KESSAR - Anti-estrogène par inhibition compétitive de la liaison de l'estradiol avec ses récepteurs.
Le médicament KESSAR appartient au groupe appelés Modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L02BA01
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Kessar comprimé 10 mg , 1986-08-07
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Kessar comprimé 20 mg , 1986-08-07
Kessar 10 mg
comprimé 20 mg
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Kessar 20 mg
comprimé 20 mg
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Traitement du carcinome mammaire :
soit en traitement adjuvant (traitement préventif des récidives),
soit des formes évoluées avec progression locale et/ou métastatique.
L'efficacité de cette thérapeutique est plus importante chez les femmes dont la tumeur contient des récepteurs de l'estradiol et/ou de la progestérone.
Anti-estrogène par inhibition compétitive de la liaison de l'estradiol avec ses récepteurs.
Par ailleurs, le tamoxifène possède un effet estrogénique sur plusieurs tissus tels l'endomètre et l'os (diminution de la perte osseuse post-ménopausique) et sur les lipides sanguins (diminution du LDL cholestérol).
Après administration orale, le pic de concentration sérique de tamoxifène est atteint en 4 à 7 heures.
Le produit est fortement lié aux protéines plasmatiques (> 99 %).
La demi-vie de la molécule-mère est de 7 jours et l'équilibre pharmacocinétique des concentrations (plateau) est donc atteint après 5 à 6 semaines de traitement environ.
Le métabolisme se fait par hydroxylation, déméthylation et conjugaison, ce qui conduit à la formation de plusieurs métabolites. Le 4-hydroxytamoxifène est un métabolite actif, à l'activité anti-estrogène puissante : son affinité pour les récepteurs de l'estradiol est en effet 100 fois supérieure à celle de la molécule-mère.
Le tamoxifène est principalement métabolisé par le CYP3A4 en N-desméthyl-tamoxifène, qui est ensuite métabolisé par le CYP2D6 en un autre métabolite actif l'endoxifène. Chez les patientes qui n'ont pas l'enzyme CYP2D6, les concentrations d'endoxifène sont inférieures d'approximativement 75% en comparaison aux patientes ayant une activité CYP2D6 normale. L'administration d'inhibiteurs puissants du CYP2D6 réduit les taux d'endoxifène circulant à un niveau similaire.
L'excrétion se fait principalement dans les fécès après un cycle entéro-hépatique ; à l'arrêt du traitement, le tamoxifène est encore présent dans l'organisme pendant 5 à 6 semaines et cela en raison de sa longue demi-vie.
Une analyse pharmacocinétique a été réalisée au cours de l'étude clinique ayant inclus 28 filles âgées de 2 à 10 ans présentant le syndrome de McCune Albright (MAS) qui ont reçu 20 mg de tamoxifène une fois par jour pendant 12 mois. Comparativement à une population de femmes adultes ayant un cancer du sein, une baisse de la clairance (âge-dépendante) et une augmentation de l'exposition (Cmax et AUC) (avec des valeurs supérieures à 50 % chez les plus jeunes patientes) ont été observées dans cette population pédiatrique.
Chez l'ensemble des patientes traitées, il peut être observé :
Un accroissement de la fréquence des anomalies endométriales (atrophies pseudo-hyperplasiques, hypertrophies, polypes, cancer) imposant une exploration rapide et approfondie de toute patiente signalant des métrorragies .
Des incidences peu fréquentes des cancers de l'endomètre et des cas rares de sarcomes utérins (principalement des tumeurs malignes Mullériennes mixtes) ont été rapportées.
Accidents cérébraux vasculaires ischémiques et accidents thrombo-emboliques fréquents, incluant thrombose profonde, complications microvasculaires au niveau du lambeau de reconstruction en cas de microchirurgie reconstructive retardée et embolie pulmonaire. Le risque thrombo-embolique est augmenté en cas d'association aux agents cytotoxiques.
Des troubles visuels incluant des cataractes fréquentes, des modifications cornéennes rares et/ou des rétinopathies fréquentes, et pour lesquels un suivi ophtalmologique est recommandé.
Des cas de neuropathies et de névrites optiques ont été rapportés chez des patientes recevant du tamoxifène pouvant se compliquer par une cécité uni ou bilatérale.
Fréquemment : Des paresthésies, des dysesthésies, des dysgueusies et des neuropathies périphériques sensitives.
Des bouffées de chaleur et un prurit vulvaire en rapport avec l'effet anti-estrogène.
Des phénomènes nauséeux rares cédant au fractionnement de la thérapeutique.
Des leucorrhées peu importantes.
Des manifestations cutanées : éruptions cutanées, urticaire. De rares cas de manifestations cutanées sévères, tels que érythème polymorphe, pemphigus bulleux, syndrome de Stevens-Johnson, vascularites cutanées ont été décrits.
Fréquemment des réactions allergiques dont des angioedèmes.
Une alopécie.
Des céphalées.
En début de traitement sont possibles mais rares une aggravation transitoire des symptômes du cancer (douleur et/ou augmentation du volume apparent de la tumeur).
En début de traitement, peu fréquemment, des patientes présentant des métastases osseuses ont développé une hypercalcémie.
Une leucopénie parfois associée à une anémie et/ou une thrombocytopénie, exceptionnellement une neutropénie sévère ; rarement des cas d'agranulocytose ont été rapportés.
Des modifications des enzymes hépatiques et des anomalies hépatiques plus sévères, avec certaines d'évolution fatale, à type de stéatose, cholestase, hépatite, nécrose hépatique, cirrhose et insuffisance hépatocellulaire.
Rarement des douleurs au niveau de la tumeur et très rarement une rétention hydrosodée.
Des cas fréquents d'hypertriglycéridémie ou de pancréatite ont été rapportés .
Des pneumopathies interstitielles ont été signalées peu fréquemment
Des cas fréquents d'arthralgie ont été rapportés.
Des crampes des membres inférieurs et des myalgies ont été fréquemment rapportées.
Rarement, une augmentation du volume de kystes ovariens.
Rarement des polypes vaginaux ont été observés.
Très rarement des cas de lupus cutané érythémateux ont été observés.
Très rarement des cas de porphyrie cutanée tardive ont été observés.
Des cas de fatigue ont été très fréquemment rapportés.
Une résurgence des réactions radiques a été très rarement observée chez les patientes sous KESSAR .
Chez la femme non ménopausée, certains effets indésirables sont plus spécifiquement rapportés :
Une aménorrhée ou des irrégularités du cycle.
Une élévation éventuellement importante des taux d'estradiol circulant, associée à des kystes ovariens et/ou des ménométrorragies .
Les effets indésirables listés ci-dessous sont classés par fréquence et par Système Organe Classe (SOC). Les fréquences d'apparition des effets indésirables sont définies comme suit :
Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (de ≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent (de ≥1/1 000 à <1/100) ; rare (de ≥1/10 000 à <1/1 000) ; très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Sauf indication particulière, les fréquences ont été calculées à partir du nombre d'événements indésirables rapportés dans une large étude de phase III, réalisée chez 9366 patientes ménopausées présentant un cancer du sein opérable traitées pendant 5 ans et sauf indication particulière, la fréquence au sein des groupes de traitement de comparaison ou l'existence, selon l'investigateur, d'un lien de causalité avec le médicament à l'étude n'ont pas été prises en compte.
Tableau 1 Effets indésirables observés avec KESSAR | ||
Classes de systèmes d'organes | Fréquence | Effets indésirables |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Très fréquent | Fatigue |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes) | Fréquent | Fibromes utérins |
Peu fréquent | Cancer de l'endomètre | |
Rare | Sarcome utérin (surtout des tumeurs mullériennes mixtes malignes)a | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Fréquent | Anémie |
Peu fréquent | Thrombocytopénie, leucopénie | |
Rare | Neutropéniea, agranulocytosea | |
Affections du système immunitaire | Fréquent | Réactions d'hypersensibilité |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Très fréquent | Rétention hydrosodée |
Peu fréquent | Hypercalcémie (chez les patients avec des métastases osseuses) | |
Affections du système nerveux | Fréquent | Evénements vasculaires cérébraux ischémiques, céphalées, sensations vertigineuses, troubles sensoriels (incluant paresthésies, dysesthésies, dysgueusies et neuropathies périphériques sensitives) |
Rare | Névrites optiques | |
Affections oculaires | Fréquent | Cataractes, rétinopathie |
Rare | Modifications cornéennes, neuropathie optiquea | |
Affections vasculaires | Très fréquent | Bouffées de chaleur |
Fréquent | Evénements thrombo-emboliques (y compris thrombose veineuse profonde, complications microvasculaires au niveau du lambeau de reconstruction et embolie pulmonaire) | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Peu fréquent | Pneumonie interstitielle |
Affections gastro-intestinales | Très fréquent | Nausées |
Fréquent | Vomissement, diarrhée, constipation | |
Peu fréquent | Pancréatite aiguë | |
Affections hépatobiliaires | Fréquent | Enzymes hépatiques anormales, stéatose hépatique |
Peu fréquent | Cirrhose hépatique | |
Rare | Hépatite aiguë, cholestasea, insuffisance hépatocellulairea, nécrose hépatiquea | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Très fréquent | Eruption cutanée |
Fréquent | Alopécie | |
Rare | Angioedème, syndrome de Steven Johnsonsa Vascularite cutanéea, pemphigoïde bulleusea, érythème multiformea | |
Très rare | Lupus cutané érythémateuxb | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Fréquent | Crampes des membres inférieurs, myalgie |
Affections des organes de reproduction et du sein | Très fréquent | Méno-métrorragies, leucorrhées |
Fréquent | Prurit vulvaire, épaississement au niveau de l'endomètre (y compris hyperplasie et polypes) | |
Rare | Poussée tumoralea, endométriosea, augmentation du volume de kystes ovariensa, Polypes vaginaux | |
Affections congénitales, familiales et génétiques | Très rare | Porphyrie cutanée tardiveb |
Investigations | Fréquent | Hypertriglycéridémie |
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | Très rare | Résurgence des réactions radiques |
a Cet effet indésirable n'a pas été rapporté dans le bras tamoxifène (n = 3094) de l'étude ci-dessus, mais il a été rapporté dans d'autres essais ou d'autres sources. La fréquence a été calculée en utilisant la limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95% pour l'estimation ponctuelle (basé sur 3/X, où X représente la taille de l'échantillon total par exemple 3094). Elle est calculée comme 3/3094 ce qui correspond à la catégorie de fréquence «rare».
b Cet évènement n'a pas été observé dans d'autres études cliniques majeures. La fréquence a été calculée en utilisant la limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95% pour l'estimation ponctuelle (basé sur 3/X, où X représente la taille de l'échantillon total de 13 357 patientes dans les études cliniques majeures). Elle est calculée comme 3/13 357 ce qui correspond à la catégorie de fréquence «très rare».
Grossesse.
Allaitement.
Hypersensibilité à l'un des constituants.
Grossesse
En raison d'un effet malformatif du tamoxifène, retrouvé en expérimentation animale, il convient d'éliminer, avant toute prescription et jusqu'à 2 mois après l'arrêt du traitement, la possibilité d'une grossesse.
Assurer une contraception efficace, ne faisant pas appel à un dérivé estrogénique.
Allaitement
Le cancer du sein contre-indique l'allaitement.
Des cas d'allongement de l'intervalle QT ont été observés après l'administration de tamoxifène à des doses plusieurs fois supérieures à la dose recommandée, lors d'études cliniques.
Des manifestations neurologiques (tremblements, hyperréflexie, dysmétrie, vertiges, troubles de la marche, convulsions) ont été observées chez des patients recevant des fortes doses de tamoxifène lors d'études cliniques.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Antivitamines K
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroît, possible interaction entre les antivitamines K et la chimiothérapie.
Contrôle plus fréquent de l'INR.
Agents cytotoxiques
Risque d'augmentation des accidents thrombo-emboliques.
Une interaction pharmacocinétique avec les inhibiteurs du CYP2D6, montrant une réduction de 65-75% des taux plasmatiques de l'endoxifène, l'une des formes les plus actives du médicament, a été rapportée dans la littérature. Une diminution de l'efficacité du tamoxifène a été rapportée dans quelques études avec l'utilisation concomitante de certains antidépresseurs ISRS - inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine - (ex : paroxétine). Une réduction de l'effet du tamoxifène ne pouvant être exclue, une co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP2D6 (ex : paroxétine, fluoxétine, quinidine, cinacalcet, terbinafine ou bupropion) doit être évitée chaque fois que possible .
Analogues en Russie
таб.:
10 мг, 20 мг
таб., покр. плен. обол.:
10 мг, 20 мг, 30 мг, 40 мг
таб., покр. плен. обол.:
10 мг, 20 мг, 30 мг, 40 мг
таб.:
10 мг, 20 мг
Analogues en France
comprimé:
10 mg, 20 mg
comprimé pelliculé:
10,00 mg
comprimé enrobé:
20 mg
comprimé pelliculé:
10 mg, 20 mg, 20,0 mg
comprimé:
10 mg, 20 mg