JOSACINE - Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.
Le médicament JOSACINE appartient au groupe appelés Macrolides naturels
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01FA07
ASTELLAS PHARMA (FRANCE) - Josacine comprimé dispersible 1000,00 mg , 1995-08-10
ASTELLAS PHARMA (FRANCE) - Josacine poudre pour suspension buvable 1000 mg , 1986-04-14
ASTELLAS PHARMA (FRANCE) - Josacine granulés pour suspension buvable 125 mg , 1983-03-21
Josacine 1000 mg
comprimé dispersible 250 mg
ASTELLAS PHARMA (FRANCE)
Josacine 1000 mg
poudre pour suspension buvable 250 mg
ASTELLAS PHARMA (FRANCE)
Josacine 125 mg/5 ml
granulés pour suspension buvable 250 mg
ASTELLAS PHARMA (FRANCE)
Josacine 250 mg
poudre pour suspension buvable 250 mg
ASTELLAS PHARMA (FRANCE)
Josacine 250 mg/5 ml
granulés pour suspension buvable 250 mg
ASTELLAS PHARMA (FRANCE)
Josacine 500 mg
comprimé pelliculé 250 mg
ASTELLAS PHARMA (FRANCE)
Josacine 500 mg
poudre pour suspension buvable 250 mg
ASTELLAS PHARMA (FRANCE)
Josacine 500 mg/5 ml
granulés pour suspension buvable 250 mg
ASTELLAS PHARMA (FRANCE)
Josacine DISPERSIBLE 125 mg NOURRISSONS
comprimé dispersible 250 mg
ASTELLAS PHARMA (FRANCE)
Josacine DISPERSIBLE 500 mg
comprimé dispersible 250 mg
ASTELLAS PHARMA (FRANCE)
Josacine DISPERSIBLE 250 mg ENFANTS
comprimé dispersible 250 mg
ASTELLAS PHARMA (FRANCE)
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
sinusites aiguës. Compte-tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par une bêta-lactamine est impossible.
surinfections des bronchites aiguës.
exacerbations des bronchites chroniques.
pneumopathies communautaires chez des sujets :
sans facteurs de risque,
sans signes de gravité clinique,
en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologie pneumococcique.
En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
infections cutanées bénignes : impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermo-hypodermite infectieuse (en particulier, érysipèle), érythrasma.
infections stomatologiques.
infections génitales non gonococciques.
chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d'allergie aux bêta-lactamines.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S ≤ 1 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
Bacillus cereus | |
Corynebacterium diphtheriae | |
Entérocoques | 50 - 70 % |
Rhodococcus equi | |
Staphylococcus méti-S | |
Staphylococcus méti-R * | 70 - 80 % |
Streptococcus B | |
Streptococcus non groupable | 30 - 40 % |
Streptococcus pneumoniae | 35 - 70 % |
Streptococcus pyogenes | 16 31 % |
Aérobies à Gram négatif | |
Bordetella pertussis | |
Branhamella catarrhalis | |
Campylobacter | |
Legionella | |
Moraxella | |
Anaérobies | |
Actinomyces | |
Bacteroides | 30 - 60 % |
Eubacterium | |
Mobiluncus | |
Peptostreptococcus | 30 - 40 % |
Porphyromonas | |
Prevotella | |
Propionibacterium acnes | |
Autres | |
Borrelia burgdorferi | |
Chlamydia | |
Coxiella | |
Leptospires | |
Mycoplasma pneumoniae | |
Treponema pallidum | |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES | |
(in vitro de sensibilité intermédiaire) | |
Aérobies à Gram négatif | |
Neisseria gonorrhoeae | |
Anaérobies | |
Clostridium perfringens | |
Autres | |
Ureaplasma urealyticum | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Corynebacterium jeikeium | |
Nocardia asteroïdes | |
Aérobies à Gram négatif | |
Acinetobacter | |
Entérobactéries | |
Haemophilus | |
Pseudomonas | |
Anaérobies | |
Fusobacterium | |
Autres | |
Mycoplasma hominis |
La josamycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Absorption
Prise par voie orale, la josamycine est absorbée rapidement au niveau de la partie initiale de l'intestin grêle.
Distribution
Le pic sérique est obtenu entre 1 et 4 heures après la prise orale. La concentration plasmatique maximale atteint 0,2 à 0,3 mg/l après absorption de 1 g de josamycine base et 0,3 à 0,4 mg/l après absorption de 1 g de propionate de josamycine.
La pharmacocinétique de la josamycine après dose unique comme à l'équilibre, montre une grande variabilité inter et intra individuelle. Ainsi, sa Cmax peut varier dans un rapport de 1 à 7 pour le propionate et de 1 à 10 pour la forme base. Le degré de variation est du même ordre pour l'AUC.
La josamycine présente une très forte affinité tissulaire qui se traduit par une diffusion rapide vers les parenchymes notamment dans les poumons et les végétations adénoïdes. Les concentrations tissulaires sont élevées : après administration de 1 g de josamycine en doses multiples, les valeurs médianes atteignent 1,4 mcg/gramme pour une moyenne de 3,4 mcg/gramme dans le parenchyme pulmonaire, et de 0,7 mcg/gramme pour les valeurs médianes et moyennes comparables dans les végétations adénoïdes.
Il faut noter une pénétration de la josamycine dans la plupart des tissus et milieux biologiques tels que les sinus, la prostate, les amygdales, les sécrétions bronchiques, le pus de l'oreille, la salive, la sueur et les larmes.
Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
Les concentrations intra-phagocytaires sont élevées chez l'homme. Ces propriétés expliquent l'activité de la josamycine sur les bactéries intracellulaires.
Le passage transplacentaire de la josamycine est faible. La josamycine diffuse très bien dans le lait maternel avec un rapport lait maternel/plasma de 100 %. La josamycine ne diffuse pas dans le liquide céphalo-rachidien.
La liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 15 %.
Biotransformation
La biotransformation s'effectue au niveau du foie et ne concerne que 40 à 50 % de la josamycine absorbée.
Les 2 principaux métabolites, qui sont des métabolites hydroxylés, conservent la même activité bactériologique sur le plan qualitatif.
Élimination
L'élimination est principalement digestive : bile et fèces pour 90 % environ.
L'élimination urinaire est très faible (< 10 %).
La demi-vie d'élimination est de l'ordre de 2 heures.
Affections gastro-intestinales
Nausées, vomissements, gastralgies, diarrhée, douleurs abdominales, colite pseudomembraneuse.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Eruption érythémateuse ou maculopapuleuse, érythème multiforme, dermatose bulleuse, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique).
Affections du système immunitaire
Réactions d'hypersensibilité à type de prurit, urticaire, dème de la face, dème de Quincke (angidème), gêne respiratoire, réaction et choc anaphylactique;
Maladie sérique.
Affections hépatobiliaires
Augmentation des transaminases et phosphatases alcalines, ictère, hépatite cholestatique ou hépatite cytolytique.
Affections vasculaires
Purpura, vascularite cutanée.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Diminution de l'appétit (fréquence indéterminée).
Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants:
allergie à la josamycine ou à l'un des excipients,
phénylcétonurie (en raison de la présence d'aspartam),
en association avec :
l'ergotamine et la dihydroergotamine,
le cisapride,
le pimozide.
.
Bien que cette présentation soit réservée au nourrisson, les données portant sur la grossesse et l'allaitement sont les suivantes :
Grossesse
L'utilisation de la josamycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, les données cliniques bien qu'en nombre limité, sont rassurantes et les données animales ne mettent pas en évidence d'effet malformatif ou ftotoxique.
Allaitement
Le passage de la plupart des macrolides dans le lait maternel est documenté, avec des concentrations dans le lait égales ou supérieures aux concentrations plasmatiques. Cependant, les quantités ingérées par le nouveau-né restent faibles au regard des posologies pédiatriques. Le risque majeur consiste en une modification de la flore intestinale de l'enfant. En conséquence, l'allaitement est possible. En cas de survenue de troubles digestifs chez le nourrisson (candidose intestinale, diarrhée), il est nécessaire d'interrompre l'allaitement (ou le médicament).
Un surdosage avec la josamycine peut entraîner des troubles gastro-intestinaux tels que nausées et diarrhées, et doivent être traités en conséquence.
Associations contre-indiquées
+ Dihydroergotamine, ergotamine
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).
+ Cisapride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Pimozide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations déconseillées+ Ebastine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long, congénital).
+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)
Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
+ Triazolam
Quelques cas de majoration des effets indésirables (troubles du comportement) du triazolam ont été rapportés.
+ Halofantrine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre le macrolide. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Disopyramide
Risque de majoration des effets indésirables du disopyramide: hypoglycémies sévères, allongement de l'intervalle QT et troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsade de pointes.
Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique régulière.
+ Colchicine
Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi+ Carbamazépine
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et, si besoin, dosage plasmatique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
+ Ciclosporine
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie. Dosage des concentrations sanguines de la ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de sa posologie pendant l'association et après l'arrêt de la josamycine.
+ Anticoagulants oraux
Augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par la josamycine et après son arrêt.
Associations à prendre en compte+ Théophylline (et par extrapolation aminophylline)
Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de théophylline, particulièrement chez l'enfant.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR:
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Des effets indésirables cutanés sévères à type de nécrolyse épidermique toxique et de syndrome de Stevens-Johnson ont été rapportés chez certains patients sous josamycine. En cas de survenue d'effets indésirables cutanés sévères, la josamycine doit être arrêtée et un traitement et/ou des mesures adapté(e)s doivent être instauré(e)s.
En cas d'insuffisance hépatique, l'administration de josamycine n'est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.
Des cas de colite pseudomembraneuse ont été rapportés avec la josamycine ; il est donc important d'évoquer ce diagnostic chez les patients présentant une diarrhée sévère pendant ou après un traitement par josamycine. Dans cette situation, des mesures thérapeutiques adéquates doivent être initiées immédiatement. Les médicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués dans cette situation.
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec :
les alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide),
l'halofantrine,
le disopyramide,
le tacrolimus.
.
L'administration de josamycine doit se faire avec prudence chez les patients présentant une hypersensibilité connue à l'érythromycine ou à d'autres antibiotiques de la famille des macrolides.
Une résistance croisée avec d'autres antibiotiques de la famille des macrolides peut être observée.
Ce médicament contient 10,09 mg d'aspartam (E951) par comprimé. L'aspartam contient une source de phénylalanine qui peut être dangereuse si le patient est atteint de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée par l'accumulation de phénylalanine ne pouvant être éliminée correctement. Il n'existe aucune donnée clinique ou non clinique concernant l'utilisation de l'aspartam chez les enfants âgés de moins de 12 semaines.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Ce médicament contient également de l'alcool benzylique et du propylène glycol, présents dans l'arôme fraise.
Ce médicament contient 1,05 mg d'alcool benzylique par comprimé. L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques. Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement en particulier chez les personnes atteintes d'insuffisance hépatique ou rénale, chez les femmes enceintes ou allaitantes, en raison du risque d'accumulation et de toxicité (acidose métabolique).
Ce médicament contient 0,80 mg de propylène glycol par comprimé.
Analogues en Russie
таб. диспергир.:
1000 мг
гранулы д/пригот. суспенз. д/приема внутрь:
250 мг/5 мл, 125 мг/5 мл, 500 мг/5 мл
Analogues en France
comprimé pelliculé:
500 mg
poudre pour suspension buvable:
1000 mg, 250 mg, 500 mg
comprimé dispersible:
1000,00 mg, 125,00 mg, 250 mg, 500 mg
granulés pour suspension buvable:
125 mg, 250 mg, 500 mg