydrochlorothiazide sont approximativement additifs. L'activité antihypertensive après une prise est maximale entre 2 et 6 heures et se maintient pendant 24 heures.

Avec l'hydrochlorothiazide, le délai d'apparition de l'activité diurétique est d'environ 2 heures. Cette activité est maximale au bout de 4 heures et se maintient pendant 6 à 12 heures environ.

L'utilisation de l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés, ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

En comparaison à une monothérapie, ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'il a été observé une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension.

Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

L'étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d'évaluer le bénéfice de l'ajout d'aliskiren à un traitement standard par IEC ou ARA II chez des patients atteints d'un diabète de type 2 et d'une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d'une augmentation du risque d'événements indésirables. Les décès d'origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même, les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l'hyperkaliémie, l'hypotension et l'insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

Pharmacocinétique

L'administration simultanée de fosinopril et d'hydrochlorothiazide présente un faible effet (voire nul) sur les paramètres pharmacocinétiques des substances prises séparément.

Absorption

Le fosinopril est lentement absorbé après administration orale. Le site d'absorption le plus important du fosinopril est l'intestin grêle proximal (duodénum/jéjunum). L'absorption absolue est en moyenne de 36% de la dose orale. En présence d'aliments dans le tractus gastro-intestinal la biodisponibilité est diminuée d'environ 20%. L'effet de cette légère diminution sur l'efficacité clinique n'a pas fait l'objet de recherches. Le fosinopril est rapidement et complètement hydrolysé en fosinoprilate actif chez les volontaires sains. Le métabolisme se produit probablement dans la muqueuse gastrique/intestinale et le foie.

Le temps pour atteindre Tmax du fosinoprilate est d'environ 3 heures et ne dépend pas de la dose. La Cmax et les valeurs des ASC après une administration orale unique et répétée sont directement proportionnelles à la dose administrée de fosinopril.

Distribution

Le fosinoprilate est fortement lié aux protéines (>95%), en revanche, la liaison aux composants cellulaires du sang est négligeable. Le fosinoprilate présente un volume de distribution relativement limité.

Biotransformation

Après administration d'une dose orale de fosinopril radio-marqué à des volontaires sains, 75% de la radioactivité était présente dans le plasma sous forme de fosinoprilate, 20 à 30% sous forme de fosinoprilate glucuronoconjugué et 1 à 5% sous forme de métabolite p-hydroxy de fosinoprilate. Après une dose orale de fosinopril radio-marqué, approximativement 16% de la dose administrée étaient excrétés dans les urines et 78% dans les fèces (85% sous forme de fosinoprilate et le reste sous forme de dérivé p-hydroxy de fosinoprilate). 65% de la substance excrétée dans les urines sont excrétés sous forme de fosinoprilate, 15% sous forme glucuronoconjugué et approximativement 20% sous forme de métabolite p-hydroxy. Comme le fosinoprilate n'est pas métabolisé après administration intraveineuse, le fosinopril peut donc servir de substrat des métabolites glucuronide et p-hydroxy.

Chez les rats, le métabolite p-hydroxy du fosinoprilate est aussi efficace qu'un IEC, tout comme le fosinoprilate. Le dérivé glucuronide est inactif.

La demi-vie terminale du fosinoprilate après l'administration d'une dose par perfusion intraveineuse chez des volontaires sains est d'approximativement 12 heures. Dans les études d'accumulation après administration de doses répétées de fosinopril à des patients hypertendus présentant des fonctions rénales et hépatiques normales, la demi-vie du fosinoprilate était de 11,5 heures.

Elimination

Après une administration intraveineuse, l'élimination est partagée équitablement entre le foie et les reins.

Le fosinoprilate est faiblement dialysable. Les clairances de fosinoprilate par hémodialyse et dialyse péritonéale étaient en moyenne respectivement de 2 et 7% de la clairance de l'urée.

L'hydrochlorothiazide est rapidement absorbé, l'absorption étant de 50 à 80% d'une dose administrée oralement. De plus, les variations de l'absorption résultant d'une prise à jeun ou alimentaire ont peu de signification clinique. L'absorption d'hydrochlorothiazide est accrue par des substances qui réduisent la motilité gastro-intestinale.

Après une administration orale d'hydrochlorothiazide le tmax est atteint en 1 à 2,5 heures. Dans le domaine thérapeutique, la biodisponibilité et le tmax sont proportionnels à la dose. La pharmacocinétique ne change pas après administration continue.

Le volume de distribution apparent est de 3,6 à 7,8 l/kg et la liaison aux protéines plasmatiques est de 68%. La substance s'accumule dans les érythrocytes (approximativement de 1,6 à 1,8 fois le taux plasmique).

Chez l'homme, l'hydrochlorothiazide traverse facilement la barrière placentaire et on retrouve les mêmes taux que ceux dans le sang maternel. L'hydrochlorothiazide est excrété dans le lait maternel.

L'hydrochlorothiazide n'est pas métabolisé et est rapidement excrété par les reins. La demi-vie plasmique moyenne de l'hydrochlorothiazide varie de 5 à 15 heures.

60 à 80% d'une dose orale sont excrétés dans les urines après administration orale, 95% sous forme d'hydrochlorothiazide inchangée et approximativement 4% sous forme de 2-amino-4-chloro-m-benzènedisulfamide. Jusqu'à 24% d'une dose orale peuvent être retrouvés dans les fèces. L'excrétion biliaire est négligeable.

La concentration à l'état d'équilibre chez les patients âgés est augmentée par comparaison avec des patients plus jeunes et la clairance systémique est significativement réduite.

Populations particulères

Insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 80 ml/min/1,73m2) :

Fosinopril :

L'absorption, la biodisponiblité, la liaison aux protéines et la biotransformation/métabolisme du fosinoprilate ne sont pas significativement altérées par une insuffisance rénale.

La clairance totale du fosinoprilate chez les patients ayant une insuffisance rénale est approximativement 50% plus lente que chez les patients ayant une fonction rénale normale. Etant donnée que l'excrétion hépatobiliaire compense partiellement l'excrétion rénale diminuée, la clairance totale du fosinoprilate ne diffère pas significativement entre les patients ayant une insuffisance rénale légère à sévère (clairance de créatinine de 10 à 80 ml/min/1,73 m2) et les patients ayant une insuffisance rénale terminale (clairance de créatinine < 10 ml/min/1,73m2).

Hydrochlorothiazide :

Le taux d'excrétion urinaire est réduit et une augmentation de la tmax et de la Cmax se produit chez les patients présentant une clairance de créatinine de 30 à 70 ml/min. La demi-vie moyenne est doublée. La demi-vie d'élimination de l'hydrochlorothiazide est prolongée de 21 heures chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de créatinine < 20 ml/min/1,73 m2).

Insuffisance hépatique (cirrhose alcoolique ou biliaire)

Fosinopril :

Les valeurs d'ASC du fosinoprilate peuvent être doublées chez les patients présentant une insuffisance hépatique grave.

Aucune accumulation ne se produit dans ce groupe de patients par comparaison avec les patients ayant une fonction hépatique normale. Le degré d'hydrolyse n'est pas significativement réduit, mais significativement retardé chez les patients ayant une insuffisance hépatique. La clairance corporelle apparente totale du fosinoprilate est approximativement la moitié de celle des patients ayant une fonction hépatique normale.

Hydrochlorothiazide :

Les maladies du foie n'ont pas d'effet sur la cinétique de l'hydrochlorothiazide

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament FOSINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE en fonction de la voie d'administration

PharmacocinétiqueL'administration simultanée de fosinopril et d'hydrochlorothiazide présente un faible effet (voire nul) sur les paramètres pharmacocinétiques des substances prises séparément.

Le fosinopril est lentement absorbé après administration orale. Le site d'absorption le plus important du fosinopril est l'intestin grêle proximal (duodénum/jéjunum). L'absorption absolue est en moyenne de 36 % de la dose orale. En présence d'aliments dans le tractus gastro-intestinal, la biodisponibilité est diminuée d'environ 20 %. L'effet de cette légère diminution sur l'efficacité clinique n'a pas fait l'objet de recherches. Le fosinopril est rapidement et complètement hydrolysé en fosinoprilate actif chez les volontaires sains. Le métabolisme se produit probablement dans la muqueuse gastrique/intestinale et le foie.

Le tmax du fosinoprilate est d'environ 3 heures et ne dépend pas de la dose. La Cmax et les valeurs des ASC après une administration orale unique et répétée sont directement proportionnelles à la dose administrée de fosinopril.

Le fosinoprilate est fortement lié aux protéines (> 95 %), en revanche, la liaison aux composants cellulaires du sang est faible. Le fosinoprilate présente un volume de distribution relativement limité.

Après administration d'une dose orale de fosinopril radiomarqué à des volontaires sains, 75 % de la radioactivité étaient présents dans le plasma sous forme de fosinoprilate, 20 à 30 % sous forme de fosinoprilate glucuroconjugué et 1 à 5 % sous forme de métabolite p-hydroxy de fosinoprilate. Après une dose orale de fosinopril radiomarqué, approximativement 16 % de la dose administrée étaient excrétés dans les urines et 78 % dans les fèces (85 % sous forme de fosinoprilate et le reste sous forme de dérivé p-hydroxy de fosinoprilate). 65 % de la substance excrétée dans les urines sont excrétés sous forme de fosinoprilate, 15 % sous forme glucuroconjugué et approximativement 20 % sous forme de métabolite p-hydroxy. Comme le fosinoprilate n'est pas métabolisé après administration intraveineuse, le fosinopril peut donc servir de substrat des métabolites glucuronide et p-hydroxy.

Chez les rats, le métabolite p-hydroxy du fosinoprilate est aussi efficace qu'un IEC, tout comme le fosinoprilate. Le dérivé glucuronide est inactif.

La demi-vie terminale du fosinoprilate après l'administration d'une dose intraveineuse chez des volontaires sains est d'approximativement 12 heures. Dans les études d'accumulation après administration de doses répétées de fosinopril à des patients hypertendus présentant des fonctions rénale et hépatique normales, la demi-vie du fosinoprilate était de 11,5 heures.

Après une administration intraveineuse, l'élimination est partagée équitablement entre le foie et les reins.

Le fosinoprilate est faiblement dialysable. Les clairances de fosinoprilate par hémodialyse et dialyse péritonéale étaient en moyenne respectivement de 2 et 7 % de la clairance de l'urée.

L'hydrochlorothiazide est rapidement absorbé, l'absorption étant de 50 à 80 % d'une dose administrée oralement. De plus, les variations de l'absorption résultant d'une prise à jeun ou avec des aliments ont peu de signification clinique. L'absorption d'hydrochlorothiazide est accrue par des substances qui réduisent la motilité gastro-intestinale.

Après une administration orale d'hydrochlorothiazide le tmax est atteint en 1 à 2,5 heures. Dans le domaine thérapeutique, la biodisponibilité et le tmax sont proportionnels à la dose. La pharmacocinétique ne change pas après administration continue.

Le volume de distribution apparent est de 3,6 à 7,8 l/kg et la liaison aux protéines plasmatiques est de 68 %. La substance s'accumule dans les érythrocytes (approximativement de 1,6 à 1,8 fois le taux plasmatique).

Chez l'homme, l'hydrochlorothiazide traverse facilement la barrière placentaire et on retrouve les mêmes taux que ceux dans le sang maternel. L'hydrochlorothiazide est excrété dans le lait maternel.

L'hydrochlorothiazide n'est pas métabolisé et est rapidement excrété par les reins. La demi-vie plasmatique moyenne de l'hydrochlorothiazide varie de 5 à 15 heures.

60 à 80% d'une dose orale sont excrétés dans les urines après administration orale, 95 % sous forme d'hydrochlorothiazide inchangé et approximativement 4 % sous forme de 2-amino-4-chloro-m-benzènedisulfamide. Jusqu'à 24 % d'une dose orale peuvent être retrouvés dans les fèces. L'excrétion biliaire est négligeable.

La concentration à l'état d'équilibre chez les patients âgés est augmentée par comparaison avec des patients plus jeunes et la clairance systémique est significativement réduite.

Insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 80 ml/min/1,73 m2) :

Fosinopril : l'absorption, la biodisponibilité, la liaison aux protéines et la biotransformation/le métabolisme du fosinoprilate ne sont pas significativement altérés par une insuffisance rénale.

La clairance totale du fosinoprilate chez les patients ayant une insuffisance rénale est approximativement 50 % plus lente que chez les patients ayant une fonction rénale normale. Étant donné que l'excrétion hépatobiliaire compense partiellement l'excrétion rénale diminuée, la clairance totale du fosinoprilate ne diffère pas significativement entre les patients ayant une insuffisance rénale légère à sévère (clairance de la créatinine de 10 à 80 ml/min/1,73 m2) et les patients ayant une insuffisance rénale terminale (clairance de la créatinine < 10 ml/min/1,73 m2).

Hydrochlorothiazide : le taux d'excrétion urinaire est réduit et une augmentation de la tmax et de la Cmax se produit chez les patients présentant une clairance de la créatinine de 30 à 70 ml/min. La demi-vie moyenne est doublée. La demi-vie d'élimination de l'hydrochlorothiazide est prolongée de 21 heures chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 20 ml/min/1,73 m2).

Insuffisance hépatique (cirrhose alcoolique ou biliaire) :

Fosinopril : l'ASC du fosinoprilate peut être doublée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.

Aucune accumulation ne se produit dans ce groupe de patients par comparaison avec les patients ayant une fonction hépatique normale. Le degré d'hydrolyse n'est pas significativement réduit, mais la vitesse d'hydrolyse est significativement réduite chez les patients ayant une insuffisance hépatique. La clairance corporelle apparente totale du fosinoprilate est approximativement la moitié de celle des patients ayant une fonction hépatique normale.

Hydrochlorothiazide : les maladies du foie n'ont généralement pas d'effet sur la cinétique de l'hydrochlorothiazide.

Effets indésirables

La fréquence des effets indésirables listés ci-dessous est définie selon la convention suivante:

Très fréquents ≥ 1/10

Fréquents ≥ 1/100, < 1/10

Peu fréquents ≥ 1/1 000, < 1/100

Rares ≥ 1/10 000, < 1/1 000

Très rares < 1/10 000

Inconnu : ne peut être estimé à partir des données disponibles.

Fosinopril

Troubles du sang et du système lymphatique

Peu fréquents : Diminution transitoire de l'hémoglobine, diminution de l'hématocrite.

Rares : Anémie transitoire, éosinophilie, leucopénie, lymphadénopathie, neutropénie, thrombocytopénie.

Très rares : Agranulocytose.

Troubles métaboliques et nutritionnels

Peu fréquents : Diminution de l'appétit, goutte, hyperkaliémie.

Troubles psychiatriques

Peu fréquents : Dépression, confusion.

Troubles du système nerveux

Fréquents : Etourdissements, maux de tête.

Peu fréquents : Infarctus cérébral, paresthésie, somnolence, attaque, syncope, altération du goût, tremblements, troubles du sommeil.

Rares : Dysphasie, troubles de la mémoire, désorientation.

Troubles oculaires

Peu fréquents : Troubles visuels.

Troubles auditifs et du labyrinthe

Peu fréquents : Otalgie, acouphènes, vertiges.

Troubles cardiaques

Fréquents : Tachycardie.

Peu fréquents : Angine de poitrine, infarctus du myocarde ou accident cérébrovasculaire, palpitations, arrêt cardiaque, troubles rythmiques, troubles de la conduction.

Troubles vasculaires

Fréquents : Hypotension, hypotension orthostatique.

Peu fréquents : Hypertension, choc, ischémie transitoire.

Rares : Bouffées congestives, hémorragie, troubles vasculaires périphériques.

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Fréquents : Toux.

Peu fréquents : Dyspnée, rhinite, sinusite, trachéobronchite.

Rares : Bronchospasmes, épistaxis, laryngite/enrouement, pneumonie, congestion pulmonaire.

Troubles gastro-intestinaux

Fréquents : Nausées, vomissements, diarrhées.

Peu fréquents : Constipation, bouche sèche, flatulence.

Rares : Lésions orales, pancréatite, langue gonflée, distension abdominale, dysphagie.

Très rares : Angio-œdème intestinal, (sub) iléus.

Troubles hépatobiliaires

Rares : Hépatite.

Très rares : Insuffisance hépatique.

Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés

Fréquents : Eruption cutanée, angio-œdème, dermatite.

Peu fréquents : Hyperhidrose, prurit, urticaire.

Rares : Ecchymose.

Association d'un ou plusieurs symptômes suivants: fièvre, angéite, myalgie, arthralgie/arthrite, des anticorps antinucléaires positifs (ANA), taux de sédimentation élevé (TSE) des globules rouges, éosinophilie et leucocytose, éruption, photosensibilité ou autres manifestations dermatologiques qui peuvent se produire.

Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs

Peu fréquents : Myalgie.

Rares : Arthrite.

Troubles rénaux et urinaires

Peu fréquents : Insuffisance rénale, protéinurie.

Rares : Troubles prostatiques.

Très rares : Insuffisance rénale aiguë.

Troubles reproductifs et du sein

Peu fréquents : Dysfonctionnement sexuel.

Troubles généraux et accidents liés au site d'administration

Fréquents : Douleur thoracique (non cardiaque), faiblesse.

Peu fréquents : Fièvre, œdème périphérique, mort subite, douleurs thoraciques.

Rares : Faiblesse touchant une extrémité.

Examens

Fréquents : Augmentation de la phosphatase alcaline, augmentation de la bilirubine, augmentation de la LDH, augmentation des transaminases.

Peu fréquents : Prise de poids, augmentations de l'urée sanguine, augmentations de la créatinine sérique, hyperkaliémie.

Rares : Légère augmentation de l'hémoglobine, hyponatrémie.

Lors des études cliniques réalisées avec fosinopril, l'incidence des effets indésirables ne différait pas entre les patients âgés (plus de 65 ans) et ceux moins âgés.

Hydrochlorothiazide

Infections et infestations

Sialadénite.

Troubles du sang et du système lymphatique

Leucopénie,neutropénie/agranulocytose, thrombocytopénie, anémie aplasique, anémie hémolytique, hypoplasie de la moelle osseuse.

Troubles métaboliques et nutritionnels

Anorexie, hyperglycémie, glycosurie, hyperuricémie, déséquilibre électrolytique (comprenant une hyponatrémie et une hypokaliémie), augmentation du cholestérol et des triglycérides.

Troubles psychiatriques

Agitation, dépression, troubles du sommeil.

Troubles du système nerveux

Perte d'appétit, paresthésie, sensation de tête vide.

Troubles oculaires

Xanthopsie, vision floue transitoire.

Troubles auditifs et du labyrinthe

Vertiges.

Troubles cardiaques

Hypotension orthostatique, arythmies cardiaques.

Troubles vasculaires

Angéite nécrosante (angéite, angéite cutanée).

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Détresse respiratoire (comprenant pneumopathie et œdème pulmonaire).

Troubles gastro-intestinaux

Irritation gastrique, diarrhées, constipation, pancréatite.

Troubles hépato-biliaires

Jaunisse (ictère cholestatique intrahépatique).

Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés

Réactions de photosensibilisation, éruption, réactions de type lupus érythémateux cutané, réactivation de lupus érythémateux cutané, urticaire, réactions anaphylactiques, nécrolyse épidermique toxique.

Troubles osseux, musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs

Contractures musculaires.

Troubles rénaux et urinaires

Dysfonctionnement rénal, néphrite interstitielle.

Troubles généraux et accidents liés au site d'administration

Fièvre, faiblesse.

Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de:

hypersensibilité aux principes actifs, à l'un des excipients , à tout autre inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) ou à une autre substance dérivée des sulfamides (l'hydrochlorothiazide est une substance dérivée des sulfamides),

antécédent d'angio-œdème (œdème de Quincke) lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion. Les réactions d'hypersensibilité sont plus susceptibles de survenir chez les patients ayant des antécédents d'allergie ou d'asthme bronchique,

2ème et 3ème trimestres de la grossesse ,

insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min), anurie,

encéphalopathie hépatique,

L'association du fosinopril à des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) .

Il est généralement déconseillé dans les situations suivantes:

associations avec les diurétiques hyperkaliémiants, les sels de potassium, l'estramustine et le lithium ,

sténose bilatérale de l'artère rénale ou rein fonctionnellement unique,

hyperkaliémie,

grossesse (1er trimestre),

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC)

L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le premier trimestre de la grossesse . L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux deuxième et troisième trimestres de la grossesse

Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au premier trimestre de la grossesse ne permettent pas de tirer des conclusions. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. À moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

L'exposition aux IEC au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) . En cas d'exposition aux IEC à partir du deuxième trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voute du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel .

Hydrochlorothiazide

Les données concernant l'utilisation de l'hydrochlorothiazide pendant la grossesse, et particulièrement pendant le premier trimestre, sont limitées. Les études animales sont insuffisantes.

L'hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Compte tenu du mécanisme d'action pharmacologique de l'hydrochlorothiazide, son utilisation au cours des deuxième et troisième trimestres de grossesse peut diminuer la perfusion fœto-placentaire et entraîner des effets fœtaux et néonataux tels qu'un ictère, un déséquilibre électrolytique et une thrombocytopénie.

L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l'œdème gestationnel, l'hypertension gestationnelle ou la prééclampsie en raison du risque de diminution de la volémie et d'hypoperfusion placentaire, sans effet bénéfique sur l'évolution de la maladie.

L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour l'hypertension artérielle essentielle chez les femmes enceintes, sauf dans de rares cas où aucun autre traitement peut être utilisé.

Allaitement

Fosinopril

En raison du peu d'informations disponibles sur l'utilisation du fosinopril au cours de l'allaitement, la prise de FOSINOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA 20 mg/12,5 mg est déconseillée. Il est préférable de prendre d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement lors de l'allaitement d'un nouveau-né ou d'un prématuré.

Hydrochlorothiazide

L'hydrochlorothiazide est excrété en faible quantité dans le lait humain. L'administration de thiazidiques à fortes doses entrainant une activité diurétique intense peut provoquer une suppression de la sécrétion lactée. Il n'est donc pas recommandé de prendre FOSINOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA 20 mg/12,5 mg au cours de l'allaitement. En cas d'administration de FOSINOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA 20 mg/12,5 mg au cours de l'allaitement, les doses devraient rester aussi faibles que possible.

Surdosage

Aucune information spécifique n'est disponible sur le traitement d'un surdosage de fosinopril/hydrochlorothiazide. Le traitement est symptomatique et de soutien. L'utilisation du médicament doit être immédiatement interrompue et le patient doit être étroitement surveillé. Les mesures thérapeutiques à prendre dépendent de la nature et de la sévérité des symptômes. Des mesures doivent être prises pour empêcher l'absorption et pour accélérer l'élimination. Les mesures recommandées comprennent le charbon actif, l'induction des vomissements et/ou la réalisation de lavage gastrique si le produit a été ingéré récemment, tandis que la déshydratation, les déséquilibres électrolytiques et l'hypotension doivent être traités de façon usuelle.

Fosinopril

Les données sur un surdosage chez l'homme sont limitées.

Les symptômes associés à un surdosage par IEC peuvent inclure : hypotension, choc circulatoire, troubles électrolytiques, insuffisance rénale, hyperventilation, tachycardie, palpitations, bradycardie, sensations vertigineuses, anxiété et toux.

Le traitement recommandé en cas de surdosage est une perfusion intraveineuse de solution saline isotonique. Si une hypotension survient, le patient doit alors être placé en position couchée sur le dos. Si disponible, une perfusion d'angiotensine II et/ou l'administration intraveineuse de catécholamines peuvent être envisagées. Si le surdosage est récent, des mesures destinées à éliminer le fosinopril doivent être prises (par exemple, vomissements, lavage gastrique, administration de charbon actif et de sulfate de sodium). La mise en place d'un pacemaker est recommandée en cas de bradycardie réfractaire. Les fonctions vitales, les électrolytes sériques et la créatinine doivent être fréquemment contrôlés.

Hydrochlorothiazide

Les symptômes objectifs et subjectifs les plus fréquemment rencontrés sont liés à la déplétion électrolytique (hypokaliémie, hypochlorémie, hyponatrémie) et la déshydratation due d'une diurèse excessive. Si des digitaliques sont également administrés, l'hypokaliémie peut alors également accentuer les arythmies cardiaques.

Interactions avec d'autres médicaments

Liées au fosinopril et à l'HCTZ

Associations déconseillées

+ Lithium

Augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium). Si l'association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie du lithium.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Acide acétylsalicylique

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (= 1 g par prise et/ou = 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour): insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.

+ AINS (voie générale), y compris les inhibiteurs sélectifs de cox-2

Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.

Hydrater le malade; surveiller la fonction rénale en début de traitement.

+ Baclofène

Majoration de l'effet antihypertenseur.

Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.

Associations à prendre en compte

+ Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine)

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.

+ Antihypertenseurs alpha-bloquants

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.

+ Amifostine

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Dérivés nitrés et apparentés

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+ Glucorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) et minéralocorticoïdes

Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

Liées au fosinopril

Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA .

+ Médicaments hyperkaliémiants

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie: les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les antiinflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.

L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par ex emple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautions recommandées.

Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.

Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments déjà mentionnés dans ce chapeau.

Associations déconseillées

+ Diurétiques épargneurs de potassium seuls ou associés (amiloride, canrénoate de potassium, spironolactone, triamtérène) à l'exception de la spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg / jour en dehors du traitement de l'insuffisance cardiaque

Hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants). Ne pas associer d'hyperkaliémiants à un inhibiteur de l'enzyme de conversion, sauf en cas d'hypokaliémie.

+ Potassium (sels de)

Hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants). Ne pas associer d'hyperkaliémiants à un inhibiteur de l'enzyme de conversion, sauf en cas d'hypokaliémie.

+ Estramustine

Risque de majoration des effets indésirables à type d'œdème angio-neurotique (angio-œdème).

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Antidiabétiques (insulines, sulfamides hypoglycémiants)

Décrit pour le captopril, l'énalapril.

L'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline).

Renforcer l'autosurveillance glycémique.

+ Diurétiques hypokaliémiants

Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée préexistante.

Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :

soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement;

soit administrer des doses initiales réduites d'inhibiteur de l'enzyme de conversion et augmenter progressivement la posologie.

Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d'inhibiteur de l'enzyme de conversion, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.

Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.

+ Spironolactone

Avec la spironolactone à la posologie de 12,5 à 50 mg par jour, et avec des doses d'IEC < à 75 mg en équivalent captopril ou < à 10 mg en équivalent énalapril ou lisinopril.

Dans le cas du traitement de l'insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA) avec fraction d'éjection < 35 % et préalablement traitée par l'association inhibiteur de conversion + diurétique de l'anse: risque d'hyperkaliémie, potentiellement létale en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association.

Vérifier au préalable l'absence d'hyperkaliémie et d'insuffisance rénale. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par mois ensuite).

+ Inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus)

Les patients prenant un traitement concomitant par inhibiteurs de mTOR peuvent présenter un risque accru d'angioedème .

+ Co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole)

Les patients prenant un traitement concomitant par co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) peuvent présenter un risque accru d'hyperkaliémie .

+ Sels d'or

Avec les sels d'or administrés par voie IV: risque de réaction nitritoïde à l'introduction de l'IEC (nausées, vomissements, effets vasomoteurs à type de flush, hypotension, éventuellement collapsus).

Liées à l'hydrochlorothiazide

+ Médicaments hypokaliémiants

L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).

Associations déconseillées

+ Sultopride

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant).

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II

Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :

soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'antagoniste de l'angiotensine II, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement;

soit administrer des doses initiales réduites d'antagoniste de l'angiotensine II et augmenter progressivement la posologie.

Dans tous les cas: surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'antagoniste de l'angiotensine II.

Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un antagoniste de l'angiotensine II en cas de déplétion hydrosodée préexistante.

+ Médicaments donnant des torsades de pointes (sauf sultopride, cf. association déconseillée):

Antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipamlpérone, pipotiazine, sulpiride, tiapride, thioridazine), autres: bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, moxifloxacine, mizolastine, pentamidine, sertindole, spiramycine IV, vincamine IV.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire et notamment de torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant).

Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique.

+ Digitaliques

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.

Surveillance de la kaliémie, ECG et, s'il y a lieu, reconsidérer le traitement.

+ Metformine

Acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus spécialement aux diurétiques de l'anse. Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/litre (135 micromoles/l) chez l'homme et 12 mg/litre (110 micromoles/l) chez la femme.

+ Produits de contraste iodés

En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.

Réhydratation avant administration du produit iodé.

+ Carbamazépine

Risque d'hyponatrémie symptomatique.

Surveillance clinique et biologique. Si possible, utiliser une autre classe de diurétiques.

Associations à prendre en compte

+ Calcium (sels de)

Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.

+ Ciclosporine

Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des taux circulants de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.

Mises en garde et précautions

Fosinopril

Hypotension symptomatique

L'hypotension symptomatique est rarement observée chez les patients présentant une hypertension non compliquée. Chez les patients hypertendus traités par fosinopril, la survenue d'une hypotension est plus précoce si le patient présente une déplétion hydrique préalable (par exemple en cas de traitement par diurétiques, de régime hyposodé, de dialyse, de diarrhée ou de vomissements) ou s'il présente une hypertension sévère rénine-dépendante . Chez les insuffisants cardiaques, avec ou sans insuffisance rénale associée, une hypotension symptomatique a été observée. Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive, avec ou sans insuffisance rénale associée, le traitement par IEC peut provoquer une hypotension excessive, qui peut être associée à une oligurie, une azotémie, et rarement à une insuffisance rénale aiguë et au décès. Le risque est d'autant plus grand que les patients présentent un degré plus sévère d'insuffisance cardiaque, comme le montre l'utilisation de doses élevées de diurétiques de l'anse, la présence d'une hyponatrémie ou d'une altération de la fonction rénale. Chez de tels patients, le traitement par fosinopril/hydrochlorothiazide doit être instauré sous surveillance médicale étroite. Les patients doivent être étroitement suivis au cours des deux premières semaines de traitement et après augmentation de la dose. Cela s'applique également aux patients ayant une pathologie cardiaque ischémique ou une maladie vasculaire cérébrale, patients chez qui une chute excessive de la pression sanguine pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.

En cas d'hypotension, le patient doit se mettre en position allongée sur le dos et, si nécessaire, recevoir une perfusion intraveineuse d'une solution de chlorure de sodium isotonique. Une réponse hypotensive transitoire ne constitue pas une contre-indication à la poursuite du traitement, les doses suivantes pouvant habituellement être administrées sans difficulté une fois que la pression sanguine aura été augmentée suite à une expansion volémique.

Chez des patients insuffisants cardiaques ayant une pression artérielle normale ou basse, un abaissement supplémentaire de la pression sanguine systémique peut survenir avec le fosinopril. Cet effet est attendu et ne justifie habituellement pas l'arrêt du traitement. Si l'hypotension devient symptomatique, une réduction de la dose ou l'arrêt du traitement pourront être nécessaires.

Sténose des valves aortique et mitrale/cardiomyopathie hypertrophique

Comme avec d'autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), le fosinopril doit être administré avec précaution aux patients présentant une sténose de la valve mitrale et une obstruction du débit du ventricule gauche, telle qu'une sténose aortique ou une cardiomyopathie hypertrophique.

Insuffisance rénale

A la suite de l'inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone par le fosinopril, des modifications de la fonction rénale peuvent survenir chez les personnes sensibles.

Chez les patients atteints d'une insuffisance cardiaque, une hypotension survenant après l'initiation d'un traitement par IEC peut entraîner une altération supplémentaire de la fonction rénale. Une insuffisance rénale aiguë, généralement réversible, a été rapportée dans cette situation.

Chez certains patients présentant une sténose bilatérale de l'artère rénale ou une sténose de l'artère sur rein fonctionnel unique et traités par IEC, des augmentations de l'urée sanguine et de la créatinine sérique, généralement réversibles à l'arrêt du traitement, ont été observées. Ce risque est particulièrement élevé chez les patients ayant une insuffisance rénale. En cas d'hypertension rénovasculaire additionnelle, le risque d'hypotension sévère et d'insuffisance rénale est accru. Chez ces patients, le traitement doit être instauré sous étroite surveillance médicale avec de faibles doses et une augmentation prudente de la dose. Étant donné que le traitement par diurétiques peut contribuer à favoriser les situations décrites précédemment, les diurétiques doivent être interrompus et la fonction rénale contrôlée pendant les premières semaines du traitement avec le fosinopril.

Chez certains patients hypertendus sans atteinte vasculaire rénale préexistante apparente, des augmentations de l'urée sanguine et de la créatinine sérique ont été observées, généralement mineures et transitoires, en particulier lors de l'administration concomitante de fosinopril et d'un diurétique. Ce risque est accru chez les patients présentant une atteinte rénovasculaire préexistante. Une réduction de la dose et/ou l'arrêt du diurétique et/ou du fosinopril peuvent être nécessaires

Patients ayant reçu une greffe de rein

En l'absence d'expérience sur l'utilisation de fosinopril chez des patients ayant eu récemment une greffe de rein, l'administration de fosinopril n'est pas recommandée dans ce groupe de patients.

Hypersensibilité/angiœdème

Angiœdème de la tête et du cou

Un angiœdème du visage, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rapporté dans de rares cas chez certains patients traités par IEC, y compris par le fosinopril. Ce phénomène peut se produire à tout moment pendant le traitement. Dans de tels cas, l'utilisation du fosinopril doit être immédiatement arrêtée, et un traitement ainsi qu'une surveillance appropriée doivent être établis pour assurer une disparition complète des symptômes. Même dans les cas où l'œdème ne touche que la langue et où il n'y a pas de détresse respiratoire, il peut être nécessaire de garder plus longtemps les patients en observation, car un traitement par antihistaminique et corticostéroïde peut s'avérer insuffisant.

Très rarement, des décès ont été rapportés, dus à un angiœdème associé à un œdème du larynx ou à un œdème de la langue. Les patients présentant une atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx sont susceptibles de subir une obstruction des voies respiratoires, en particulier les patients ayant subi une intervention chirurgicale des voies respiratoires. Dans ces cas, un traitement d'urgence doit être administré immédiatement. Celui-ci peut inclure l'administration d'adrénaline et/ou le maintien des voies aériennes libres. Le patient doit rester sous surveillance médicale étroite jusqu'à résolution complète et maintenue des symptômes.

Les IEC entraînent un taux plus élevé d'angiœdème chez les patients de race noire que chez les patients appartenant à d'autres races.

Comme avec d'autres IEC, l'effet antihypertenseur du fosinopril peut être moins important chez les patients de race noire que chez les autres, probablement en raison de l'incidence plus élevée de personnes ayant un taux de rénine bas dans la population noire hypertendue.

Les patients présentant un antécédent d'angiœdème sans lien avec un traitement par IEC peuvent présenter un risque accru d'angiœdème lorsqu'ils prennent un IEC .

Angiœdème intestinal

Un angiœdème intestinal a été rapporté rarement chez des patients traités par IEC. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas, il n'y avait pas d'antécédents d'angiœdème facial et les taux de C1-estérase étaient normaux. L'angiœdème était diagnostiqué par des procédures incluant un scanner ou une échographie abdominale, ou lors de la chirurgie, et les symptômes disparaissaient après l'arrêt de l'administration de l'IEC. L'angiœdème intestinal doit être inclus dans le diagnostic différentiel chez les patients traités par IEC et présentant des douleurs abdominales.

Réactions anaphylactoïdes chez les patients hémodialysés

Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patients sous dialyse avec membrane à débit rapide (par exemple AN 69) et traités simultanément par un IEC. Chez ces patients, il faut envisager l'utilisation d'un autre type de membrane de dialyse ou une autre classe d'antihypertenseur.

Réactions anaphylactoïdes sous dialyse avec membranes à haut débit/aphérèse des lipoprotéines

Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patients sous hémodialyse avec membranes à haut débit au cours du traitement par IEC. Des réactions anaphylactoïdes potentiellement fatales ont été rarement observées chez des patients recevant des IEC lors d'aphérèse des LDL avec absorption du sulfate de dextran. Chez ces patients, il faut envisager d'utiliser un autre type de membrane de dialyse ou un médicament d'une autre classe. Ces réactions anaphylactiques ont pu être évitées en interrompant provisoirement l'utilisation de l'inhibiteur de l'IEC avant chaque aphérèse.

Réactions anaphylactoïdes lors d'une désensibilisation

Certains patients recevant des IEC au cours d'un traitement de désensibilisation (par exemple avec du venin d'hyménoptère) ont souffert de réactions anaphylactoïdes. Dans ce groupe de patients, ces réactions ont été évitées lorsque l'utilisation des IEC était provisoirement interrompue, mais elles sont réapparues lors de la reprise accidentelle du médicament. Par conséquent, la prudence est requise chez les patients traités par IEC qui subissent une désensibilisation.

Insuffisance hépatique

Rarement, les IEC ont été associés à un syndrome débutant par un ictère cholestatique ou par une hépatite et évoluant vers une nécrose hépatique fulminante et (parfois) le décès. Le mécanisme en cause n'est pas compris. Les patients prenant des IEC qui développent un ictère ou des élévations marquées des enzymes hépatiques doivent arrêter de prendre l'IEC et bénéficier d'un suivi médical approprié.

Des concentrations plasmatiques élevées de fosinopril peuvent être observées chez les patients présentant une atteinte de la fonction hépatique. Dans une étude chez des patients atteints de cirrhose alcoolique ou biliaire, la clairance corporelle totale apparente du fosinoprilate a diminué et l'ASC plasmatique doublé.

Neutropénie/Agranulocytose

Une neutropénie/agranulocytose, une thrombocytopénie, une anémie et une hypoplasie de la moelle osseuse ont été rapportées chez les patients prenant des IEC. Celles-ci surviennent plus fréquemment chez les patients présentant une insuffisance rénale, en particulier s'ils présentent également une collagénose vasculaire telle qu'un lupus érythémateux disséminé ou une sclérodermie. Chez les patients dont la fonction rénale est normale et qui ne présentent pas d'autres facteurs de complication, la neutropénie est rare. La neutropénie et l'agranulocytose sont réversibles après arrêt de l'IEC. Le fosinopril doit être utilisé avec une prudence extrême chez les patients présentant une collagénose vasculaire, les patients suivant un traitement par immunosuppresseur, par l'allopurinol ou par la procaïnamide et chez ceux combinant plusieurs de ces facteurs de risque, en particulier en cas d'atteinte préexistante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont développé des infections sévères, qui dans certains cas n'ont pas répondu à un traitement antibiotique intensif. Si on utilise le fosinopril sodique chez ces patients, une surveillance périodique du nombre de globules blancs est conseillée et il convient de demander aux patients de signaler tout signe d'infection.

Toux

Une toux a été rapportée en relation avec l'utilisation d'IEC. Cette toux a comme caractéristique d'être non productive, persistante et de disparaître à l'arrêt du traitement. Une toux induite par un IEC doit être envisagée au cours du diagnostic différentiel de la toux.

Chirurgie/Anesthésie

Chez les patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou au cours d'une anesthésie par des agents ayant un effet hypotenseur, le fosinopril sodique peut inhiber la formation d'angiotensine II secondaire à la libération compensatrice de rénine. Si une hypotension survient due à ce mécanisme, elle peut être corrigée par remplissage vasculaire.

Hyperkaliémie

Une hyperkaliémie peut survenir au cours d'un traitement par IEC. Les patients présentant un risque de développement d'une hyperkaliémie sont ceux présentant, notamment, une insuffisance rénale, un diabète, un hypoaldostéronisme ou les patients utilisant, de façon concomitante, des diurétiques d'épargne potassique, des suppléments de potassium ou des substituts de sel contenant du potassium ; ou les patients prenant d'autres substances actives associées à une augmentation du potassium sérique (par exemple, l'héparine, le cotrimoxazole également connu sous le nom de triméthoprime/sulfaméthoxazole). Si l'utilisation concomitante de l'un des agents mentionnés ci-dessus est jugée appropriée, un contrôle régulier de la kaliémie est recommandé

Patients diabétiques

Chez les patients diabétiques traités par des antidiabétiques oraux ou par l'insuline, un contrôle étroit de la glycémie doit être effectué pendant le premier mois de traitement par un IEC .

Grossesse

Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. À moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté .

Morbi-mortalité fœtale/néonatale

En cas d'utilisation au cours d'une grossesse, les IEC peuvent provoquer des lésions voire le décès du fœtus en développement.

Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

Il est établi que l'association d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) ou d'aliskiren augmente le risque d'hypotension, d'hyperkaliémie et d'altération de la fonction rénale (incluant le risque d'insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l'association d'IEC, d'ARA II ou d'aliskiren n'est pas recommandé .

Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l'ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d'une néphropathie diabétique.

Hydrochlorothiazide

Insuffisance rénale

Chez les patients souffrant d'une maladie rénale, les thiazidiques peuvent augmenter l'azotémie. Des effets cumulatifs du médicament peuvent se développer chez les patients ayant une altération de la fonction rénale. Si une insuffisance rénale progressive s'installe, caractérisée par une augmentation de l'azote non-protéique, il est nécessaire de réévaluer avec attention le traitement et de considérer l'arrêt du diurétique .

Insuffisance hépatique

Les dérivés thiazidiques doivent être utilisés avec prudence chez les patients ayant une altération de la fonction hépatique ou une atteinte hépatique évolutive, car des variations mineures de l'équilibre hydro-électrolytique peuvent induire un coma hépatique .

Troubles métaboliques et effets endocriniens

Le traitement par des dérivés thiazidiques peut altérer la tolérance au glucose. Chez les patients diabétiques, une adaptation de la posologie de l'insuline ou des hypoglycémiants oraux peut être nécessaire. Un traitement par dérivés thiazidiques peut révéler un diabète latent.

Un traitement par diurétique thiazidique peut être associé à une augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides. Une hyperuricémie ou une crise de goutte peut survenir chez certains patients qui sont traités par des diurétiques thiazidiques.

Troubles de l'équilibre électrolytique

Comme pour tout patient traité par diurétique, un bilan électrolytique doit être effectué à intervalles réguliers.

Les dérivés thiazidiques (y compris l'hydrochlorothiazide) peuvent entraîner un déséquilibre hydro-électrolytique (hypokaliémie, hyponatrémie et alcalose hypochlorémique). Les patients doivent être régulièrement surveillés afin de détecter tout signe ou symptôme de déséquilibre hydro-électrolytique. Les signes d'alerte de ces déséquilibres hydro-électrolytiques sont une sécheresse buccale, une sensation de soif, une faiblesse, une léthargie, une somnolence, une nervosité, des douleurs ou des crampes musculaires, une fatigue musculaire, une hypotension, une oligurie, une tachycardie et des troubles gastro-intestinaux (tels que des nausées ou des vomissements).

Bien qu'une hypokaliémie puisse se développer suite à l'utilisation de diurétiques thiazidiques, un traitement concomitant par fosinopril peut contribuer à réduire une hypokaliémie induite par des diurétiques. L'effet net du fosinopril sodique/hydrochlorothiazide peut être d'élever, de réduire ou de maintenir le taux de potassium sérique. En règle générale, le déficit en chlorure est modéré et ne nécessite habituellement pas de traitement. Le risque d'hypokaliémie est augmenté chez les patients présentant une cirrhose hépatique, chez les patients ayant une diurèse importante, chez les patients dont l'apport oral en électrolytes est insuffisant et chez les patients traités de manière concomitante par corticostéroïdes ou ACTH .

Une hyponatrémie par dilution peut survenir chez les patients présentant des œdèmes en période de chaleur. L'hypochlorémie est en général mineure et ne nécessite habituellement pas de traitement spécifique.

Les dérivés thiazidiques peuvent réduire l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une élévation légère et transitoire de la calcémie, même en l'absence de troubles connus du métabolisme du calcium. Une hypercalcémie franche peut signaler une hyperparathyroïdie sous-jacente. Des modifications pathologiques des glandes parathyroïdes, accompagnées d'hypercalcémie et d'hypophosphatémie, ont été observées chez quelques patients soumis à un traitement prolongé par thiazidiques. Cependant, aucune des complications fréquemment associées à l'hyperparathyroïdie, comme la lithiase rénale, la résorption osseuse et les ulcères gastroduodénaux, n'a été observée. Le traitement par des dérivés thiazidiques devra être interrompu avant d'explorer la fonction parathyroïdienne. Les dérivés thiazidiques ont été associés à une augmentation de l'excrétion rénale du magnésium, ce qui peut entraîner une hypomagnésémie.

Photosensibilité

Des cas de réactions de photosensibilité ont été rapportés avec les diurétiques thiazidiques . Si une réaction de photosensibilité se produit au cours du traitement, il est recommandé d'arrêter le traitement. Si une nouvelle administration du traitement est jugée nécessaire, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.

Sultopride

L'association de sultopride et de fosinopril/hydrochlorothiazide n'est, en général, pas recommandée .

Tests antidopage

L'hydrochlorothiazide présent dans ce produit peut induire une réaction faussement positive lors des tests antidopage.

Divers

Des réactions d'hypersensibilité peuvent apparaître chez des patients avec ou sans antécédents d'asthme allergique ou bronchique. La possibilité d'exacerbation ou d'activation d'un lupus érythémateux systémique a été rapportée.

Les diurétiques thiazidiques peuvent potentialiser l'action d'autres médicaments antihypertenseurs. En outre, les effets antihypertenseurs des diurétiques thiazidiques peuvent être augmentés chez le patient ayant subi une sympathectomie.

Fosinopril/hydrochlorothiazide

Hypotension et troubles de l'équilibre hydro-électrolytique

Une hypotension symptomatique peut parfois apparaître après la première dose de fosinopril/hydrochlorothiazide. Chez les patients hypertendus, le risque d'hypotension est plus important en cas de déséquilibres hydro-électrolytiques (tels qu'une déplétion volémique, une hyponatrémie, une alcalose hypochlorémique, une hypomagnésémie ou une hypokaliémie) pouvant survenir consécutivement à un traitement diurétique, un régime hyposodé ou une dialyse, ou en cas de diarrhées ou vomissements concomitants. Un bilan électrolytique périodique doit être réalisé chez ces patients.

L'initiation du traitement et l'ajustement de la posologie doivent être réalisés sous étroite surveillance médicale chez les patients présentant une probabilité plus élevée d'hypotension symptomatique.

Une attention particulière doit être portée aux patients présentant une cardiopathie ischémique ou des symptômes cérébrovasculaires, car une baisse excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.

Si une hypotension sévère survient, le patient doit être placé en position allongée sur le dos et une perfusion intraveineuse d'une solution de chlorure de sodium isotonique doit être administrée. Une réponse hypotensive transitoire ne constitue pas une contre-indication à la poursuite du traitement. Après rétablissement de la volémie et d'une pression artérielle satisfaisante, il est possible de reprendre le traitement à une posologie plus faible ou simplement avec un seul des deux composants.

Comme c'est le cas avec d'autres vasodilatateurs, l'administration de fosinopril/hydrochlorothiazide doit se faire prudemment chez les patients présentant une sténose aortique ou une cardiomyopathie hypertrophique.

Insuffisance rénale

Les thiazidiques sont inefficaces chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min (en d'autres termes, insuffisance rénale modérée ou sévère) . L'association de fosinopril/hydrochlorothiazide ne doit pas être administrée chez les patients ayant une clairance de la créatinine comprise entre 30 et 80 ml/minute jusqu'à ce que les ajustements posologiques de chacun des composants séparés montrent que les doses contenues dans l'association fixe sont nécessaires.

Quelques patients sans symptôme rénovasculaire préexistant apparent ont développé une augmentation légère et transitoire de l'urémie et de la créatinine sérique lorsque le fosinopril était administré simultanément à un diurétique. Cet effet est plus susceptible de survenir chez les patients présentant une atteinte préexistante de la fonction rénale. Si cela se produit lors de l'utilisation de fosinopril/hydrochlorothiazide, le traitement doit alors être interrompu. La reprise du traitement à une posologie réduite ou le recours à la monothérapie peuvent être envisagés, si besoin.

Risque d'hypokaliémie

L'association d'un IEC et d'un diurétique non épargneur de potassium n'exclut pas la survenue d'hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux. Un contrôle régulier du potassium plasmatique doit être effectué.

Neutropénie/Agranulocytose

L'association fixe de fosinopril et d'hydrochlorothiazide doit être interrompue si une neutropénie (neutrophiles inférieurs à 1 000/mm3) est observée ou suspectée.

Lithium

L'association du lithium et de fosinopril/hydrochlorothiazide n'est généralement pas recommandée .

Population pédiatrique

Le fosinopril/hydrochlorothiazide n'est pas recommandé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans en raison du manque de données sur l'innocuité et l'efficacité .

Population gériatrique

Parmi les patients ayant reçu du fosinopril/hydrochlorothiazide dans les études cliniques, 20 % étaient âgés de 65 à 75 ans. Aucune différence dans l'efficacité ou la sécurité n'a été observée entre ces patients et les patients plus jeunes ; toutefois, une plus grande sensibilité de certains individus plus âgés ne peut pas être exclue.

Lactose

. L'utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend FOSINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE



Analogues du médicament FOSINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE qui a la même composition

Analogues en Russie


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Analogues en France

  • comprimé:

    20 mg+12,5 mg, 20 mg+12,50 mg, 20,0 mg+12,5 mg, 20,0 mg+12,50 mg

  • comprimé:

    20,000 mg+12,500 mg