ORGASULINE - L'insuline est une hormone qui agit principalement sur le métabolisme glucidique par un effet hypoglycémiant.
Le médicament ORGASULINE appartient au groupe appelés Insulines à action intermédiaire
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A10AD01
ORGANON S.A (FRANCE) - Orgasuline suspension injectable (IM - SC) 100 UI , 1993-01-06
ORGANON S.A (FRANCE) - Orgasuline suspension injectable (IM - SC) 100 UI , 1999-05-10
ORGANON S.A (FRANCE) - Orgasuline suspension injectable (IM - SC) 40 UI , 1994-02-15
Orgasuline 30/70 100 U.I./ml
suspension injectable (IM - SC) 100 UI
ORGANON S.A (FRANCE)
Orgasuline 30/70 100 UI/ml
suspension injectable (IM - SC) 100 UI
ORGANON S.A (FRANCE)
Orgasuline 30/70 40 UI/ml
suspension injectable (IM - SC) 100 UI
ORGANON S.A (FRANCE)
Orgasuline N.P.H. 100 U.I./ml
suspension injectable (IM - SC) 100 UI
ORGANON S.A (FRANCE)
Orgasuline NPH 100 UI/ml
suspension injectable (IM - SC) 100 UI
ORGANON S.A (FRANCE)
Orgasuline NPH 40 UI/ml
suspension injectable (IM - SC) 100 UI
ORGANON S.A (FRANCE)
Orgasuline RAPIDE 100 UI/ml
solution injectable 100 UI
ORGANON S.A (FRANCE)
Traitement des patients atteints d'un diabète sucré qui nécessite de l'insuline pour le maintien d'un contrôle glycémique normal.
Orgasuline est également indiqué pour la stabilisation initiale du diabète sucré.
L'insuline est une hormone qui agit principalement sur le métabolisme glucidique par un effet hypoglycémiant.
L'insuline possède aussi des effets anabolique et anti-catabolique dans différents tissus.
L'effet hypoglycémiant résulte d'une part, de l'augmentation de l'entrée du glucose par les cellules musculaires et adipeuses et d'autre part, de l'inhibition de la libération du glucose par le foie, celle-ci étant concomitante à une augmentation de la synthèse du glycogène, d'acides gras, du glycérol, ainsi qu'à une diminution de la glycogénolyse, de la néoglucogénèse, de la cétogénèse, et de la lipolyse.
L'insuline agit aussi sur le métabolisme protéique en facilitant le transport des acides aminés à l'intérieur des cellules et favorisant la synthèse des protéines.
Par ailleurs, l'insuline augmente l'entrée du potassium dans les cellules.
Orgasuline 30/70 100 UI/ml, suspension injectable en cartouche est une préparation d'insuline biphasique: action retardée dite intermédiaire à début rapide.
Profil d'action (voie sous-cutanée) :
Début d'action: 30 minutes.
Effet maximal: entre 2 et 6 heures.
Durée de l'action: 12 à 16 heures.
Orgasuline 30/70 100 UI/ml, suspension injectable en flacon est une préparation d'insuline biphasique : action retardée dite intermédiaire à début rapide.
Profil d'action (voie sous-cutanée) :
Début d'action : 30 minutes.
Effet maximal : entre 2 et 6 heures.
Durée de l'action : 12 à 16 heures.
Orgasuline 30/70 40 UI/ml, suspension injectable en flacon est une préparation d'insuline biphasique : action retardée dite intermédiaire à début rapide.
Profil d'action (voie sous -cutanée) :
Début d'action : 30 minutes.
Effet maximal : entre 2 et 6 heures.
Durée de l'action : 12 à 16 heures.
Orgasuline NPH 100 UI/ml, suspension injectable en cartouche est une préparation d'insuline action intermédiaire.
Profil d'action (voie sous-cutanée):
Début d'action: 45 minutes.
Effet maximal: entre 5 et 9 heures.
Durée de l'action: 17 heures.
Orgasuline NPH 100 UI/ml, suspension injectable en flacon est une préparation d'insuline d'action intermédiaire.
Profil d'action (voie sous-cutanée) :
Début d'action : 45 minutes.
Effet maximal : entre 5 et 9 heures.
Durée de l'action : 17 heures.
Orgasuline NPH 40 UI/ml, suspension injectable en flacon est une préparation d'insuline d'action intermédiaire.
Profil d'action (voie sous-cutanée) :
Début d'action : 45 minutes.
Effet maximal : entre 5 et 9 heures.
Durée de l'action : 17 heures.
Comme pour les autres insulines, l'effet indésirable le plus fréquent est généralement l'hypoglycémie. Celle-ci survient lorsque la dose d'insuline est trop importante par rapport aux besoins insuliniques. Lors des essais cliniques et depuis la mise sur le marché, la fréquence des hypoglycémies a varié en fonction de la population de patients et des doses utilisées. C'est pourquoi il n'est pas possible d'évaluer une fréquence spécifique.
L'hypoglycémie sévère peut entraîner une perte de connaissance et/ou des convulsions, une altération transitoire ou définitive des fonctions cérébrales, voire le décès.
Les fréquences des effets indésirables, considérés comme imputables à Orgasuline, sont listées ci-dessous.
Les fréquences sont définies comme suit : peu fréquent (>1/1 000, <1/100). Les cas spontanés isolés sont considérés comme très rares (<1/10 000).
Affections du système immunitaire
Peu fréquent : urticaire, rash.
Très rare : réactions anaphylactiques.
Les symptômes d'hypersensibilité généralisée peuvent inclure des éruptions cutanées généralisées, démangeaisons, sueurs, troubles gastro-intestinaux, dème angioneurotique, difficultés respiratoires, palpitations, baisse de la pression artérielle et évanouissement/perte de connaissance. Les réactions d'hypersensibilité généralisée peuvent menacer le pronostic vital.
Affections du système nerveux
Peu fréquent : neuropathie périphérique.
Une amélioration rapide du contrôle glycémique peut être associée à un état appelé « neuropathie douloureuse aiguë », qui est habituellement réversible.
Affections oculaires
Peu fréquent : anomalies de la réfraction.
Des anomalies de la réfraction peuvent survenir au début de l'insulinothérapie. Ces symptômes sont habituellement transitoires.
Très rare : rétinopathie diabétique.
L'amélioration du contrôle glycémique à long terme diminue le risque de progression de la rétinopathie diabétique. Cependant, une intensification de l'insulinothérapie avec amélioration soudaine du contrôle glycémique peut être associée à une aggravation transitoire de la rétinopathie diabétique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : lipodystrophie.
L'apparition d'une lipodystrophie au niveau du site d'injection est possible lorsque l'alternance des sites d'injection dans une même zone n'est pas respectée.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquent : réactions au site d'injection.
Des réactions au site d'injection (rougeur, tuméfaction, démangeaisons, douleur et hématome au site d'injection) peuvent survenir au cours de l'insulinothérapie. Ces réactions sont habituellement transitoires et disparaissent généralement lors de la poursuite du traitement.
Très rare : dème.
Un dème peut survenir au début de l'insulinothérapie. Ces symptômes sont habituellement transitoires.
Hypoglycémie.
Hypersensibilité à l'insuline humaine ou à l'un des excipients du produit .
Grossesse
Risque lié au diabète
Le diabète (gestationnel ou permanent), lorsqu'il n'est pas équilibré, est à l'origine d'une augmentation des malformations congénitales et de la mortalité périnatale. En période périconceptionnelle, un équilibre aussi bon que possible du diabète doit être réalisé, afin de réduire le risque de malformation.
L'expérience avec l'Orgasuline est limitée. Cependant les données de pharmacovigilance n'ont révélé aucun problème de sécurité.
Conduite à tenir
La rééquilibration du diabète permet de normaliser le déroulement de la grossesse dans cette catégorie de patientes.
Elle fait appel impérativement à l'insuline, dans le cas où le régime seul s'avère insuffisant, et cela quel que soit le type de diabète, I ou II, gestationnel ou permanent.
Un contrôle intensif du traitement des patientes insulino-dépendantes est recommandé en cas de grossesse.
Les besoins en insuline chutent généralement au cours du premier trimestre puis augmentent au cours des 2ème et 3ème trimestres.
Une surveillance néonatale de la glycémie est recommandée.
AllaitementL'insuline ne passe pas dans le lait maternel, et l'allaitement est par conséquent possible.
Les patientes diabétiques qui allaitent peuvent nécessiter des ajustements de la dose d'insuline et/ ou du régime alimentaire.
Pour les insulines, il n'existe pas de définition spécifique du surdosage. Cependant, une hypoglycémie peut évoluer par étapes successives :
Les épisodes d'hypoglycémie modérée peuvent être traités par administration orale de glucose ou de produits sucrés. Il est conseillé aux patients diabétiques d'avoir constamment sur eux quelques morceaux de sucre, des bonbons, des biscuits ou des jus de fruit sucrés.
Les épisodes d'hypoglycémie sévère, avec perte de connaissance du patient, peuvent être traités par administration intramusculaire ou sous-cutanée de glucagon (0,5 à 1 mg) par une personne formée à cet effet, ou par administration intraveineuse d'une solution de sérum glucosé par le personnel médical. Si le patient ne répond pas au glucagon dans un délai de 10 à 15 minutes, une solution de sérum glucosé devra aussi être administré par voie intraveineuse. Dès que le patient a repris connaissance, une prise orale de glucides est recommandée afin de prévenir une rechute.
Il n'y a aucun risque en cas de doute sur le diagnostic d'hypoglycémie à pratiquer le traitement décrit ci-dessus.
1) Les produits suivants risquent d'entraîner une augmentation de la glycémie et par conséquent une augmentation des besoins en insuline :
Associations déconseillées+ Danazol
effet diabétogène du danazol.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi+ Chlorpromazine (neuroleptiques)
à fortes posologies (> 100 mg par jour de chlorpromazine) : élévation de la glycémie (diminution de la libération d'insuline).
+ Corticoïdes (gluco) (voies générale et locale : intra-articulaire, cutanée et lavement rectal)
et tétracosactide : élévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes).
+ Sympathomimétiques bêta-2 (par voie I.V.) (tels que salbutamol, terbutaline)
élévation de la glycémie. Renforcer la surveillance sanguine et urinaire.
+ Contraception orale
élévation de la glycémie.
Prévenir le patient et l'informer de renforcer l'autosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie de l'insuline pendant le traitement par les neuroleptiques, les corticoïdes, les progestatifs, les sympathomimétiques bêta-2, ou le contraceptif oral et après son arrêt.
2) Les produits suivants sont susceptibles de majorer l'hypoglycémie et par conséquent d'entraîner une diminution des besoins en insuline :
Associations déconseillées+ Alcool
augmentation du risque hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation) pouvant donc faciliter la survenue de coma hypoglycémique.
Les patients devront éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi+ Bêta-bloquants
tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie.
La plupart des bêta-bloquants non cardio-sélectifs augmentent l'incidence et la sévérité de l'hypoglycémie.
+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA)
décrit pour le captopril, l'énalapril. L'utilisation des inhibiteurs de l'ECA peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par l'insuline. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle. Amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline.
+ Octréotide
risque d'hypoglycémie, diminution des besoins en insuline par diminution de la sécrétion du glucagon endogène.
+ Salicylés (par voie générale)
par extrapolation à partir de l'acide acétylsalicylique : majoration de l'effet hypoglycémiant par de fortes doses d'acide acétylsalicylique (action hypoglycémiante de l'acide acétylsalicylique).
+ IMAO
peuvent réduire les besoins en insuline. Après l'instauration des IMAO, chez les patients présentant un diabète sucré traité à l'insuline, les concentrations en glucose sanguin devront être suivies attentivement et l'insulinothérapie du patient devra être adaptée autant qu'il est nécessaire pour éviter l'hypoglycémie.
Prévenir le patient et l'informer de renforcer l'autosurveillance glycémique lors d'un traitement par bêta-bloquant, inhibiteur de l'enzyme de conversion, octréotide, salicylé ou IMAO.
Hyperglycémie
Une posologie inadaptée ou un arrêt du traitement, en particulier chez les diabétiques de type 1, peut entraîner une hyperglycémie.
En général, les premiers symptômes de l'hyperglycémie apparaissent progressivement, en quelques heures ou quelques jours. Il s'agit d'une soif, de mictions plus fréquentes, de nausées, de vomissements, d'une somnolence, de sécheresse et de rougeur cutanées, de sécheresse de la bouche, de perte d'appétit et d'une odeur acétonique de l'haleine.
Dans le diabète de type 1, les épisodes hyperglycémiques non traités peuvent conduire à une acidocétose diabétique, potentiellement létale.
Hypoglycémie
Une hypoglycémie peut survenir si la dose d'insuline est trop élevée pour les besoins du patient .
L'omission d'un repas ou un exercice physique important non prévu peuvent entraîner une hypoglycémie.
Chez les patients dont le contrôle glycémique est nettement amélioré, par exemple dans le cadre d'une insulinothérapie intensifiée, un changement des signes précurseurs habituels d'hypoglycémie peut se produire; ces patients doivent donc être avertis de cette éventualité. Les signes précurseurs habituels peuvent disparaître chez les patients présentant un diabète ancien.
En cas de changement de type ou de marque d'insuline, le patient devra faire l'objet d'un suivi médical strict.
Les changements de concentration, de marque (fabricant), de type (insuline d'action rapide, intermédiaire, prolongée, etc.), d'origine (animale, humaine ou analogue de l'insuline humaine) et/ou de méthode de fabrication (ADN recombinant ou insuline d'origine animale) peuvent nécessiter un changement de posologie.
Si une adaptation de la posologie s'avère nécessaire lors du passage à l'Orgasuline, il pourra être effectué dès la première injection; pendant les premières semaines ou les premiers mois de traitement.
Selon les patients qui ont présenté des réactions hypoglycémiques après transfert d'une insuline animale à une insuline humaine; les signes précurseurs d'hypoglycémie étaient moins prononcés ou différents de ceux qu'ils ressentaient avec leur insuline précédente.
Les patients doivent connaître la conduite à tenir en cas de non-respect de la posologie prescrite, de prise d'une dose trop élevée d'insuline, en cas d'oubli d'une dose ou en cas d'omission d'un repas ou d'impossibilité à se conformer aux horaires habituels des repas.
Des réactions immunologiques croisées entre l'insuline animale et l'insuline humaine peuvent survenir, ceci doit être gardé à l'esprit quand un patient allergique à l'insuline animale passe à l'insuline humaine.
Avant tout voyage entraînant un décalage horaire, il est conseillé aux patients de consulter leur médecin; ils pourraient en effet avoir besoin de prendre leur insuline et leurs repas à des heures différentes des heures habituelles.
Orgasuline contient du métacrésol qui peut entraîner des réactions allergiques.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose de 100 UI, c'est-à-dire pratiquement « sans sodium ».
Analogues en Russie
суспенз. д/п/к введ.:
100 МЕ/мл
суспенз. д/п/к введ.:
100 МЕ/мл
суспенз. д/п/к введ.:
100 МЕ/мл
суспенз. д/п/к введ.:
100 МЕ/мл
суспенз. д/п/к введ.:
100 МЕ/мл
суспенз. д/п/к введ.:
100 МЕ/мл
Analogues en France
suspension injectable (IM - SC):
100 UI, 40 UI
solution injectable:
100 UI
suspension injectable (IM - SC):
100 UI, 40 UI
suspension injectable (IM - SC):
100 UI