LOCATOP - Le désonide à 0,1% est un corticostéroïde cutané.
Le médicament LOCATOP appartient au groupe appelés Glucocorticoïdes locaux
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - D07AB08
PIERRE FABRE DERMATOLOGIE (FRANCE) - Locatop crème 0,1000 g , 1995-02-17
Locatop 0,1 %
crème 0,1000 g
PIERRE FABRE DERMATOLOGIE (FRANCE)
1. Indications privilégiées où la corticothérapie locale est tenue pour le meilleur traitement :
eczéma de contact
dermatite atopique
lichénification
2. Indications où la corticothérapie locale est l'un des traitements habituels :
dermite de stase
psoriasis (à l'exclusion des plaques très étendues)
lichen
prurigo non parasitaire
lichen scléro-atrophique génital
granulome annulaire
lupus érythémateux discoïde
pustuloses amicrobiennes palmo-plantaires
dermite séborrhéique à l'exception du visage
traitement symptomatique du prurit du mycosis fongoïde
3. Indications de circonstance pour une durée brève :
piqûres d'insectes et prurigo parasitaire après traitement étiologique.
Le désonide à 0,1% est un corticostéroïde cutané.
Les corticostéroïdes cutanés sont classifiés selon 4 niveaux d'activité en fonction de tests de vasoconstriction cutanée : activité très forte, forte, modérée et faible.
Selon ces tests de vasoconstriction, le désonide est d'activité modérée à forte.
Absorption
L'importance du passage transdermique et des effets systémiques dépend de l'importance de la surface traitée, du degré d'altération épidermique, de la durée du traitement. Ces effets sont d'autant plus à redouter que le traitement est prolongé.
Infections bactériennes, virales, fongiques primitives ou parasitaires.
Lésions ulcérées.
Acné.
Rosacée.
Dermatite péri-orale.
Grossesse
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation du désonide chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l'animal sont insuffisantes pour permettre de conclure sur la toxicité sur la reproduction .
L'utilisation de LOCATOP 0,1 %, crème n'est pas conseillée pendant la grossesse.
Allaitement
Il n'existe pas de données suffisantes sur l'excrétion de désonide dans le lait maternel. Un risque pour l'enfant allaité ne peut être exclu.
LOCATOP 0,1 %, crème ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Aucune étude n'a été conduite chez l'animal pour évaluer l'effet du désonide sur la fertilité mâle et femelle.
Le risque de surdosage aigü est peu probable. Cependant, en cas d'utilisation excessive ou prolongée des corticoïdes locaux, le risque d'exacerbation des effets indésirables et la possibilité d'effets systémiques ne doit pas être écartée. En cas de surdosage systémique, des signes d'hypercorticisme peuvent apparaître et le traitement doit être arrêté progressivement. Un traitement symptomatique approprié est indiqué. Cependant, à cause du risque de suppression surrénale aiguë, ceci doit être fait sous surveillance médicale.
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.
Aux doses recommandées, le désonide pour usage topique n'est pas susceptible de causer des interactions médicamenteuses significatives d'un point de vue médical.
Mises en garde spéciales
Utilisation sur le visage
L'utilisation prolongée sur le visage des corticoïdes à activité forte ou modérée expose à la survenue d'une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible, avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.
Augmentation de l'absorption systémique de corticoïdes topiques
En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion, peut entraîner les effets systémiques d'une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l'enfant en bas âge. Ils consistent en un syndrome cushingoïde et un ralentissement de la croissance. Ces accidents disparaissent à l'arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d'une insuffisance surrénale aiguë.
Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome (voir précautions d'emploi), ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
Précautions d'emploi
Infections et infestations
En cas d'infection bactérienne ou mycosique d'une dermatose cortico-sensible, faire précéder l'utilisation du corticoïde d'un traitement spécifique. Il est néanmoins possible, dans certains cas seulement, d'utiliser une association corticoïde + traitement spécifique.
Intolérance locale
Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu immédiatement et la cause doit en être recherchée.
Troubles oculaires
Des applications répétées et/ou prolongées du produit peuvent causer de l'hypertension oculaire ou une cataracte chez certains patients. Chez le patient sans glaucome ou cataracte connu, une surveillance ophtalmologique est nécessaire en cas d'utilisation palpébrale prolongée.
Chez le patient à risque de glaucome, une hypertension réactive est légèrement plus fréquente et les corticoïdes topiques doivent être appliqués sous surveillance ophtalmologique en cas de traitement de plus d'une semaine.
Effet rebond
Un effet rebond peut être observé lors d'un arrêt brusque après un traitement de longue durée. Ceci peut être évité par un sevrage progressif.
A utiliser avec une précaution particulière chez le patient souffrant de psoriasis puisque les corticoïdes topiques peuvent être dangereux pour un grand nombre de raisons en cas de psoriasis, Parmi celles-ci on note la récurrence de la maladie en raison du développement d'une tolérance, le risque de psoriasis pustuleux généralisé et une toxicité générale en raison d'une perturbation de la peau.
Population pédiatrique
Chez le nourrisson, il est préférable d'éviter les corticoïdes forts (classes I et II) et d'activité modérée. Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d'occlusion spontanés pouvant survenir dans les plis ou sous les couches.
Ce médicament contient de l'acide sorbique ou l'un de ses sels et peut provoquer des réactions cutanées locales (par exemple : eczéma). Il contient également de l'alcool cétylstéarylique et éther cétostéarylique de macrogol 1000 et peut provoquer des réactions cutanées locales (par exemple : eczéma).
Analogues en Russie
капли глазные:
0.25%
Analogues en France
pommade:
0,05 g
crème:
0,05 g
crème:
0,100 g
crème:
0,1000 g
crème:
0,050 g