Résumé des caractéristiques du médicament - LUDIOMIL

Langue

- Français

LUDIOMIL

LUDIOMIL - Les effets biochimiques, vraisemblablement à l'origine de l'effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline dont la transmission synaptique est facilitée.

Le médicament LUDIOMIL appartient au groupe appelés Antidépresseurs tétracycliques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N06AA21

Substance active: MAPROTILINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

AMDIPHARM (IRLANDE) - Ludiomil comprimé pelliculé 25 mg , 1994-08-16

AMDIPHARM (IRLANDE) - Ludiomil comprimé pelliculé 75 mg , 1977-03-14


Ludiomil 25 mg

comprimé pelliculé 75 mg

AMDIPHARM (IRLANDE)

Ludiomil 75 mg

comprimé pelliculé 75 mg

AMDIPHARM (IRLANDE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé : 25 mg, 75 mg

Indications

Episodes dépressifs majeurs (c'est-à-dire caractérisés).

Pharmacodynamique

Les effets biochimiques, vraisemblablement à l'origine de l'effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline dont la transmission synaptique est facilitée.

L'effet sédatif est en rapport avec la composante histaminergique de la molécule.

Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique, à l'origine d'effets indésirables.

Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique.

L'amélioration portant spécifiquement sur l'humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques telles que le ralentissement idéomoteur, l'insomnie ou l'anxiété. Cette notion doit être prise en compte avant l'interruption d'un traitement pour raison d'inefficacité, ainsi que dans l'ajustement des doses efficaces.

Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE prescrit dans les cas suivants :

hypersensibilité à la maprotiline ou à l'un des excipients, possibilité de sensibilité croisée aux antidépresseurs tricycliques,

trouble convulsif ou seuil épileptogène bas (par ex. en cas d'atteinte cérébrale d'étiologies diverses, d'alcoolisme),

insuffisance hépatique ou rénale sévère,

risque connu de glaucome par fermeture de l'angle,

risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques,

infarctus du myocarde récent, troubles de la conduction cardiaque y compris syndrome du QT long congénital,

intoxication aigüe à l'alcool, aux hypnotiques ou aux psychotropes.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse et si possible en monothérapie.

A ce jour, les résultats des données semblent exclure un risque malformatif particulier des antidépresseurs imipraminiques, mais pour la maprotiline, les données sont limitées. Chez les nouveau-nés de mères traitées en fin de grossesse par un antidépresseur imipraminique, des signes d'imprégnation (notamment atropiniques) et/ou de sevrage ont parfois été décrits :

troubles neurologiques dans la première semaine de vie (hypotonie, hyperexcitabilité, trémulations, voire exceptionnellement convulsions)

troubles respiratoires (polypnée, accès de cyanose, voire exceptionnellement détresse respiratoire)

troubles digestifs (difficulté de mise en route de l'alimentation, retard à l'émission du méconium et distension abdominale).

Tous ces signes apparaissent dans les premiers jours de vie et sont le plus souvent de courte durée et peu sévères.

Compte-tenu des données disponibles, l'utilisation de la maprotiline est envisageable quel que soit le terme de la grossesse. La surveillance du nouveau-né tiendra compte des effets précédemment décrits.

Allaitement

La maprotiline est excrétée dans le lait. La dose estimée reçue par l'enfant et les effets chez le nouveau-né allaité ne sont pas connus. En conséquence, le traitement est à éviter pendant l'allaitement.

Fertilité

Pas de recommandations particulières.

Surdosage

La toxicité aiguë de la maprotiline est comparable à celle des antidépresseurs tricycliques. En raison de sa structure tétracyclique, cette molécule n'est pas détectée par les méthodes usuelles de recherche des tricycliques.

Signes et symptômes

En cas de surdosage volontaire ou accidentel impliquant des doses de l'ordre de 10 mg/kg chez l'adulte, 5 mg/kg chez l'enfant, on peut observer des manifestations cardiovasculaires sévères (essentiellement des troubles de la conduction conditionnant la gravité de l'intoxication), ainsi que l'apparition ou le renforcement de symptômes anticholinergiques, un état confusionnel, des convulsions ou un coma (parfois retardé).

Prise en charge et traitement

Il y a lieu, dans ce cas, de faire hospitaliser immédiatement le malade dans un service spécialisé et de limiter l'absorption par l'administration de charbon activé (administration pouvant être répétée en raison du cycle entéro-hépatique) voire par un lavage gastrique, si le patient est intubé.

La prise en charge doit comporter un traitement symptomatique et une surveillance neurologique (coma souvent peu profond, mouvements anormaux, agitation, convulsions parfois précoces ... ), hémodynamique et électrocardiographique, pouvant être prolongée sur plusieurs jours en fonction de la persistance de signes de gravité (coma, convulsions, élargissement du QRS à l'ECG, troubles du rythme ventriculaire, hypotension artérielle voire collapsus, complications respiratoires) et/ou de signe d'imprégnation (pouvant se limiter à des troubles anticholinergiques dont l'un des plus constants est la tachycardie sinusae).

Il n'existe aucun antidote spécifique. Les convulsions seront traitées par administration de benzodiazépines. L'élargissement du QRS > 0, 12 seconde nécessite l'administration de bicarbonate de sodium molaire avec une surveillance attentive de la kaliémie. L'administration de flumazénil (antidote des intoxications par benzodiazépines fréquemment associées) ou de physostigmine est déconseillée en raison du risque de convulsions. L'hémodialyse ou la dialyse péritonéale sont inefficaces.






Analogues du médicament LUDIOMIL qui a la même composition

Analogues en Russie

  • таб., покр. плен. обол.:

    10 мг, 25 мг

Analogues en France

  • comprimé pelliculé:

    25 mg, 75 mg