OXYCODONE - L' présente une affinité pour les récepteurs opioïdes kappa, mu et delta dans le cerveau et le rachis.
Le médicament OXYCODONE appartient au groupe appelés Antalgiques opioïdes de palier III
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N02AA05
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Oxycodone comprimé pelliculé à libération prolongée 10 mg , 2016-11-02
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Oxycodone comprimé pelliculé à libération prolongée 20 mg , 2016-11-02
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Oxycodone comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg , 2016-11-02
Oxycodone ACCORD LP 10 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Oxycodone ACCORD LP 20 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Oxycodone ACCORD LP 40 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Oxycodone ACCORD LP 5 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Oxycodone ACCORD LP 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Oxycodone AGUETTANT 10 mg/mL
solution injectable 4,48 mg
Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)
Oxycodone AGUETTANT 50 mg/mL
solution injectable 4,48 mg
Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)
Oxycodone ARROW 10 mg
gélule 4,48 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Oxycodone ARROW 20 mg
gélule 4,48 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Oxycodone ARROW 5 mg
gélule 4,48 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Oxycodone BIOGARAN LP 10 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Oxycodone BIOGARAN LP 15 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Oxycodone BIOGARAN LP 20 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Oxycodone BIOGARAN LP 30 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Oxycodone BIOGARAN LP 40 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Oxycodone BIOGARAN LP 5 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Oxycodone BIOGARAN LP 60 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Oxycodone BIOGARAN LP 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Oxycodone DELBERT 10 mg/mL
solution injectable 4,48 mg
LABORATOIRES DELBERT (FRANCE)
Oxycodone DELBERT 50 mg/mL
solution injectable 4,48 mg
LABORATOIRES DELBERT (FRANCE)
Oxycodone EG LP 10 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Oxycodone EG LP 15 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Oxycodone EG LP 20 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Oxycodone EG LP 30 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Oxycodone EG LP 40 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Oxycodone EG LP 5 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Oxycodone EG LP 60 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Oxycodone EG LP 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Oxycodone ETHYPHARM LP 10 mg
comprimé à libération prolongée 4,48 mg
LABORATOIRES ETHYPHARM (FRANCE)
Oxycodone ETHYPHARM LP 20 mg
comprimé à libération prolongée 4,48 mg
LABORATOIRES ETHYPHARM (FRANCE)
Oxycodone ETHYPHARM LP 40 mg
comprimé à libération prolongée 4,48 mg
LABORATOIRES ETHYPHARM (FRANCE)
Oxycodone ETHYPHARM LP 5 mg
comprimé à libération prolongée 4,48 mg
LABORATOIRES ETHYPHARM (FRANCE)
Oxycodone KALCEKS 10 mg/mL
solution pour perfusion 4,48 mg
AS KALCEKS (Lettonie)
Oxycodone KALCEKS 50 mg/mL
solution pour perfusion 4,48 mg
AS KALCEKS (Lettonie)
Oxycodone MEDAC 10 mg/mL
solution injectable ou pour perfusion 4,48 mg
MOLTENI & ALITTI (ITALIE)
Oxycodone MEDAC 50 mg/mL
solution injectable ou pour perfusion 4,48 mg
MOLTENI & ALITTI (ITALIE)
Oxycodone MYLAN LP 10 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Oxycodone MYLAN LP 20 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Oxycodone MYLAN LP 40 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Oxycodone MYLAN LP 5 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Oxycodone MYLAN LP 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 4,48 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Oxycodone RENAUDIN 10 mg/mL
solution pour perfusion 4,48 mg
LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)
Oxycodone RENAUDIN 1mg/ml
solution pour perfusion 4,48 mg
LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)
Oxycodone SANDOZ 10 mg
gélule 4,48 mg
SANDOZ (FRANCE)
Oxycodone SANDOZ 20 mg
gélule 4,48 mg
SANDOZ (FRANCE)
Oxycodone SANDOZ 5 mg
gélule 4,48 mg
SANDOZ (FRANCE)
Oxycodone TORRENT 10 mg
gélule 4,48 mg
TORRENT PHARMA (FRANCE)
Oxycodone TORRENT 20 mg
gélule 4,48 mg
TORRENT PHARMA (FRANCE)
Oxycodone TORRENT 5 mg
gélule 4,48 mg
TORRENT PHARMA (FRANCE)
Pour le traitement de la douleur modérée à sévère chez les patients atteints de douleurs d'origine cancéreuse et de douleurs post-opératoires.
Pour le traitement de douleurs sévères nécessitant l'utilisation d'un opiacé puissant.
OXYCODONE KALCEKS est indiqué chez l'adulte uniquement.
L'oxycodone présente une affinité pour les récepteurs opioïdes kappa, mu et delta dans le cerveau et le rachis. Il agit au niveau de ces récepteurs en qualité d'agoniste opioïde sans effet antagoniste. L'effet thérapeutique est principalement analgésique et sédatif. Par rapport à l'oxycodone à libération rapide, les comprimés à libération prolongée, administrés seuls ou en association avec d'autres substances, offrent un soulagement de la douleur d'une durée sensiblement plus longue, sans augmenter l'apparition d'effets indésirables.Autres effets pharmacologiques
Les études in vitro et chez l'animal indiquent divers effets des opioïdes naturels tels que la morphine, sur les composants du système immunitaire ; la signification clinique de ces données n'est pas connue.
On ne sait pas si l'oxycodone, un opioïde semi-synthétique, a des effets immunologiques similaires à ceux de la morphine.
L'oxycodone est un agoniste opioïde pur.
Son action antalgique est similaire qualitativement à celle de la morphine.
L'effet thérapeutique est principalement analgésique, anxiolytique, antitussif et sédatif.
Système endocrinien : les opioïdes ont une action pharmacologique sur l'axe hypothalamo-hypophysaire ou gonadique. Certaines modifications ont été observées telles qu'une augmentation de la prolactinémie et une diminution du cortisol plasmatique et de la testostérone. Ces modifications hormonales peuvent se manifester par des symptômes cliniques.
Autres effets pharmacologiques : Les études animales et in vitro indiquent différents effets des opioïdes naturels tels que la morphine, sur les composantes du système immunitaire. La conséquence clinique de ces observations n'est pas connue.
L'oxycodone est un agoniste opiacé puissant sans propriétés antagonistes, avec une affinité pour les récepteurs d'opiacés kappa, mu et delta dans le cerveau et la moelle épinière. Ses effets sont similaires à ceux de la morphine. L'effet thérapeutique est principalement analgésique, anxiolytique, antitussif et sédatif.
Système gastro-intestinal
Les opiacés peuvent induire des spasmes du sphincter d'Oddi.
Système hormonal
Autres effets pharmacologiques
Les études menées in vitro et chez l'animal indiquent divers effets des opiacés naturels tels que la morphine sur les composantes du système immunitaire ; la signification clinique de ces résultats n'est pas connue. On ne sait pas si l'oxycodone, un opiacé semi-synthétique, a un effet immunologique semblable à celui de la morphine.
Absorption
Les études pharmacocinétiques chez des sujets en bonne santé ont mis en évidence une disponibilité équivalente de l'oxycodone administrée à la dose de 5 mg par voie intraveineuse et sous-cutanée, par dose unique en bolus ou perfusion continue pendant 8 heures.
Les femmes ont en moyenne des concentrations plasmatiques d'oxycodone jusqu'à 25 % supérieures à celles des hommes après ajustement en fonction du poids corporel.
Distribution
Après absorption, l'oxycodone est distribuée dans tout l'organisme. Environ 45 % de l'oxycodone est liée aux protéines plasmatiques. Le médicament pénètre dans le placenta et est retrouvé dans le lait maternel.
Biotransformation et élimination
L'oxycodone est métabolisée dans le foie pour produire de la noroxycodone, de l'oxymorphone et divers conjugués glucuronides. Les effets analgésiques des métabolites sont cliniquement insignifiants. Le médicament actif et ses métabolites sont excrétés dans l'urine et dans les fèces.
Populations particulières
Patients âgés
Les concentrations plasmatiques d'oxycodone ne sont que très peu affectées par l'âge, étant de 15 % supérieures chez les personnes âgées par rapport aux jeunes sujets.
Insuffisance hépatique et rénale
Comparé à des sujets en bonne santé, les patients présentant un dysfonctionnement hépatique modéré à sévère peuvent avoir des concentrations plasmatiques d'oxycodone et de noroxycodone plus élevées, et des concentrations plasmatiques d'oxymorphone plus faibles. Il peut y avoir une prolongation de la demi-vie d'élimination de l'oxycodone, éventuellement accompagnée d'un renforcement des effets du médicament.
Par rapport aux sujets en bonne santé, les patients présentant une dysfonction rénale modérée à sévère peuvent avoir des concentrations plasmatiques plus élevées d'oxycodone et de ses métabolites. Il peut y avoir une prolongation de la demi-vie d'élimination de l'oxycodone, éventuellement accompagnée d'un renforcement des effets du médicament.
Contrairement aux préparations morphiniques, l'administration d'oxycodone n'entraîne pas de taux significatifs de métabolites actifs. Toutefois, les concentrations plasmatiques d'oxycodone chez ces patients peuvent être augmentées par rapport aux patients ayant une fonction rénale ou hépatique normale. Des études impliquant d'autres préparations intraveineuses d'oxycodone, administrées par injection en bolus à six patients avec une cirrhose du foie en phase terminale et dix patients ayant une insuffisance rénale en phase terminale ont été rapportées dans la littérature. Dans chacun des cas, l'élimination de l'oxycodone était altérée.
Absorption et distribution
Pour éviter d'altérer les propriétés de libération contrôlée des comprimés, les comprimés d'OXYCODONE ETHYPHARM LP ne doivent pas être coupés, cassés, écrasés, mâchés ou dissous, car cela pourrait entraîner une libération rapide d'oxycodone.
La biodisponibilité relative d'OXYCODONE ETHYPHARM LP est comparable à celle de l'oxycodone à libération immédiate classique, mais OXYCODONE ETHYPHARM LP permet d'atteindre des concentrations plasmatiques maximales en 6 à 10 heures au lieu de 1 heure à 1,5 heure. La fluctuation entre les concentrations maximales et minimales d'OXYCODONE ETHYPHARM LP, est faible. Les estimations moyennes de la biodisponibilité absolue de l'oxycodone sont comprises entre 42 et 87 % par rapport à la substance active administrée par voie parentérale. Le volume de distribution de l'oxycodone à l'état d'équilibre est de 2,6 l/kg ; la liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 45 % et la demi-vie d'élimination est de 4 à 6 heures après administration des formes à libération immédiate classiques. La demi-vie d'élimination apparente de l'oxycodone, avec OXYCODONE ETHYPHARM LP, est d'environ 6 à 8 heures, l'état d'équilibre étant en moyenne atteint au bout d'environ 2 jours. L'ingestion d'un repas standard riche en graisses n'altère pas le degré d'absorption de l'oxycodone.
Biotransformation et élimination
L'oxycodone est métabolisée dans l'intestin et le foie en noroxycodone, en oxymorphone et en divers glycuroconjugués. La noroxycodone et l'oxymorphone sont produites via le système du cytochrome P450. Des études in vitro suggèrent qu'il est improbable que des doses thérapeutiques de cimétidine influencent significativement la production de noroxycodone. La quinidine réduit la production d'oxymorphone chez l'homme sans influencer substantiellement la pharmacodynamie de l'oxycodone. La contribution des métabolites à l'effet pharmacodynamique global est négligeable. L'oxycodone et ses métabolites sont excrétés à la fois dans l'urine et les fèces. L'oxycodone traverse aussi le placenta et peut être détectée dans le lait maternel.
Des comprimés de différentes doses peuvent être combinés pour personnaliser les doses individuelles en fonction des besoins analgésiques et de la tolérance du patient. Toutefois, dans les rares cas de remplacement de quatre comprimés de 10 mg par un comprimé de 40 mg, il faut garder à l'esprit que la Cmax est légèrement plus basse (différence de 13,55 %) avec un comprimé de 40 mg qu'avec quatre comprimés de 10 mg. Cependant, cette légère différence de Cmax ne se traduit pas par des effets cliniquement pertinents en termes d'efficacité et de sécurité.
Absorption
La biodisponibilité relative de l'oxycodone à libération prolongée est comparable à celle de l'oxycodone à libération rapide avec une concentration plasmatique maximale obtenue environ 3 heures après la prise des comprimés à libération prolongée par rapport à 1 à 1,5 heures. Les pics de taux plasmatiques et les variations de concentrations d'oxycodone des formulations à libération prolongée et à libération rapide sont comparables lorsqu'elles sont administrées à la même posologie journalière à des intervalles respectivement de 12 et 6 heures.
Les comprimés ne doivent pas être mâchés, divisés ou écrasés car cela peut entraîner la libération et l'absorption rapides d'une quantité potentiellement mortelle d'oxycodone en raison de la destruction des propriétés de la libération prolongée.
Distribution
La biodisponibilité absolue de l'oxycodone est environ égale aux deux-tiers de celle observée par administration parentérale. A l'état d'équilibre, le volume de distribution de l'oxycodone est de 2,6 l/kg ; la liaison aux protéines plasmatiques est de 38 à 45 % ; la demi-vie d'élimination varie de 4 à 6 heures et la clairance plasmatique est de 0,8 l/min. La demi-vie d'élimination de l'oxycodone contenu dans les comprimés à libération prolongée varie de 4 à 5 heures et l'état d'équilibre est obtenu en moyenne au bout d'un jour.
Biotransformation
L'oxycodone est métabolisé dans l'intestin et dans le foie, via le système enzymatique du cytochrome P450, en noroxycodone et oxymorphone ainsi qu'en plusieurs conjugués glucuronides. Les études in vitro suggèrent que les doses thérapeutiques de cimétidine n'ont probablement aucun effet significatif sur la formation de noroxycodone. Chez l'homme, la quinidine réduit la production d'oxymorphone bien que les propriétés pharmacodynamiques de l'oxycodone n'en soient pas affectées. La contribution des métabolites à l'effet pharmacodynamique global n'est pas significative.
Élimination
L'oxycodone et ses métabolites sont excrétés via l'urine et les fèces. L'oxycodone traverse le placenta et peut être détecté dans le lait maternel.
Linéarité/non-linéarité
Pour l'intervalle des doses des comprimés d'oxycodone à libération prolongée compris entre 5 et 80 mg, la linéarité des concentrations plasmatiques a été démontrée en termes de rapidité et de degré d'absorption.
Absorption :
La biodisponibilité relative d'OXYCODONE MYLAN LP est comparable à celle de l'oxycodone à libération immédiate avec une concentration plasmatique maximale obtenue au bout d'environ 3 heures après la prise des comprimés à libération prolongée comparé à 1 à 1,5 heures. Les pics de taux plasmatiques et les variations de concentrations d'oxycodone des formulations à libération prolongée et à libération immédiate sont comparables lorsqu'elles sont administrées à la même posologie journalière à des intervalles respectivement de 12 et 6 heures.
Le fait de croquer, diviser ou écraser les comprimés d'OXYCODONE MYLAN LP peut entraîner la libération et l'absorption rapides d'une quantité potentiellement mortelle d'oxycodone en raison de la destruction des propriétés de libération prolongée.
Distribution :
La biodisponibilité absolue de l'oxycodone est environ égale aux deux-tiers de celle observée par administration parentérale. A l'état d'équilibre, le volume de distribution de l'oxycodone est de 2,6 L/kg ; la liaison aux protéines plasmatiques est de 38-45 % ; la demi-vie d'élimination varie de 4 à 6 heures et la clairance plasmatique est de 0,8 L/min. La demi-vie d'élimination de l'oxycodone des comprimés à libération prolongée varie de 4 à 5 heures et l'état d'équilibre est obtenu en moyenne au bout d'un jour.
Biotransformation :
L'oxycodone est métabolisé dans l'intestin et dans le foie, via le système enzymatique du cytochrome P450, en noroxycodone et oxymorphone ainsi qu'en plusieurs conjugués glucoronides. Les études in vitro suggèrent que les doses thérapeutiques de cimétidine n'ont probablement aucun effet significatif sur la formation de noroxycodone. Chez l'homme, la quinidine réduit la production d'oxymorphone bien que les propriétés pharmacodynamiques de l'oxycodone n'en soient pas affectées. La contribution des métabolites à l'effet pharmacodynamique global n'est pas significative.
Élimination :
L'oxycodone et ses métabolites sont excrétés via l'urine et les fèces. L'oxycodone traverse le placenta et peut être détecté dans le lait maternel.
Linéarité/Non linéarité :
La linéarité des concentrations plasmatiques a été démontrée en termes de vitesse et d'étendue de l'absorption dans la plage de dose thérapeutique de 5-80 mg des comprimés d'oxycodone à libération prolongée.
Les études pharmacocinétiques chez des sujets en bonne santé ont mis en évidence une disponibilité équivalente de l'oxycodone solution injectable administrée par voie intraveineuse et sous-cutanée, par dose unique en bolus ou perfusion continue pendant 8 heures.
Après absorption, l'oxycodone est distribuée dans tout l'organisme. Environ 45% de l'oxycodone est liée aux protéines plasmatiques.
L'oxycodone est métabolisée dans le foie pour produire de la noroxycodone, de l'oxymorphone et de la noroxymorphone, qui sont ensuite glucuronidées.
Les effets analgésiques des métabolites sont cliniquement insignifiants.
Le médicament actif et ses métabolites sont excrétés dans l'urine et dans les fèces.
Les concentrations plasmatiques d'oxycodone ne sont que très peu affectées par l'âge, étant de 15% supérieures chez les personnes âgées par rapport aux jeunes sujets.
Les femmes ont en moyenne des concentrations plasmatiques d'oxycodone jusqu'à 25% supérieures à celles des hommes après ajustement en fonction du poids corporel. Le médicament pénètre dans le placenta et est retrouvé dans le lait maternel.
Comparé à des sujets en bonne santé, les patients présentant un dysfonctionnement hépatique modéré à sévère peuvent avoir des concentrations plasmatiques d'oxycodone et de noroxycodone plus élevées, et des concentrations plasmatiques d'oxymorphone plus faibles. Il peut y avoir une prolongation de la demi-vie d'élimination de l'oxycodone, éventuellement accompagnée d'un renforcement des effets du médicament.
Par rapport aux sujets en bonne santé, les patients présentant une dysfonction rénale modérée à sévère peuvent avoir des concentrations plasmatiques plus élevées d'oxycodone et de ses métabolites. Il peut y avoir une prolongation de la demi-vie d'élimination de l'oxycodone, éventuellement accompagnée d'un renforcement des effets du médicament.
L'oxycodone peut provoquer une dépression respiratoire, un myosis, des spasmes bronchiques et des muscles lisses, et supprimer le réflexe de toux.
Les catégories de fréquence suivantes servent de base à la classification des effets indésirables :
Très fréquent ≥ 1/10
Fréquent ≥ 1/100 à < 1/10
Peu fréquent ≥ 1/1 000 à <1/100
Rare ≥ 1/10 000 à < 1/1 000
Très rare < 1/10 000
Fréquence indéterminée ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles
Affections du système immunitaire
Peu fréquent : hypersensibilité
Fréquence indéterminée : réactions anaphylactiques.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare : lymphadénopathie.
Affections endocriniennes
Peu fréquent : syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent : diminution de l'appétit
Peu fréquent : déshydratation.
Affections psychiatriques
Fréquent : anxiété, état de confusion, dépression, nervosité, pensées anormales,
Peu fréquent : agitation, labilité émotionnelle, humeur euphorique, hallucinations, diminution de la libido, dépendance médicamenteuse ,
Très rare : troubles de l'élocution,
Fréquence indéterminée : agressivité.
Affections du système nerveux
Très fréquent : somnolence, vertige, mal de tête,
Fréquent : tremblements,
Peu fréquent : amnésie, convulsions, hypertonie, hypoesthésie, contractions musculaires involontaires, troubles du langage, syncope, paresthésie, dysgueusie,
Rare : convulsions, particulièrement chez les patients épileptiques ou chez les patients avec tendance aux convulsions, spasme musculaire,
Fréquence indéterminée : hyperalgésie.
Affections oculaires
Peu fréquent : troubles de la vue, myosis.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Peu fréquent : vertiges,
Affections cardiaques
Fréquent : diminution de la pression artérielle, rarement accompagnée par des symptômes secondaires comme des palpitations, une syncope, un bronchospasme,
Peu fréquent : palpitations (dans le contexte d'un syndrome de sevrage), tachycardie supraventriculaire.
Affections vasculaires
Peu fréquent : vasodilatation,
Rare : hypotension, hypotension orthostatique,
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent : dyspnée,
Peu fréquent : dépression respiratoire, augmentation de la toux, pharyngite, rhinite, altérations de la voix.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : constipation, nausée, vomissement,
Fréquent : sécheresse buccale, rarement accompagnée de soif et de troubles de la déglutition, douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie,
Peu fréquent : dysphagie, ulcères buccaux, gingivite, stomatite, flatulence, éructations, occlusion intestinale,
Rare : saignement gingival, augmentation de l'appétit, selles noires.
Fréquence indéterminée : caries dentaires.
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent : augmentation des enzymes hépatiques,
Fréquence indéterminée : cholestase, colique hépatique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent : prurit,
Fréquent : éruption cutanée, hyperhidrose,
Peu fréquent : peau sèche,
Rare : urticaire, sécheresse cutanée, manifestations d'herpès simplex, augmentation de la photosensibilité,
Très rare : dermatite exfoliative.
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent : troubles de la miction (rétention urinaire, mais aussi augmentation de l'urgence mictionnelle),
Rare : hématurie.
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent : diminution de la libido, dysfonction érectile,
Fréquence indéterminée : aménorrhée.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : transpiration, asthénie,
Peu fréquent : frissons, malaise, blessures accidentelles, douleur (par ex. douleur thoracique), dème, dème périphérique, migraine, dépendance physique avec symptômes de sevrage, accoutumance aux médicaments, soif,
Rare : modifications du poids (augmentation ou diminution), cellulite.
Une utilisation prolongée d'Oxycodone Mylan LP peut entraîner une dépendance physique, et un syndrome de sevrage peut survenir lors de l'arrêt brutal du traitement. Quand un patient ne doit plus être traité avec de l'oxycodone, il est préférable de réduire progressivement la posologie pour éviter l'apparition de symptômes de sevrage. Le syndrome d'abstinence ou de sevrage des opioïdes se manifeste par certains ou par l'ensemble des symptômes suivants : agitation, hypersécrétion lacrymale, rhinorrhée, bâillement, transpiration, frissons, myalgie, mydriase et palpitations. D'autres symptômes peuvent également survenir, notamment : irritabilité, anxiété, dorsalgie, douleur articulaire, faiblesse, crampes abdominales, insomnie, nausée, anorexie, vomissement, diarrhée, ou augmentation de la tension artérielle, de la fréquence respiratoire ou de la fréquence cardiaque.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les cas suivants :
enfant de moins de 18 ans,
bronchopneumopathie chronique obstructive sévère,
asthme bronchique sévère,
dépression respiratoire sévère avec hypoxie,
taux élevé de dioxyde de carbone dans le sang,
iléus paralytique,
cur pulmonaire chronique,
allaitement,
association à la buprénorphine, la nalbuphine, la pentazocine, la naltrexone et le nalméfène .
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique du chlorhydrate d'oxycodone lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de chlorhydrate d'oxycodone par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né avec irritabilité, vomissements, convulsions et létalité accrue.
En conséquence, l'utilisation du chlorhydrate d'oxycodone est déconseillée au cours de la grossesse.
En fin de grossesse, en cas de prises ponctuelles élevées, de traitement chronique, voire de toxicomanie, une surveillance néo-natale doit être envisagée, afin de prévenir les risques de dépression respiratoire ou de syndrome de sevrage chez l'enfant.
Allaitement
L'oxycodone peut être excrété dans le lait maternel etengendrer une dépression respiratoire du nouveau-né. En conséquence, l'oxycodone est contre-indiqué au cours de l'allaitement.
Symptômes de surdosage
Les signes de toxicité et de surdosage d'oxycodone sont la réduction des pupilles à un petit point, la dépression respiratoire, l'hypotension et les hallucinations. La nausée et les vomissements sont fréquents dans les cas moins sévères. L'dème pulmonaire non cardiaque et la rhabdomyolyse sont particulièrement fréquents après une injection intraveineuse d'analgésiques opiacés. Une insuffisance circulatoire et une somnolence progressant jusqu'à la stupeur ou au coma, un relâchement des muscles squelettiques (hypotonie), une bradycardie et la mort peuvent survenir dans les cas les plus graves.
Les effets d'un surdosage seront renforcés par l'ingestion simultanée d'alcool ou d'autres drogues psychotropes
Traitement du surdosage
Il convient de prêter attention en priorité au dégagement des voies aériennes et à la mise en place d'une ventilation assistée ou contrôlée. Les antagonistes opiacés purs tels que la naloxone sont des antidotes spécifiques des symptômes de surdosage d'opiacés. D'autres mesures de support doivent être utilisées selon les besoins.
En cas de surdosage important, administrer la naloxone par voie intraveineuse (0,4 à 2 mg chez l'adulte et 0,01 mg/kg de poids corporel chez l'enfant) si le patient est dans le coma ou présente une dépression respiratoire. Répéter la dose à intervalles de 2 minutes s'il n'y a pas de réponse. Si des doses répétées sont nécessaires, une perfusion de 60% de la dose initiale par heure est un point de départ utile. Une solution de 10 mg dans 50 mL de glucose donnera une concentration de 200 mcg/mL pour la perfusion avec une pompe IV (dose ajustée en fonction de la réponse clinique). Les perfusions ne peuvent pas se substituer à une évaluation fréquente de l'état clinique du patient.
L'administration intramusculaire de naloxone est une alternative au cas où l'accès IV ne serait pas possible. Etant donné que la durée d'action de la naloxone est relativement courte, le patient doit être surveillé avec attention jusqu'à ce que la respiration spontanée soit rétablie avec certitude.
La naloxone est un antagoniste compétitif et des doses importantes (4 mg) peuvent être nécessaires chez les patients gravement intoxiqués.
Dans les cas de surdosage moins important, administrer 0,2 mg de naloxone par voie intraveineuse puis des incréments de 0,1 mg toutes les 2 minutes si nécessaire. Le patient doit être sous observation pendant au moins 6 heures après la dernière dose de naloxone. La naloxone ne doit pas être administrée en l'absence d'une dépression respiratoire ou circulatoire cliniquement significative à la suite d'un surdosage d'oxycodone. La naloxone doit être administrée avec précaution chez les personnes ayant une dépendance physique connue ou suspectée à l'oxycodone. Dans ce cas, l'inversion abrupte ou complète des effets de l'opiacé peut entraîner des douleurs et un syndrome de sevrage aigu.
L'alcool peut amplifier les effets pharmacodynamiques de l'oxycodone ; l'utilisation concomitante doit être évitée.
Les médicaments qui induisent une dépression respiratoire comme les benzodiazépines, le phénobarbital et les autres opioïdes (analgésiques, antitussifs ou traitements de substitution) peuvent augmenter le risque d'arrêt respiratoire, surtout en cas de surdosage et/ou chez les patients âgés.
Les dépresseurs du système nerveux central (par ex. sédatifs, hypnotiques, phénothiazines, neuroleptiques, anesthésiques, antidépresseurs, myorelaxants) et les autres opioïdes ou l'alcool peuvent accentuer les effets indésirables de l'oxycodone, en particulier la dépression respiratoire.
Les IMAO peuvent interagir avec les analgésiques de type narcotique, produisant une excitation ou une dépression du SNC accompagnée d'une crise hyper- ou hypotensive . OXYCODONE MYLAN LP doit être utilisé avec précaution chez les patients recevant des IMAOs ou ayant reçu des IMAO au cours des deux dernières semaines .
Médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou médicaments apparentés :
L'utilisation concomitante des opioïdes avec des médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou les médicaments apparentés accroît le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d'un effet dépresseur additif sur le Système Nerveux Central (SNC). La posologie et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées .
Les anticholinergiques (phénothiazine, neuroleptiques, antidépresseurs tricycliques, la plupart des antihistaminiques-H1 non récents, certains antiparkinsoniens) peuvent augmenter les effets indésirables anticholinergiques de l'oxycodone (comme la constipation, la sécheresse buccale ou les troubles de la miction).
Il convient de faire attention si Oxycodone Mylan LP, comprimé pelliculé à libération prolongée doit être utilisé de manière concomitante avec des agonistes/antagonistes mixtes des récepteurs mu des opioïdes (comme la pentazocine, la nalbuphine) ou des agonistes partiels des récepteurs mu des opioïdes (comme la buprénorphine). Chez les patients maintenus sous buprénorphine pour le traitement d'une dépendance aux opioïdes, il convient d'envisager d'autres options de traitement (par ex. un arrêt temporaire de l'administration de buprénorphine), si l'administration d'agonistes mu complets (comme l'oxycodone) devient nécessaire dans des situations de douleur aiguë.L'utilisation concomitante d'oxycodone et de naltrexone peut nécessiter une augmentation de la posologie d'oxycodone.
On a observé des modifications cliniquement significatives de l'International Normalized Ratio (INR) dans les deux sens lors d'administration concomitante d'anticoagulants coumariniques et de chlorhydrate d'oxycodone en comprimés à libération prolongée.
L'oxycodone est principalement métabolisée par le cytochrome CYP3A4, et dans une moindre mesure par le cytochrome CYP2D6. Les activités de ces voies métaboliques peuvent être inhibées ou induites par divers médicaments administrés conjointement ou par des apports alimentaires.
Les inhibiteurs du CYP3A4, tels que les antibiotiques macrolides (par ex. clarithromycine, érythromycine et télithromycine), les antifongiques azolés (par ex. kétoconazole, voriconazole, itraconazole et posaconazole), les inhibiteurs de protéase (par ex. bocéprévir, ritonavir, indinavir, nelfinavir et saquinavir), la cimétidine et le jus de pamplemousse peuvent provoquer une baisse de la clairance d'oxycodone susceptibles d'entraîner une augmentation des taux plasmatiques d'oxycodone. Ainsi, il peut être utile d'ajuster la posologie d'oxycodone en conséquence. Quelques exemples spécifiques sont fournis ci-dessous :
L'itraconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4, administré à raison de 200 mg par voie orale pendant cinq jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 2,4 fois plus élevée (intervalle de 1,5 à 3,4).
Le voriconazole, un inhibiteur du CYP3A4, administré à raison de 200 mg deux fois par jour pendant quatre jours (400 mg donnés pour les deux premières prises), a augmenté l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 3,6 fois plus élevée (intervalle de 2,7 à 5,6).
La télithromycine, un inhibiteur du CYP3A4, administrée à raison de 800 mg par voie orale pendant quatre jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 1,8 fois plus élevée (intervalle de 1,3 à 2,3).
Le jus de pamplemousse, un inhibiteur du CYP3A4, administré à raison de 200 mL trois fois par jour pendant cinq jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 1,7 fois plus élevée (intervalle de 1,1 à 2,1).
Les inducteurs du CYP3A4, tels que la rifampicine, la carbamazépine, la phénytoïne et le millepertuis peuvent induire le métabolisme de l'oxycodone et provoquer une augmentation de sa clairance entraînant une réduction des taux plasmatiques d'oxycodone. Il peut être utile d'ajuster la posologie d'oxycodone en conséquence. Quelques exemples spécifiques sont fournis ci-dessous :
Le millepertuis, un inducteur du CYP3A4, administré à raison de 300 mg trois fois par jour pendant quinze jours, a réduit l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était réduite d'environ 50 % (intervalle de 37 à 57 %).
La rifampicine, un inducteur du CYP3A4, administré à raison de 600 mg une fois par jour pendant sept jours, a réduit l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était réduite d'environ 86 %.
Les médicaments qui inhibent l'activité du CYP2D6, comme la paroxétine et la quinidine, peuvent réduire la clairance de l'oxycodone, ce qui pourrait entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de l'oxycodone.
Mises en garde spéciales
patients âgés ou très affaiblis,
patients avec atteinte sévère de la fonction pulmonaire, hépatique ou rénale,
maladie d'Addison (insuffisance surrénalienne),
psychose toxique (par ex. alcool),
hypertrophie prostatique,
alcoolisme, dépendance connue aux opioïdes,
delirium tremens,
pancréatite,
affections des voies biliaires, colique biliaire ou néphrétique,
maladies intestinales inflammatoires,
affections associées à une augmentation de la pression intracrânienne,
troubles de la régulation circulatoire (par ex. hypotension, hypovolémie),
épilepsie ou tendance aux convulsions,
patients qui prennent des inhibiteurs de la MAO, ou dans les 2 semaines de l'arrêt de leur utilisation
Dépression respiratoire
Le risque majeur d'un surdosage en opioïdes est la dépression respiratoire. La prudence est de rigueur lorsqu'on administre de l'oxycodone à des patients âgés affaiblis ; à des patients présentant une altération sévère de la fonction pulmonaire, une altération de la fonction hépatique ou rénale ; à des patients atteints de myxdème, d'hyperthyroïdie, de la maladie d'Addison, de psychose toxique, d'une hypertrophie de la prostate, d'une insuffisance corticosurrénale, d'alcoolisme, de delirium tremens, d'affections des voies biliaires, d'une pancréatite, de troubles inflammatoires de l'intestin, d'hypotension, d'hypovolémie, d'une blessure à la tête (en raison du risque de pression intracrânienne accrue) ou des patients prenant des inhibiteurs de la MAO.
Risques liés à l'utilisation concomitante de médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou des médicaments apparentés :
L'utilisation concomitante de OXYCODONE MYLAN LP, comprimé pelliculé à libération prolongée et de médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou les médicaments apparentés peut se traduire par une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante de ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour qui aucune option thérapeutique alternative n'est possible. Si la décision est prise de prescrire OXYCODONE MYLAN LP, comprimé pelliculé à libération prolongée de façon concomitante avec des médicaments sédatifs, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée du traitement doit être aussi courte que possible.
Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite des signes et des symptômes de dépression respiratoire et de sédation. À cet égard, il est vivement recommandé d'informer les patients et leurs soignants afin qu'ils soient attentifs à ces symptômes .
Myxdème, hypothyroïdie
Comme pour tous les analgésiques, une diminution de la posologie peut être préférable chez les patients avec hypothyroïdie.
Opioïdes agonistes/antagonistes mixtes
Il convient de faire preuve de prudence lors d'utilisation d'Oxycodone Mylan LP, comprimé pelliculé à libération prolongée en association avec des agonistes/antagonistes mixtes des récepteurs mu (µ) des opioïdes (comme la pentazocine, la nalbuphine) ou des agonistes partiels des récepteurs mu (µ) des opioïdes (comme la buprénorphine). Chez les patients maintenus sous buprénorphine pour le traitement d'une dépendance aux opioïdes, il convient d'envisager d'autres options de traitement (par ex. un arrêt temporaire de l'administration de buprénorphine), si l'administration d'agonistes mu (µ) complets (comme l'oxycodone) devient nécessaire dans des situations de douleur aiguë.Tolérance et dépendance
En cas d'utilisation chronique, le patient peut développer une accoutumance au médicament et nécessiter l'utilisation de doses progressivement plus élevées pour maintenir l'effet analgésique.
Oxycodone Mylan LP peut induire une accoutumance. Le risque de développement d'une dépendance physique ou psychique est cependant nettement réduit dans le cas d'une utilisation chez des patients avec douleur chronique. On ne dispose pas de données sur l'incidence réelle de la dépendance psychique chez les patients avec douleur chronique.
L'utilisation prolongée d'Oxycodone Mylan LP peut induire une dépendance physique et un syndrome de sevrage peut survenir après un arrêt brutal du traitement. Lorsqu'un traitement avec l'oxycodone n'est plus nécessaire, il est recommandé de réduire progressivement la posologie afin d'éviter l'apparition de symptômes de sevrage.
Les symptômes de sevrage peuvent inclure des bâillements, une mydriase, un larmoiement, une rhinorrhée, des tremblements, une hyperhidrose, de l'anxiété, de l'agitation, des convulsions et une insomnie.
Abus
Le profil de dépendance de l'oxycodone est similaire à celui d'autres puissants agonistes des opioïdes. L'oxycodone peut être recherchée et consommée abusivement par les personnes présentant des troubles d'addiction latents ou manifestes. Il est possible de développer une dépendance psychologique [addiction] aux analgésiques opioïdes, notamment l'oxycodone. Oxycodone Mylan LP doit être utilisé avec une prudence particulière chez les patients qui ont des antécédents d'alcoolisme et de consommation abusive de drogues.
La consommation abusive des formes orales par administration parentérale peut induire des effets indésirables graves, potentiellement mortels.
Les comprimés à libération prolongée doivent être avalés entiers, ils ne peuvent pas être divisés, écrasés ou mâchés. L'absorption de comprimés à libération prolongée qui sont divisés, mâchés ou écrasés entraîne une libération rapide d'oxycodone et l'absorption d'une dose d'oxycodone potentiellement mortelle .
Interventions chirurgicales
Comme toutes les préparations à base d'opioïdes, les produits contenant de l'oxycodone doivent être utilisés avec prudence après une chirurgie abdominale, car les opioïdes sont connus pour perturber la motilité intestinale et ils ne doivent être utilisés que lorsque le médecin s'est assuré du fonctionnement normal des intestins. L'utilisation d'oxycodone, comprimé à libération prolongée est déconseillée avant une intervention chirurgicale et dans les 1224 premières heures qui suivent l'intervention. Si un traitement supplémentaire avec l'oxycodone est indiqué, la posologie doit être ajustée aux nouvelles exigences postopératoires.
Il faut prendre des précautions spéciales en cas d'utilisation d'oxycodone chez des patients qui subissent une intervention chirurgicale intestinale. Les opioïdes ne doivent être administrés en postopératoire qu'après le rétablissement de la fonction intestinale.
Les patients qui bénéficient de procédures supplémentaires de traitement de la douleur (par ex. intervention chirurgicale, bloc de plexus) ne doivent pas recevoir d'oxycodone au cours des 12 heures précédant l'intervention.
Enfants
Oxycodone Mylan LP n'a pas été étudié chez les enfants et les adolescents de moins de 12 ans. La sécurité et l'efficacité des comprimés n'ont pas été établies chez les enfants et les adolescents de moins de 12 ans ; l'utilisation dans cette population n'est donc pas recommandée.
Patients avec insuffisance hépatique sévère
Les patients avec insuffisance hépatique sévère doivent être étroitement surveillés.
Iléus paralytique
Oxycodone Mylan LP doit être proscrit en cas de risque d'apparition d'un iléus paralytique. En cas de suspicion ou d'apparition d'un iléus paralytique pendant l'utilisation d'Oxycodone Mylan LP, il convient d'arrêter immédiatement le traitement.
Alcool
L'utilisation concomitante d'alcool et d'Oxycodone Mylan LP peut augmenter les effets indésirables de l'oxycodone ; l'utilisation concomitante doit être évitée.
Mise en garde relative au contrôle antidopage
Les athlètes doivent être informés que ce médicament peut entraîner une réaction positive aux tests antidopages.
L'utilisation d'Oxycodone Mylan LP comme produit dopant peut représenter un risque sanitaire.
Excipient
Ce médicament contient de la lécithine de soja.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
comprimé pelliculé à libération prolongée:
13,5 mg, 17,9 mg, 26,9 mg, 35,9 mg, 4,5 mg, 53,8 mg, 71,7 mg, 9 mg
solution injectable:
45 mg, 9 mg
solution injectable ou pour perfusion:
45 mg, 9 mg
gélule:
17,93 mg, 4,48 mg, 5 mg, 8,96 mg
solution pour perfusion:
1 mg, 45 mg, 9 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée:
10 mg, 13,5 mg, 17,9 mg, 17,93 mg, 20 mg, 26,9 mg, 35,86 mg, 35,9 mg, 4,48 mg, 4,5 mg, 40 mg, 5 mg, 53,8 mg, 71,7 mg, 71,72 mg, 8,97 mg, 80 mg, 9 mg
comprimé à libération prolongée:
17,93 mg, 35,85 mg, 4,48 mg, 8,96 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée:
10 mg, 108 mg, 13,5 mg, 144 mg, 20 mg, 27 mg, 4,5 mg, 40 mg, 54 mg, 80 mg
solution injectable:
45 mg, 9 mg
solution buvable:
9 mg
gélule:
20 mg, 5 mg, 9 mg
comprimé orodispersible:
18,00 mg, 4,50 mg, 9,00 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée:
13,5 mg