Résumé des caractéristiques du médicament - OPTIRAY

Langue

- Français

OPTIRAY

OPTIRAY - 240 (240 mg I/mL), solution injectable en flacon est un produit de contraste uro-angiographique, triiodé, hydrosoluble, non ionique, d'osmolalité 502 mOsm/kg.

Le médicament OPTIRAY appartient au groupe appelés Produits de contraste

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V08AB07

Substance active: IOVERSOL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

GUERBET (FRANCE) - Optiray solution injectable 16,0 g , 1990-02-05

GUERBET (FRANCE) - Optiray solution injectable 24,0 g , 1990-02-05

GUERBET (FRANCE) - Optiray solution injectable 30,0 g , 1990-02-05

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Optiray 160 (160 mg I/mL)

solution injectable 35,0 g

GUERBET (FRANCE)

Optiray 240 (240 mg l/mL)

solution injectable 35,0 g

GUERBET (FRANCE)

Optiray 300 (300 mg l/mL)

solution injectable 35,0 g

GUERBET (FRANCE)

Optiray 320 (320 mg l/mL)

solution injectable 35,0 g

GUERBET (FRANCE)

Optiray 350 (350 mg I/mL)

solution injectable 35,0 g

GUERBET (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable : 16,0 g, 24,0 g, 30,0 g, 32,0 g, 35,0 g

Dosage

Les doses doivent être adaptées à l'examen et aux territoires à opacifier ainsi qu'au poids et à la fonction rénale du sujet, notamment chez l'enfant.
Posologie moyenne recommandée :
Indications Dose (mini-maxi) mL Volume total maximum mL
Angiographie numérisée intra-artérielle.
5-80 mL
250 mL
Cependant, lorsqu'un même examen implique des injections multiples, la dose cumulée des injections diagnostiques et des injections d'essais ne devrait pas dépasser 4 à 5 mL/kg.

Indications

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

Produit de contraste destiné à être utilisé pour :

Urographie intraveineuse

Tomodensitométrie

Phlébographie

Angiographie numérisée par voie intraveineuse

Artériographie

Pharmacodynamique

Optiray 240 (240 mg I/mL), solution injectable en flacon est un produit de contraste uro-angiographique, triiodé, hydrosoluble, non ionique, d'osmolalité 502 mOsm/kg.

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Mécanisme d'action

OPTIRAY, solution injectable en flacon est un produit de contraste uro-angiographique, triiodé, hydrosoluble, non ionique, d'osmolalité 790 mOsm/kg.

Pharmacocinétique

Injecté par voie vasculaire, ioversol se distribue dans le compartiment intravasculaire et l'espace interstitiel. La demi-vie d'élimination moyenne est d'environ 2 heures Ioversol est très peu lié aux protéines plasmatiques. Il est éliminé principalement par voie rénale (filtration glomérulaire sans réabsorption, ni sécrétion tubulaire) sous forme inchangée. L'effet de diurèse osmotique induit par Optiray 240 est en rapport avec l'osmolalité et le volume injecté.

En cas d'insuffisance rénale, une élimination hétérotrope se produit par voie biliaire, salivaire, sudorale et colique. La substance est dialysable.

Effets indésirables

Les effets indésirables associés à l'emploi d'Optiray sont généralement indépendants de la dose administrée. Ils sont d'intensité légère à modérée dans la plupart des cas et très rarement graves ou menaçant le pronostic vital. Cependant, des effets indésirables même légers peuvent être le signe avant-coureur d'une réaction générale grave, réactions qui surviennent dans de rares cas après l'utilisation d'un produit de contraste radiologique iodé. Des réactions d'hypersensibilité aux produits de contraste peuvent également se produire dans un délai de quelques heures à quelques jours après l'injection.

Les effets indésirables peuvent être classés de la façon suivante :

a) Réactions d'hypersensibilité : les réactions anaphylactiques graves affectent généralement les systèmes cardio-vasculaire et respiratoire. Elles peuvent menacer le pronostic vital et comprendre un choc anaphylactique, un arrêt cardio-respiratoire ou un œdème pulmonaire. Les patients ayant des antécédents allergiques ont un risque accru de faire une réaction d'hypersensibilité. D'autres réactions de type 1 (immédiates) peuvent survenir telles que nausées et vomissements, éruptions cutanées, dyspnée, rhinite, paresthésies ou hypotension.

b) Des réactions vaso-vagales à type de vertiges ou de syncope, pouvant être provoquées par le produit de contraste ou par la procédure elle-même.

c) Des effets indésirables cardiologiques au cours d'un cathétérisme cardiaque tels que angor, anomalies de l'ECG, troubles du rythme cardiaque, troubles de la conductivité ainsi que spasme coronarien et thrombose, pouvant être provoqués par le produit de contraste ou par la procédure elle-même.

d) Des réactions néphrotoxiques chez des patients présentant des lésions rénales préexistantes ou une angiopathie rénale, telle qu'une insuffisance rénale avec élévation de la créatinine. Ces effets indésirables sont transitoires dans la plupart des cas. Quelques cas isolés d'insuffisance rénale aiguë ont été observés.

e) Des réactions neurotoxiques après injection intra-artérielle du produit de contraste telles que troubles visuels, désorientation, paralysie, convulsions ou épilepsie. Ces symptômes sont généralement transitoires et disparaissent spontanément en quelques heures ou quelques jours. Les patients présentant des lésions préexistantes de la barrière hémato-encéphalique présentent un risque accru de faire une réaction neurotoxique.

f) Réactions locales au point d'injection telles que éruption cutanée, œdèmes, spasme vasculaire et inflammation.

g) Une extravasation peut produire des réactions tissulaires graves telles que l'apparition de lésions bulleuses et une exfoliation cutanée, dont l'intensité dépend de la quantité et de la concentration de la solution de produit de contraste diffusée dans les tissus.

Dans les études cliniques, un léger inconfort, dont une sensation de chaleur ou de froid, une douleur pendant l'injection et / ou une dysgueusie transitoire, a été observé pour 10-50% des patients. Dans une étude post-marketing, d'autres effets indésirables ont été observés chez 1,1% des patients. Les symptômes les plus fréquents ont été nausées (0,4%), réactions cutanées telles que urticaire ou érythème (0,3%) et vomissements (0,1%). Tous les autres effets indésirables ont affecté moins de 0,1% des patients.

Les effets indésirables sont présentés dans le tableau ci-dessous par Classes de système d'organes et par fréquence en utilisant les catégories suivantes : très fréquent (³ 1/10), fréquent (³1/100 à 1<1/10), peu fréquent (³1/1 000 à 1<1/100), rare (³1/10 000 à <1/1 000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les fréquences présentées sont issues des données d'études observationnelles (PMS) ou de la notification spontanée en post-marketing (Post-mktg).

Classe de système d'organes

Effet indésirable

Fréquence

Source

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité, réaction anaphylactoïde

Très rare

PMS

Choc anaphylactique

Indéterminé

Post-mktg

Affections endocriniennes

Hypothyroidie néonatale transitoire

Indéterminé

Post-mktg

Affections psychiatriques

Etat confusionnel, agitation, anxiété

Très rare

PMS

Affections du système nerveux

Syncope, tremblements, vertiges, céphalées, paresthésie, dysgueusie

Rare

PMS

Perte de connaissance, somnolence, aphasie, hypoesthésie

Très rare

PMS

Convulsions, dyskinésie, amnésie

Indéterminé

Post-mktg

Affections oculaires

Vision trouble

Rare

PMS

Conjonctivite allergique

Très rare

PMS

Cécité transitoire

Indéterminé

Post-mktg

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Acouphènes

Très rare

PMS

Affections cardiaques

Tachycardie

Rare

PMS

Bradycardie, arythmie, anomalies de l'ECG, angor

Très rare

PMS

Arrêt cardiaque, fibrillation ventriculaire, cyanose, extrasystole, palpitation

Indéterminé

Post-mktg

Affections vasculaires

Hypotension, flushing

Rare

PMS

Hypertension, phlébite

Très rare

PMS

Choc, thrombose, vasospasme

Indéterminé

Post-mktg

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Spasme laryngé, œdème, laryngé, obstruction laryngée, dyspnée, rhinite, irritation laryngée, toux

Rare

PMS

Oedème pulmonaire, hypoxie

Très rare

PMS

Arrêt respiratoire, asthme, bronchospasme, dysphonie

Indéterminé

Post-mktg

Affections gastro-intestinales

Nausée

Peu fréquent

PMS

Vomissements, bouche sèche

Rare

PMS

Douleur abdominale, œdème de la langue, dysphagie

Très rare

PMS

Diarrhée, hypersécrétion salivaire

Indéterminé

Post-mktg

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Urticaire

Peu fréquent

PMS

Rash, erythème, prurit

Rare

PMS

Angioedème; hyperhidrose (incl. sueur froide)

Très rare

PMS

Syndrome de Stevens Johnson, réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS), pustulose exanthémateuse généralisée, érythème polymorphe, pâleur

Indéterminé

Post-mktg

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Spasme musculaires

Très rare

PMS

Myalgies

Indéterminé

Post-mktg

Affections du rein et des voies urinaires

Impériosité mictionnelle

Rare

PMS

Insuffisance rénale aiguë

Très rare

PMS

Anurie, dysurie

Indéterminé

Post-mktg

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Sensation de chaleur

Très fréquent

PMS

Douleur

Fréquent

PMS

Œdème de la face, frissons

Rare

PMS

Oedème, réactions au site d'injections (douleur, érythème, nécrose surtout après extravasation), malaise

Très rare

PMS

Fièvre

Indéterminé

Post-mktg

Contre-indications

Hypersensibilité au ioversol ou à l'un des excipients.

Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée à l'injection d'Optiray.

Thyréotoxicose manifeste.

Grossesse/Allaitement

Embryotoxicité

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.

En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

Foetotoxicité

La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l'examen a lieu après 14 semaines d'aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l'administration ponctuelle d'un produit de contraste iodé dans le cas où l'indication de l'examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.

Fertilité

Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ont pas montré d'effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement fœtal et post natal.

Allaitement

Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risque faible d'effets indésirables pour le nourrisson. Il est préférable de suspendre l'allaitement maternel pendant 24 heures après l'administration du produit de contraste iodé.

Surdosage

En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours. Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.

Interactions avec d'autres médicaments

4.5.1. Médicaments

Metformine chez le diabétique .

Radiopharmaceutiques

Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l'iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d'une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d'autre part une baisse d'efficacité du traitement par l'iode 131.

Lorsqu'une scintigraphie rénale réalisée par injection de radiopharmaceutique secrété par le tubule rénal est prévue, il est préférable de l'effectuer avant l'injection de produit de contraste iodé.

Béta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine.

Ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit en être informé avant l'injection de produit de contraste iodé et disposer des moyens de réanimation.

Diurétiques

En raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydro­-électrolytique préalable est nécessaire pour limiter les risques d'insuffisance rénale aiguë.

Interleukine 2

Il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par l'interleukine 2 (voie intraveineuse) : éruption cutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.

4.5.2. Autres formes d'interactions

Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l'urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ; il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l'examen.

Mises en garde et précautions

Quelles que soient la voie d'administration et la dose, un risque allergique existe. le risque d'intolérance n'est pas univoque quand il s'agit de spécialités administrées localement pour l'opacification de cavités corporelles :

a) l'administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine...) entraîne un passage systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.

b) l'administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l'urine qu'au plus 5% de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fèces. Par contre en cas d'altération de la muqueuse, l'absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L'éventuelle survenue d'effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l'état de la muqueuse digestive.

c) Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d'être observé, quelle que soit la voie d'administration.

Donc, du point de vue de la fréquence et de l'intensité des effets indésirables, s'opposent :

Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales Les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées à l'état normal

Mentions générales correspondant à l'ensemble des produits de contraste iodés

4.4.1. Mises en garde

En l'absence d'études spécifiques, la myélographie n'est pas une indication d'Optiray.

Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l'origine de réactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu'à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles.

En cas de réaction d'hypersensibilité ou de réaction anaphylactique, l'administration du produit médicamenteux doit être immédiatement interrompue et un traitement par voie intraveineuse doit être débuté, si nécessaire. Afin de permettre une prise en charge rapide en cas d'urgence, il convient d'avoir à disposition immédiate les médicaments et le matériel nécessaires, notamment une sonde d'intubation trachéale et du matériel de ventilation.

Plusieurs mécanismes ont été évoqués :

toxicité directe sur l'endothélium vasculaire et les protéines tissulaires. action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l'inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires. allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste (anaphylaxie) réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées)

Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d'une précédente administration d'un produit de contraste iodé ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de ré administration du même, ou éventuellement d'un autre, produit de contraste iodé et sont donc considérés comme sujets à risque.

Des réactions systémiques sévères, pouvant engager le pronostic vital, d'hypersensibilité médicamenteuses avec éosinophilie (syndrôme DRESS) se manifestant par une éruption cutanée ont été signalées chez des patients ayant reçu de l'OPTIRAY. Des symptômes d'hypersensibilité immédiate ou retardée, tels que la fièvre ou des lympho-adénopathies peuvent apparaitre même en absence d'éruption cutanée. En cas d'apparition de ces symptômes, le patient doit être examiné immédiatement.

Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi 4.4.2.5.)

Il convient de s'assurer avant l'administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d'une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d'une administration d'iode radioactif à visée thérapeutique.

En effet, l'administration, quelle qu'en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d'iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu'à la normalisation de l'iodurie.

4.4.2. Précautions d'Emploi

4.4.2.1. Intolérance aux produits de contraste iodés

Avant l'examen :

identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.

Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d'intolérance (intolérants connus à un produit de contraste iodé). Ils n'empêchent cependant pas la survenue d'un choc anaphylactique grave ou mortel.

Pendant la durée de l'examen, il convient d'assurer :

une surveillance médicale, le maintien d'une voie d'abord veineuse. Après l'examen : Après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 à 60 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai. Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu'à 7 jours) .

4.4.2.2. Insuffisance rénale

Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénale préexistante. Les mesures préventives sont les suivantes :

identifier les patients à risque : patients présentant une déshydratation, une insuffisance rénale, une dysfonction hépato-rénale, une anurie, un diabéte sucré, une insuffisance cardiaque sévère, atteints d'une forme homozygote de drépanocytose ou d'une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström), sujets ayant des antécédents d'insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, enfants de moins d'un an, sujets âgés athéromateux. hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant. éviter d'associer des médicaments néphrotoxiques, (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet et, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l'amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l'ifosfamide). respecter un intervalle au moins de 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvel examen jusqu'à la restauration de la fonction rénale initiale. prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par la metformine en se fondant sur la créatininémie. Fonction rénale normale : l'administration de metformine est arrêtée dès l'administration du produit de contraste pour une période d'au moins 48 heures ou jusqu'au retour d'une fonction rénale normale. Fonction rénale anormale : la metformine est contre-indiquée. En urgence : si l'examen s'impose, des précautions doivent être mises en place : arrêt de la metformine, hydratation, suivi de la fonction rénale et recherche des signes d'acidose lactique.

Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés, car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l'avis préalable du service d'hémodialyse.

4.4.2.3. Insuffisance hépatique

Une attention particulière est nécessaire lorsqu'une insuffisance hépatique s'ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation qui majore le risque de rétention du produit de contraste.

4.4.2.4. Asthme

L'équilibration de l'asthme est recommandée avant injection d'un produit de contraste iodé.

Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d'asthme déclarée dans les 8 jours avant l'examen, en raison du risque accru de survenue d'un bronchospasme.

4.4.2.5. Dysthyroïdie

A la suite de l'injection d'un produit de contraste iodé, en particulier chez les patients porteurs de goitre ou ayant des antécédents de dysthyroïdie, il existe un risque, soit de poussée d'hyperthyroïdie, soit d'induction d'une hypothyroïdie. Il existe également un risque d'hypothyroïdie chez le nouveau-né qui a reçu, ou dont la mère a reçu, un produit de contraste iodé.

4.4.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères

En cas d'insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d'hypertension artérielle pulmonaire, ou de valvulopathie, les risques d'œdème pulmonaire, d'ischémie myocardique et de troubles du rythme, de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l'administration du produit de contraste iodé.

4.4.2.7. Troubles du système nerveux central

Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :

en raison du risque d'aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un œdème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice). en cas d'utilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique (éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d'autres substances.

4.4.2.8. Phéochromocytome

Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste et nécessitent une prise en charge adaptée avant l'examen. Une prémédication par a-bloquants est recommandée.

4.4.2.9. Drépanocytose

Chez les patients atteints d'une forme homozygote de drépanocytose, les composés hyperosmolaires tels que les produits de contraste radio-opaques peuvent favoriser la falciformation des hématies. L'injection intra-artérielle de tels produits doit donc être soigneusement évaluée.

4.4.2.10. Anesthésie

Une anesthésie générale peut être indiquée chez certains patients. Toutefois, une incidence accrue de réactions indésirables a été rapportée, cela étant probablement lié à l'effet hypotenseur des anesthésiques.

4.4.2.11. Myasthénie

L'administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.

4.4.2.12. Majoration des effets secondaires

Les manifestations des effets indésirables liés à l'administration de produit de contraste iodé peuvent être majorées par les états prononcés d'excitation, l'anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s'avérer nécessaire pouvant aller jusqu'à la sédation.

4.4.2.13. Extravasation

Optiray doit être injecté avec précaution afin d'éviter le passage du produit dans l'espace périvasculaire. Néanmoins, une extravasation significative peut se produire, en particulier lors de l'utilisation d'injecteurs à pression. En règle générale, cet incident n'entraîne aucun dommage tissulaire notable lorsqu'un traitement conservateur est mis en œuvre. Néanmoins, dans des cas isolés, il a été observé de graves lésions tissulaires (notamment des ulcérations) ayant nécessité un traitement chirurgical.

4.4.3. Les mises en garde et précautions particulières d'emploi applicables uniquement à certaines indications

4.4.3.1. Phlébographie

Une prudence particulière s'impose chez les patients présentant une suspicion de phlébite, une ischémie grave, une infection locale ou une occlusion veineuse totale.

4.4.3.2. Angiographies, artériographies et angiocardiographies

Lors d'explorations angiographiques, la manipulation du cathéter et l'injection du produit de contraste sont susceptibles de mobiliser une plaque d'athérosclérose ou encore de léser ou de perforer la paroi d'un vaisseau. Il est conseillé de vérifier le positionnement correct du cathéter par des tests d'injection.

Des accidents neurologiques graves ont été observés en cas d'injection directe dans les artères cérébrales ou dans les vaisseaux qui perfusent la moelle épinière et lors d'une injection accidentelle dans l'artère carotide au cours des angiocardiographies. Une relation causale avec le produit de contraste n'a pas été établie, étant donné que l'état antérieur du patient et les techniques d'exploration peuvent également être des facteurs déclenchants.

Les pulsations doivent être perceptibles au niveau de l'artère dans laquelle il est prévu d'injecter le produit de contraste radiologique. Chez les patients présentant une thromboangéite oblitérante ou une infection ascendante associée à une ischémie majeure, l'artériographie devra être pratiquée avec une extrême prudence et uniquement si elle est réellement indispensable.

Les produits de contraste non ioniques ont, in vitro, un effet anticoagulant moins important que les composés ioniques conventionnels utilisés à des concentrations comparables. Des résultats similaires ont été obtenus dans certaines études in vivo. Toutefois, les cathéters conventionnels pour angiographie doivent être rincés fréquemment et il faut éviter le contact prolongé du sang avec le produit de contraste dans les seringues et les cathéters.

Les angiographies doivent être évitées, dans la mesure du possible, chez les patients atteints d'homocystinurie, en raison du risque accru de thrombose et d'embolie.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend OPTIRAY



Analogues du médicament OPTIRAY qui a la même composition

Analogues en Russie

  • р-р д/в/в и в/а введ.:

    240 мг йода/мл, 320 мг йода/мл, 300 мг йода/мл, 350 мг йода/мл

Analogues en France

  • solution injectable:

    16,0 g, 24,0 g, 30,0 g, 32,0 g, 35,0 g