HYDROCORTISONE - Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d'activité selon les tests de vasoconstriction cutané : activité très forte, forte, modérée, faible.
Le médicament HYDROCORTISONE appartient au groupe appelés Glucocorticoïdes
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - H02AB09
BIOCODEX (FRANCE) - Hydrocortisone lyophilisat pour préparation injectable 100 mg , 1992-10-27
ANEIS PHARMA (FRANCE) - Hydrocortisone crème 1,000 g , 1995-09-11
PANPHARMA (FRANCE) - Hydrocortisone poudre pour solution injectable (IV) 100 mg , 2017-05-31
Hydrocortisone BIOCODEX 100 mg
lyophilisat pour préparation injectable 500 mg
BIOCODEX (FRANCE)
Hydrocortisone KERAPHARM 1%
crème 500 mg
ANEIS PHARMA (FRANCE)
Hydrocortisone PANPHARMA 100 mg
poudre pour solution injectable (IV) 500 mg
PANPHARMA (FRANCE)
Hydrocortisone ROUSSEL 10 mg
comprimé 500 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Hydrocortisone ROUSSEL 100 mg
poudre et solvant pour solution injectable (IV) 500 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Hydrocortisone ROUSSEL 2,5 %
suspension injectable (IM - SC) 500 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Hydrocortisone ROUSSEL 500 mg
poudre et solvant pour solution injectable (IV) 500 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Hydrocortisone UPJOHN 100 mg
poudre et solvant pour solution injectable (IV - IM) 500 mg
SERB SA (FRANCE)
Hydrocortisone UPJOHN 500 mg
poudre et solvant pour solution injectable (IV - IM) 500 mg
SERB SA (FRANCE)
Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l'affection justifie une forte concentration locale.
Toute prescription d'injection locale doit faire la part du danger infectieux notamment du risque de favoriser une prolifération bactérienne.
Ce médicament est indiqué dans les affections :
Néoplasiques : injections intradurales dans les méningites leucémiques et tumorales.
ORL : irrigations intra-sinusiennes dans les sinusites subaiguës ou chroniques justifiant un drainage.
Rhumatologiques :
Injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée ;
Injections péri-articulaires : tendinites, bursites ;
Injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren,
Injections épidurales : radiculalgies ;
Injections intradurales : radiculalgies en cas d'échec d'autres traitements (résistantes aux injections épidurales) ou à l'occasion d'analyses du liquide céphalorachidien.
Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d'activité selon les tests de vasoconstriction cutané : activité très forte, forte, modérée, faible.
HYDROCORTISONE est d'activité faible.
Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple : hypersensibilité de contact) et l'effet prurigineux qui leur est lié. Vasoconstricteur. Inhibe la multiplication cellulaire.
Hormone glucocorticoïde physiologique du cortex surrénal.
Absorption
Après injection intraveineuse le pic sérique est atteint très rapidement, la concentration est encore de 50 % du taux maximal 1 heure et demie après l'injection.
Après injection intramusculaire, la résorption est du même ordre qu'après la prise orale d'hydrocortisone.
Distribution
Le taux maximal est atteint en 1 heure.
Retour au taux basal de la sécrétion endogène en 3 à 5 heures. BiotransformationHépatique et rénale.
Elimination
Elimination urinaire sous forme de glycuronides conjugués surtout.
Après injection intraveineuse, le pic sérique est atteint très rapidement ; la concentration est encore de 50 % du taux maximal 1 heure et demie après l'injection.
Après injection intramusculaire, la résorption est du même ordre qu'après la prise orale d'hydrocortisone :
le taux maximal est atteint en 1 heure,
retour au taux basal de la sécrétion endogène en 3 à 5 heures.
Biotransformation : hépatique, rénale.
Elimination :urinaire sous forme de glycuronides conjugués surtout.
Absorption
Après absorption orale, le taux sanguin maximal est obtenu en 1 heure.
Distribution
Il est réduit de 50% une heure et demie plus tard.
Biotransformation
Hépatique et rénale.
Élimination
Elimination urinaire sous forme de glycuronides conjugués surtout.
L'importance du passage transdermique et des effets systémiques dépend de l'importance de la surface traitée, du degré d'altération épidermique, de la durée du traitement. Ces effets sont d'autant plus à redouter que le traitement est prolongé.
Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faible risque de survenue après administration locale, compte-tenu des faibles taux sanguins mais le risque d'hypercorticisme (rétention hydrosodée, déséquilibre d'un diabète et d'une hypertension artérielle...) ainsi que de freination de l'axe thalamo-hypophyso-surrénalien, augmente avec la dose et la fréquence des injections.
Effets indésirables communs à toutes les voies d'administration :
Risque d'infection locale (selon le site d'injection): arthrites, méningites, épidurites.
Atrophie localisée des tissus musculaires, sous-cutanés et cutanés.
Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en co- prescription avec les fluoroquinolones.
Arthrites aiguës à microcristaux (avec suspension microcristalline) de survenue précoce,
Calcifications locales.
Réactions allergiques : cutanées, urticaire localisée ou généralisée, dème de Quincke, choc anaphylactique.
Flush : des céphalées et des bouffées vasomotrices peuvent survenir. Elles disparaissent habituellement en un jour ou deux.
Douleur lombaire, plus rarement douleur thoracique et/ou hypotension survenant dans les minutes après l'injection et spontanément réversible.
Poussées tensionnelles.
Troubles oculaires : choriorétinopathies.
Troubles cardiaques : cardiomyopathies hypertrophiques chez les enfants nés prématurés.
Effets indésirables liés à l'administration intradurale :
Très rare méningite aseptique et syndrome post-ponction lombaire, exceptionnelle thrombophlébite cérébrale .
Effets indésirables spécifiques à la voie épidurale :
Exacerbation transitoire des douleurs ayant motivé l'injection.
Effets indésirables consécutifs à une brèche dans la dure-mère : céphalée orthostatique, méningite infectieuse ou aseptique; thrombophlébite cérébrale.
Administration au rachis cervical par voie foraminale radioguidée : très rares cas d'infarctus cérébral ou médullaire avec tétraplégie, parfois mortels.
Administration au rachis lombaire : très rares cas d'infarctus médullaire avec paraplégie, principalement observés soit par voie foraminale radioguidée, soit par diverses voies sur rachis opéré.
Hématomes ou infections épiduraux (abcès, épidurites), avec risque de compression aiguë médullaire ou radiculaire selon l'étage.
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
Infection locale ou générale, ou suspicion d'infection ;
Troubles sévères de la coagulation, traitement anticoagulant en cours ;
Injection épidurale chez les patients qui présentent des troubles sévères de la coagulation ou traités par anticoagulants, ticlopidine, clopidogrel, autres antiagrégants plaquettaires ou agents anti-thrombotiques ;
En raison de la présence d'alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme.
Grossesse
Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène, variable selon les espèces. Dans l'espèce humaine, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes per os et notamment de l'hydrocortisone lors du premier trimestre.
L'insuffisance surrénale maternelle doit être traitée en cours de grossesse, en adaptant la posologie de l'hydrocortisone à la clinique si besoin.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées. Il semble justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique (glycémie) du nouveau-né.
En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si besoin.
Allaitement
L'hydrocortisone est excrétée dans le lait maternel. Les données disponibles semblent montrer une bonne tolérance pour l'enfant; cependant, le retentissement biologique ou clinique d'un traitement maternel de longue durée n'est pas évalué à ce jour.
Désordres hydra-électrolytiques : Hypokaliémie. Alcalose hypokaliémique. Rétention hydrosodée avec hypertension artérielle.
Troubles endocriniens et métaboliques : Prise de poids, gonflement du visage. Diminution de la tolérance au glucose. Parfois irrégularités menstruelles.
Troubles cutanés : Atrophie cutanée. Retard de cicatrisation, ecchymoses, acné.
Troubles neuro-psychiques : Surexcitation avec euphorie et troubles du sommeil.
Troubles musculosquelettiques: quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en co-prescription avec les fluoroquinolones.
Médicaments hypokaliémiants
L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).
Associations déconseillées
+ Sultopride :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Vaccins vivants atténués :
Risque de maladie vaccinale généralisée, potentiellement mortelle.
+ Inhibiteurs du CYP3A :
Il est prévu que l'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d'effets secondaires systémiques. L'association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anticoagulants oraux :
Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.
Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôle biologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
+ Autres médicaments hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV, tétracosactide) :
Risque majoré d'hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec, si besoin, correction.
+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques :
Carbamazépine, fosphénytoïne, phénobarbital, phénytoïne, primidone.
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur: les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Digitaliques :
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants :
Augmentation de la glycémie avec parfois acidocétose par diminution de la tolérance aux glucides due aux corticoïdes.
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique et urinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
+ Isoniazide :
Décrit pour la prednisolone : diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué: augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance clinique et biologique.
+ Médicaments donnant des torsades de pointes sauf sultopride (cf. associations déconseillées) :
Antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, cyamémazine, sulpiride, amisulpride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol, véralipride), bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment des torsades de pointes.
Corriger auparavant toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Rifampicine :
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine: les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon (décrit pour la prednisolone, la dexaméthasone) :
Diminution de l'absorption digestive des glucocorticoïdes.
Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des glucocorticoïdes (plus de 2 heures si possible).
Associations à prendre en compte
+ Antihypertenseurs sauf bêta-bloquants :
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Curares non dépolarisants :
Risque de myopathie sévère, réversible après un délai éventuellement long (plusieurs mois).
+ Fluoroquinolones :
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
Un traumatisme crânien par lui-même, quelle qu'en soit la gravité, ne représente pas une indication d'administration de corticoïdes par voie injectable. Les résultats d'une étude multicentrique, randomisée, contrôlée versus placebo ont montré une augmentation de la mortalité précoce (à deux semaines) et tardive (à six mois) après un traumatisme crânien chez les patients recevant de l'hémisuccinate de méthylprednisolone, comparé au groupe placebo.
Les causes de la surmortalité dans le groupe méthylprednisolone n'ont pas été établies.
Aux doses substitutives recommandées pour ce produit les précautions d'emploi et les mises en garde des corticoïdes ne sont pas justifiées (risques infectieux ).
L'équilibre hydroélectrolytique doit être maintenu et le régime diététique normalement salé.
En période de stress : infection intercurrente, fièvre importante, traumatisme, intervention chirurgicale, maladie grave, la posologie doit être transitoirement augmentée (multipliée par deux par exemple) pour revenir rapidement à la posologie antérieure une fois l'épisode aigu passé.
En cas d'intervention chirurgicale, cette spécialité doit être administrée à dose plus importante que la cortisone par voie orale, par exemple 300 mg par jour le jour de l'intervention avec une décroissance progressive. En cas de chaleur importante, la posologie peut aussi nécessiter d'être légèrement augmentée et surtout la prise de sel doit être renforcée ainsi que la prise de minéralo-corticoïde en cas d'insuffisance surrénale primitive. En cas de trouble digestif empêchant la prise orale, cette spécialité est utilisée à plus forte dose. Le traitement substitutif ne doit pas être interrompu : risque d'insuffisance surrénale aiguë. Les patients doivent porter sur eux une carte d'insuffisant surrénalien avec mention de leur traitement (en cas d'accident).
Lors de l'accouchement, la dose d'hydrocortisone doit être augmentée dès le début du travail et administrée par voie parentérale à partir du moment où la patiente doit rester à jeun. La dose habituellement conseillée est équivalente à celle devant couvrir une intervention chirurgicale. La décroissance doit être rapide dans le post-partum.
Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et les chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.
De rares cas de réactions anaphylactiques étant survenus chez les patients traités par une corticothérapie parentérale, une attention particulière sera portée avant toute administration chez des sujets présentant un terrain atopique.
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive à des tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.
Analogues en Russie
мазь:
1%
мазь глазная:
0.5%, 2.5%, 1%, 5 мг/г
мазь д/наружн. прим.:
1%
суспенз. д/в/м и внутрисуставного введ.:
25 мг/мл
таб.:
10 мг, 20 мг, 5 мг
мазь д/наружн. прим.:
0.1%
эмульсия д/наружн. прим.:
0.1%
крем д/наружн. прим.:
0.1%
мазь д/наружн. прим.:
0.1%
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
100 мг
Analogues en France
crème pour application cutanée:
1 g
crème:
0,5 g
crème:
0,500 g
crème:
0,500 g
mousse rectale:
2 g
crème:
0,500 g