ORACEFAL - SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNELes concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes :S £ 8 mg/l et R > 32 mg/l.
Le médicament ORACEFAL appartient au groupe appelés Céphalosporines - 1 génération
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01DB05
BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE) - Oracefal comprimé dispersible 1 g , 1986-07-24
BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE) - Oracefal poudre pour suspension buvable 1,5 g , 1983-03-21
BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE) - Oracefal poudre pour suspension buvable 3 g , 1983-03-21
Oracefal 1 g
comprimé dispersible 6 g
BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)
Oracefal 125 mg/ 5 ml
poudre pour suspension buvable 6 g
BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)
Oracefal 250 mg/5 ml
poudre pour suspension buvable 6 g
BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)
Oracefal 500 mg
gélule 6 g
BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)
Oracefal 500 mg/ 5 ml
poudre pour suspension buvable 6 g
BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du céfadroxil. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes sensibles lorsque ces infections autorisent une antibiothérapie orale et à l'exclusion des localisations méningées, notamment :
les infections ORL : angines, sinusites, otites ;
les infections respiratoires basses :
surinfections des bronchites aiguës,
exacerbations des bronchites chroniques,
pneumopathies communautaires chez des sujets :
§ sans facteur de risque, § sans signe de gravité clinique, § en l'absence d'argument faisant craindre une résistance de S.pneumoniae à la pénicilline, § en l'absence d'argument évocateur d'une pneumopathie atypique;les infections urinaires non compliquées, exceptées les prostatites et pyélonéphrites.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes :
S £ 8 mg/l et R > 32 mg/l.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Ecart des fréquences de résistance en France (si > 10 %) (espèces pour lesquelles la variabilité de cette fréquence est connue) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
C. diphtheriae | |
P. acnes | |
Staphylocoques méti-S | |
Streptocoques | |
S. pneumoniae | 30 - 70 % * |
Aérobies à Gram négatif | |
B. catarrhalis | |
E. coli | 20 - 30 % |
Klebsiella | 0 - 30 % |
N. gonorrhoeae | |
Pasteurella | |
Anaérobies | |
Fusobacterium | 10 - 20 % |
Prevotella | 60 - 70 % |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES | |
(in vitro de sensibilité intermédiaire) | |
Aérobies à Gram négatif | |
C. koseri | |
H. influenzae | |
P. mirabilis | |
Anaérobies | |
C. perfringens | |
Peptostreptococcus | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Entérocoques | |
L. monocytogenes | |
Staphylocoques méti-R ** | |
Aérobies à Gram négatif | |
Acinetobacter | |
C. freundii | |
Enterobacter | |
M. morganii | |
P. vulgaris | |
Providencia | |
Pseudomonas | |
Serratia | |
Anaérobies | |
Bacteroides | |
C. difficile |
N.B. : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l'absence d'indication clinique.
* Produit beaucoup moins actif que la pénicilline G.
** La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 % à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Absorption
Le céfadroxil est bien absorbé (80 à 90 %) par voie digestive.
Cette absorption n'est pas modifiée par la prise d'aliments.
Pour une dose de 500 mg et 1000 mg par voie orale, les concentrations plasmatiques au pic sont respectivement de 13 à 18 mg/l et 26 à 35 mg/l. Le Tmax est de 60 à 90 minutes.
Les concentrations sériques restent efficaces pendant 4 à 6 heures suivant une dose de 1 g.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est de 15 % à 20 %.
Distribution tissulaire : bonne pénétration tissulaire relevée dans la sphère pulmonaire (liquide pleural, parenchyme pulmonaire), ORL (amygdales), l'os, la prostate, ainsi que la bile et le liquide synovial, les pics tissulaires correspondant à 10 à 35 % de la valeur des Cmax plasmatiques.
Élimination
La demi-vie est de 1,6 à 2 heures.
L'élimination principalement urinaire se fait sous forme active par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire (le probénécide allonge de 50 % la demi-vie d'élimination). On obtient des concentrations urinaires élevées, de l'ordre de 1000 µg/ml dans les urines de 6 heures pour une dose unique de 500 mg et de l'ordre de 1000 à 3000 µg/ml pour une dose unique de 1 g.
80 à 90 % de la dose administrée est retrouvée dans les urines de 24 heures.
Manifestations d'hypersensibilité : dème de Quincke, angidème, urticaire, prurit, éruptions cutanées.
Très rarement : choc anaphylactique, syndrome de Stevens Johnson, érythème polymorphe.
De rares cas de réactions à type de maladie sérique ont été rapportés. Il s'agit d'éruption cutanée le plus souvent urticarienne, exceptionnellement à type d'érythème polymorphe, associée à des arthralgies, avec ou sans fièvre, survenant habituellement au cours ou au décours d'une deuxième ou d'une nième administration du médicament. Ces symptômes qui ont été décrits plus fréquemment chez les jeunes enfants, régressent sans séquelles quelques jours après l'arrêt du traitement.
L'efficacité des antihistaminiques et de la corticothérapie n'a pas été démontrée. Des hospitalisations de courte durée (2 à 3 jours) ont parfois été jugées nécessaires. Cette symptomatologie qui pourrait être liée à une réaction d'hypersensibilité, diffère du tableau typique de la maladie sérique par le fait qu'elle est rarement associée à des lymphoadénopathies et à une protéinurie, et les complexes immuns circulants n'ont pas été retrouvés dans les rares cas où ils ont été recherchés.
Manifestations hématologiques : éosinophilie transitoire, neutropénie, rares cas d'agranulocytose.
Manifestations digestives : nausées, vomissements, diarrhée.
Comme avec d'autres antibiotiques de cette classe, de très rares cas d'entérocolite pseudomembraneuse ont été rapportés.
Néphrotoxicité : des altérations de la fonction rénale ont été observées avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et les diurétiques.
Manifestations génitales : vaginites.
Manifestations hépatiques : élévations des transaminases (ASAT, ALAT).
Les bêtalactamines exposent au risque d'encéphalopathie (confusion, troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage ou d'insuffisance rénale.
Comme pour tout antibiotique, un usage prolongé du médicament peut entraîner un phénomène de résistance des germes impliqués.
Chez l'enfant de moins de 6 ans, en raison de la forme pharmaceutique.
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu.
En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou ftotoxique particulier du céfadroxil. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque. Or, il n'y a pas d'étude adéquate chez la femme enceinte.
En conséquence, le céfadroxil peut être prescrit pendant la grossesse si besoin.
Allaitement
Le passage du céfadroxil dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique.
Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté avec le céfadroxil.
Les bêtalactamines exposent au risque d'encéphalopathie (confusion, troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage ou d'insuffisance rénale.
L'administration concomitante de probénécide réduit l'élimination rénale du céfadroxil. Par conséquent, les concentrations plasmatiques de céfadroxil peuvent être augmentées lorsque ce dernier est administré en association avec du probénécide.
La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.
La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable, à la recherche d'antécédents d'allergie, notamment médicamenteuse.
L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines, dans 5 à 10 % des cas, l'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillino-sensibles : une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration.
L'emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration, afin de traiter un éventuel accident anaphylactique.
Les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées peuvent être graves et parfois fatales.
Ces réactions ont parfois été rapportées après la première dose de ce médicament.
En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie .
Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cours de traitement, en cas d'association du céfadroxil avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou à des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique.
Les bêtalactamines exposent aux risques d'encéphalopathie (confusion, troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage ou d'insuffisance rénale.
Colites associées aux antibiotiques : des colites pseudo-membraneuses et des colites associées aux antibiotiques ont été observées avec pratiquement tous les agents antibactériens dont le céfadroxil ; leur sévérité est variable, de légère à menaçant le pronostic vital. Par conséquent, il est important d'envisager ce diagnostic en cas de survenue de diarrhée pendant ou après l'administration de tout antibiotique. En cas de survenue de colite associée aux antibiotiques, le céfadroxil doit immédiatement être arrêté ; un médecin devra être consulté et un traitement approprié notamment un traitement spécifique contre Clostridium difficile devra être instauré. Les médicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués dans cette situation.
Examens paracliniques
Une positivation du test de Coombs a été observée en cours de traitement par des céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez des sujets traités par le céfadroxil.
Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'on utilise des méthodes à la glucose oxydase.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
comprimé pelliculé:
1 g
gélule:
500 mg
poudre pour suspension buvable:
0,25 g, 0,500 g, 1 g, 125 mg, 250 mg, 500 mg
comprimé dispersible:
1 000 mg, 1000 mg
gélule:
500 mg
poudre pour suspension buvable:
1,5 g, 3 g, 6 g
comprimé dispersible:
1 g