METRONIDAZOLE - En lui-même, le métronidazole est inefficace.
Le médicament METRONIDAZOLE appartient au groupe appelés Dérivés du nitro-imidazole
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01XD01
B BRAUN MEDICAL (FRANCE) - Metronidazole solution pour perfusion 0,50 g , 1984-08-10
BAXTER (FRANCE) - Metronidazole solution injectable 500 mg , 1995-03-16
BIOGARAN (FRANCE) - Metronidazole comprimé pelliculé 250 mg , 2018-06-20
Metronidazole B BRAUN 0,5 %
solution pour perfusion 500 mg
B BRAUN MEDICAL (FRANCE)
Metronidazole BAXTER 0,5 %
solution injectable 500 mg
BAXTER (FRANCE)
Metronidazole BIOGARAN 250 mg
comprimé pelliculé 500 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Metronidazole BIOGARAN 500 mg
comprimé pelliculé 500 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Metronidazole BIOSEDRA 500 mg/100 ml
solution pour perfusion 500 mg
FRESENIUS KABI FRANCE (FRANCE)
Metronidazole DAKOTA PHARM 0,5 g/100 ml
solution pour perfusion 500 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Metronidazole DAKOTA PHARM 0,5 g/100 ml
solution pour perfusion 500 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Metronidazole GERDA 250 mg
comprimé pelliculé 500 mg
LABORATOIRES GERDA (FRANCE)
Metronidazole GERDA 500 mg
comprimé pelliculé 500 mg
LABORATOIRES GERDA (FRANCE)
Metronidazole LAVOISIER 0,5 % (500 mg/100 ml)
solution pour perfusion 500 mg
CHAIX ET DU MARAIS (FRANCE)
Metronidazole MACO PHARMA 0,5 % (500 mg/100 ml)
solution pour perfusion 500 mg
MACO PHARMA (FRANCE)
Metronidazole MEDA PHARMA 0,75 %
gel 500 mg
MEDA PHARMA (FRANCE)
Metronidazole MG PHARMA 250 mg
comprimé pelliculé 500 mg
MG PHARMA (FRANCE)
Metronidazole MG PHARMA 500 mg
comprimé pelliculé 500 mg
MG PHARMA (FRANCE)
Metronidazole NORIDEM 500 mg/100 mL
solution pour perfusion 500 mg
NORIDEM ENTERPRISES LIMITED (CHYPRE)
Traitement et prophylaxie des infections provoquées par des micro-organismes sensibles au métronidazole (principalement les bactéries anaérobies).
Le métronidazole est indiqué chez les adultes et les enfants pour les indications suivantes :
infections du système nerveux central (par ex. abcès cérébral, méningite) ;
infections pulmonaires et pleurales (par ex. pneumonie nécrosante, pneumonie de déglutition, abcès pulmonaire) ;
endocardite ;
infections des voies gastro-intestinales et de la région abdominale (par ex. péritonite, abcès hépatique, infections post-opératoires suite à une chirurgie colique ou rectale, maladies purulentes dans les cavités abdominales et pelviennes) ;
infections gynécologiques (par ex. endométrite, suite à une hystérectomie ou à une césarienne, fièvre puerpérale, avortement septique) ;
infections des régions oreilles-nez-gorge et dents-bouche-mâchoire (par ex. angine de Plaut-Vincent) ;
infections osseuses et articulaires (par ex. ostéomyélite) ;
gangrène gazeuse ;
septicémie avec thrombophlébite.
Dans une infection mixte aérobie et anaérobie, des antibiotiques appropriés au traitement de l'infection aérobie doivent être utilisés en plus de Metronidazole B Braun 0,5%.
Une utilisation prophylactique est toujours indiquée préalablement aux interventions présentant un risque élevé d'infections anaérobies (interventions gynécologiques et intra-abdominales).
Il convient de prendre en considération les recommandations officielles relatives à l'utilisation appropriée des agents antibactériens.
En lui-même, le métronidazole est inefficace. C'est un composé stable capable de pénétrer dans les micro-organismes.
Dans des conditions anaérobies, des radicaux nitroso agissant sur l'ADN sont formés à partir du métronidazole par la pyruvate-ferrédoxine oxydoréductase microbienne, avec oxydation de la ferrédoxine et de la flavodoxine. Les radicaux nitroso forment des adduits avec les paires de base de l'ADN, menant ainsi à la cassure de la molécule d'ADN, puis à la mort cellulaire.
Relation PK/PD
Le métronidazole agit en fonction de la concentration. L'efficacité du métronidazole dépend principalement du rapport entre la concentration sérique maximale (Cmax) et la concentration minimale inhibitrice (CMI) pour le micro-organisme concerné.
Concentrations critiques
Pour l'analyse du métronidazole, les séries de dilution habituelles sont appliquées. La concentration minimale inhibitrice suivante a été établie afin de distinguer les micro-organismes sensibles des micro-organismes résistants.
Les concentrations critiques de l'EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing, Version 8.0, janvier 2018) séparant les organismes sensibles (S) des organismes résistants (R) sont les suivantes :
Organisme | Sensible | Résistant |
Clostridium difficile1 | ≤ 2 mg/l | > 2 mg/l |
Autres bactéries anaérobies à Gram positif | ≤ 4 mg | > 4 mg/l |
Bactéries anaérobies à Gram négatif | ≤ 4 mg | > 4 mg/l |
1 Les concentrations critiques reposent sur les valeurs seuils épidémiologiques (ECOFF), qui distinguent les isolats de type sauvage de ceux dont la sensibilité est réduite.
Liste des organismes sensibles et résistants.
Espèces généralement sensibles |
Bactéries anaérobies |
Clostridium difficile° |
Clostridium perfringens°∆ |
Fusobacterium sp.° |
Peptoniphilus sp.° |
Peptostreptococcus sp.° |
Porphyromonas sp.° |
Prevotella sp. |
Veillonella sp.° |
Bacteroides fragilis |
Autres micro-organismes |
Entamoeba histolytica° |
Gardnerella vaginalis° |
Giardia lamblia° |
Trichomonas vaginalis° |
Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut représenter un problème |
Bactéries aérobies à Gram négatif |
Helicobacter pylori |
Bactéries anaérobies |
Organismes fondamentalement résistants |
Toutes les bactéries aérobies strictes |
Micro-organismes à Gram positif |
Enterococcus sp. |
Staphylococcus sp. |
Streptococcus sp. |
Micro-organismes à Gram négatif |
Enterobacteriaceae |
Haemophilus sp. |
°Au moment de la publication de ces tableaux, aucune donnée mise à jour n'était disponible. Dans la littérature spécialisée, les livres de référence classiques et les recommandations thérapeutiques, la sensibilité des souches respectives est admise.
Δ À utiliser uniquement chez les patients présentant une allergie à la pénicilline
Mécanismes de résistance au métronidazole
Les mécanismes de résistance au métronidazole ne sont encore que partiellement compris. Les souches de Bacteroides résistantes au métronidazole possèdent des gènes codant des nitroimidazoles réductases, lesquelles convertissent les nitroimidazoles en aminoimidazoles. Par conséquent, la formation des radicaux nitroso possédant un effet antibactérien efficace est inhibée.
Il existe une résistance croisée totale entre le métronidazole et les autres dérivés nitroimidazoles (tinidazole, ornidazole, nimorazole). La prévalence de la résistance acquise de chaque espèce peut varier en fonction de la région géographique et du temps. En conséquence, pour définir le traitement adéquat des infections graves en particulier, des informations locales spécifiques concernant la résistance doivent être disponibles. En cas de doute sur l'efficacité du métronidazole en raison d'une résistance locale, les conseils d'un expert doivent être sollicités. Un diagnostic microbiologique comprenant la détermination des micro-organismes et leur sensibilité au métronidazole est nécessaire, en particulier en cas d'infections graves ou d'échec du traitement.
Le métronidazole est un anti-infectieux de la famille des nitro-5 imidazolés.
C'est un antibactérien de synthèse qui se fixe sur les bases de l'ADN après réduction de son groupement nitré provoquant des coupures de brins et un déroulement de l'ADN. Cette réduction est sous la dépendance de la tension en oxygène environnant ce qui contribue à une activité spécifique sur les germes anaérobies.
L'effet du métronidazole sur les germes sensibles est généralement bactéricide à des concentrations égales ou légèrement supérieures à la concentration minimale inhibitrice.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIMICROBIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 4 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram négatif | |
Helicobacter pylori | 30 % |
Anaérobies | |
Bacteroides fragilis | |
Bifidobacterium | 60 - 70 % |
Bilophila | |
Clostridium | |
Clostridium difficile | |
Clostridium perfringens | |
Eubacterium | 20 - 30 % |
Fusobacterium | |
Peptostreptococcus | |
Porphyromonas | |
Prevotella | |
Veillonella | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Actinomyces | |
Anaérobies | |
Mobiluncus | |
Propionibacterium acnes | |
ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE | |
Entamoeba histolytica | |
Giardia intestinalis | |
Trichomonas vaginalis |
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques du métronidazole. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Une augmentation significative des bacilles de Döderlein - Lactobacillus sp- (flore vaginale normale) s'observe au cours du traitement de la vaginite bactérienne.
Absorption
Le métronidazole est facilement absorbé par le tractus gastro-intestinal et sa biodisponibilité orale est > 90 %. Par conséquent, la même dose en mg entraînera une exposition similaire (ASC) lors du passage d'une dose intraveineuse à une dose orale.
Étant donné que METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion est perfusé par voie intraveineuse, la biodisponibilité est de 100 %.
Distribution
L'injection intraveineuse de 500 mg de métronidazole induit, après une seule perfusion, un pic moyen de 18 mcg par mL à la fin d'une perfusion de 20 minutes.
Une prise répétée toutes les 8 heures induit un pic moyen identique.
Une prise toutes les 12 heures induit un pic moyen de 13 mcg par mL.
La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
La liaison aux protéines plasmatiques est faible ; inférieure à 10 %.
La diffusion est rapide et étendue dans : les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales.
Le métronidazole traverse la barrière placentaire et est excrété dans le lait maternel.
Biotransformation
Il produit deux métabolites non conjugués qui présentent une activité antibactérienne (10 à 30 %).
Le métronidazole est métabolisé dans le foie par oxydation de la chaîne latérale et formation de glucuronide. Ses métabolites incluent un produit d'oxydation acide, un dérivé hydroxy et du glucuronide. Le principal métabolite présent dans le sérum est le métabolite hydroxylé, le principal métabolite présent dans les urines est le métabolite acide. Le métabolisme se produit principalement par l'intermédiaire des oxydases microsomales du cytochrome P450 dans le foie.
Élimination
Environ 80 % de la substance est excrétée dans les urines, dont moins de 10 % sous la forme inchangée du médicament. De faibles quantités sont excrétées par le foie. La demi-vie d'élimination est de 8 (6-10) heures.
Caractéristiques dans les groupes de patients particuliers :
Une insuffisance rénale retarde l'excrétion seulement à un degré insignifiant. La demi-vie d'élimination du métronidazole demeure inchangée en présence d'une insuffisance rénale, mais ces patients conservent les métabolites du métronidazole. La signification clinique de ce phénomène n'est pas connue à l'heure actuelle.
Un ralentissement de la clairance plasmatique et une prolongation de la demi-vie sérique (jusqu'à 30 h) sont attendus en cas de maladie hépatique sévère.
Absorption
Après administration orale, le métronidazole est rapidement absorbé, 80 % au moins en une heure. Les pics sériques obtenus après administration orale sont similaires à ceux obtenus après administration intraveineuse de doses équivalentes.
La biodisponibilité par voie orale est de 100 %. Elle n'est pas significativement modifiée par l'ingestion simultanée de nourriture.
Distribution
Environ 1 heure après la prise unique de 500 mg, la concentration sérique maximale atteinte est, en moyenne, de 10 mcg/ml. Après 3 heures, la concentration sérique moyenne est de 13,5 mcg/ml.
La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
La liaison aux protéines sanguines est faible: inférieure à 20 %.
Le volume apparent de distribution est important aux environs de 40 l (soit 0,65 l/kg).
La diffusion est rapide et importante, avec des concentrations proches des taux sériques, dans: les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales. Le métronidazole traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Biotransformation
Le métabolisme est essentiellement hépatique. Par oxydation, deux composés principaux sont formés :
le métabolite « alcool », métabolite principal, ayant une activité bactéricide sur les bactéries anaérobies d'environ 30 % de celle du métronidazole, et une demi-vie d'élimination d'environ 11 heures;
le métabolite « acide », en faible quantité, et ayant une activité bactéricide d'environ 5 % de celle du métronidazole.
Elimination
Forte concentration hépatique et biliaire. Faible concentration colique. Faible élimination fécale. Excrétion surtout urinaire puisque le métronidazole et les métabolites oxydés, excrétés dans les urines représentent environ 35 à 65 % de la dose administrée.
Absorption
Étant donné que Métronidazole B Braun 0,5% est perfusé par voie intraveineuse, la biodisponibilité est de 100 %.
Distribution
Le métronidazole est largement distribué dans les tissus corporels après l'injection. Le métronidazole apparaît dans la majorité des tissus et des liquides corporels, dont la bile, les os, les abcès cérébraux, le liquide céphalorachidien, le foie, la salive, le liquide séminal et les sécrétions vaginales, et atteint des concentrations similaires à celles du plasma. Il passe également dans le placenta et est retrouvé dans le lait maternel des mères allaitantes à des concentrations équivalentes à celles du sérum. La liaison protéique est inférieure à 20 %, le volume de distribution apparent est de 36 litres.
Biotransformation
Le métronidazole est métabolisé dans le foie par oxydation de la chaîne latérale et formation de glucuronide. Ses métabolites incluent un produit d'oxydation acide, un dérivé hydroxy et du glucuronide. Le principal métabolite présent dans le sérum est le métabolite hydroxylé, le principal métabolite présent dans les urines est le métabolite acide.
Elimination
Environ 80% de la substance est excrétée dans les urines dont moins de 10% sous la forme inchangée du médicament. De faibles quantités sont excrétées par le foie. La demi-vie d'élimination est de 8 (6-10) heures.
Caractéristiques dans les groupes de patients spéciaux
Une insuffisance rénale retarde l'excrétion seulement à un degré insignifiant.
Un ralentissement de la clairance plasmatique et une prolongation de la demi-vie sérique (jusqu'à 30h) sont attendues en cas de maladies hépatiques sévères.
Distribution
L'injection de 500 mg de métronidazole par voie veineuse donne lieu après perfusion unique à un pic moyen de 18 µg/mg à la fin de perfusion de 20 minutes. Le renouvellement de la perfusion toutes les 8 heures donne lieu à un pic moyen identique, toutes les 12 heures à un pic moyen de 13 µg/ml. La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
La liaison aux protéines sanguines du métronidazole est faible : inférieure à 10 %. Sa diffusion est rapide et importante dans les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le L.C.R., la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales. Il traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Biotransformation
Le métronidazole donne essentiellement deux métabolites non conjugués ayant une activité antibactérienne de 10 à 30 %.
Élimination
Le métronidazole se concentre essentiellement au niveau du foie et dans la bile. Sa concentration colique est faible. L'excrétion se fait surtout par voie urinaire (40 à 70 %, dont 20 % environ sous forme inchangée), entraînant une coloration des urines en brun ou rougeâtre. L'élimination fécale est faible.
Chez l'insuffisant rénal, la demi-vie d'élimination reste inchangée et il n'est pas nécessaire de modifier la posologie. En cas d'hémodialyse, le métronidazole est rapidement éliminé et la demi-vie est réduite à 2 h 30.
Il n'existe pas de données sur les effets indésirables issues d'études cliniques conduites sur le métronidazole et dont Baxter est le promoteur. Les effets suivants ont été rapportés avec le métronidazole. Ils sont répertoriés par classe de systèmes d'organes (SOC) MedDRA, terme préférentiel et fréquence. Les groupes de fréquence suivants sont utilisés : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
La fréquence, le type et la gravité des effets indésirables sont les mêmes chez l'enfant que chez l'adulte.
Classe de systèmes d'organes | Termes préférentiels MedDRA | Fréquence |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Leucopénie Agranulocytose Pancytopénie Neutropénie Thrombopénie Eosinophilie | Peu fréquent Rare Rare Rare Rare Indéterminée |
Affections du système immunitaire | Choc anaphylactique Réaction de Jarisch-Herxheimer Hypersensibilité | Rare Rare Indéterminée |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Diminution de l'appétit | Indéterminée |
Affections psychiatriques | Hallucinations Dépression État confusionnel Insomnie | Rare Indéterminée Indéterminée Indéterminée |
Affections du système nerveux | Dysgueusie Céphalée Encéphalopathie Méningite aseptique Convulsion Somnolence Neuropathie périphérique Ataxie Sensation vertigineuse Dysarthrie Hypoesthésie Paresthésie | Fréquent Peu fréquent Rare Rare Rare Rare Rare Rare Rare Indéterminée Indéterminée Indéterminée |
Affections oculaires | Neuropathie optique Diplopie Myopie | Rare Rare Rare |
Affections cardiaques | Tachycardie Palpitations | Indéterminée Indéterminée |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dyspnée | Indéterminée |
Affections gastro-intestinales | Glossite Stomatite Bouche sèche Pancréatite Douleur abdominale haute Diarrhée Nausée Vomissement Constipation Langue de couleur anormale | Fréquent Fréquent Fréquent Rare Rare Rare Rare Rare Indéterminée Indéterminée |
Affections hépatobiliaires | Ictère cholestatique | Rare |
Affections de la peau et du tissus sous-cutané | Syndrome de Stevens-Johnson Nécrolyse épidermique toxique Angioedème Érythème polymorphe Prurit Gonflement du visage Urticaire Hyperhidrose Rash | Rare Rare Rare Rare Indéterminée Indéterminée Indéterminée Indéterminée Indéterminée |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Myalgie Contractures musculaires Arthralgie | Fréquent Indéterminée Indéterminée |
Affections du rein et des voies urinaires | Chromaturie Dysurie | Rare Indéterminée |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Asthénie Inflammation des muqueuses Fièvre Réaction au site d'injection Malaise dème de la face dème périphérique Douleur thoracique Frissons | Peu fréquent Rare Rare Indéterminée Indéterminée Indéterminée Indéterminée Indéterminée Indéterminée |
Investigations | Augmentation des enzymes hépatiques | Indéterminée |
Absolue: antécédents d'hypersensibilité aux imidazolés, au parabens ou à tout autre produit entrant dans la composition du gel;
Relative: disulfirame .
Contraception chez les hommes et les femmes
Grossesse
La sécurité d'utilisation du métronidazole au cours de la grossesse n'a pas été suffisamment démontrée. En particulier, les rapports sur l'utilisation en début de grossesse sont contradictoires. Quelques études ont indiqué un taux accru de malformations. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets tératogènes du métronidazole .
Au cours du premier trimestre, METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion doit être uniquement utilisé pour traiter des infections graves menaçant le pronostic vital, si aucune autre alternative plus sûre n'est possible. Au cours des deuxième et troisième trimestres, METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 mL, solution pour perfusion peut également être utilisé pour traiter d'autres infections si ses bénéfices escomptés sont manifestement plus importants que tout risque potentiel.
Allaitement
Étant donné que le métronidazole est excrété dans le lait maternel, l'allaitement doit être interrompu au cours du traitement. De même, après la fin du traitement par métronidazole, il convient d'attendre 2 à 3 jours supplémentaires avant de reprendre l'allaitement en raison de la demi-vie prolongée du métronidazole.
Fertilité
Les études effectuées chez l'animal indiquent uniquement une possible influence négative du métronidazole sur le système reproducteur de l'homme si des doses élevées nettement supérieures à la dose maximale recommandée pour les humains sont administrées.
Symptômes
En cas de surdosage chez l'adulte, les symptômes cliniques se limitent généralement à des nausées, des vomissements et des effets neurotoxiques, parmi lesquels une ataxie, une légère désorientation, un état confusionnel, des convulsions et une neuropathie périphérique..
Traitement
Il n'existe pas d'antidote spécifique pour les surdosages de métronidazole. La perfusion de métronidazole doit être interrompue. Les patients doivent bénéficier d'un traitement symptomatique.
Interactions avec d'autres médicaments
Amiodarone
Un allongement de l'intervalle QT et des torsades de pointes ont été rapportés avec la co-administration de métronidazole et d'amiodarone. Il convient de surveiller l'intervalle QT sur l'ECG si l'amiodarone est utilisé en association avec le métronidazole. Il doit être conseillé aux patients traités en ambulatoire de consulter un médecin s'ils présentent des symptômes qui pourraient être évocateurs de torsades de pointes tels que des sensations vertigineuses, des palpitations ou une syncope.
Barbituriques
Le phénobarbital peut augmenter le métabolisme hépatique du métronidazole, réduisant sa demi-vie plasmatique à 3 heures.
Busulfan
Sa co-administration avec le métronidazole peut augmenter significativement les concentrations plasmatiques du busulfan. Le mécanisme d'interaction n'a pas été décrit. En raison du risque de toxicité et de mortalité important associé à des taux plasmatiques élevés de busulfan, son utilisation concomitante avec le métronidazole doit être évitée.
Carbamazépine
Le métronidazole peut inhiber le métabolisme de la carbamazépine et, en conséquence, en accroître les concentrations plasmatiques.
Cimétidine
La cimétidine administrée simultanément peut réduire l'élimination du métronidazole dans des cas isolés et, par la suite, mener à des concentrations sériques accrues de métronidazole.
Contraceptifs
Certains antibiotiques peuvent, dans quelques cas exceptionnels, diminuer l'effet des pilules contraceptives en interférant avec l'hydrolyse bactérienne des conjugués stéroïdiens dans l'intestin et ainsi réduire la réabsorption de stéroïdes non conjugués. Par conséquent, les taux plasmatiques du stéroïde actif diminuent. Cette interaction inhabituelle peut survenir chez les femmes présentant une excrétion élevée de conjugués stéroïdiens par la bile. Des cas cliniques d'échec de contraceptifs oraux en association avec différents antibiotiques, par ex. l'ampicilline, l'amoxicilline, les tétracyclines et également le métronidazole, ont été décrits.
Dérivés de la coumarine
Un traitement concomitant avec le métronidazole peut potentialiser l'effet anticoagulant de ces dérivés et augmenter le risque de saignement en raison de la réduction de leur dégradation hépatique. Un ajustement de la dose de l'anticoagulant peut s'avérer nécessaire.
Ciclosporine
Au cours d'un traitement simultané par ciclosporine et métronidazole, il existe un risque d'augmentation des concentrations sériques de ciclosporine. Une surveillance fréquente de la ciclosporine et de la créatinine est nécessaire.
Disulfirame
Une administration simultanée de disulfirame peut provoquer des états de confusion voire des réactions psychotiques. L'association de ces deux agents doit être évitée.
Fluorouracile
Le métronidazole inhibe le métabolisme du fluorouracile administré simultanément. La concentration plasmatique du fluorouracile est donc accrue.
Lithium
Des précautions doivent être prises lorsque le métronidazole est administré simultanément aux sels de lithium, car une augmentation des concentrations sériques de lithium a été observée lors du traitement par métronidazole. Le traitement par le lithium doit être diminué ou interrompu avant l'administration de métronidazole. Une surveillance de la lithémie, de la créatininémie et des concentrations sanguines en électrolytes doit être effectuée chez les patients traités par le lithium pendant qu'ils reçoivent du métronidazole.
Mycophénolate mofétil
Les substances modifiant la flore gastro-intestinale (par exemple, les antibiotiques) peuvent réduire la biodisponibilité orale des acides mycophénoliques. Une surveillance clinique et biologique étroite est recommandée afin d'observer toute diminution de l'effet immunosuppresseur de l'acide mycophénolique au cours d'un traitement concomitant avec des agents anti-infectieux.
Phénytoïne
Le métronidazole inhibe le métabolisme de la phénytoïne, administrée simultanément. La concentration plasmatique de la phénytoïne est donc accrue. De plus, l'efficacité du métronidazole est réduite lorsque la phénytoïne est administrée simultanément.
Tacrolimus
Sa co-administration avec le métronidazole peut augmenter les concentrations sériques du tacrolimus. Le mécanisme proposé est basé sur l'inhibition du métabolisme hépatique du tacrolimus via le CYP 3A4. Les taux sanguins de tacrolimus et la fonction rénale doivent être vérifiés fréquemment et la posologie ajustée en conséquence, en particulier, à la suite de l'instauration ou de l'arrêt d'un traitement par métronidazole chez les patients stabilisés sous tacrolimus.
Autres formes d'interactions
Alcool
La consommation de boissons alcoolisées doit être évitée au cours du traitement par métronidazole étant donné que des effets indésirables tels que des sensations vertigineuses et des vomissements peuvent survenir (effet semblable au disulfirame).
Hypersensibilité / peau et annexes
Des réactions d'allergie, y compris des chocs anaphylactiques, peuvent survenir et mettre en jeu le pronostic vital . Dans ce cas, le métronidazole doit être interrompu et un traitement médical adapté doit être mis en place.
La survenue, en début de traitement, d'un érythème généralisé fébrile associé à des pustules, doit faire suspecter une pustulose exanthématique aigüe généralisée ; elle impose l'arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de métronidazole seul ou associé.
Des cas de réactions cutanées sévères incluant syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, Pustulose Exanthématique Aigüe Généralisée (PEAG) ont été rapportés avec le métronidazole. Les patients doivent être informés des signes et symptômes et une surveillance cutanée rapprochée doit être pratiquée.
La survenue de signes ou symptômes du Syndrome de Stevens-Johnson, Syndrome de Lyell (ex : éruption progressive souvent accompagnée de bulles ou de lésions des muqueuses) ou AGEP (érythème généralisé fébrile associé à des pustules) impose l'arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de métronidazole seul ou associée.
Système nerveux central
Si des symptômes évocateurs d'encéphalopathie ou de syndrome cérébelleux apparaissent, la prise en charge du patient doit être immédiatement réévaluée et le traitement par le métronidazole doit être arrêté.
Des cas d'encéphalopathie ont été rapportés lors de la surveillance de ce médicament post-commercialisation. Des cas de modifications de l'IRM associées à une encéphalopathie ont également été observés . Les lésions observées sont localisées le plus fréquemment dans le cervelet (particulièrement dans le noyau dentelé) et dans le splenium du corps calleux. La plupart des cas d'encéphalopathie et de modifications de l'IRM sont réversibles à l'arrêt du traitement. D'exceptionnels cas d'évolution fatale ont été rapportés.
Surveiller l'apparition de signes évocateurs d'encéphalopathie ou en cas d'aggravation chez des malades atteints d'affection neurologique centrale.
En cas de méningite aseptique sous métronidazole, la réintroduction du traitement est déconseillée ou doit faire l'objet d'une appréciation du rapport bénéfice-risque en cas d'infection grave.
Système nerveux périphérique
Surveiller l'apparition de signes évocateurs de neuropathies périphériques, en particulier en cas de traitement prolongé ou chez les malades atteints d'affections neurologiques périphériques sévères, chroniques ou évolutives.
Troubles psychiatriques
Des réactions psychotiques avec possible comportement à risque pour le patient, peuvent survenir dès les premières prises du traitement, notamment en cas d'antécédents psychiatriques . Le métronidazole doit alors être arrêté, le médecin informé et les mesures thérapeutiques nécessaires prises immédiatement.
Lignée sanguine
En cas d'antécédents de troubles hématologiques, de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé, il est recommandé de pratiquer régulièrement des examens sanguins, particulièrement le contrôle de la formule leucocytaire.
En cas de leucopénie, l'opportunité de la poursuite du traitement dépend de la gravité de l'infection.
Excipient à effet notoire
L'amidon de blé présent dans ce médicament contient du gluten, mais seulement à l'état de trace, et est donc considéré comme peu susceptible d'entraîner des problèmes en cas de maladie cliaque.
Population pédiatrique
La prise de comprimé est contre-indiquée chez l'enfant âgé de moins de 6 ans, car elle peut entraîner une fausse route. Il existe d'autres présentations à base de métronidazole adaptées au jeune enfant.
Interactions médicamenteuses
L'utilisation concomitante de métronidazole et d'alcool est déconseillée .
L'utilisation concomitante de métronidazole et de busulfan est déconseillée .
L'utilisation concomitante de métronidazole et de disulfirame est déconseillée .
Interactions avec les examens paracliniques
Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.
Des cas d'hépatotoxicité sévère/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale avec une survenue très rapide après l'initiation du traitement chez des patients atteints du syndrome de Cockayne, ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole destinés à une utilisation systémique. Dans cette population, le métronidazole doit donc être utilisé après une évaluation approfondie du rapport bénéfice-risque et uniquement si aucun traitement alternatif n'est disponible. Des tests de la fonction hépatique doivent être réalisés juste avant le début du traitement, tout au long de celui-ci et après la fin du traitement, jusqu'à ce que la fonction hépatique se situe dans les limites des valeurs normales, ou jusqu'à ce que les valeurs initiales soient obtenues. Si les tests de la fonction hépatique deviennent nettement élevés pendant le traitement, la prise du médicament doit être interrompue.
Il faut informer les patients atteints du syndrome de Cockayne de rapporter immédiatement tous les symptômes de lésions hépatiques potentielles à leur médecin et d'arrêter la prise de métronidazole.
Analogues en Russie
р-р д/инфузий:
5 мг/мл
р-р д/инфузий:
5 мг/мл
таб.:
250 мг
р-р д/инфузий:
5 мг/мл
суппозитории вагинальн.:
500 мг
таб., покр. плен. обол.:
200 мг, 400 мг
р-р д/в/в введ.:
5 мг/мл
гель вагинальный:
1%
гель д/наружн. прим.:
1%
р-р д/инфузий:
5 мг/мл
Analogues en France
comprimé pelliculé:
250 mg, 500 mg
solution injectable:
500 mg
solution pour perfusion:
0,50 g
suspension buvable:
4 g
ovules vaginaux:
0,5 g
pâte dentifrice, gingivale ou pour usage dentaire:
10,00 g
ovules vaginaux:
0,5 g
pâte dentifrice, gingivale ou pour usage dentaire:
10 g
comprimé pelliculé:
250 mg, 500 mg
éponge pour usage dentaire:
4,5 mg