Résumé des caractéristiques du médicament - LACTINETTE

Langue

- Français

LACTINETTE

LACTINETTE - Comme les autres contraceptifs uniquement progestatifs, le désogestrel convient le mieux aux femmes qui allaitent et à celles qui ne peuvent pas ou ne veulent pas utiliser d'estrogènes.

Le médicament LACTINETTE appartient au groupe appelés Progestatifs seuls

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03AC09

Substance active: DÉSOGESTREL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

GEDEON RICHTER (HONGRIE) - Lactinette comprimé pelliculé 75 microgrammes , 2013-10-04


Lactinette 75 microgrammes

comprimé pelliculé 75 microgrammes

GEDEON RICHTER (HONGRIE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé : 75 microgrammes

Indications

Contraception orale.

Pharmacodynamique

Comme les autres contraceptifs uniquement progestatifs, le désogestrel convient le mieux aux femmes qui allaitent et à celles qui ne peuvent pas ou ne veulent pas utiliser d'estrogènes. Contrairement aux autres contraceptifs uniquement progestatifs traditionnels, l'effet contraceptif de désogestrel est essentiellement lié à une inhibition de l'ovulation. Les autres effets incluent une augmentation de la viscosité de la glaire cervicale.

Au cours d'une étude menée sur deux cycles, en considérant qu'une ovulation a eu lieu lorsqu'un taux de progestérone supérieur à 16 nmol/l a été retrouvé pendant 5 jours consécutifs, la fréquence de l'ovulation a été de 1 % (1/103) avec un intervalle de confiance à 95 % de 0,02 % - 5,29 % dans le groupe en intention de traiter (ITT) (en prenant en compte les erreurs des utilisatrices et les échecs de la méthode).

L'inhibition de l'ovulation a été obtenue dès le premier cycle d'utilisation. Dans cette étude, après interruption du désogestrel au bout de 2 cycles (56 jours consécutifs), le retour de l'ovulation s'est produit en moyenne après 17 jours (entre 7 et 30 jours).

Dans un essai comparatif sur l'efficacité (avec un délai de prise d'un comprimé oublié inférieur ou égal 3 heures), l'indice de Pearl du désogestrel calculé sur la population en ITT était de 0,4 (intervalle de confiance à 95 % de 0,09 à 1,20), comparé à 1,6 (intervalle de confiance à 95 % de 0,42 à 3,96) pour 30 µg de lévonorgestrel.

L'indice de Pearl de désogestrel est comparable à celui que l'on retrouve historiquement pour les COCs dans la population générale les utilisant.

Le traitement avec le désogestrel conduit aussi à une diminution des taux d'estradiol à un niveau correspondant à celui observé au début de la phase folliculaire. Aucun effet clinique sur le métabolisme des glucides, des lipides et de l'hémostase n'a été observé.

Population pédiatrique

Aucune donnée clinique concernant la sécurité et l'efficacité n'est disponible chez les adolescents de moins de 18 ans.

Pharmacocinétique

Absorption

Après administration par voie orale, le désogestrel est rapidement absorbé et transformé en étonogestrel. A l'état d'équilibre, les concentrations sériques maximales sont atteintes 1,8 heure après la prise du comprimé et la biodisponibilité absolue de l'étonogestrel est d'environ 70 %.

Distribution

L'étonogestrel est lié aux protéines sériques à 95,5-99 %, principalement à l'albumine et dans une moindre mesure à la globuline se liant aux hormones sexuelles.

Biotransformation

Le désogestrel est métabolisé par hydroxylation et déshydrogénation pour former le métabolite actif étonogestrel. L'étonogestrel est métabolisé par sulfo-conjugaison et glucuro-conjugaison.

Elimination

L'étonogestrel est éliminé avec une demi-vie moyenne d'environ 30 heures, sans aucune différence entre la prise d'un ou plusieurs comprimés. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont atteintes après 4 à 5 jours. La clairance sérique après administration intraveineuse d'étonogestrel est d'environ 10 l par heure. L'excrétion de l'étonogestrel et de ses métabolites, sous forme de stéroïde libre ou de substances conjuguées, se fait par les urines et les selles (rapport 1,5/1). Chez les femmes allaitant, l'étonogestrel est excrété dans le lait avec un rapport lait/sérum de 0,37-0,55. Sur la base de ces données et d'une ingestion de lait estimée à 150 ml/kg/jour, 0,01 à 0,05 microgramme d'étonogestrel peut être ingéré par l'enfant.

Effets indésirables

L'effet indésirable le plus fréquemment rapporté lors des essais cliniques est l'irrégularité des saignements. Jusqu'à 50% des femmes utilisant le désogestrel ont rapporté des irrégularités de saignement. Comme le désogestrel entraîne une inhibition de l'ovulation proche de 100%, contrairement aux autres pilules uniquement progestatives, l'irrégularité des saignements est plus fréquente qu'avec ces autres pilules. Chez 20 à 30 % des femmes, les saignements peuvent survenir plus fréquemment alors que chez 20% des femmes les saignements peuvent devenir moins fréquents voire totalement absents. Les saignements vaginaux peuvent être également de plus longue durée. Au bout de quelques mois de traitement, les saignements tendent à être moins fréquents. Des informations, des conseils et un carnet patient de suivi des saignements peuvent aider les femmes à mieux les accepter.

Les autres effets indésirables les plus fréquemment rapportés (fréquence > 2,5%) lors des essais cliniques avec le désogestrel sont les suivants : acné, modification de l'humeur, mastodynies, nausées et prise de poids. Les effets indésirables mentionnés dans le tableau ci-dessous.

Tous les EI sont répertoriés par classe de systèmes d'organes et selon leur fréquence : fréquent (³1/100, <1/10), peu fréquent (³1/1 000, <1/100) et rare (³1/10 000, <1/1 000).

Classe de systèmes d'organes (MedDRA)*

Fréquence des réactions indésirables

Fréquent ≥1/100, <1/10

Peu fréquent ³1/1 000, <1/100

Rare ³1/10 000, <1/1 000

Infections et infestations

Infection vaginale

Affections psychiatriques

Modification de l'humeur

Diminution de la libido

Humeur dépressive

Affections du système nerveux

Céphalées

Affections oculaires

Intolérance aux lentilles de contact

Affections gastro-intestinales

Nausée

Vomissement

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Acné

Alopécie

Rash, Urticaire,

Erythème noueux

Affections des organes de reproduction et du sein

Mastodynie, Saignements irréguliers, Aménorrhée

Dysménorrhée,

Kyste ovarien

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fatigue

Investigations

Prise de poids

MedDRA version 15.0 ;

Un écoulement mammaire peut intervenir durant l'utilisation du désogestrel. Dans de rares cas, des grossesses ectopiques ont été rapportées .

Chez les femmes utilisant des contraceptifs oraux (combinés), un certain nombre d'effets indésirables (graves) ont été rapportés.

Ceux-ci comprennent les maladies thromboemboliques veineuses, les maladies thromboemboliques artérielles, les tumeurs hormono-dépendantes (ex.

En outre, l'aggravation d'un angio-œdème et/ou l'aggravation d'un œdème angioneurotique héréditaire peuvent intervenir .

Contre-indications

Accidents thrombo-emboliques veineux évolutifs.

Présence ou antécédent de pathologie hépatique sévère, tant que les paramètres de la fonction hépatique ne sont pas revenus à la normale.

Tumeurs malignes connues ou suspectées sensibles aux stéroïdes sexuels.

Saignement vaginal non diagnostiqué.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Le désogestrel n'est pas indiqué pendant la grossesse. En cas de grossesse durant l'utilisation du désogestrel, sa prise doit être immédiatement interrompue.

Les études chez l'animal ont montré que des doses très élevées de substances progestatives peuvent entrainer la masculinisation des fœtus féminins.

Des études épidémiologiques de grande envergure n'ont pas montré de risque accru de malformations chez les enfants nés de femmes ayant utilisé des COC avant la grossesse, ni d'effet tératogène quand les COC étaient utilisés par inadvertance en début de grossesse. Les données de pharmacovigilance collectées sur les différents COC contenant du désogestrel n'indiquent pas non plus une augmentation de risque.

Allaitement

Le désogestrel n'influe pas sur la production ou la qualité (concentrations en protéines, lactose ou graisses) du lait maternel. Toutefois, de faibles quantités d'étonogestrel sont excrétées dans le lait. Par conséquent, 0,01 à 0,05 microgramme d'étonogestrel par kg de poids corporel par jour peut être ingéré par l'enfant (sur la base d'une ingestion de lait estimée à 150 ml/kg/jour). Des données à long terme limitées sont disponibles chez des enfants dont les mères ont commencé à utiliser du désogestrel 4 à 8 semaines après l'accouchement. Ils ont été nourris au sein pendant 7 mois et suivis jusqu'à l'âge de 1,5 ans (n=32) ou 2,5 ans (n=14). L'évaluation de leur croissance, ainsi que de leur développement physique et psychomoteur, n'a indiqué aucune différence par rapport aux nourrissons dont la mère utilisait un DIU au cuivre. Sur la base des données disponibles, le désogestrel peut être utilisé chez les mères allaitant. Toutefois, le développement et la croissance du nourrisson dont la mère utilise du désogestrel devront être suivis attentivement

Surdosage

Aucun effet nocif grave n'a été rapporté après un surdosage. Les symptômes pouvant survenir en rapport avec un surdosage sont : nausées, vomissements et, chez les jeunes filles, des saignements vaginaux légers. Il n'y a pas d'antidote et le traitement sera symptomatique.

Interactions avec d'autres médicaments

Les interactions entre les contraceptifs hormonaux et les autres médicaments peuvent conduire à des métrorragies et/ou à un échec de la contraception. Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature (principalement avec les contraceptifs oraux combinés mais occasionnellement aussi avec les contraceptifs uniquement progestatifs).

Métabolisme hépatique : Des interactions peuvent apparaître avec les médicaments induisant les enzymes microsomales, avec pour résultat une clairance accrue des hormones sexuelles (comme par exemple les hydantoïnes (ex. : phénytoïne), barbituriques (ex. : phénobarbital), primidone, carbamazépine, rifampicine et une possible augmentation de l'oxcarbazépine, du topiramate, de la rifabutine, du felbamate, du ritonavir, du nelfinavir, de la griséofulvine et des produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum)).

L'induction enzymatique maximale n'est généralement observée qu'au bout de 2 à 3 semaines mais elle peut persister pendant au moins 4 semaines ou plus après l'arrêt du traitement. Les femmes traitées avec l'un de ces médicaments devront temporairement utiliser une méthode contraceptive mécanique en complément de désogestrel. Cette méthode contraceptive mécanique devra être utilisée pendant toute la durée d'administration concomitante avec l'inducteur d'enzymes microsomiales et pendant 28 jours après l'arrêt de celui-ci.

Chez les femmes traitées à long terme avec des inducteurs enzymatiques hépatiques, l'utilisation d'une méthode non hormonale doit être envisagée.

Au cours d'un traitement par du charbon activé, l'absorption des stéroïdes contenus dans les comprimés peut être réduite et par conséquent l'efficacité contraceptive peut l'être également. Dans ces circonstances, les conseils concernant l'oubli d'un comprimé sont applicables .

Les contraceptifs hormonaux peuvent interférer avec le métabolisme d'autres médicaments. Ainsi, les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent augmenter (ex. : cyclosporine) ou diminuer.

A noter : Le résumé des caractéristiques du produit des médicaments administrés concomitamment doit être consulté afin d'identifier les interactions éventuelles.

Analyses de laboratoire

Les données obtenues avec les COC ont montré que les stéroïdes contraceptifs peuvent avoir une influence sur les résultats de certaines analyses de laboratoire, dont les paramètres biochimiques des fonctions hépatique, thyroïdienne, surrénale et rénale, les taux sériques de protéines (de transport), par ex. globuline fixant les corticostéroïdes et fractions de lipides/lipoprotéines, les paramètres du métabolisme glucidique et les paramètres de coagulation et de fibrinolyse. En général, les changements restent compris dans les limites normales des valeurs de référence. Il n'a pas été établi dans quelle mesure ceci s'applique également aux contraceptifs uniquement progestatifs.

Mises en garde et précautions

En présence de l'une des affections ou de l'un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, les bénéfices de l'utilisation d'un progestatif devront être mesurés par rapport aux risques éventuels pour chaque patiente et discutés avec celle-ci avant qu'elle ne décide de commencer ou non du désogestrel.

En cas d'aggravation, d'exacerbation ou de première apparition d'une de ces pathologies, elle devra contacter son médecin qui décidera s'il convient d'arrêter la prise du désogestrel.

Le risque de cancer du sein augmente généralement avec l'âge. Durant l'utilisation de contraceptifs oraux combinés (COC), le risque d'un diagnostic de cancer du sein est légèrement augmenté. L'augmentation de ce risque disparaît progressivement dans les 10 ans qui suivent l'arrêt du traitement et n'est pas liée à la durée d'utilisation mais à l'âge de la femme au moment de cette utilisation. Le nombre de cas diagnostiqués attendus pour 10 000 femmes utilisant des COC (jusqu'à 10 ans après l'arrêt du traitement), comparé aux femmes n'ayant pas pris de COC durant la même période a été calculé pour chaque classe d'âge et est présenté dans le tableau ci-dessous :

Catégorie d'âge

Nombre de cas attendus chez les femmes utilisant des COCs

Nombre de cas attendus chez les femmes n'utilisant pas de COCs

16-19 ans

4,5

4

20-24 ans

17,5

16

25-29 ans

48,7

44

30-34 ans

110

100

35-39 ans

180

160

40-44 ans

260

230

Le risque chez les utilisatrices de contraceptifs uniquement progestatifs, tel que le désogestrel, est potentiellement similaire à celui associé à la prise de COC. Cependant, pour une contraception uniquement progestative, les preuves sont moins concluantes. Comparé au risque de développer un cancer du sein au cours de la vie, le risque est faiblement augmenté par l'association de COC. Les cas de cancer du sein diagnostiqués chez les utilisatrices de COC ont tendance à être moins avancés que chez les femmes qui n'en ont pas pris. L'augmentation du risque chez les utilisatrices de COC peut être due à un diagnostic plus précoce, à des effets biologiques de la pilule ou à l'association des deux.

Un effet biologique des progestatifs sur le cancer du foie ne pouvant être exclu, le rapport bénéfice/risque doit être évalué individuellement chez les femmes atteintes d'un cancer du foie.

En cas de troubles hépatiques aigus ou chroniques, la patiente devra être adressée à un spécialiste pour un examen et conseil.

Des études épidémiologiques ont associé l'utilisation des COC à une augmentation de l'incidence de thrombose veineuse (accidents thromboemboliques veineux, thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire). Bien que la pertinence clinique de ce résultat pour le désogestrel utilisé comme contraceptif en l'absence d'un estrogène ne soit pas établie, la prise de désogestrel doit être arrêtée en cas de thrombose. L'arrêt du désogestrel doit aussi être envisagé en cas d'immobilisation à long terme liée à une intervention chirurgicale ou à une maladie. Les femmes ayant des antécédents de troubles thromboemboliques doivent être averties de la possibilité d'une récidive

Bien que les progestatifs puissent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et sur la tolérance au glucose, il n'existe aucun élément démontrant la nécessité de modifier le schéma posologique chez les femmes diabétiques utilisant des pilules ne contenant que des progestatifs. Cependant, les patientes diabétiques doivent être attentivement surveillées durant les premiers mois d'utilisation du désogestrel.

Si une hypertension artérielle persistante se développe au cours de l'utilisation du désogestrel, ou si une augmentation significative de la pression artérielle ne répond pas convenablement à un traitement antihypertenseur, l'arrêt de désogestrel doit être envisagé.

Le traitement par désogestrel conduit à une diminution du taux sérique d'estradiol à un niveau correspondant à celui observé au début de la phase folliculaire. A ce jour, on ne sait pas si cette diminution a un effet clinique pertinent sur la densité minérale osseuse.

Avec les pilules traditionnelles uniquement progestatives, la protection vis-à-vis des grossesses ectopiques n'est pas aussi bonne qu'avec les COC, en raison de la survenue fréquente d'ovulations au cours de l'utilisation des pilules uniquement progestatives. Bien que le désogestrel inhibe l'ovulation de façon constante, une grossesse ectopique doit être envisagée pour le diagnostic différentiel si la femme présente une aménorrhée ou des douleurs abdominales.

Un chloasma peut occasionnellement survenir, notamment chez les femmes ayant présenté un antécédent de chloasma gravidique. Les femmes ayant tendance à avoir des chloasmas doivent éviter de s'exposer au soleil ou aux rayons UV lors de la prise de désogestrel.

Les affections suivantes ont été rapportées à la fois pendant la grossesse et pendant l'utilisation de stéroïdes sexuels, mais une corrélation avec la prise des progestatifs n'a pas été établie : ictère et/ou prurit lié à une cholestase, formation de calculs biliaires, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique urémique, chorée de Sydenham, herpès gestationnel, perte d'audition liée à une otospongiose, angiœdème (héréditaire).

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend LACTINETTE



Analogues du médicament LACTINETTE qui a la même composition

Analogues en Russie

Лактинет
  • таб., покр. плен. обол.:

    0.075 мг

  • таб., покр. плен. обол.:

    0.075 мг, 75 мкг

Чарозетта
  • таб., покр. плен. обол.:

    75 мкг

  • таб., покр. обол.:

    75 мкг

Analogues en France

  • comprimé pelliculé:

    75 microgrammes

  • comprimé pelliculé:

    0,075 mg

  • comprimé pelliculé:

    0,075 mg

  • comprimé pelliculé:

    0,075 mg, 75 microgrammes

  • comprimé:

    0,075 mg, 75 microgrammes

  • comprimé pelliculé:

    75 microgrammes

  • comprimé pelliculé:

    75 microgrammes