LOGIMAX - Les effets de la félodipine, antagoniste calcique sélectif (réduction des résistances périphériques) s'additionnent avec ceux du métoprolol, antagoniste sélectif des récepteurs β1 (réduction du débit cardiaque).
Le médicament LOGIMAX appartient au groupe appelés Bêta-bloquants et inhibiteurs calciques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C07FB02
ASTRAZENECA MONTS (FRANCE) - Logimax comprimé pelliculé à libération prolongée 5 mg+47,50 mg , 1994-11-14
Logimax 5 mg/47,5 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 5 mg+47,50 mg
ASTRAZENECA MONTS (FRANCE)
Traitement de deuxième intention de l'hypertension artérielle, lorsque la monothérapie n'est pas efficace.
Les effets de la félodipine, antagoniste calcique sélectif (réduction des résistances périphériques) s'additionnent avec ceux du métoprolol, antagoniste sélectif des récepteurs β1 (réduction du débit cardiaque).
La félodipine est un inhibiteur calcique appartenant à la famille des dihydropyridines. Elle inhibe à très faibles concentrations par une action au niveau du canal calcique lent, la pénétration intracellulaire du calcium de la cellule musculaire lisse.
Par ce mécanisme, elle joue un rôle électrophysiologique et mécanique (inhibition du couplage excitation-contraction) aboutissant à une diminution du tonus artériel. Cette diminution des résistances artériolaires provoque une vasodilatation et entraîne la baisse de la pression artérielle.
Cette vasodilatation artériolaire s'accompagne :
d'une augmentation de la compliance artérielle et du diamètre artériel,
d'une préservation, voire une augmentation des débits loco-régionaux (coronaire, rénal, cérébral),
d'une action légèrement diurétique et natriurétique à court terme,
d'une absence de rétention hydrosodée à long terme.
Contrairement à ce qui est observé en administration aiguë, le traitement chronique n'entraîne pas d'accélération de la fréquence cardiaque.
Le métoprolol est un antagoniste cardiosélectif des récepteurs bêta-adrénergiques. Il agit sur les récepteurs β1 cardiaques à des doses plus faibles que celles nécessaires pour affecter les récepteurs β2 essentiellement situés dans les vaisseaux périphériques et les bronches.
Le métoprolol n'a pas d'effet stabilisateur de membrane et ne présente pas de fonction agoniste partiel.
Félodipine
La biodisponibilité de la félodipine LP est d'environ 15% chez l'homme et est indépendante de la dose.
La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 99% ; elle est liée essentiellement à la fraction albumine.
Biotransformation et élimination
La demi-vie d'élimination de la félodipine est de 25 heures. Il n'y a pas d'accumulation significative pendant un traitement au long cours. La félodipine est fortement métabolisée dans le foie par le cytochrome P450 3A4 (CYP3A4) et tous les métabolites identifiés sont inactifs. Environ 70 % de la dose sont éliminés sous forme de métabolites urinaires ; la fraction restante est éliminée dans les fèces. Moins de 0,5% de la dose se retrouve sous forme inchangée dans l'urine.
Métoprolol
La biodisponibilité du métoprolol est d'environ 50%. La demi-vie d'élimination est de 3 à 5 heures. Le métoprolol est métabolisé par le foie en trois métabolites dont aucun n'a d'effet pharmacologique. Environ 5% de la dose sont excrétés sous forme inchangée par voie rénale.
L'association félodipine + métoprolol ne modifie pas la pharmacocinétique de chacun des composants.
La prise de nourriture n'influence pas les paramètres pharmacocinétiques ou hémodynamiques.
Avec la forme LP, la phase d'absorption est prolongée, ce qui se traduit par des concentrations plasmatiques stables de félodipine et de métoprolol pendant 24 heures.
Logimax est bien toléré et les effets indésirables rapportés sont généralement réversibles et d'intensité légère.
Les effets indésirables rapportés au cours des essais cliniques avec Logimax comprennent céphalées, dèmes des chevilles, bouffées congestives (flush), sensations vertigineuses, nausées et fatigue.
La plupart de ces effets peuvent s'expliquer par les propriétés vasodilatatrices de la félodipine. Ces réactions sont généralement dose-dépendantes et s'observent au début du traitement ou suite à une augmentation des doses. Lorsque ces réactions se produisent, elles sont souvent transitoires et s'atténuent au cours du temps.
Les événements indésirables suivants ont été signalés lors des essais cliniques et depuis la commercialisation de Logimax.
En raison de la présence d'huile de ricin, troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales).
Les groupes de fréquences sont définis selon la convention suivante : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000 et < 1/100), rares (≥ 1/10 000 et < 1/1000) et très rares (< 1/10 000).
Effets liés à la félodipine
Chez les coronariens, comme avec d'autres substances vaso-actives, la félodipine peut entraîner des douleurs dans la région thoracique (éventuellement des douleurs angineuses). Elles surviennent 15 à 20 minutes après la prise médicamenteuse. Elles demeurent extrêmement rares et imposent l'arrêt du traitement.
Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés avec certains inhibiteurs calciques.
Tableau 1 Félodipine | ||
Classe de système d'organes | Fréquence | Effets indésirables |
Affection du système nerveux | Fréquent | Céphalées |
Peu fréquent | Sensations vertigineuses, paresthésie | |
Affections cardiaques | Peu fréquent | Tachycardie, palpitations |
Affections vasculaires | Fréquent | Bouffées congestives (flush) |
Peu fréquent | Hypotension | |
Rare | Syncope | |
Affections gastro-intestinales | Peu fréquent | Nausées, douleurs abdominales |
Rare | Vomissements | |
Très rare | Hypertrophie gingivale, gingivite | |
Affections hépatobiliaires | Très rare | Elévation des enzymes hépatiques, hépatite |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Peu fréquent | Rash, prurit |
Rare | Urticaire | |
Très rare | Réactions de photosensibilité, vasculite leucocytoclastique | |
Affections musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs | Rare | Arthralgie, myalgie |
Affections du rein et des voies urinaires | Très rare | Pollakiurie |
Affections des organes de reproduction et du sein | Rare | Impuissance/dysfonctionnement sexuel |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Très fréquent | dème périphérique |
Peu fréquent | Fatigue | |
Très rare | Réactions d'hypersensibilité, Exemples : angio‑dème, fièvre, dème de Quincke |
Effets liés au métoprolol :
Au plan biologique, on a pu observer dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne saccompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques, à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.
Exceptionnellement : fibrose rétro-péritonéale.
Tableau 2 Métoprolol | ||
Classe de système d'organes | Fréquence | Effets indésirables |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Très rare | Thrombocytopénie |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Peu fréquent | Prise de poids, hypoglycémie |
Affections psychiatriques | Peu fréquent | Dépression, trouble de la concentration, cauchemar, somnolence ou insomnie |
Rare | Nervosité, anxiété | |
Très rare | Amnésie/ atteinte de la mémoire, confusion, hallucinations | |
Affection du système nerveux | Fréquent | Sensation vertigineuse, céphalées |
Peu fréquent | Paresthésie | |
Très rare | Troubles du goût | |
Affections oculaires | Rare | Troubles visuels, sécheresse et/ou irritation oculaire, conjonctivite |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Très rare | Acouphènes |
Affections cardiaques | Fréquent | Bradycardies, sévères le cas échéant, hypotension orthostatique, palpitations |
Peu fréquent | Aggravation des symptômes de l'insuffisance cardiaque, bloc cardiaque du premier degré, douleurs précordiales, chute tensionnelle | |
Rare | Troubles de la conduction cardiaque, arythmie cardiaque | |
Affections vasculaires | Fréquent | Troubles posturaux (très rarement avec syncope), syndrome des mains et pieds froids |
Rare | Aggravation d'une claudication intermittente existante, syndrome de Raynaud | |
Très rare | Gangrène chez les patients souffrant déjà de troubles circulatoires périphériques sévères, accidents vasculaires cérébraux | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Fréquent | Dyspnée d'effort |
Peu fréquent | Bronchospasme | |
Rare | Rhinite | |
Affections gastro-intestinales | Fréquent | Nausées, douleurs abdominales, diarrhée, constipation |
Peu fréquent | Vomissements | |
Rare | Sécheresse de la bouche | |
Très rare | Fibrose rétro-péritonéale | |
Affections hépatobiliaires | Rare | Anomalies dans les tests de la fonction hépatique |
Très rare | Hépatite | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Peu fréquent | Rash (sous forme d'urticaire psoriasiforme et de lésions cutanées dystrophiques), hypersudation, prurit, eczéma, lichénoïdes |
Rare | Perte de cheveux | |
Très rare | Réaction de photosensibilité, aggravation du psoriasis | |
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif | Peu fréquent | Crampes musculaires |
Très rare | Arthralgie | |
Affections des organes de reproduction et du sein | Rare | Impuissance/dysfonctionnement sexuel |
Très rare | Maladie de La Peyronie | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Très fréquent | Fatigue |
Peu fréquent | dème |
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :
antécédents de réaction anaphylactique,
asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives dans leurs formes sévères,
grossesse,
infarctus du myocarde en phase aiguë,
angor instable,
angor de Prinzmetal (formes sévères),
blocs auriculo ventriculaires du second ou du troisième degré,
patients souffrant d'une insuffisance cardiaque décompensée instable (dème pulmonaire, hypoperfusion ou hypotension), et patients sous traitement inotrope continu ou intermittent, par l'intermédiaire d'un agoniste des récepteurs bêta,
bradycardie sinusale cliniquement pertinente (< 45 à 50 contractions par minute),
maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire sauf si un pacemaker est placé de façon permanente),
phéochromocytome non traité,
choc cardiogénique,
phénomène de Raynaud et troubles circulatoires artériels périphériques dans leurs formes sévères,
sténose valvulaire cardiaque hémodynamiquement significative,
trouble dynamique obstructif des voies d'écoulement cardiaque,
hypotension,
en cas d'occlusion intestinale, en raison de la présence d'huile de ricin.
Grossesse
Logimax 5 mg/47,5 mg ne doit pas être pris pendant la grossesse.
Données concernant la félodipine :
Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence des effets tératogènes et foetotoxiques de la félodipine.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la félodipine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
Données concernant le métoprolol :
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu.
En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie ; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardio-vasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).
Allaitement
La félodipine ainsi que les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait.
La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains bêta-bloquants. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.
Fertilité
Il n'y a pas de données disponibles sur la fertilité masculine et féminine chez les patients .
Symptômes
Les symptômes d'un surdosage peuvent inclure une hypotension, une insuffisance cardiaque, une bradycardie et une bradyarythmie, des troubles de la conduction cardiaque, une altération de la résistance vasculaire et un bronchospasme.
Traitement
Des soins doivent être apportés dans un établissement pouvant fournir des mesures de soutien appropriées, un suivi et une surveillance.
Si cela se justifie, un lavage gastrique et / ou du charbon activé peut être administré.
De l'atropine, des médicaments stimulants adrénergiques ou stimulants cardiaques pour traiter la bradycardie et les troubles de conduction peuvent être administrés.
L'hypotension, l'insuffisance cardiaque aiguë et le choc doivent être traités avec une augmentation suffisante du volume plasmatique, une injection de glucagon en bolus lent (si nécessaire, suivie d'une perfusion intraveineuse de glucagon), une administration de médicaments sympathomimétiques par voie intraveineuse tels que la dobutamine, avec des médicaments agonistes des α1-récepteurs ajoutés en présence de la vasodilatation. Une utilisation intraveineuse de Ca2+ peut également être envisagée.
Le bronchospasme peut généralement être traités par des bronchodilatateurs.
L'administration concomitante de substances susceptibles d'interagir avec le cytochrome P450 peut affecter les concentrations plasmatiques de la félodipine et du métoprolol.
Il n'y a pas d'interaction entre la félodipine et le métoprolol, chacune de ces molécules interférant avec des isoenzymes différents du cytochrome P450.
Interactions possibles liées à la félodipine
Associations déconseillées (par mesure de prudence)
+ Dantrolène (perfusion)
Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.
L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
La félodipine est métabolisée dans le foie par le cytochrome P450 3A4 (CYP3A4).
Interactions entraînant une augmentation de la concentration plasmatique de félodipine
Les inhibiteurs du CYP3A4 peuvent entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de félodipine,
+ Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (clarithromycine, érythromycine, itraconazole, kétoconazole, nelfinavir, posaconazole, ritonavir, télithromycine, voriconazole)
Majoration des effets indésirables de l'antagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d'hypotension notamment chez le sujet âgé.
Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt.
+ Itraconazole
Risque majoré d'effets indésirables notamment d'dèmes, par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l'antifongique azolé et après son arrêt.
+ Cimétidine
+ Certains flavonoïdes présents dans le jus de pamplemousse
Interactions entraînant une diminution de la concentration plasmatique de félodipine
Les inducteurs du CYP3A4 peuvent entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de félodipine.
+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (carbamazépine, fosphénytoïne, phénobarbital, phénytoïne, primidone)
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par l'anticonvulsivant et après son arrêt.
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Barbituriques
+ Efavirenz
+ Névirapine
+ Millepertuis « Saint John's wort »
Associations à prendre en compte
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)
Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs). Le bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
Autres interactions avec la félodipine
+ Tacrolimus
La félodipine peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de tacrolimus. Utilisés conjointement, la concentration sérique du tacrolimus devra être surveillée et un ajustement posologique du tacrolimus peut s'avérer nécessaire.
+ Ciclosporine
La félodipine n'affecte pas les concentrations plasmatiques de la ciclosporine
Interactions possibles liées au métoprolol
Le métoprolol est un substrat métabolique de l'isoenzyme 2D6 du cytochrome P450. Les médicaments inhibiteurs ou inducteurs enzymatiques peuvent influencer les concentrations plasmatiques du métoprolol.
Les inhibiteurs du CYP2D6 comme les antiarythmiques (ex : quinidine, propafénone), les antihistaminiques (ex : dihydramine), les antagonistes des récepteurs à l'histamine H2, les antidépresseurs (paroxétine, fluoxétine, sertraline), les antipsychotiques, les inhibiteurs de la COX2 (ex : célécoxib), et les antifongiques (ex : terbinafine), peuvent entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques du métoprolol.
La concentration plasmatique du métoprolol peut être augmentée par l'alcool et l'hydralazine et est abaissée par la rifampicine.
+ Médicaments bradycardisants
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe I, des bêtabloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques et des anticholinestérasiques.
Les patients traités à la fois par Logimax et un agent ganglioplégique, un autre β-bloquant (par exemple en gouttes oculaires) ou un inhibiteur de la monoamine oxydase (MAO) doivent être étroitement surveillés.
En association avec les β-bloquants, les digitaliques peuvent augmenter le temps de conduction auriculo-ventriculaire et induire une bradycardie.
Associations déconseillées
+ Bépridil, diltiazem et vérapamil
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et risque majoré de troubles du rythme ventriculaire (torsades de pointes) ainsi que de défaillance cardiaque (synergie d'effets avec le vérapamil).
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
Chez les patients traités par Logimax, l'administration intraveineuse d'antagonistes calciques de type vérapamil ne doit pas être réalisée.
+ Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêtabloquants sont d'autant plus à risque qu'ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergiques.
Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Abiratérone
Chez l'insuffisant cardiaque, risque d'augmentation des effets indésirables du métoprolol, par diminution de son métabolisme hépatique par l'abiratérone.
Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant le traitement par l'abiratérone.
+ Amiodarone, propafénone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Anesthésiques volatils halogénés
Chez les patients traités par Logimax, l'administration d'anesthésiques en inhalation peut renforcer la dépression cardiaque.
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants. L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-mimétiques.
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Antiarythmiques de classe I (sauf lidocaïne)
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Antihypertenseurs centraux (clonidine, guanfacine, méthyldopa, moxonidine, rilménidine)
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Surveillance clinique.
+ Cinacalcet, darifénacine, duloxétine
Augmentation des concentrations plasmatiques de métoprolol avec risque de surdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par le cinacalcet, la darifénacine, ou la duloxétine.
Surveillance clinique et réduction de la posologie du métoprolol pendant le traitement par cinacalcet, darifénacine, ou duloxétine.
+ Glinides, gliptines, insuline, sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : palpitations et tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l'autosurveillance sanguine.
Un ajustement des doses d'antidiabétiques oraux est nécessaire chez les patients traités par Logimax.
+ Lidocaïne (voie IV)
Augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilité d'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne).
Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt du bêtabloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (sauf sultopride) (antiarythmiques de classe Ia (quinidiniques, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol), certains neuroleptiques phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride, véralipride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide) et autres médicaments (bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, sertindole, spiramycine IV, vincamine IV).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Paroxétine
Risque de majoration des effets indésirables du métoprolol, avec notamment bradycardie excessive, par inhibition de son métabolisme par la paroxétine.
Surveillance clinique accrue ; si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant la durée du traitement par la paroxétine et après son arrêt.
+ Terbinafine
Chez l'insuffisant cardiaque, risque d'augmentation des effets indésirables du métoprolol, par diminution de son métabolisme hépatique par la terbinafine.
Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant le traitement par la terbinafine.
Associations à prendre en compte
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les anti-inflammatoires non stéroïdiens et rétention hydrosodée avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens pyrazolés).
+ Autres bradycardisants
Risque de bradycardie excessive (addition des effets).
+ Dipyridamole
Avec le dipyridamole par voie injectable : majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Neuroleptiques
Effet vasodilatateur et risques d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
+ Pilocarpine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
+ Phénobarbital (et par extrapolation, primidone)
Diminution des concentrations plasmatiques du métoprolol avec réduction de ses effets cliniques (augmentation de son métabolisme hépatique).
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du bêtabloquant (augmentation de son métabolisme hépatique).
Autres interactions avec le métoprolol
+ Clonidine
Lors d'un traitement concomitant par clonidine, il faut veiller, lors de l'arrêt du traitement, à interrompre l'administration de Logimax plusieurs jours avant celui de la clonidine.
+ Indométacine
L'administration concomitante d'indométacine ou de tout autre médicament inhibiteur de la prostaglandine-synthétase peut diminuer l'effet antihypertenseur de Logimax.
Adrénaline
Les β-bloquants cardiosélectifs interfèrent beaucoup moins avec le contrôle de la pression artérielle que les β-bloquants non sélectifs lors de l'administration conjointe des β-bloquants et de l'adrénaline
Liées à l'association
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Baclofène
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément. Par mesure de précaution, il convient de prendre ces topiques ou antiacides à distance de tout autre médicament (plus de 2 heures, si possible).
Associations à prendre en compte
Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, silodosine, tamsulosine, térazosine),
Antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.
Amifostine
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
Dérivés nitrés et apparentés (dinitrate d'isosorbide, isosorbide, linsidomine, molsidomine, nicorandil, trinitrine)
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique
Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
L'association félodipine/métoprolol peut, comme les autres anti-hypertenseurs, provoquer une hypotension. Ceci peut conduire à une ischémie myocardique chez les patients sensibles.
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec le bépridil, le diltiazem, le vérapamil et le dantrolène (en perfusion), ainsi que pendant l'allaitement.
Les patients traités par Logimax ne doivent pas recevoir par voie intraveineuse d'antagonistes calciques de type vérapamil.
Insuffisance hépatique sévère et sujets âgés .
En raison de présence de lactose, les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp, de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
En raison de la présence d'huile de ricin, risque de sensibilisation.
Logimax ne doit pas être associé à des inhibiteurs/inducteurs du CYP3A4 .
Une légère hypertrophie gingivale a été signalée chez des patients atteints d'une gingivite/parodontite prononcée. L'hypertrophie peut être évitée ou disparaître par une hygiène dentaire soignée.
Arrêt du traitement
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif.
Asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives
Généralement, chez les patients asthmatiques, un traitement concomitant par un agoniste des récepteurs β2 doit être administré (comprimé et/ou aérosol).
Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu'en cas de formes légères en choisissant un β1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement. Une fois le traitement par Logimax initié, une adaptation de la dose de l'agoniste des récepteurs β2 (augmentation) peut être nécessaire. Le risque d'interaction de Logimax avec les agonistes des récepteurs β2 reste cependant moins important qu'avec les formes de comprimés classiques d'inhibiteurs sélectifs des récepteurs β1.
En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêta-mimétiques.
Insuffisance cardiaque
Les patients souffrant d'une insuffisance cardiaque doivent être traités pour leur décompensation cardiaque avant et pendant le traitement par Logimax.
Chez l'insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le métoprolol sera administré à de très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
Bradycardie
Chez les patients qui développent une bradycardie, Logimax doit être administré à de plus faibles doses ou progressivement arrêté.
Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Un trouble de la conduction cardiaque auriculo-ventriculaire préexistant à un degré modéré peut s'aggraver (conduisant éventuellement à un bloc auriculo-ventriculaire).
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
Angor de Prinzmetal
La prudence s'impose dans le traitement des patients souffrant d'Angor de Prinzmetal.
Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d'un angor de Prinzmetal. L'utilisation d'un bêta-bloquant cardiosélectif est possible, dans les formes mineures, à condition d'administrer conjointement un vasodilatateur.
Troubles circulatoires périphériques
Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), Logimax peut entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d'un pouvoir agoniste partiel, que l'on administrera avec prudence.
Phéochromocytome
L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
Un traitement concomitant par un alpha-bloquant devra être mis en place chez les patients présentant un phéochromocytome.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
Insuffisance hépatique
En pratique, on surveillera le rythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s'il apparaît une bradycardie excessive (< 50-55 batt/min. au repos).
Cirrhose : la biodisponibilité du métoprolol peut augmenter par diminution de la clairance.
Sujet diabétique
Pendant le traitement par Logimax, le risque d'interférer avec le métabolisme des glucides ou de masquer les signes d'une hypoglycémie (tachycardie, palpitations et sueurs) semble être moins important que lors du traitement avec les formes de comprimés classiques d'inhibiteurs sélectifs des récepteurs β1 et beaucoup moins important qu'avec les β-bloquants non sélectifs.
Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l'indication mérite d'être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
Anesthésie générale
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :
chez les malades atteints d'insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants.
en cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
le risque anaphylactique devra être pris en compte.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants sont susceptibles d'en masquer les signes cardiovasculaires.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Analogues en Russie
таб. с замедл. высвоб., покр. плен. обол.:
50 мг+5 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé à libération prolongée:
5 mg+47,50 mg