Résumé des caractéristiques du médicament - HEXASTAT

Langue

- Français

HEXASTAT

Le médicament HEXASTAT appartient au groupe appelés Cytostatiques - Agents alkylants et apparentés

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L01XX03

Substance active: ALTRÉTAMINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

LABORATOIRES DELBERT (FRANCE) - Hexastat gélule 100 mg , 1979-01-22


Hexastat

gélule 100 mg

LABORATOIRES DELBERT (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • gélule : 100 mg

Dosage

Posologie
La dose totale quotidienne doit être répartie en 2 à 3 prises données après les repas et avant le coucher.
En fonction de l'indication, de l'état du malade et des renseignements fournis par la surveillance hématologique et clinique, les posologies moyennes sont les suivantes :
En monothérapie, la dose habituelle est de 260 mg/m2 par jour, pendant 14 à 21 jours consécutifs. A répéter tous les 28 jours.
En cas d'association, la dose indiquée en monothérapie peut être diminuée en fonction de l'association avec un ou plusieurs cytostatiques ou cytolytiques, habituellement 150 mg/m2/j pendant 8 à 14 jours. A répéter tous les 28 jours.
Population pédiatrique
Mode d'administration
Voie orale

Indications

HEXASTAT est indiqué en traitement de 2ème ligne du cancer de l'ovaire et du cancer bronchique à petites cellules.

Pharmacocinétique

Absorption

La cinétique de l'altrétamine a été déterminée chez des patientes présentant un cancer de l'ovaire avancé. Après administration orale de doses de 120 à 300 mg/m2 les pics plasmatiques sont atteints entre 0.5 et 4 heures.

Distribution

Les concentrations maximales atteintes ne sont pas proportionnelles à la dose administrée et varient de 0.2 à 20.8 mg/l.

L'altrétamine et ses métabolites, pentaméthylmélamine et tétraméthylmélamine, se lient respectivement à 94%, 75% et 50% aux protéines plasmatiques.

L'altrétamine se concentre essentiellement dans les tissus à composante lipidique.

Biotransformation

L'altrétamine est métabolisée par les cytochromes P450 essentiellement en dérivés N-methylé éliminés par le rein.

Élimination

Le temps de demi-vie d'élimination est compris entre 2.3 et 10.2 heures.

Après administration orale de 14C altrétamine (4 mg/kg), chez 2 patients, on a constaté que le pic de radioactivité se situe à 1 heure après l'administration et que la demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 13 heures. On retrouve 61% de la radioactivité administrée dans les urines de 24 heures et 89% dans les urines de 72 heures. 48 heures après l'administration on retrouve 0.1 % dans les fèces.

Effets indésirables

Toxicité hématologique habituellement modérée : thrombopénie, granulopénie, anémie.

Toxicité neurologique possible (en cas de traitement prolongé), mais réversible : neuropathies périphériques sensitives et motrices, manifestations centrales (confusion, agitation, dépression, hallucination),

Intolérance digestive à type de nausées, vomissements, perte d'appétit, et occasionnellement diarrhée,

Réactions cutanées possibles (rash, prurit, lésions eczémateuses),

Cystites,

Aménorrhée, azoospermie.

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué en cas de :

Grossesse et allaitement.

Hypersensibilité ou intolérance au gluten, en raison de la présence d'amidon de blé (gluten).

Association avec le vaccin contre la fièvre jaune .

Association avec la phénytoïne à visée prophylactique .

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.

En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de HEXASTAT lorsqu'il est administré pendant la grossesse.

Ce médicament est contre-indiqué au cours de la grossesse.

Allaitement

Le passage dans le lait maternel de l'altrétamine n'est pas connu. En raison de la possible toxicité de ce médicament pour le nouveau-né allaité, l'allaitement est contre-indiqué en cas de traitement de la mère par HEXASTAT.

Surdosage

Jusqu'à présent, aucun cas de surdosage aigu n'a été rapporté. En cas de surdosage, on doit s'attendre à une exagération des effets secondaires. On pratiquera quotidiennement une numération formule sanguine pour guider d'éventuels gestes symptomatiques.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées

+ Phénytoïne à visée prophylactique décrit pour doxorubicine, daunorubicine, carboplatine, cisplatine, carmustine, vincristine, vinblastine, bléomycine, méthotrexate :

Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne par le cytotoxique.

+ Vaccin antiamarile :

Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.

Associations déconseillées

+ Vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune) :

Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).

Selon des données cliniques limitées, il n'est pas recommandé d'utiliser conjointement l'altrétamine avec la pyridoxine, en raison d'un risque de diminution de l'efficacité du cytotoxique et ce, malgré une diminution de sa neurotoxicité.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Phénytoïne, en cas de traitement antérieur à la chimiothérapie décrit pour doxorubicine, daunorubicine, carboplatine, cisplatine, carmustine, vincristine, vinblastine, bléomycine, méthotrexate :

Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne par le cytotoxique. Associer momentanément une benzodiazépine anticonvulsivante.

Associations à prendre en compte

+ Ciclosporine (et, par extrapolation, tacrolimus) décrit pour doxorubicine, étoposide :

Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.

Communes à tous les cytotoxiques :

Anticoagulants oraux : en raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.

Mises en garde et précautions

Pratiquer systématiquement avant chaque cycle une numération formule sanguine pour rechercher une atteinte éventuelle de la fonction hématopoïétique de la moelle osseuse. Si le nombre de neutrophiles est inférieur à 1500/mm3 et/ou si le nombre de plaquettes est compris entre 75000 et 100 000/mm3, il faut retarder le traitement jusqu'à normalisation de ces paramètres et surveiller le malade.

Les gélules d'HEXASTAT ne doivent pas être ouvertes. En effet, la poudre contenue dans les gélules est irritante et ne peut être manipulée qu'avec précaution ; il faut éviter tout contact avec les muqueuses. L'administration simultanée d'antiémétiques est indiquée afin de réduire les risques de nausées et vomissements.

En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou d'un déficit en lactase.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend HEXASTAT



Analogues du médicament HEXASTAT qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • gélule:

    100 mg